Ptn j'avoue les dialogues quelle corvée, ceux de la saison 1 avec Sophia ou Gabi étaient censés être poignants, touchants, mais tu peux pas décider à l'avance des émotions, si le lecteur est pas dans ton délire ça devient tout de suite nul et fade, je sais pas comment je suis supposé les rendre intéressants pour tout le monde, parce que quand je les écris ils sont passionnants, quand je les relis c'est gênant et quand je les publie j'ai presque honte

Il faut des couilles pour exposer ça à autant de monde

Moi les dialogues me conviennent perso dans l'ensemble. Fie toi à ta 1ère impression. Si t'es content de ce que t'écris, c'est que normalement c'est pas mauvais. Si ça l'est, tu seras pas satisfait dès l'écriture

J'avoue que les dialogues c'est probablement le plus dur.
Mais t'inquiète tu t'en sors bien.

+ Boschung.

En fait les dialogues sont hyper chauds à retranscrire parce que quand on est auteur, on a la scène dans la tête avec la "manière" de prononcer chaque phrase. Alors que lecteur que dalle. Et ça vous prenez n'importe quel livre, les dialogues ne sont jamais ouf si on a du mal à imaginer la scène.

Le nombre de phrase qui paraissent stylées dans ma fic (rien à voir avec la F1 ) mais lues de manière lambda sont dégueulasses...

C'est exactement ce que tu décris Monarch, à l'écriture t'as les intonations, le rythme, etc, des fois t'as même la scène en tête, sauf que des fois ça s'imprègne pas chez le lecteur et ça fait un four...

Tant qu'on en est à parler d'écriture, y'a un truc que j'essaie de faire, dans l'écriture, c'est de pas faire trop de jeux de mots français parce que le récit est censé être en allemand.
C'est le même bail pour les teams radios, des fois j'en inclus dans les chapitres, mais je les imagine en anglais vu qu'en vrai ils seraient en anglais. Du coup après faut les traduire en français et ça donne des trucs pas du tout badass alors qu'en anglais c'est presque naturel.
(Et il faut savoir que, dans un chapitre, y'a à peu près un tiers que j'imagine en anglais dans ma tête parce que j'ai une tête bizarrement constituée )

Suite à 18h30 avec un épisode hors-pilotage qui ne vaut pas très cher mais que je vais quand même publier

Nolan où l'art de vendre son travail.
Moi je suis sûr que ça va être bien.

Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1Q3sSjYiScDXvGH4eGnqUzBddnYVnlC4NsLCSfZpwtTE/edit?usp=sharing

2019 (S2), Chapitre 6 (n°34) : Retomber dans ses travers

Lundi 6 mai 2019, Barcelone
J’ai prévenu Sophia : on allait partir en Espagne plus tôt pour que je voie Gabi. On a emmené Karl avec nous, puisqu’il avait envie de visiter l’Espagne, mais Soph’ redoute énormément son retour en Espagne, un an après, je la comprend...
Karl nous a rejoint dimanche à l’appart’ de Monaco, dont nous avons pleinement pris possession au cours des dernières semaines à l’amorce de la saison européenne. Je lui ai prêté ma chambre et j’ai dormi dans le canapé, assez étrange pour un mec qui habite à Monaco de dormir dans un clic-clac…
Dans l’avion qui nous mène à Barcelone, je suis côté hublot, Karl à ma droite et Sophia du côté de l’allée. J’en profite pour parler à Karl de Ben, dont je n’ai plus de nouvelles depuis des mois.
Karl : Tu sais Niki, je le connais peu ton Benjamin. A part lui faire ses fiches de paie pour les heures où il te coache, je sais pas qui c’est. Je sais même pas si je le reconnaîtrai dans la rue.
Niki : Je sais bien, je te demande juste consultation : tu connais un gars depuis sept-huit ans et d’un coup, il ne donne plus de nouvelles pendant six mois. C’est méga flippant, on est d’accord ?
Karl : Ouais je suis d’accord avec toi. Qu’il se soit blessé d’accord, mais enfin, vous êtes quand même amis, non ?
Niki : Oui, du moins je crois… Pendant nos séances, je me suis beaucoup confié à lui, lui ne s’est pas beaucoup confié à moi mais quand même, je pense qu’on était proches.
Karl : C’est quand la dernière fois que tu l’as vu ?
Niki : Vu ? Au moins sept mois ! Je n’ai plus de contact avec lui depuis décembre ou janvier je crois, mais je ne l’ai plus vu depuis octobre je pense.
Karl : Bon, écoute, reste concentré, je vais essayer de voir ce que c’est. Ca peut prendre du temps alors pense à autre chose, faut pas que ça te paralyse pendant trois mois.
Niki : Merci Karl. Tu me laisserais pas tomber comme ça du jour au lendemain toi ?
Karl : Vu comment tu me payes, c’est pas près d’arriver !
Niki : Voleur !

A notre descente d’avion, on est accueillis par Gabi, qui commence à retrouver les couleurs estivales qu’elle ne portait plus en décembre. Je n’arrive pas à croire qu’on se soit rencontré il y a un an, on s’est vu quoi ? Deux semaines en tout ? C’est très particulier mais, malheureusement, elle est attachée à sa Catalogne natale, elle n’est pas prête à en bouger visiblement.
Depuis notre dernière rencontre, Gabi a déménagé elle aussi. Elle habite dans une maison, plus grande que notre appart’, alors qu’elle y vit seule, c’est hyper étrange, surtout pour une jeune adulte qui enchaîne les petits boulots. Elle m’a expliqué qu’elle fonctionne par opportunités : un jour elle est serveuse, le lendemain secrétaire, après elle aide des personnes handicapées. Beaucoup de monde fait comme ça en Espagne depuis la crise. Elle pioche là où il y a le plus d’argent et elle travaille en contrat court pour pouvoir changer dès que possible. C’est un mode de vie particulier, qui ne me conviendrait pas du tout, mais si elle y trouve son compte…

Le lendemain, Karl et Sophia sont partis en ville faire un peu de tourisme. Gabi me missionne d’aller faire quelques courses. En revenant chez elle, elle est partie prendre une douche. Je rentre dans la chambre, dans laquelle il y a la salle de bains. Sur son lit, Gabi a laissé ses affaires. Parmi elles, je remarque une montre, d’une valeur certaine, qui brille. Je ne suis pas horloger, mais son prix tape dans les quatre chiffres, sans aucun doute… Entre temps, Gabi sort de la douche et me surprend en train de contempler le bijou.
Gabriella : Niki, je peux savoir ce que tu fais ?
Niki : Oh...Hum, je suis revenu des courses, je t’ai entendu dans la douche alors je suis venu jeter un coup d’oeil.
Gabriella : Qu’est-ce que tu fais avec mes affaires ?
Niki : J’ai aperçu ta montre. Elle a dû te coûter un bras !
Gabriella : Ce n’est pas tes affaires.
Niki : Pas la peine de t’énerver Gabi, je pose juste une question. Je me demande simplement comment tu fais pour vivre seule dans une maison immense, avec des bijoux qui valent plusieurs mois de salaire. Si tu es si douée que ça en finance, je devrais peut-être te proposer de t’occuper de mes comptes…
Gabriella : Arrête Niki, je n’ai pas envie de plaisanter avec ça. Comme tu abordes le sujet, je pense qu’il est temps qu’on parle. Je te rejoins dans une minute.

L’attitude de cette jeune femme d’habitude si gaie et élégante a brusquement changé. Elle ne semble plus du tout vouloir rigoler.

Gabriella : Avant toute chose, j’aimerai que tu me promettes de ne pas t’énerver quand tu vas entendre ce que je vais te dire. Promis ?
Niki : Oui, c’est promis, dis-je en repensant à la dernière promesse que je lui ai fait.
Gabriella : La dernière fois, j’ai failli t’en parler, mais je ne l’ai pas fait. Aujourd’hui, tu tournes autour du pot alors je vais te révéler la deuxième partie méchante de Gabriella, si tu le veux.
Niki : Je sais que ça te soulagera, alors vas-y.
Gabriella : Après que ma famille m’ait abandonné, Tiago m’a donc proposé de me loger et de me nourrir gratuitement, le temps que je trouve un travail. J’ai dû quitter l’école et trouver un job, c’était ma seule solution. En pleine politique d’austérité, c’était compliqué. J’ai testé plusieurs boulots, mais celui qui rapportait le plus, c’était le mannequinat. J’ai le corps pour, je n’ai pas un gramme en trop, une gueule d’ange, des formes, c’était parfait, tout le monde y trouvait son compte...
Niki : Je vois où tu veux en venir…
Gabriella : Laisse-moi expliquer. Un jour, le photographe pour qui je posais m’a mis en relation avec un de ses amis, qui tenait une boîte de nuit dans le centre de Barcelone. Encore une fois, ma naïveté m’a façonné un piège de toutes pièces. Au début, j’étais serveuse, puis un soir, une strip-teaseuse était “souffrante” alors il m’a obligé à la remplacer. Si je refusais, il m’a dit qu’il arrêterait de me payer pour les shootings que je faisais et, comme c’était mon seul revenu, je ne pouvais pas faire marche arrière ! J’étais bloquée, je...
Niki : Calme-toi Gabi. Calme-toi, je suis là.
Gabriella : Ce soir-là, le bar a tourné à plein. Le gérant m’a dit de continuer de faire ce job, sous prétexte que ça faisait venir les clients. J’étais mal à l’aise d’exhiber mon corps comme ça en public mais, au moins, il y avait un vigile qui tabaissait le premier pervers qui voulait essayer de “tâter la marchandise”, comme ils disent. C’est comme s’il y avait un mur entre eux et moi et je touchais une bonne commission quand le bar faisait le plein. Quand j’ai vu la paie, étant donné que je ne m’en sortais pas, je ne pouvais pas cracher dessus.
Niki : Ca représentait beaucoup ?
Gabriella : Oui, là-dessus il n’y avait rien à dire. Mais, aveuglée par ce besoin d’argent, je suis allée trop loin. De fil en aiguille, du mannequinat, je suis passé à l’escort pour des soirées privées. Les clients me payaient grassement, avec ça j’ai pu payer un loyer à Tiago, m’acheter des vêtements, des bijoux, je pouvais même mettre de côté, ce que peu d’espagnols peuvent faire depuis quelques années. Le problème, c’est que, quand on entre dans ce milieu, on peut difficilement en ressortir.
Niki : Est-ce que tu...tu en es sortie ?

Devant son silence, je comprend que la réponse est non. A ce moment, je repense au mail de Sébastien : je dois garder mon calme, prendre sur moi, mais le volcan est réveillé. Apprendre ça, ça me dégoûte. Je comprend que Gabriella ait pu être en danger financièrement, mais aujourd’hui, elle semble s’en sortir mais elle continue à faire ces missions d’escort et en plus de ça, elle m’a mentie sur sa vie depuis le début. Maintenant, le surplus d’argent qu’elle gagne en faisant ça lui permet de louer une maison immense, d’acheter une montre qui coûte des milliers d’euros, c’est trop. Je n’ai pas trouvé de meilleure idée, pour expulser ma colère, que de tout déballer à mon tour.

Niki : Écoute, Gabriella, je suis déçu d’apprendre ça, d’apprendre que tu m’as menti de la sorte mais, tu sais, dans la vie nous mentons tous un jour ou un autre, même aux gens qu’on aime.
Gabriella : Même toi ?
Niki : Même moi. Tu te souviens, la dernière fois, je t’avais promis qu’il ne s’était rien passé avec cette fille à Abu Dhabi, rien à part l’autographe. En réalité, c’est faux.
Gabriella : Faux à quel point ?
Niki : Je l’ai embrassée. J’étais ivre, elle faisait ce qu’elle voulait de moi. Elle m’a embrassé par surprise et, à ce moment-là, je me suis rendu compte que c’était allé trop loin. Je me suis éloigné d’elle et je ne l’ai plus revu après. Tu as ma parole.
Gabriella : Mais, Niki, ta parole n’a aucune valeur, il y a 10 secondes tu m’as rappelé que tu m’avais menti, comment est-ce que je suis censé te croire ?
Niki : Parce que, cette fois, c’est la vérité, vraiment. Il ne s’est rien passé d’autre. La justice va bientôt recueillir des témoignages, à ce moment tu verras que je suis innocent. Je ne peux pas te le promettre parce que ça ne sert à rien, mais, crois-moi, c’est tout ce qu’il y a eu entre elle et moi. Je n’étais même pas attiré par elle, elle m’a eu à son petit jeu, c’est tout.
Gabriella : J’espère sincèrement que tous les mots que tu viens de prononcer sont exacts, sans exception. Si un seul d’entre eux est faux, tu pourras me dire adieu.

Je n’ose pas brusquer Gabriella mais, franchement, on est à une révélation chacun. J’ai fait tout mon possible pour ne pas réagir à ce qu’elle m’a dit mais, maintenant que je lui ai révélé cette histoire, elle me fait passer pour un méchant... La suite de la journée est plus détendue mais je garde en tête cette discussion assez lourde. J’ai l’impression qu’à chaque fois que je vois Gabi, c’est ce qui finit par arriver. Maintenant, la priorité est à Montmelo, où je dois confirmer mon bon début de saison.

Voilà, y'a beaucoup de dialogues, c'est pas des trucs très intéressants, on apprend peu de choses (à mon goût), alors c'est pas un grand cru, mais au moins en un épisode j'ai réussi à clore des sujets et à en ouvrir d'autres et j'ai réussi à aborder ce qu'il y avait à aborder. Enjoy quand même

Chaud comment Niki se fait marcher dessus, à sa place je l'aurais pris tellement mal.

Barcelone97

31 octobre 2018 à 18:46:33
Alerte
Chaud comment Niki se fait marcher dessus, à sa place je l'aurais pris tellement mal.

Ca serait pas un épisode normal si Niki se faisait pas marcher dessus, en même temps

Le 31 octobre 2018 à 16:51:59 Elektronomia a écrit :
Suite à 18h30 avec un épisode hors-pilotage qui ne vaut pas très cher mais que je vais quand même publier

C'est quoi ce bluff ? Trop de révélations, de sujets ouverts et d'autres pas réellement refermés.

L'intrigue de la saison 2 va tourner autour des mensonges de Gabi et/ou de la "disparition" de Ben, je vois pas d'autres issues.

Tu nous manipules avec tes "cet épisode vaut pas grand chose". C'est tout le contraire.

Je me fais des films ? Je dis la vérité ? A up dans le futur pour sûr

Bah c'est un épisode pivot quoi, ça passe de la saison 1 à la saison 2, avec cette "deuxième partie de Gabi" qu'on découvre enfin, le mensonge avec Naïma qui se referme peut-être et l'inquiétude sur Benjamin, mais je le trouve vraiment pas bon quoi, il est là juste pour les infos qui sont données mais le contenu en lui-même est pas dingue je crois

Il apporte un peu plus de profondeur, c'est surement pas le plus epic ou quoi, mais il en faut des chapitres qui posent un peu plus d'élément. Il n'est pas marquant mais il est une base c'est déjà bien. Perso j'ai apprécié

Il y a moyen que la disparition de Benjamin soit plus intéressante que le viol de Sophia qui était malgré tout assez prévisible.
Honnêtement, c'est prometteur selon moi !

Suite à 18h

Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1Q3sSjYiScDXvGH4eGnqUzBddnYVnlC4NsLCSfZpwtTE/edit?usp=sharing

2019 (S2), Chapitre 7 (n°35) : Agir en équipe

Vendredi 10 mai 2019, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
En arrivant dans le paddock ce matin, j’accompagne Sophia à son stand. On a la chance de croiser Dan Ticktum, le messie. Il regarde Sophia de haut en bas, nous arrête et lance un “Elle a un prénom cette petite beauté ?”. Sophia ne dit rien, lui marche sur le pied et, alors que Dan baisse la tête pour regarder son pied, elle lui enlève ses lunettes de soleil et les met dans sa poche. C’est la meilleure réaction que j’ai jamais vue, non seulement dans l’idée mais aussi dans sa réalisation extrêmement rapide. Cette gamine m’épate de jour en jour. Dan reste planté là, sans rien faire, avant que je me charge de lui rendre ses lunettes, accompagné d’un “Sans rancune ?”. A ce moment précis, la fierté m’habite.

Pendant les essais libres, je me promène autour du circuit. Pas de pression, je préfère la garder pour le reste du week-end. Je signe le douzième chrono, ça m’importe peu puisque tout le monde connaît déjà ce tracé.

Au moment de la qualif cependant, on reprend les choses sérieuses. Aujourd’hui, Albon et de Vries semblent montés sur ressort, c’est compliqué de faire quoi que ce soit. Je me qualifie quatrième puisque Ghiotto a fait un tour sensationnel en toute fin de séance. Pas si mal pour un touriste.
Top 10 de la qualif :
1 Ghiotto (Carlin) 2 Albon (Russian Time)
3 de Vries (Carlin) 4 Kofler (ART)
5 Günther (Arden) 6 Fuoco (Trident)
7 Ticktum (Russian Time) 8 Gelael (Campos)
9 Piquet (Campos) 10 Mazepin (Arden)

Samedi 11 mai 2019, Circuit de Barcelona-Catalunya, Montmelo
Ce matin, Sophia a terminé troisième de sa première course en F3, c’est une perf sensationnelle. Seuls Boccolacci et Kush Maini, le petit frère d’Arjun, ont été en mesure de la battre. En allant sur la grille, je croise Arjun, on échange quelques mots sur la F3, il est lui aussi très fier de son cadet. C’est cool de ne pas être le seul dans cette situation, en plus, il vaut mieux que ça soit les frères Maini plutôt que les Norris ou les Ticktum !
Au moment du départ, Günther décolle à la perfection de son emplacement, je lui concède la quatrième place. A l’arrière, il y a eu du sérieux grabuge : Pulcini, Boschung, Delétraz et Armstrong ne passent même pas la ligne de chronométrage du premier secteur, le SC est déployé. Après cinq longs tours, le restart se fait à une vitesse folle. Malheureusement, je veux trop en faire, j’en ai malheureusement pris l’habitude. Encore une fois, je me retrouve relégué en queue de peloton, mais cette fois, je suis le seul responsable pour mon tête-à-queue dans l’enchaînement final.
Me voilà seizième, bon dernier. Après quelques dépassements sur Latifi, Fukuzumi, Alesi, je me retrouve derrière Callum, qui grappille du terrain sur un Aitken à la dérive pour le 2e round consécutif. Tous les trois à la queue-leu-leu en franchissant la ligne, nous passons à l’action. Aitken est pris en sandwich mais, comme deux débiles, Callum et moi ne faisons pas gaffe à nos rétros, Jack nous envoie au tas et se retrouve lui aussi hors-course, ce n’est pas de sa faute. C’est mon premier abandon de l’année et je me sens vraiment stupide car j’ai voulu faire le fier et ça m’est violemment revenu dans le nez. Comme l’an dernier, c’est en Espagne que je m’accroche avec mon équipier.
Classement de la course 1 :
1 Ghiotto (Carlin)
2 Albon (Russian Time)
3 Günther (Arden)
4 de Vries (Carlin)
5 Gelael (Campos)
6 Ticktum (Russian Time)
7 Mazepin (Arden)
8 Piquet (Campos)
9 Fuoco (Trident)
10 Maini (Charouz)
…
DNF Ilott (ART)
DNF Kofler (ART)

Dimanche 12 mai 2019, Circuit de Barcelone-Catalunya, Montmelo
A mon réveil ce matin, je suis sixième du championnat de F2. C’est mauvais. En partant quinzième aujourd’hui, il va falloir une démo de pilotage pour gagner des points.
Je me suis réveillé assez tard, du coup je n’ai pas vu la course de Sophia. Elle a terminé huitième, au moins elle est dans les points…
Championnat de F3 :

En ce qui me concerne, aujourd’hui, une huitième place ne me suffit pas. Je veux plus.
Dès le départ, mes intentions sont claires : Ilott, Fukuzumi et Alesi en font les frais dès le premier tour. Ensuite viennent les tours de Fuoco puis de Maini. Latifi, devant moi, fait aussi une belle remontée et se retrouve neuvième en étant parti treizième alors c’est plus compliqué de l’attraper.

Gelael, un allié de choix pour limiter la casse, est justement victime d’une casse mécanique et doit renoncer alors qu’il était troisième. Tant pis. Sur la deuxième moitié de cette course sprint, je parviens à me défaire de Ghiotto et enfin de Latifi. Je termine septième, pas trop mal au vu des évènements, mais insuffisant d’un point de vue comptable.
Le classement de la course 2 :
1 Piquet (Campos)
2 Ticktum (Russian Time)
3 de Vries (Carlin)
4 Mazepin (Arden)
5 Albon (Russian Time)
6 Günther (Arden)
7 Kofler (ART)
8 Latifi (DAMS)
…
11 Ilott (ART)

Championnat :

A l’issue de ce week-end, c’est donc Ticktum qui mène, je suis vraiment heureux pour lui. LOL. de Vries est à ses trousses, Ghiotto pas trop loin, mais, personnellement, je suis à la cinquième place et il faut que je redresse la barre.

Cette année, pas de fête en Espagne. Ca fait partie des usuels des pilotes professionnels, mais sans moi ; la dernière fois que je suis sorti, ça s’est mal fini… Je préfère repasser chez Gabriella, ça sera plus calme et ça m’enrichira personnellement. Seulement, en arrivant, Gabi a quelque chose à me dire.
Gabriella : Niki. Je veux arrêter.
Niki : Tu veux arrêter ? Je ne suis pas sûr de comprendre...Est-ce que tu..tu veux “en sortir” ?
Gabriella : Oui Niki. Je t’en supplie, emmène-moi avec toi. Je veux vivre avec toi, j’en ai marre qu’on soit tout le temps à 700 kilomètres l’un de l’autre et puis, ici, tout le monde me veut du mal. Ma seule solution pour quitter tout ça, c’est de quitter Barcelone, de quitter ce pays, sinon je n’y arriverai pas. Je veux que tous les deux, nous…
Karl : NIKIIII ! Viens voir !

Pourquoi cette haine de Dan ?

Arnalo

02 novembre 2018 à 18:08:51
Alerte
Pourquoi cette haine de Dan ?

Il en fallait un et il remplit beaucoup trop de critères :
- Tête de con
- Enfant Red Bull donc enfant de femme de petite vertu (cf Vettel et Verstappen qui sont imbuvables)
- On a déjà eu des preuves IRL qu'il était arrogant

Ca faisait beaucoup trop de cases cochées pour en faire un simple rival