Ce qui compte c'est le jeu de l'acteur à écran, on va pas déprécier le mérite d'un mec parce que les rôles qu'il joue sont semblables à ce qu'il a connu dans la vie personnelle, c'est ça qui n'aurait pas de sens. Mais comme je l'ai dit ce n'est pas un critère essentiel non plus, Cassel en est effectivement un bon exemple. Maintenant, Niney en chef de la mafia, je demande à voir quand même.
Rares sont les acteurs capables de bien jouer dans tous les registres. Pour le spectateur, mieux vaut un Lino Ventura dans un rôle viril plutôt qu'un chétif Cassel qui singe plus ou moins bien la virilité.
C’est vrai que Cassel n’est pas du tout viril dans les rivières pourpres, le pacte des loups, Mesrine, l’empereur de paris. Doberman ou irréversible
Il parait assez malingre et son faciès ingrat prête à rire. Je l'ai découvert dans La Haine, je revois encore cette scène où il fait le mariole devant le miroir façon Taxi Driver, difficile de le prendre au sérieux après ça. Même De Niro a plus de charisme, pourtant c'est un bien plus petit bonhomme.
Cassel avec son physique de chips la = 🚮
Peut-être parce que ce n'était pas le but dans La haine de le faire passer pour un gros viril.
Justement dans la Haine , Cassel joue une petite merde de quartier qui se prend pour un bonhomme alors qu’il n’est en réalité qu’un lâche. Donc comme le dit mon VDD c’est un peu con de juger de la virilité d’un acteur sur une scène où il doit justement montrer le ridicule de son personnage.
Puis d’où vient cette obsession de la virilité? Pacino est petit et malingre, en plus d’être très maniéré dans sa gestuelle, pourtant il incarne trois des plus grands gangster de l’histoire du cinema: Michael Corleone, Tony Montana et Carlitos Brigante
Qu’on ne vienne pas me dire que Cassel n’est pas viril dans le dyptique sur Mesrine.
Ben l'idée c'est de rapporter pas mal de choses qui vont mal dans notre société avec le dénominateur commun de la dévirilisation (ca se dit?) de notre société. C'est un peu comme pousser le cul d'un éléphant pour qu'il rentre dans une deux-chevaux en espérant que tout s'emboîte conformément à l'idée générale que l'on s'est forgée comme étant la cause de beaucoup de maux contemporains. Ici, c'est le cinéma la deux-chevaux.
Finalement, l'éléphant est pas si mal.Je crois que ça possède une grosse quéquette un éléphant, non ?
Surtout, ça trompe énormément
https://www.youtube.com/watch?v=bYMnzPZQFK8
Dès le début ça sens la naïveté
Vingtcent Lapièce en mode buzz et pépètes.
C'est 100x plus pertinent et avisé que n'importe quelle vidéo de Soral
C'est un classique, en science on s'en rend compte lorsqu'on bosse sur un sujet. On commence à se rendre compte qu'il peut y avoir un problème lorsqu'on veut faire dire au sujet ce que l'on pense. Dans un sens, on ne peut jamais être objectif mais toutefois on sait faire preuve d'humilité et de remise en question.
D'ailleurs, vu qu'il était question de Lino Ventura plus haut, vous avez de bons films à me recommander où il a un rôle principal ?
Cet homme a, il faut le reconnaître, un charisme extraordinaire
Soral, c'est le bricoleur qui rassure le gars perdu dans sa maison parce qu'il y a des fuites dans les chiottes. Il rafistole tout avec des joints usés, ici et là avec prestance et confiance, le gars peut chier à nouveau, puis ça pète encore au bout de trois jours.
Le 23 mai 2020 à 18:59:24 EchoLost a écrit :
D'ailleurs, vu qu'il était question de Lino Ventura plus haut, vous avez de bons films à me recommander où il a un rôle principal ?Cet homme a, il faut le reconnaître, un charisme extraordinaire
Les barbouzes, L'armée des ombres, Les tontons flingueurs bien évidemment, Le clan des Siciliens, Cosa Nostra (avec Charles Bronson ). Je les ai pas tous vu, loin de là, il a une filmographie conséquente.
Adieu Poulet, avec Patrick Dewaere aussi
Merci bien les gars, je prend en note