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Sujet : [FIC] Byleth Eisner à l'école des officiers

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
04 août 2020 à 00:16:24

Eeeeh yooooo :hap:

Ça fait un moment que j'ai envie d'écrire, et il semblerait que j'ai réussi à non seulement trouver de l'inspiration, mais en plus surmonter ma flemme. Aussi je vous propose aujourd'hui une FIC à choix dans l'univers de FETH: Byleth Eisner à l'école des officiers -et toute ressemblance au niveau du titre avec une autre œuvre ne serait que fortuite- :noel:

L'intrigue suivra la trame principale du jeu avec une narration tantôt décalé, tantôt sérieuse (en fait c'est un peu selon mon humeur), avec un petit lot de nouveautés venant tout droit de mon cerveau défectueux histoire que ça soit pas un simple copier / coller de l'histoire du jeu. Et vous très chers futurs lecteurs (svp lisez moi quand même) vous allez décider de la direction que le récit prendra: de quelle maison Byleth aura-t-elle la charge ? Qui sera recruté ? Qui mourra ? Qui finira en couple avec qui ? Le tour sera parsemé de petits dialogues type slice of life (dont vous choisirez les protag) parce que c'est un peu ma drogue ce truc. :hap:

Je tiens quand même à prévenir que je n'ai PAS la prétention de savoir écrire :hap: ici c'est une fic à la cool, pas prise de tête qui avant tout me sert à renouer avec l'écriture que j'ai lâché depuis un moment :oui: C'est aussi ma contribution au sein de la commu, j'ai adoré ce jeu, cet univer, je lui rend un peu hommage à ma façon ! Enfin n'hésitez pas à me faire des retours ! :noel: et c'est peut-être un peu tôt pour lâcher des remerciements mais Kura (si tu me lis) c'est ton Three Houses Lanta qui m'a donné envie de me jeter la dedans ! Cimer chef :hap:

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
04 août 2020 à 00:27:53

Prologue: une rencontre (vraiment) inévitable

Des nuages sombres parsemaient le ciel, le bruit de la pluie fracassante melé aux éclairs donnait lieu à un concert impressionnant au petit village de Remire. Dans l'auberge, deux mercenaires guettaient les cieux en attendant l'eclaircie:

"Purée comment y fait pas beau

L'homme était adossé à la fenêtre, une silhouette large et musclé, de nombreuses et longues cicatrices sur un visage qui semblait vieux et jeune à la fois: c'était Jeralt Eisner, le briseur de lames, plus grand mercenaire que Fodlàn ait pu porter. Une légende reconnu au sein de sa profession, en clair: un maître.

- Non mais sérieux ça fait trois jours que c'est comme ça, TROIS JOURS. Quand on nous a offert l'hospitalité je pensais qu'on resterait quoi, une soirée ? Et la BAM la grosse drache. Si on arrive pas à rejoindre la destination de notre prochain contrat suffisamment vite ça va nous passer sous le nez, puis j'ai pas envie d'abuser de nos hôtes.

- C'est pas plutôt parce que tu trouves la bouffe degeu à tout hasard ?

-... En partie."

La jeune femme qui venait de lui répondre, observait avec un grand intérêt le ciel, cherchant, de manière vaine, le moindre petit rayon de soleil qui leur permettrait de mettre les voiles. C'était Byleth, l'enfant de Jeralt, surnommée le démon cendrée par ses adversaires -ceux qui avaient survécu- , une véritable force de la nature. Ses longs cheveux bleus, ses traits fins, ses grands yeux et sa tenue -disons le- plus approprié pour un strip-club qu'un champ de bataille ne laissaient deviner ni sa profession, ni son talent inné pour le combat. Pourtant c'était un fait, digne fille de son père, c'est une mercenaire coriace, à eux deux ils forment un duo exceptionnel, craint, respecté, mais surtout adulé.

La monotonie s'installa progressivement dans la pièce à tel point qu'aucun des deux ne semblait entendre l'orage pourtant encore grondant. Un silence factice qui fut de courte durée puisque un tappement à la porte vint arraché les deux batailleurs hors de leur pensées.

- Messire Jeralt ? La porte s'ouvrit laissant apparaître Tonio, le tavernier. Le dîner est bientôt servi !
Et effectivement, l'apparition du gérant fut accompagné de celle d'une odeur nauséabonde qui émanait des cuisines. Si l'isolation sonore de l'auberge était peut-être à revoir, la porte avait jusque la bien rempli son rôle de rempart olfactif.

- Excellent ! dit Jeralt avec un sourire qui se voulait le plus sincère possible. Nous arrivons !

- Je vous ai préparé des gobies de l'airmid, vous m'en direz des nouvelles ! S'exclama l'aubergiste ravi.

Il referma la porte, la pièce était maintenant rempli d'un fumet infecte. Un bon avant goût de ce qu'allait donner le repas, Ô combien immonde qui les attendait. Jeralt ouvrit la fenêtre, préférant recevoir un grand bol de pluie en pleine figure que de devoir continuer à cohabiter avec l'odeur pestidentiel.

- Je m'en fous, même s'il continue à pleuvoir, on part demain.

Byleth acquiesça, le chemin qui devait les mener à leur prochaine destination était escarpé et vertigineux. Une route que l'on préfère prendre par un temps sec. Mais à choisir entre une mort au fond d'un ravin et une intoxication alimentaire, pour un mercenaire, le choix était vite fait.

- Des gobies de l'airmid ! J'en reviens pas ! DES GOBIES ! Je préfère manger mon épée que des gobies.

Faisant face à la pluie et cherchant désespérément l'air frais au bord de la fenêtre, Jeralt scrutait l'horizon.

- Je connaisais un gars il raffolait des gobies. Plus tard on a appris qu'il avait tuer sa femme. Bah ça m'a absolument pas eton... Eh c'est quoi ça ?

Au loin se dessinait dans la brume trois silhouettes, avançant péniblement face à la pluie et au vent.

- Ils sont armés, fit remarquer Byleth.

- J'ai vu, marmonna Jeralt. Prend ton épée, on va les accueillir. Avec un petit sourire il ramassa son fourreau. On sait jamais ça pourrait être des brigands.

Alors que les trois étrangers se rapprochaient de l'auberge, leurs visage étaient désormais visibles: une jeune femme aux cheveux d'argent, et deux hommes, l'un coiffé d'une longue tresse tombant sur son visage, l'autre une force de la nature à la carrure athlétique et aux cheveux blonds plaqués sur son front dû a la pluie.

- Ils ont l'air jeunes, dit Byleth.

- Exact, je me demande ce qu-, attends cet uniforme c'est...

Jeralt l'air secoué avait la bouche pendante. La vue des vêtements du trio semblait l'avoir interpellé.

- Père ?

- Gamine. On va voir ce qu'ils veulent, et on s'en va ce soir. Et surtout tu me laisses parler, d'accord ?

- Euh, oui, d'accord...? Fit-elle, à son tour perturbée.

- Bien.

Jeralt prit la porte (et le seum visiblement), et descendit dans la grande salle de l'auberge. Les assiettes de gobies qui sortaient tout juste de la cuisine étaient posées sur la table attendant Byleth et son père pour leur offrir un repas nourrissant et une possible mort de dégoût. L'aubergiste se tenait au bar, en train de laver une choppe avec un chiffon. À vrai dire la choppe était propre et n'avait aucun besoin d'être astiquée, il trouvait juste cela extrêmement stylé et avait l'impression de faire partie d'un grand univers construit et épique bien qu'un peu cliché. Voyant Jeralt arrivé, il l'invita à s'asseoir et à déguster sa pitance, le tout sans jamais arrêter son nettoyage compulsif. Il s'y croyait un peu trop.

- Pas de suite, declina Jeralt. J'ai vu à la fenêtre trois étrangers avec qui je dois m'entretenir.

Le tavernier fixa le briseur de lames dans les yeux, cherchant à déceler quel type de rencontre cela pouvait-être. Au plus profond de lui il espérait une banale discussion, peut-être même une accolade entre amis ? Mais les yeux de sire Eisner étaient lourds et son air grave. Oui, ça sentait le conflit. Peu étonnant pour un mercenaire après tout de se faire des ennemis. En soit il n'avait pas peur pour le duo qu'il hébergeait: leur renommée et leur talent n'avaient pas d'égal. Une altercation -voir même pire ! Un combat- ne menaçait personne ici, si ce n'est... Le mobilier. Le pauvre gérant voyait déjà ses chaises cassées, ses tables brisées en deux, son bar fendu... S'il y a quelques instants il s'imaginait tavernier reconnu, serveur officiel du gosier assoiffé des Eisner, actuellement il n'aspirait qu'à être celui qu'il était vraiment: Tonio le gérant de l'auberge de Remire et cuisinier spécialisé en gobie.
Avec une boule au ventre en imaginant la pire des situations possibles, il déglutit avec insistance sa salive et d'un air de chien battu s'adressa timidement à Jeralt:

"Pas de casse s'il vous plaît hein ...

Totalement décontenancé par sa phrase, Jeralt ne compris pas. Comment ça pas de casse ? Comment pourrait-il y avoir de la casse ? La dernière chose dont il avait envie, c'était de se remarquer par trois morveux qui venaient de l'endroit ou LUI n'avait aucune envie d'aller. Aussi le mercenaire le regarda d'un air surpris.

- Comment ça "pas de casse" ?"

Le tavernier n'eut pas le temps de répondre, au même instant la porte de l'auberge s'ouvrit, alors que la silhouette des trois personnes se trouvait face au pas de la porte, un éclair frappa derrière eux renvoyant leur ombre de manière imposante (et dramatique) dans toute la pièce. Face à ce nouveau cliché vu et revu qui ne pouvait annoncer qu'une rencontre sanglante, Tonio se jura que s'il s'en sortait vivant, plus jamais, JAMAIS, il n'astiquerait un verre qui n'en a pas besoin. Les trois jeunes gens rentrèrent dans la pièce, la femme aux cheveux d'argents tenait une imposante hache d'une seule main, l'homme a la tresse un arc sur son épaule, quant au dernier une grande lance qui pointait vers le sol. Byleth dégaina son épée de son fourreau- par précaution. Et sans doute par précaution les trois jeunes gens en voyant cela levèrent leurs armes.

-Hiiiiiiiiii ! Cria Tonio d'une voix fluette tout en se cachant derrière son bar.

- DU CALME ICI ! Cria à son tour Jeralt. Je peux savoir ce que font trois étudiants de l'académie des officiers si loin de chez eux ?

Il prononça ces derniers mots avec une certaine haine non dissimulée. Oui, Jeralt ne pouvait dire "académie des officiers" sans quand les mots ne lui étranglent la gorge.

- L'académie des officiers...? Dit l'aubergiste d'une toute petite voix, toujours bien à l'abri derrière son bar.

- C'est exact, dit la femme aux cheveux d'argent.

La dessus, Tonio se releva d'un bond, et d'un œil insistant dévisagea le trio qui se tenait toujours dans l'entrée. Sa moue inquiète fit place à un grand sourire:

"Mais comment je suis rassuréééé !!! Un moment j'ai cru que vous alliez vous mettre sur la gueule hahaha ! Allez venez on va s'en jeter un coup ! Dit-il tout heureux. Enfin... vous avez quel âge ? Son grand sourire passa le relais cette fois-ci le à un regard suspicieux. Vous avez le droit de boire hein ? Je veux pas d'emmerdes avec l'Eglise !

- Nous ne sommes pas la pour ça dit le grand homme paré de bleu.

- Exactement enchaîna sitôt Jeralt, j'allais y revenir. Que font des étudiants de Garreg Mach ici ?"

Son ton était particulièrement aggresif et virulent et il ne s'en cachait pas. Il voyait déjà le tableau "de jeunes étudiants mettent la main sur le capitaine Jeralt !" "Le capitaine Jeralt de retour à Garreg Mach !!". Il en frémit de peur et de dégoût "putain zebiii... " pensa-t-il.

Se tournant vers Byleth et voyant son épée toujours dégainé, il lui fit un signe de tête:

"Range ça gamine.

- Ah non non non ! intervint celui à la tresse. Les regards se tournèrent vers lui. Au centre de l'attention, le jeune homme, les yeux pétillants, un sourire plein de malice profita de l'intérêt que lui portait son audimat pour conter son récit:

- Pourquoi on est la ? Dit-il dans un petit éclat de rire. Simple: l'académie nous envoie avec l'ordre de Seiros nous occuper de voleurs installés dans le coin. Jusque la tout va bien ! Seulement problème: on a été pris en embuscade alors que l'on devait rejoindre les chevaliers de l'ordre à leur campement.

Il marqua une pause, et ferma les yeux, lorsqu'il les rouvrit, le garçon avait un regard triste qui se perdait dans le vide. Sa voix changea de ton, plus grave, plus solennel, plus triste. Était-ce de la comédie larmoyante pour tenter d'influencer la réaction des mercenaires pour la suite de son récit ? Était-ce sincère ? Un mélange des deux ? Personne ne saurait le dire, mais une chose est sûre: ce gamin devrait faire du théâtre.

- Ceux qui avaient la tâche de nous escorter se sont fait décimer. Par je ne sais quel coup de chance, on a pu prendre la fuite tous les trois, ils étaient bien trop nombreux...

La jeune femme à la hache fronça les sourcils et d'un ton théâtral (l'auberge semblait se transformer en véritable scène pouvant concurrencer Mittelfrank) s'attaqua verbalement à son camarade:

- Si vous n'aviez pas battu en retraite Claude, et que vous ne nous aviez pas abandonnez à notre sort Dimitri et moi, nous aurions pu les vaincre à nous trois !

Le dénommé Claude serra des dents, ce n'était PAS le moment des reproches. Ils ont besoin d'alliés, la, tout de suite.

- À trois contre vingt ? Je crois que vous vous surestimez Edelgard, répondit Claude, une moue dubitatif sur le visage."

Edelgard grogna et se murmura des choses à elle même, d'aucun dise que le mot "lâche" fut entendu, mais Claude ne releva pas, au contraire, il dévisagea Jeralt un instant, puis sourit:

"Mais maintenant que nous avons le briseur de lames avec nous, plus d'inquiétudes à avoir, dit-il avec un clin d'œil."

Jeralt devint livide, "le petit fils de..." pensa-t-il cette fois. Certes, il était connu, s'il s'annonçait, on le reconnaîtrait sans problème, mais de la à ce qu'on sache QUI il était d'un coup d'œil, bah vraiment c'est chaud quoi.

- Le briseur de lames ? dit Dimitri abasourdi. Vous êtes le capitaine Jeralt ??

- Salut c'est moi, fit Jeralt dépité.

De son côté, le tavernier se remit à claquer des genoux à l'idée qu'une vingtaine de brigands viennent s'en prendre à son établissement, après avoir pensé être sauf, le revoilà plongé dans les problèmes.

- Oooooh misère, et moi qui pensait qu'on était sorti de l'auberge... Enfin non, mais vous avez capté quoi.

La larme a l'œil il fit mine de descendre un escalier invisible (tour d'illusion qu'il maîtrisait depuis qu'il avait 10 ans) et resta caché derrière son bar, les mains sur la tête, priant la déesse du plus fort qu'il le pouvait. De son côté lui, le capitaine Eisner élaborait maintes et maintes tactiques pour savoir comment se tirer de cette situation. Finalement, il conclut que ce n'était pas trois boutonneux qui le ramènerait de force à Garreg Mach, et que s'il les aidait, il n'aurait rien d'autre à faire en échange que de rester silencieux à son sujet: la bonne idée que voila !

- Allons-y dit Jeralt en levant les yeux au ciel, on va régler ça gamine. Vous trois vous venez avec nous, et vous retournez ensuite à l'académie SANS nous mentionner dans VOTRE réussite face à ces bandits, c'est compris ?

- Ou sont-ils d'ailleurs ? Demanda Byleth

Claude ramenant ses mains derrière sa tête, l'air interrogatif pensa à voix haute:

- Ah ça je crois qu'ils nous ont suivis mais quant à savoir s'ils l'ont bien fait j'en sais ri... Ah bah les voila.

Et en effet. Les voila. Arrivait au loin la terrible bande de brigand. Le groupe d'hommes qui emergait de la brume affichaient tous une mine patibulaire, le scénario est bien clair à ce moment on ne peut s'y tromper: ce sont les méchants. [coup de tonnerre au loin]

- Sortons, dit Edelgard, plus vite nous irons nous occuper d'eux, moins nous aurons à rester dans cette auberge à l'odeur douteuse.

- Tiens je n'ai rien senti dit Dimitri

- Vous n'avez pas de sens de l'odorat répondit Edelgard.

Saisissant sa lance à deux mains, se dirigeant vers la sortie de l'auberge pour confronter ses adversaires, Dimitri répondit à la jeune femme sans la regarder:

- C'était un trait d'humour Edelgard. Puis plus bas, se parlant à lui même: "mais putain bien sûr que j'ai pas de sens de l'odorat, que je suis con, mais c'est pas possible, je réfléchis avant de parler moi ou ça se passe comment ?"

Le reste de la troupe lui emboita le pas, la bataille allait être terrible. Alors que l'affrontement allait commencer, il se passe que:

A) Tonio l'aubergiste, dans un élan de courage s'élance à corps perdu dans la bataille

B) Tonio l'aubergiste pour forcer le destin et la victoire brise sa promesse de ne plus laver de verre propre, saisit un chiffon, et recure de la manière la plus cliché possible une choppe pour déclencher une série d'événements cliché devant aider la joyeuse troupe (un peu long et farfelu mais oh hein c'est moi qui écrit)

C) Tonio (toujours l'aubergiste) reste caché

Walu107 Walu107
MP
Niveau 4
04 août 2020 à 09:50:01

se sera le choix B pour moi et franchement pas mal ta fic

Message édité le 04 août 2020 à 09:50:26 par Walu107
metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
04 août 2020 à 15:09:12

franchement pas mal ta fic

Merci !

Mario64DD Mario64DD
MP
Niveau 21
04 août 2020 à 20:59:50

Sympa la fic, je vote B également. :ok:

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
04 août 2020 à 21:49:09

Sympa la fic

Merci ! :hap:

Ça nous fait donc deux votes pour la B ! Votes clos demain à 16h, je pense pas que ça continue à monter mais sait-on jamais :oui:

Viktoo Viktoo
MP
Niveau 11
05 août 2020 à 01:35:47

Allez on est partis sur un B. :ok:

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
05 août 2020 à 19:05:53

Go pour la B) donc !

Suite demain :oui:

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
06 août 2020 à 15:50:20

Prologue (suite): la bataille du verre propre

"ILS SONT LA !!!"

La bande de voleurs venait de sortir de la brume et faisait face aux cinq défenseurs de Remire. Habillés de guenilles, équipés d'armes émoussés et affichant un air ahuri: ils représentaient typiquement les brigands de bas étages.

"Gamine tu me suis, s'adressa Jeralt à Byleth.

- Entendu"

S'élancant dans la mêlée, Jeralt et Byleth firent s'entrechoqués leurs épées décimant les quelques voleurs en première ligne. C'était un festival de démonstration de force dont la vedette était Byleth, ses coups de lames étaient puissants et ses mouvements évoquaient une certaine grâce provoquant l'admiration des trois jeunes gens. Voir cette mercenaire au combat avait fait naître en chacun d'eux une envie de l'avoir de leur côté. Mais ils devaient se concentrer sur leur tâche et mettre les rêveries sur le côté pour le moment ! Car en effet, sous les ordres de Byleth: Dimitri et Edelgard couvraient les côtés, Claude, lui, en retrait, faisait siffler ses flèches, abattant ceux qui avaient le malheur de trop s'approcher d'eux. La bataille semblait se dérouler à merveille pour la petite bande. Mais le flot d'ennemi et les flèches frôlant leurs vissage ne cessait de venir et la fatigue commençait à se faire ressentir.

"Et vous disiez que nous avions une chance contre eux Edelgard ! Cria Claude tout en continuant de tirer.

- Restez concentrez sur vos tirs Claude ! Dit Dimitri.

À ce moment précis, profitant de la courte inattention du jeune homme, un archer embusqué derrière un arbre décocha sa flèche en direction du prince de Faerghus. S'en suivit un hurlement de douleur puis un râle, la flèche avait atteint sa côte et était bien plantée.

- CHEF KOSTA ! J'EN AI EU UN !

- On continue ! Dit une voix dans la brume. N'oubliez pas qui nous engage !

Une atmosphère pesante commençait à prendre place, le cri de douleur de Dimitri suivit de ceux de joies des voleurs étaient parvenus aux oreilles de Tonio l'aubergiste. La bataille semblait très mal tourner. Toujours caché derrière son comptoir il culpabilisait à l'idée de ne rien faire. "Ce n'est pas de la lâcheté ! Je ne pourrais rien faire qui soit en mesure de les aider ! Pire ! Je risque de plus les déranger qu'autre chose !". C'était hélas vrai, il ne pouvait se jeter à corps perdu dans la bataille, mais la simple pensée de rester inactif alors que des inconnus combattait pour la sécurité de son village et ce, juste devant son auberge le rendait malade.

Alors qu'il ouvrit un oeil, il vit son chiffon qui se tenait devant lui. Une idée lui traversa la tête: le fait d'avoir récuré une choppe à son comptoir comme on l'imagine un barman le faire dans une fiction petit budget avait amené à une petite succession d'événements clichés. C'était fou à imaginer, mais... Dans une situation telle que celle-ci, que se passerait-il s'il se mettait à nettoyer un verre propre ? Ni une ni deux, il ramassa son chiffon, saisit un choppe tout juste sorti du lavage, et commença à récurer le verre comme aucun verre n'avait été récuré jusque la.
Au même moment, un éclair frappa un arbre non loin du champ de bataille.
Dimitri, assis contre un rocher, fixait la flèche plantée en lui. Byleth se tenait à ses côtés, réfléchissant au meilleur moyen de le sortir de cette situation, pendant que Jeralt, Edelgard et Claude maintenaient à distance du mieux qu'il pouvait le flux d'ennemi.

"Ça devrait aller, reste caché le temps qu'on s'occupe d'eux, dit Byleth à Dimitri. Tu restes assis la, nous on va les pousser de sorte à ce que tu n'aie rien à craindre.

Dimitri ne l'entendait pas de cette oreille. Lui ? Resté assis à ne rien faire pendant que les autres risquaient de mourir ? Non. Il ne laisserait plus jamais personne mourir sans agir, c'était terminé, il se l'était juré il y a de cela bien longtemps. Regardant la flèche qui le transperçait, il fut soudain animé d'une force. Une puissance mystique, et bizarrement prévisible mais que rien ne pouvait arrêter: le cliché. Il saisit la flèche d'une main.

- Qu'est-ce que tu fais ?? S'affola Byleth.

D'un coup sec, il la tira hors de lui, la pointe denté amenait avec elle des lambeaux de chair. La douleur était atroce, mais il serra des dents, quelque part, il le savait, quelque chose allait les mener à la victoire. S'il avait su que ce sentiment lui venait d'un verre que l'on astique, sans doute aurait-il réfléchi à deux fois avant d'extraire la flèche de son corps.

- Pourquoi avoir fait ça ?? Demanda Byleth paniquée a Dimitri. Je ne connais pas de sort de soin ! Ta plaie va rester ouverte ! Il faut stopper l'hémorragie et éviter que ça s'inf...

- Plus tard.
Dimitri se releva, la tête haute, il dégageait une aura de puissance incroyable, l'adrénaline qui parcourait son corps le rendait insensible à la douleur. Il regarda le plaie ouverte et soupira.

- Je n'ai pas le temps, ni l'envie de rester caché. Allons-y.

Sur ces paroles, il se jeta dans la bataille, s'élancant à la rescousse d'Edelgard qui commençait à faiblir face à ses opposants. Tout en courant, il planta sa longue lance dans le sol et l'utilisa pour se lancer dans les airs. La force de propulsion était telle que ses pieds étaient maintenant à deux mètres du sol, le faisant passer au dessus d'Edelgard. Dimitri venait de proposer une scène dantesque et héroïque mais également une démonstration impressionanre de saut à la perche. Sitôt qu'il avait décollé, sa lance qu'il avait aggripé puissamment l'avait suivi dans les airs. C'était normalement physiquement impossible, mais quelque part dans Remire, un verre propre était en train d'être lavé...
Surplombant la jeune femme, il ramena sa lance au dessus de sa tête, son corps se mit à émaner d'une légère lumière et un bruit à peine perceptible comparable à un cri de Dragon se perdit dans le vent. Des quatre bandits qui se trouvaient sous lui, seul deux eurent le temps de lever les yeux, et parmi ceux-la, un seul eut le temps de comprendre ce qu'il se passait.

- EMBLÈME !!

Dimitri fit s'abbatre sa lance sur le sol et créa une secousse terrible, l'onde de choc fut telle que les bandits furent souffler sur plusieurs mètres. Le petit cratère qui s'était formé au niveau de l'impact était brûlant. Face à un tel spectacle, il ne put réprimer un petit sourire de fierté. Edelgard qui s'était retrouvé à genoux des suites de l'action se releva, scrutant de droite à gauche l'étendu des dégâts. La violence du coup avait pour ainsi dire effrayé l'ensemble des bandits et plus aucun d'entre eux n'osait s'avancer. Profitant de cet instant de répit, Dimitri et Edelgard se fixerent dans les yeux, ils se connaissaient depuis longtemps et avaient une histoire commune tâchée de sang et teintée de peine et de regrets.

- J'aurais pu m'occuper de cela par moi-même... déclara Edelgard.

Leur dualité était alimenté par une fierté excessive à la limite de l'orgueil. Non pas qu'ils ne s'appréciaient pas, bien au contraire, mais aucun des deux ne voulait être redevable à l'autre car aucun des deux ne voulait faire voir qu'il avait besoin de l'autre.

- C'était inattendu, mais... Merci. Souffla Edelgard.

Dimitri n'en revenait pas de ce qu'il venait d'entendre. Edelgard venait de le remercier, de manière sollenel qui plus est ! D'abord il se demanda s'il rêvait, mais l'adrénaline retombant, la douleur de sa plaie lui rappela vite que tout ceci était bien réel. Edelgard elle se sentait faible, honteuse même, d'être obligée auprès du jeune homme. Mais force est d'admettre que sans lui (et Tonio le recurreur en série mais ça elle ne le savait pas), que les choses auraient pu mal tourner pour son compte. "sur un champ de bataille il n y a pas de place, ni pour la rivalité, ni pour le conflit" songea-t-elle. Soit. Elle acceptait la situation. Après tout, ils pourraient se toiser du regard autant qu'ils le veulent à l'académie.
Dans la brume, on entendait marmonner, visiblement la quinzaine de corps gisant au sol et la démonstration de force de Dimitri avait rendu les bandits moins enclins à attaquer.

- Chef... Ils ont des emblèmes...

Kosta, car c'était à lui qu'on s'adressait et qui observait toute la scène depuis le début caché du mieux qu'il pouvait, grimaçait.

- Bien sur qu'ils ont des emblèmes ! Pourquoi tu crois qu'on a été envoyé pour se les faire sinon ? Tu penses vraiment que j'aurais demandé à l'ensemble du groupe de venir pour trois morveux ?

- Moi j'y vais pas, c'est la mort assuré, ils sont cinq et ont presque buté la motié de la bande !

- Regarde les corps par terre abruti ! Tu voudrais qu'on abandonne le combat après cet hécatombe ? Tout ces morts pour rien, c'est ça que tu veux ?

- À ce rythme on va tous y passer, s'etrangla un autre brigand.

- ILS FATIGUENT. SI ON CONTINUE COMME ÇA ILS FINIRONT PAR LÂCHER PRISE.

- Mais qu'est-ce que ça peut foutre de profiter d'une montagne d'argent pour les têtes de trois gamins à emblème si la quasi-totalité d'entre nous meurt ???

- IDIOT ! s'exclama Kosta. C'est plus que ça ! Des choses se profilent en Fodlan ! Je nous assure une bonne place dans une nouvelle ère en nous mettant dans les bonnes grâces de l'employeur !

Les voix continuaient à se chamailler dans la brume, tous voulaient se replier mais Kosta refusait. "Mais quand vont-ils reprendre l'attaque ?" se disait-il. "À ce rythme les cinq vont reprendre des forces et on sera définitivement foutus !"

- BON SANG MAIS VOUS ALLEZ REPRENDRE LE COMBAT ? VOUS VOUS PRÉTENDEZ VOLEUR MAIS VOUS AVEZ PEUR DE MOURIR ?

- Euh si je puis me permettre chef, depuis tout à l'heure vous êtes caché.

Kosta déglutit. "petit salopard, quand tout sera fini je mettrai tes tripes à l'air toi aussi".

Le groupe de cinq qui avait pu reprendre quelques forces durant ce temps de discorde s'était rassemblé. Les disputes puériles de leurs opposants auraient pu être comiques si leurs vies n'étaient pas en danger.

"Que fait-on ? Demanda Dimitri.

- ON SE REND ! hurla Claude

A ces mots, un bandit surgit de derrière un arbre, la mine ravie.

- C'est vrai ? Demanda-t-il.

- Non. Lui répondit Claude qui leva son arc dans sa direction.
Il décocha une flèche en plein cœur, puis une seconde qui vint s'encocher parfaitement dans la première, une scène surréaliste, que l'on devait sans doute à Tonio.

- Wow, c'était pas prévu, mais je prends ! Fit Claude impressionné par lui-même.

Le corps de l'homme s'écoula par terre. Le bruit de la rencontre entre le cadavre et le sol fut le déclencheur de la suite.

- ON SE REPLIT ! Cria un bandit.

- NON, NON, NON ! VOUS RESTEZ ! Pesta Kosta.

Mais les insultes et menaces du chef ne suffisaient plus. Sortant d'une multitude de cachettes, une myriade de brigands prit la fuite. Semblant prendre une même direction, Jeralt s'adressa au reste du groupe:

"On les prend en chasse ! On s'assure qu'ils quittent bien le périmètre, restez groupés, c'est parti !"

Tous selancèrent à la poursuite de l'ennemi, tous sauf... Edelgard. Alors que ses quatre compagnons couraient en direction des fuyards, cette dernière resta dans les alentours, levant l'oreille. Au début il n'y eu que le vent, mais vint se méler à ce dernier les complaintes d'un chef voleur désespéré

"Laches ! Les laches ! Merde, merde c'est pas possible !"

La voix venait de derrière un rocher à une vingtaine de mètre. Les lamentations de Kosta n'étant plus mêlées aux complaintes récalcitrantes de sa bande, il était désormais possible de savoir ou il se trouvait. Edelgard jeta un regard dans la direction dans laquelle était parti ses alliés et ne voyant personne revenir s'elanca vers Kosta, sa hache bien en main.
Alors que le voleur était en train de sortir de sa cachette, il tomba nez à nez face à la femme aux cheveux d'argent. Il tenta de degainer son épée mais celle-ci fut envoyé en l'air par un puissant coup d'Edelgard. Voyant ceci, Kosta senti son heure venue, et dans une ultime manœuvre animée par le désespoir se mit à genoux.

- Ne m'en voulez pas ! Pas à moi ! S'il vous plaît ! C'est... C'est mon employeur, il, il... C'était les consignes ! J'ai été forcé.

Edelgard le fixa profondément dans les yeux, ce qu'elle voyait ne lui inspirait, aucune pitié, juste un dégoût profond.

- Les ordres n'étaient pas ceux la. Dit-elle. "intimidez les, blessez les si besoin, ça sera suffisant"

- Mais mais mais, je voulais bien faire ! Lui faire com-comprendre qu'il pouvait compter sur m-m-moi ! Je...

Son regard se perdit dans le vide quelques instants. Il fixa Edelgard dans les yeux et vit deux flammes en leur sein. Il venait de comprendre

- Tu... Les ordres... Tu es...

Il ne finit pas sa phrase, la hache d'Edelgard vint feindre sa boîte crânienne. Un craquement terrible se fit entendre, des bouts de cervelle furent projetés aux alentours et du sang vint éclabousser son uniforme rouge. D'un coup sec, elle tira sa hache hors du crâne du bandit, le laissant tomber sur le sol: Kosta gisait mort à ses pieds.

Quelques instants passèrent, Edelgard guettait au loin l'arrivée de ses alliés. Émergeant de la brume, Byleth et le reste de la troupe la repérant se dirigèrent vers elle.

"Pourquoi ne pas nous avoir suivi ? Demanda Dimitri interloqué.

La jeune femme se contenta de diriger son regard vers la carcasse de Kosta.

-... Je vois. Dit Dimitri

- On s'est bien assuré qu'ils ne reviendraient pas, fit Jeralt à Edelgard. Vous pouvez tous souffler !

- Quand même, quelle bataille... Lâcha Claude, un petit sourire en coin de la bouche. Un homme blessé qui sauve une demoiselle en détresse de façon spectaculaire, une flèche qui s'encoche dans l'autre et une chorégraphie à base d'épée ! Digne d'un conte pour enfant si vous voulez mon avis !

Claude mettait le doigt sur quelque chose, ce qui était arrivé était assez surréaliste, et on le devait à Tonio et son chiffon. Qui sait, les arcanes secrètes du recurrage de verre pourrait un jour remplacer la magie sur le champ de bataille ?
Alors que tous se réjouissaient de cette victoire, la brume commença à se lever, la pluie s'interrompit et les nuages se disperserent de manière à laisser passer les timides éclats des rayons de Lune. La nuit venait tout juste de tomber et ce changement de météo inattendu était le dernier coup d'éclat de l'aubergiste, un calme après la tempête qui posait le point final a l'incroyable scène d'action qui venait de se dérouler. C'était certes cliché: mais épique.
L'ensemble des lieux était désormais visible et on pouvait voir la vingtaine de bandits gisant au sol. L'herbe était teinté de sang, la couleur verte mariée au liquide carmin était assez représentatif du carnage de la bataille. Jeralt était consterné de voir à quel point trois gamins étaient source d'autant de force. Il tourna sa tête vers Dimitri, et inspecta sa plaie.

- Tu as besoin de reprendre des forces. Passez la nuit ici, restez autant de temps qu'il le faut en fait. Nous on a rempli notre part du marché.
Il marqua une pause puis reprit:

- Gamine on profite de l'eclaircie pour mettre les voiles, et vous trois souvenez-vous, vous ne nous avez pas croisés, merci de ne pas nous mentionn...

- CAPITAINE ALOIS JE CROIS LES VOIR.

Jeralt quitta les trois jeunes gens des yeux et se tourna vers l'origine des cris. Au loin dans la forêt apparurent des soldats, habillés d'une armure blanche estampillé du blason de l'ordre de Seiros, ils étaient menés par un solide gaillard à la moustache impeccable. À la vue de ce dernier, Jeralt ferma douloureusement les yeux.

- Oh non... Pas lui... Marmonna-t-il dans sa barbe.

metal-tartine metal-tartine
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Niveau 10
06 août 2020 à 15:53:54

[suite]

Les soldats de Seiros se précipiterent vers la troupe, le moustachu voyant les trois jeunes gens afficha un grand sourire, quelques larmes perlaient à ses yeux: il était visiblement très content.

- La Déesse soit louée ! Vous-êtes vivants !
Tournant la tête vers les corps des brigands, il ne put retenir un air surpris.

- Mais comment avez-vous pu repousser tout ce monde ??

- Alors la capitaine Alois, Edelgard pourra bien dire tout ce qu'elle veut, si ces deux la n'avaient pas étés la nous aurions finis dans de beaux draps ! Dit Claude en regardant les deux mercenaires, un sourire sincère arborant son visage.

Alois se tourna vers le duo alors en retrait, et écarquilla les yeux si fort qu'il n'aurait rien eu d'étonnant à ce qu'ils sortent de ses globes.

- CAPITAINE JERALT ??

- Bonsoir Alois... Dit Jeralt d'un ton blasé.

- Par ma moustache ! Je n'en reviens pas ! Oh merci capitaine ! Merci ! Si vous n'aviez pas été la...! La Déesse seule sait ce qui serait arrivé !

Alois partit dans un éclat de rire incontrôlable. Il était VRAIMENT très content.

- Venez avec nous ! Dame Rhéa souhaite s'entretenir avec vous depuis longtemps ! Nulle doute qu'elle saura vous montrer sa gratitude après votre service rendu à l'académie !

- Désolé Alois mais une autre fois, moi et la petite nous avons de la route et des choses à faire.

- La petite ?
Alois posa cette fois-ci son regard sur Byleth.

- Je suis sa fille. Dit-elle a son attention

- La fille du capitaine Jeralt...! S'etrangla Alois.

- Elle est née après que j'ai quitté Garreg Mach.

- Tu vivais à Garreg Mach ? Demanda Byleth subjuguée à son père.

Jeralt bouillonait de l'intérieur. Tous deux se trouvaient dans une situation délicate, mais seul lui le savait, le moindre faux pas allait les amener à l'endroit que Jeralt avait pris soin d'éviter depuis 20 ans, et Byleth était en train de les jeter dans la gueule du loup.

- S'il y vivait ? Mais votre père était le plus grand capitaine que l'ordre de Seiros n'ait jamais connu ! Dit Alois les yeux remplis d'étoiles ! Enfin Jeralt, pourquoi ne rien avoir dit ?

- Tu étais capitaine de l'ordre de Seiros ??
Byleth était consternée d'apprendre que son père avait vécu la vie de chevalier avant celle de mercenaire. Et pas n'importe quel chevalier visiblement.

- Vous devez absolument venir ! Dit Alois. C'est un crime que vous ne sachiez rien de votre père !

- Pourquoi ne pas y aller ? Demanda Byleth à l'attention de son père.

Jeralt ferma les yeux, c'était foutu. "on ne peut pas échapper à son destin visiblement". Quand il les rouvrit, il vit sa fille suspendu à ses lèvres, attendant sa réponse. "si c'est inévitable peut-être vaut-il mieux s'en occuper maintenant et mettre ça de côté" pensa-t-il.

- D'accord, lâcha-t-il d'un ton sec. Mais nous ne resterons pas longtemps, juste le temps de nous entretenir avec Dame Rhéa, et on met les voiles.

- FABULEUX, HAHA ! Rayonna Alois. Partons demain à l'aube !

- Si je puis me permettre... Fit Jeralt désignant la blessure de Dimitri.

- Pas de soucis pour ça ! Sourit Alois.
Il fit signe à un évêque de s'occuper de la plaie du jeune homme. Le sort de soin referma le trou, et stoppa l'hémorragie, Dimitri passa sa main sur feu sa blessure et s'etira de sorte à voir s'il pouvait se mouvoir comme bon lui semblait.

- Comment tu te sens ? Demanda l'évêque.

- Admirablement bien !
En réalité il ressentait toujours une légère douleur, mais il ne voulait rien laissait transparaître. De son côté Jeralt était désespéré, il comptait sur le temps de convalescence du jeune homme pour tenter de raisonner sa fille et s'éclipser en catimini. Mais c'était tombé à l'eau, le destin avait joué de lui.

- Tous à l'auberge ! Hurla Alois. La première tournée est pour moi ! Et croyez moi, ce n'est pas des mots à prononcer à la légère en présence de Jeralt Eisner !

Et c'est ainsi que le groupe se dirigea vers l'établissement de celui à qui on devait cette réussite sur le champ de bataille. Certains allaient s'abandonner à un sommeil bien mérité, d'autre à une cuite monumentale. Des manières d'aborder la nuit différente mais qui rejoignaient au final le même objectif: attendre l'aube pour le départ vers le monastère de Garreg Mach.

Un long chemin jusqu'à Garreg Mach attendait le groupe. Les trois jeunes gens ayant chacun repérés Byleth et ses talents, tous vont tenter de lui mettre le grappin dessus !! Avec qui va s'entretenir Byleth durant ce trajet ?

A) Edelgard

B) Dimitri

C) Claude

Le what if :d)

A- Tonio se lance dans la bataille :d) et bien... Tonio serait mort :hap: et Kosta aurait survécu :oui:

C- Tonio ne fait rien :d) ne pouvant se relever, Dimitri n'aurait pas pu aider Edelgard forçant Byleth à s'interposer entre elle et un coup. Ceci aurait amené à l'éveil de Sothis :oui:

metal-tartine metal-tartine
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Niveau 10
06 août 2020 à 18:18:03

Je viens de relire le texte, y'a tellement de fautes j'ai envie de m'etrangler :hap:

La prochaine fois je procéderai à une relecture plus soigneuse :hap:

-Fubukii- -Fubukii-
MP
Niveau 5
06 août 2020 à 18:44:43

Très intéressant tout ça, je suivrai avec attention^^

C pour moi

Walu107 Walu107
MP
Niveau 4
06 août 2020 à 19:44:46

très bien la fic et je vote pour le choix 1

metal-tartine metal-tartine
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Niveau 10
07 août 2020 à 18:18:50

Un vote pour C et un vote pour A !

Je clos demain à 16h pour sortir la suite dans 2~3 jours.

Vu que ça bide sévère ( :( :hap:) je pense mettre de côté le système de choix dès que Byleth aura la charge d'une maison :oui:

metal-tartine metal-tartine
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Niveau 10
08 août 2020 à 17:03:10

Après tirage au sort ça sera donc la C :hap:

Suite Lundi si tout se passe bien :oui:

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
10 août 2020 à 23:59:00

Prologue(suite et fin (c'est pas trop tôt)): Le retour agité mais pas trop en vrai ça va

Le soleil se levait timidement sur le village de Remire, la rosée du matin qui perlait sur l'herbe témoignait de la nuit calme et clair qui venait de s'achever. "Calme et clair", une réalité météorologique mais un mensonge quand à son déroulement social. Parmi les soldats d'Alois, plus de la motié vivaient une gueule de bois terrible quant aux autres ils tenaient à peine debout:

"Ma têêêête... Se plaint l'un d'entre-eux. 

- C'est fini l'alcool. Fini !" Enchaîna un autre le visage livide.

De ceux qui restaient debout sans tituber, il y avait Jeralt qui n'en était pas à sa première beuverie. Claude, qui déjà, avait réussi à ce que l'on serve, et non content de cet exploit qu'il devait à sa grandiloquence, s'était par la suite assuré de rester sobre: il se portait comme un charme. Byleth quant à elle n'était que très peu porté sur la boisson, et si malgré tout l'envie lui venait de boire abondemment, sa résistance à l'alcool assez hors-norme l'empêchait de finir saoul. Elle était donc reposé et prête à partir à la manière d'Edelgard et Dimitri qui furent les seuls à faire le choix d'aller se coucher sans demander leur reste. Ces cinq la se tenaient droit et en pleine possession de leurs esprits, encerclés par un champ de soldat en train de décuver. Même Alois, d'ordinaire si modéré s'était permis un léger écart pour fêter dignement les retrouvailles avec son mentor. Loin d'être aux affres de la mort, il n'en était pas moins encore un peu aviné et son visage d'ordinaire si jovial affichait une moue barbouillé.

- Tu es bien sur d'être capable de prendre la route toi et tes hommes ? Demanda Jeralt avec l'espoir secret d'annuler le départ.

- Ne vous en faites pas capitaine ! Ce n'est pas quelques gouttes de vins, de bières et de liqueurs et de... Enfin ce n'est pas tout ça qui aura raison de l'ordre de Seiros ! Lui répondit Alois avec un large sourire qui touchait presque les énormes poches sous ses yeux.

- Je vois ça... Soupira Jeralt en désignant un soldat en train d'exhiber à l'air libre le contenu de son estomac.

En voyant la scène, Tonio, qui avait passé sa nuit à servir et récurer des verres (cette fois-ci sale) tomba des nues. Ses bras suivaient le long de son corps comme si aucune volonté ne les animaient et son regard était rempli de désespoir.

- Oooooh noon... Se contenta-t-il de dire d'une petite voix.

- Euh, c'est embarrassant je l'admets... Bredouilla Alois se grattant la tête. Mais rien qui ne compromette le voyage ! Pas vrai soldats ?!

Deux poings se levèrent nonchallement en l'air suivi d'un faible "ooouuais...". Face à si peu d'enthousiasme, Alois songea un instant à se laisser aller et fondre en larmes.

------

Le groupe était parti depuis maintenant deux heures. Le village de Remire se trouvait à une demi-journée de marche du monastère de Garreg Mach aussi restait-il encore un peu de route jusqu'à leur arrivé. Les chevaliers de l'ordre à coup de grandes gorgées d'eau et de promenade forestière semblait pour l'ensemble avoir decuvés et repris quelques couleurs. Aussi la troupe avançait à bon rythme. 

Jeralt, bien que navré de retourner au monastère trouvait un certain réconfort dans la compagnie de son ancien écuyer. Bien sûr il subissait les terribles blagues et calembours d'Alois. Mais ce dernier restait son apprenti et le voir si grandi avec tant de choses à raconter l'attendrissait, il n'était plus "le jeune homme naïf" qu'il avait pris sous son aile il y a quelques années, c'était maintenant "le grand gaillard moustachu" -toujours naïf - qui volait désormais par lui même, et en cela le mercenaire était très fier. 

Voyant son père afficher un peu de gaieté, Byleth laissa Jeralt tranquille: depuis qu'il était prévu de partir pour le monastère, il n'avait pas laissé paraître un sourire. Se sentant un peu responsable, elle décida de ne pas interférer et resta en compagnie des trois étudiants. Ils voyageaient à l'arrière du convoi et discutaient avec un certain enthousiasme depuis leur départ. Ces trois la n'étaient pas n'importe qui, Byleth avait ainsi appris au fil de la discussion qu'elle se tenait aux côtés des futurs dirigeants de Fodlan: la fille de l'empereur d'Adrestia, un prince en attente du trône de Faerghus et le prochain duc Von Riegan, famille actuelle à la tête de l'alliance. De se savoir entouré par ceux qui tiendront tôt ou tard l'avenir du continent entre leurs mains était déjà assez impressionnant, mais l'intérêt que chacun des trois portaient à la jeune femme suite à sa démonstration de force durant la bataille rendait le tout perturbant et la mercenaire se sentait mise sous les projecteurs par erreur:

"Ce sont des guerrières comme vous dont l'Empire a besoin ! Lui répétait Edelgard.

- J'entends bien vous engager dès mon accès au trône. dit Dimitri faisait mine de ne pas entendre sa rivale.

- Ou bien vous la laissez tranquille et réfléchir... De sorte à ce que mademoiselle Byleth ici présente comprenne par elle même que sa place se trouve dans l'alliance. Dit Claude en regardant Byleth, un sourire au coin des lèvres.

- Pas de "mademoiselle", juste Byleth.

- Si vous cela vous sied, juste Byleth !" Fit le jeune homme en riant

Alors que le convoi avançait à bonne vitesse, un ralentissement impromptu venant de l'avant mit fin à la discussion. Désormais à l'arrêt, les quatre jeunes gens tournèrent leur regard vers la source du problème:

"Ça va aller, t'en fais pas...

Alois réconfortait un soldat à l'agonie, ce dernier ne semblait pas se remettre de sa cuite et le soleil tapant fort il perdait pied.

- Capitaine, j'apprécie votre sollicitude... Mais s'il vous plaît arrêtez de me taper dans le dos sauf si vous voulez une nouvelle couleur pour votre cape... 

C'était au tour d'Alois de pâlir mais pas pour les mêmes raisons.

- Bon très bien, alors euh... Qui se porte volontaire pour l'aider à tenir debout ? Demanda-t-il un peu perdu. 

Il n'eut droit comme réponse qu'à un silence gênant, les chevaliers de Seiros se regardaient les uns les autres. Personne ne voulait prendre le risque de salir sa belle amure blanche, et l'idée de devoir servir d'appui à un poids mort en armure pendant encore deux heures en plein cagnard ne suscitait que peu d'intérêt.
Face à cette scène, Edelgard ne put réprimer un ton de mépris 

- Et voila l'ordre de Seiros... Des soûlards pas même fichus de faire un peu de route, des hommes prêts à laissez un camarade derrière eux... "Vous êtes à l'image de ceux que vous servez" dit-elle tout bas pour elle-même 

- Cela suffit Edelgard ! Protesta Dimitri.

- Ces chevaliers étaient censés nous protéger Dimitri, ils ont échoués dans cette tâche. Leur mission maintenant consiste simplement à nous ramener à Garreg Mach et même en ça ils ne se montrent pas à la hauteur.

- Ce qui est fait est fait, inutile de nous concentrer sur le passé et regardons ce que nous pouvons faire maintenant.

- C'est amusant cette prise de position sur le fait de regarder devant plutôt que derrière, surtout venant de VOUS..."

Dimitri avait bien entendu, et plus que ça: il était presque sur d'avoir compris de quoi il en retournait, d'à quoi Edelgard faisait allusion. Ses muscles se contractèrent et son visage se crispa, une expression terrible et haineuse arborait son faciès. Il baissait la tête et ses cheveux tombant cachaient à tous son visage animé par une colère noir, il était dans une rage terrible. Et avant même qu'il ne puisse répondre -ou faire quoi ce soit de beaucoup moins mondain comme par exemple sauter à la gorge de la jeune femme- Edelgard enchaîna:

"Et donc que proposez-vous ?" 

On ne pouvait pas enchaîner des paroles aussi graves et une question aussi innocente. Ce n'était pas possible, c'était même tellement impensable qu'il se dit qu'il avait du mal comprendre: "c'est ça" se dit-il, "je n'ai pas bien entendu". Évidement il se mentait à lui même, Edelgard s'était très bien exprimée et n'avait laissé place à aucun doute. Dimitri préféra se terrer dans le mensonge plutôt que de laisser de vieux fantômes venir le hanter. Reprenant ses esprits, il répondit aux interrogations de la jeune femme comme si aucune fureur meurtrière n'avait traversé son corps quelques secondes en arrière. 

- Rien de sorcier. Dit-il. Je vais juste le porter le temps que nous arrivions, comme l'a demandé le capitaine Alois.

- Mais vous êtes blessé Dimitri... Et vu qu'aucun des (elle leva les yeux aux ciels) "preux chevaliers" qui nous accompagnent n'est prêt à endosser ce rôle, cette tâche me revient. 

- Je peux très bien m'en occuper !" S'offusqua Dimitri agacé par Edelgard qui commençait à lui faire remonter le sang à la tête. 

Voyant une occasion de tirer profit de la rivalité entre eux pour se trouver seul à seule avec Byleth, Claude, qui était la personnification même de la ruse vint mettre son grain de sel pour s'assurer qu'on les laisserait tranquille:

"Vous pourriez le porter chacun votre tour ? Vous êtes deux forces de la nature, ça ne sera pas bien dur...

- Je commence ! S'exclama Dimitri qui voyait la l'occasion de prouver sa supériorité à sa rivale. 

- Si cela vous fait plaisir ! Mais je resterai à côté de vous, on ne sait jamais, si vous vous mettez à tituber à votre tour..."

Edelgard était rentré dans le jeu de Claude, et ce dernier se frottait les mains, se félicitant d'avoir eu une telle idée. Il était tout bonnement ravi ! On ne pouvait en dire autant du pauvre soldat à l'origine de la scène: il tenait à peine debout et quand Dimitri le saisit pour l'aider à se tenir il manqua de perdre connaissance, il vivait assurément le pire voyage de sa vie. Le malade autour de ses épaules, le jeune prince de Faerghus s'adressa au capitaine:

"On peut y aller.

- Bon eh bien dans ce cas là, en avant !" dit Alois l'air peu confiant. 

Et ils repartirent ! Claude et Byleth se trouvaient maintenant devant Edelgard et Dimitri lesquels fermaient la marche. On pouvait entendre un débat sur la meilleure manière de porter le soldat; un débat qui commençait à virer au chahut. Claude voyant en ce vacarme un coup du destin pour couvrir leur discussion ne se fit pas attendre pour commencer à déblatérer sa loghorée. En grand calculateur qu'il était, il avait bien préparé son terrain. Après un échange de quelques banalités et s'être assuré qu'une confiance mutuelle s'était installé, il commença à se tourner vers le sujet qu'il se retenait d'aborder depuis le début: ce qui l'intéressait VRAIMEN:

"Et si je comprends bien, vos services en tant que mercenaire sont à louer ? Il avait prononcé ces mots d'une voix plus calme et lente. 

- Si le service à rendre est bien payé et qu'il rentre dans notre éthique, alors oui.

- Intéressant, j'ignorais que les mercenaires avaient une éthique.

- Évidemment que oui, c'est l'éthique et la morale qui séparent le mercenaire du coupe-jarret...

- Et donc quand vous avez découpés en petits morceaux les bandits à nos trousses, cela correspondait à votre éthique ? Claude souriait avec malice: il la testait. Ce à quoi Byleth se contenta de soupirer.

- Ne confondez pas fond et forme, je ne prends pas de contrat d'assassinat, je ne tuerai ni ne nuierai pour de l'argent. Mais si on m'engage comme garde du corps, que l'on tente de porter atteinte à ma vie ou celle de mon client, alors oui, je me défendrai et tuerai si cela s'avère être nécessaire, et je n'aurai aucun remord à trancher une tête ou couper des membres dans le feu de l'action.

Le jeune homme semblait déçu, il roula des yeux et prit un ton amer. 

- Pour quelqu'un qui se veut si détaché et déterminé je vous trouve bien naïve...

- Je ne comprends pas ou vous voulez en venir ? Il y a quelques instants vous me vouliez à vos côtés et maintenant vous voilà à me faire la morale sur comment pratiquer mon métier.

- C'est bien parce que je vous veux à mes côtés que je vous pose ce genre de questions. L'élimination d'une seule personne peut éviter la mort de milliers d'autres, qu'est-ce que votre éthique jugerait le mieux de faire dans ce cas la ? 

- Je ne sais pas, et c'est bien pour ça que je ne trempe pas la dedans.

- Vos limites morales sont facilement mises à rude épreuve...

- J'imagine que je peux souffler en sachant que je ne provoque plus l'enthousiasme auprès du futur dirigeant de Leicester.

- Absolument pas ! Je pense juste qu'un peu de réalité politique vous ouvrira les yeux, l'académie est une bonne porte d'entrée à ce monde... Quant à être futur dirigeant de l'alliance rien n'est moins sûr... 
Il fit un clin d'œil et suscurra d'une petite voix:

- C'est une démocratie après tout...

- Qui a l'air de fonctionner à merveille, dit-elle avec un petit rire. Combien de seigneurs de l'alliance doivent craindre un couteau dans le dos à votre arrivé au pouvoir ?

- Absolument aucun et ça je le jure ! Je n'ai pas de petite liste d'assassinats prévus pour quand je serais à la tête des seigneurs de Leicester. En réalité j'ai juste un rêve un peu fou. Un objectif que je trouve noble et profitable pour tous. Et j'ai assez conscience du monde qui m'entoure pour savoir qu'il ne pourra se réaliser que si un peu de sang coule, alors si je pouvais éviter de déclencher une guerre en envoyant six pieds sous terres uniquement ceux qui en ont besoin: je n'aurai pas d'hésitations."

metal-tartine metal-tartine
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Niveau 10
10 août 2020 à 23:59:31

Suite

Un silence régnait maintenant entre le jeune homme et la mercenaire. Claude s'était totalement laisser aller: non seulement il s'était légèrement confié sur ses objectifs qui pourtant n'avaient jamais quitté sa tête pour sa bouche. Mais en plus il semblait avoir rebuté celle qu'il comptait engager. Il n'en revenait pas d'un tel comportement de sa part. Quelque part cela le confortait dans le dévolu qu'il avait jeté sur la jeune femme: pour qu'il agisse ainsi, c'est qu'elle était vraiment particulière. Aussi réfléchissait-il à la meilleure manière de rattraper son erreur et de mettre fin le plus vite possible à la gêne qui ne voulait pas en finir. Il se creusait les méninges pour savoir comment se tirer de ce mauvais pas mais c'est Byleth, à la grande surprise du jeune homme qui s'en chargea à sa place:

"Je ne peux pas approuver, mais tant de convictions à votre âge force le respect.

- Vous n'avez pas l'air bien plus âgé que moi pourtant.

- C'est possible... J'ai peu de souvenirs de mon enfance à vrai dire."

Il était soulagé: les revoila de retour dans la causette facile, un terrain neutre et sur pour lui. Qu'à cela ne tienne ! Il reprendrai ses tentatives de recrutement plus tard ! 
Si Claude affichait un air serein, Byleth elle nageait dans la brume de se souvenirs. De multiples réminiscences émergaient du plus profond de son être. Elle regardait devant elle, mais son esprit était ailleurs triant les images qui défilaient dans sa tête: Jeralt, son père, qui semblait être un géant. À moins que ça ne soit-elle qui soit plus petite ? À peine essayait-elle de mieux le visualiser que l'image d'une cité antique dans des gorges déserte lui vint en tête. Tout était flou, et de la même manière, se concentrer sur cette vision ne provoqua que sa disparition. S'enchaînerent ce qui semblait être une partie de pêche, puis une leçon d'escrime... Ce qui devait être sa mémoire défilait, et s'arrêta sur une vision cette fois clair: une enfant aux cheveux verts et aux oreilles pointus se tenant sur un trône. Rien n'avait de sens, ni ne semblait s'emboîter, c'était absurde. Secouant la tête elle préféra passer à autre chose:

"Vous avez toujours vécu en Fodlan ? Demanda-t-elle l'air légèrement endormi. 

- C'est une drôle de question ça ! Qu'est-ce qui vous fait dire ceci ?

"Et merde" pensa-t-il. Claude souriait et semblait rire de bon cœur, mais c'était faux. Il faisait tout pour cacher le malaise qui venait de l'envahir. Décidément cette femme aimait le mettre dans des situations critiques. 

- À votre teint et vos traits je dirais que vous avez du sang Almyrois.

- Ce n'est pas impossible, mais si c'est le cas je l'ignore. Menta-t-il. 

Il passa une main dans ses cheveux et tourna la tête pour cacher sa gêne. Il ne savait plus sur quel pied danser: était-elle très perspicace ou d'une naïveté infligeante ? D'être aussi mis à dos contre mur le rassurait encore plus dans l'idée de l'avoir à ses côtés; qu'elle ne soit pas contre lui s'ajoutant maintenant comme motivation. 

- Vous avez déjà vus des Almyrois ? Questionna-t-il, quelques gouttes de sueurs perlant à son front. 

- J'en ai combattu quelques-uns avec mon père dans les gorges de Fodlan. Quelques guerriers qui semaient le chaos durant l'absence du Duc.

- Ce bon vieux Holst ! Ricana Claude. Pas étonnant qu'on attende son absence pour lancer l'attaque, c'est une Légende du champ de bataille. 

- À ce point ?

- À ce point, il n'est pas reconnu qu'au sein de l'alliance, sa renommée s'étend dans tout Fodlan. Je suis surpris que vous n'ayez jamais entendu parler de lui.

- Nous l'avons ratés de peu. Un jour après notre départ des gorges, nous avons appris son retour.

- Oui Holst aime bien faire ça. En fait je crois bien que la seule personne qui puisse profiter de sa présence quand elle le désire c'est sa sœur.

- Vous parlez comme si vous la connaissiez. 

- C'est le cas, elle est étudiante à l'académie, et c'est une bonne amie ! Mais vous n'aurez qu'à lui demander, on arrive.
Claude pointait du doigt une grande tour qui dépassait de la cime des arbres, le monastère était visible. Il s'étonna d'être soulagé. D'habitude ce genre de conversation, c'est avec une main de maître qu'il les dirige, mais la: en moins de deux heures il s'est surpris à évoquer brièvement ses rêves et à devoir cacher ses origines. Aussi souffla-t-il un bon coup, content que cela prenne fin. Le reste du groupe, en voyant leur destination pressa le pas: la promesse d'un repos et d'une assiette chaude leur avait fait oublier leur fatigue.

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Ils étaient arrivés à l'entrée du monastère, un marché grouillant de monde animait la scène.
Claude qui marchait toujours avec Byleth aperçut au loin deux silhouettes qui lui étaient familières. Il leva la main pour leur faire signe de venir les rejoindre. C'était deux jeunes gens portant l'uniforme de l'académie. Le premier était un homme, grand et distingué, une rose accroché sur son torse. Il était suivi par une jeune femme qui traînait des pieds, l'air blasé et fatigué. Mais ce qui attira le plus l'attention de Byleth, c'était leurs CHEVEUX , le jeune homme avait une coupe au carré violette quant à la jeune femme, c'était ses longues couettes rose bonbon qui lui tapait dans l'œil. Claude se pencha vers l'oreille de Byleth de sorte qu'ils ne les entendent pas:

"Garreg Mach à son lot d'excentricité capillaire...

- Je vois ça." Répondit-elle la bouche béante en voyant les mèches roses se rapprocher vers elle.

Les deux étaient maintenant à leur niveau, Claude fit ainsi les présentations:

"Voici Lorenz. dit-il en désignant le jeune homme aux cheveux violets. Il est l'héritier de la maison Gloucester.

- Est-ce tout !? S'offusqua Lorenz la mine déconfite. 

- Hmmm pardon, je reprends, voyons... 
Claude s'éclaircit la voix, bomba le torse et prit une pose dramatique. 

- Voici le GRAND Lorenz Hellman Gloucester ! Noble parmi les Nobles ! Figure exemplaire de la société mondaine, Apollon à ses heures perdues, exemple même de la droiteur et du bon sens ! Et accessoirement un crétin.

- Si ce dernier point est faux, le reste s'avère bien correcte ! Vous auriez également pu préciser que je suis le futur dirigeant de l'alliance, ne vous en déplaise Claude. 

- Et c'est aussi mon rival autoproclamé, mais ça il le niera. Et ici c'est Hilda, la sœur de Holst ! 

- Bonjour bonjour ! Gloussa Hilda dont l'attention braqué sur elle avait fait disparaître son ennui. 

- Et pouvons nous savoir à qui nous avons à faire ? Demanda Lorenz à l'attention de Claude. 

- Je vous présente mademoiselle juste Byleth, la mercenaire à qui vous devez mon retour en un seul morceau, ne t'en déplaise Lorenz."

Lorenz regarda Byleth. Puis Claude. Puis re-Byleth. Puis re-Claude. Et ainsi de suite pendant quelques instants. Finalement il s'arrêta sur son camarade et ne machant pas ses mots dit sur un ton de dédain:

" Vous salissez l'image de la noblesse à devoir attendre des roturiers de vous sauver la vie Claude... Néanmoins merci de nous avoir ramené cet inconscient, dit-il cette fois-ci à l'adresse de la mercenaire non pas sans condescendance. Il aurait été malvenu que le chef de notre maison se fasse tuer à quelques jours des premiers cours, non pas qu'il m'aurait déplu de prendre cette place -qui entre nous me revenait de droit- mais cela aurait fait tâche pour un début d'année..."

Quelque peu exaspéré par son camarade, Claude, voyant Lorenz d'humeur loquace et prompte à se jeter des fleurs préféra changer de sujet:

"Vous avez pu récupérer ce dont je vous ai parlé ? dit-il à ses deux camarades 

- Aaaaah Claude oooops je n'ai pas eu le temps ! Lui sourit Hilda. 

- Je n'y crois pas un instant lui répondit-il également avec le sourire. Et toi Lorenz ?

- Mon cher Claude... Votre plan, si tant est que nous pouvons le qualifier ainsi, manquait définitivement de raffinement et de noblesse. J'en ai déduis deux choses: la première que vous êtes un malhonnête qui dessert notre statut. La seconde qu'il y avait un bien meilleur moyen d'accéder aux informations que nous désirons. 

Claude et Hilda ne comprenaient pas trop ou il voulait en venir. Lorenz croisait désormais ses bras et avait les yeux fermés. Il affichait un air sur de lui, il était très fier de la démonstration verbale dont il venait de faire preuve ! Aaaah il avait bien mouché Claude ! Un petit sourire satisfait se dessina sur son visage, assurément il se sentait homme le plus charismatique de Fodlan (selon lui). 

- Tu sais Lorenz, je crois que tu devrais laisser le rôle de l'homme mystérieux à Claude, tu as juste l'air d'un idiot quand tu fais ça ! Lui dit Hilda de manière innocente. 

Lorenz fut tiré de ses songes par la remarque cinglante d'Hilda, il était vexé, mais n'en restait pas moins l'homme le plus charismatique de Fodlan (toujours selon lui). 

- Mais donc Lorenz ? Tu les as ou pas ? S'impatienta Claude. 

- Non. J'en ai conclu qu'il fallait mieux attendre pour savoir, c'est tout. Car si la noblesse ne respecte plus les règles du jeu, ou allons-nous ? 

- C'est donc ça ton plan !? Explosa de rire Claude. Ne rien faire ? Tu aurais du commencer par la ! 

- Mais de quoi parlez-vous ? Demanda Byleth jusqu'alors en retrait.

Claude calmant son fou rire et s'essuyant une larme lui expliqua. 

- Les listes des classes qui se sont vues attribués aux professeurs de l'académie, lui répondit-il avec un regard espiègle. C'est toujours mieux d'avoir un coup d'avance vous ne pensez pas ?"

Claude avait définitivement l'esprit fourbe, il ne laissait rien au hasard et s'assurait d'avoir toujours un as dans sa manche, le tout en arborant un air innocent et un sourire malin. Alors comment COMMENT pouvait-il autant attirer la sympathie ? Byleth n'avait discuté avec lui que quelques heures et ne l'avait absolument pas cerné (si tant est que ça soit possible), et pourtant elle lui accordait une certaine tendresse.
C'est Jeralt qui vint la tirer hors de ses pensées, le briseur de lames affichait un regard sombre et quelque chose disait à Byleth que ce n'était pas une des blagues d'Alois qui en était la cause:

"Alois et ses soldats sont partis se reposer, lui dit-il d'une voix peu enjoué. On va aller se présenter nous mêmes à Rhéa. J'aurais quelque chose à te montrer après, c'est important." 

Claude salua la jeune femme de la main, "à très bientôt" semblait dire son regard. Les deux mercenaires quittèrent ainsi le marché pour se rendre au sein du monastère, l'édifice était gigantesque et constitués de plusieurs ailes, ici et la les étudiants de l'académie vaquaient à leurs occupations sous l'œil paresseux des gardes qui n'avaient pas du voir d'action depuis un bout de temps. "Rien à signaler !" put-on entendre de la part de l'un d'entre eux faisant son rapport à Alois. 
Jeralt et Byleth traversaient maintenant la cour en direction du bâtiment central, à leur pieds se trouvaient des élèves occupaient à retirer les mauvaises herbes du plant. Mais c'est ce qui se trouvait au dessus de leurs têtes qui attira leur regard: perchée sur un balcon, une femme au visage doux et aux longs cheveux verts surmontés d'une couronne les regardait:

"Qui est-ce ? demanda Byleth
- Rhéa. répondit Jeralt avec une certaine rancœur non dissimulé

Il se baragouina quelques mots à lui même et Byleth crut entendre entre autre "vieille folle aux cheveux verts". Elle dirigea à nouveau ses yeux en l'air mais Rhéa n'était plus la.

- Allons-y, elle nous attend maintenant... "soupira Jeralt

metal-tartine metal-tartine
MP
Niveau 10
11 août 2020 à 00:13:11

Il n'y a donc pas de choix pour ce chapitre. :hap:

Le prochain décidera de quelle classe Byleth aura la charge ! Et je le dis tout de suite: pour les besoin de mon scenar, ça sera soit les Lions, soit les Cerfs. :noel:

Y'a eu une GROSE dose de Claude pour celui la, le prochain sera plus centré sur Dimitri histoire d'être fair play et que le scenario porte pas trop préjudice aux Lions :hap:

Le scenar d'ailleurs parlons-en, je suis un peu tiraillé actuellement, j'étais parti pour un truc plutôt fun voir absurde, et plus j'écris, plus je me rend compte que je suis dans un style relativement sérieux :rire: Je m'imagine plus trop faire du out of characters comme dans la première partie du prologue :hap:

+ la on entre dans la phase de l'académie, si jusque là j'étais un peu obligé de suivre l'intrigue du jeu, je vais pas tarder à m'en éloigner, histoire de pas faire un pur C/c du scénario du jeu. Faut que ça reste cool à lire et à écrire :hap:

Maintenant faut que je décide si je prends simplement quelques libertés ou si nique sa mère gros virage dans le synopsis et je me fais un fil rouge totalement inédit. DANS TOUS LES CAS ÇA VA ME DEMANDER UN PEU DE RÉFLEXION :( :hap:

La suite arrivera dans la semaine, me foutre une deadline aussi courte pour la partie qui vient de sortir c'était pas une idée de génie :rire: N'est pas Kura qui veut :hap:

D'ailleurs je crois qu'un chapitre de TH Lanta vient de sortir, jvous laisse jdois aller lire ça :hap:

Mario64DD Mario64DD
MP
Niveau 21
11 août 2020 à 03:50:33

- Et voila l'ordre de Seiros... Des soûlards pas même fichus de faire un peu de route, des hommes prêts à laissez un camarade derrière eux... "Vous êtes à l'image de ceux que vous servez" dit-elle tout bas pour elle-même

Elle est cash, ça me plaît ! :oui:

"Et merde" pensa-t-il. Claude souriait et semblait rire de bon cœur, mais c'était faux. Il faisait tout pour cacher le malaise qui venait de l'envahir. Décidément cette femme aimait le mettre dans des situations critiques.

Pauvre Claude. :hap:

"Garreg Mach à son lot d'excentricité capillaire...

:noel:

- Voici le GRAND Lorenz Hellman Gloucester ! Noble parmi les Nobles ! Figure exemplaire de la société mondaine, Apollon à ses heures perdues, exemple même de la droiteur et du bon sens ! Et accessoirement un crétin.

Super présentation ! :rire:

Il se baragouina quelques mots à lui même et Byleth crut entendre entre autre "vieille folle aux cheveux verts".

On avait déjà Claude mais si Jeralt s'y met aussi... :rire:

Pimpolofix Pimpolofix
MP
Niveau 48
12 août 2020 à 10:54:43

C’est excellent :hap:

En tout cas je donne déjà mon vote pour que Byleth soit le prof des Lions :oui:
Et j’annonce que durant l’année Claude et Hilda vont devenir des toxicos à force de sécher les cours :oui:

Message édité le 12 août 2020 à 10:55:37 par Pimpolofix
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