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Sujet : [Fic] Sengoku-jidai

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[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:26:38

My fic is coming

Non, vous savez quoi, oubliez. J'aurais déjà l'occasion d'écorcher la langue française (mes anciens et fidèles lecteurs le savent aussi bien que moi) au temps de ne pas m'attaquer à celle de Shakespeare [[sticker:p/1kki]]

Quoi qu'il en soit, voilà ma fic.
Petit détail que je précise sans que ce soit indispensable, ma fic sera découpé en plusieurs Arcs narratifs, eux-mêmes découpé en Sutra, eux-mêmes découpé en chapitre. Chaque chapitre contera l'histoire selon le point de vue d'un personnage (Les lecteurs du Trône de fer sauront de quoi je parle, quant aux autres, et bien je vous autorise à ne pas lire ma modeste fic pour aller vous y mettre dès maintenant :siffle: ) et donc chaque chapitre se verra sobrement nommé selon le personnage en question. Ce qui est parfait pour moi qui n'ait jamais eu d'imagination en matière de nom. (se référer au nom de la fic [[sticker:p/1kkh]] )

Bon, je suppose que vous êtes venu jusqu'ici pour lire une fic (quelle idée :( )alors bonne lecture.

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:28:02

Prologue:

La guerre. Une lutte à mort entre deux factions opposées. Qu'elle soit de nature politique, personnelle, religieuse ou même économique, la guerre a toujours été présente dans l'histoire. Aussi loin que la mémoire des hommes puisse remonter, la guerre a semble-t-il toujours existé. Aussi profondément que l'on puisse retourner en arrière dans les écrits, immortalisant ainsi l'histoire de l'Homme avec un grand H, la guerre a toujours accompagné le genre humain.
Et si d'aucuns diraient que tous unis, l'humanité pourrait parvenir à installer une paix durable, une paix véritable, une paix qui supplanterait la dernière des guerres, les plus perspicaces sauront eux, que la guerre est un processus naturel du genre Humain. Une étape inévitable. Un cycle infini, qui recommence, encore et encore. Changer l'époque, changer le décor, changer les acteurs, mais la guerre elle, reste immuable.
Et à une époque lointaine, la guerre était chose commune. Le moteur d'une économie singulière.
Une époque qui a précédé la création des villages ninjas.
Une époque où la paix semblait aussi étrangère à tous, que le sont les étoiles du cosmos.

Ce fut l'époque des provinces en guerre.
Sengoku-Jidai

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:33:27

Premier Arc: Yoake no Sensō

Premier Sutra: Suitai

Chapitre 1

///Aaron///

Le point du jour ne devait plus tarder à apparaître désormais, bien qu'ici, en plein milieu de ce massif forestier, il serait bien difficile de le distinguer. Grand et massif. Deux points communs que partageaient les arbres de cette forêt avec l'homme qui en parcourait les vastes étendues boisées. Sa barbe n'était pas sans évoquer le feuillage de leur branche, d'ailleurs. S'hérissant dans tous les sens.
Bien que dans le cas de sa barbe, cela était dû à un mauvais entretien.
La masse barbue s'avançait donc à pas de loup. Car tel le loup, l'homme traquait la proie qui lui permettrait de subvenir à ses besoins. Suivant une piste depuis maintenant une journée entière, peut-être même plus. La notion de temps n'était pas la même pour les citadins, au chaud entre leurs murs de pierre, et pour ceux ayant adopté un tout autre mode de vie, comme l'avait fait Aaron.
Je me rapproche, je le sens
Des années passaient à vivre ainsi avait endurci l'homme qu'il était. Et de bien des façons. Et cela lui avait permis également de développer toutes ses capacités naturelles. L'ouïe, la vue, l'odorat, le toucher, autant de sens qu'il avait appris à maîtriser pour en tirer le maximum d'efficacité. C'était pour lui primordial s'il voulait survivre. Et la survie était un concept fondamental dans un tel monde. Combien de fois son ouïe aiguisée l'avait averti d'un danger proche ? Combien de fois sa vue perçante lui avait permis de repérer un piège tendu par une proie acculée ? Combien de fois son odorat exceptionnel lui avait permis de flairer une odeur inhabituelle, signe avant-coureur d'un potentiel danger ? Plus de fois qu'il ne saurait les compter, et tout autant de fois où il avait survécu, tandis que d'autres seraient sans doute mort à sa place.
Ses traces sont plus évidentes. Il doit se croire hors de danger
Branche cassée, herbe écrasée, c'était tout autant de signes permettant de suivre une proie au travers d'une zone aussi densément boisée. Et tout autant de signes qu'Aaron avait appris à dénicher et observer. C'était au fil du temps qu'il avait appris tout ce qu'il savait.
Était-ce un don, une chose innée, ou bien était-ce grâce à un dur labeur qu'il en était arrivé à devenir ce qu'il était ? Lui-même ne le savait pas puisqu'il n'avait aucun point de comparaison avec qui que ce soit. À la fois guerrier et ermite, survivant et exilé, il traversait des années de guerre sans se soucier des uns et des autres. Lui et lui seul l'intéressait.
La piste s'arrête ici
La piste avait été plus évidente à suivre à la fin, alors pourquoi soudainement avait-elle disparu ?
La réponse à cette question, Aaron ne mit pas longtemps à l'obtenir. D'une part, parce qu'elle était évidente à ses yeux, mais également, parce qu'un sifflement singulier se fit entendre.
Plaqué contre un arbre, il vit la flèche qui en était responsable se fiché à l'endroit même où il était, une seconde auparavant.
Pas bon archer. Ce sera d'autant plus facile à le prendre vivant
C'est d'un seul trait de sa proie qu'il en avait déduit son niveau. Et de ce simple trait, il pouvait en déduire encore un peu plus. Notamment sa position, et cela simplement en se référant à l'inclinaison de la flèche plantée dans le sol. Afin d'être sûr, et pour s'assurer qu'il n'avait pas changé de position, il jeta un rapide coup d'oeil. Trop rapide pour que l'archer en tire avantage.
Maintenant, c'était à lui de prendre l'initiative. Sous sa longue veste, il sortit l'arc qu'il portait dans le dos. Saisissant une flèche dans le carquois attaché à sa taille, il se prépara à décocher un tir.
Un seul si possible. Les duels qui s'éternisaient, Aaron ne les appréciait guère. Il leur préférait ceux qui étaient brefs, net et sans bavure. Plus un combat s'éternisait, plus le risque d'un danger potentiel augmentait.
De sa main gauche, il tenait le bois d'arc. La sensation dur qui résultait de l'étreinte ferme lui permettait de focaliser son esprit sur quelque chose, en attendant le tir. De l'autre main, il fit glisser deux doigts le long de la plume. De l'oie. Les plumes d'oie offraient une excellente stabilité pour les flèches qu'il confectionnait. Et l'oie n'était pas mauvaise au palet. Du moins, c'était plus doux pour Aaron que beaucoup d'autres choses qu'il avait eu le déplaisir de manger pour contenter sa faim.
Soixante-dix. Treize
L'un correspondait à la distance estimée en mètres. L'autre à l'angle du tir choisit pour frapper.
Ces deux nombres résonnèrent dans sa tête, encore et encore, jusqu'à perdre de leur sens et ne devenir que des pensées abstraites. Une profonde inspiration, et...
L'action ne dépassa pas la seconde. L'arbre n'était plus sa couverture, seule sa détermination faisait face à l'ennemi. Mais un caractère, aussi fort soit-il, n'était pas en mesure de servir de bouclier.
Alors il fallait tirer. Tirer avant l'autre. Et revenir à couvert derrière l'arbre.
Son tir, il ne prit même pas la peine de voir s'il atteindrait la cible. Ainsi donc, le revoilà à la case départ. Caché derrière l'arbre, patientant pour agir. Mais l'avait-il eu ? L'avait-il touché ? Et si oui, où ? Difficile à dire ainsi. Il ne pouvait vérifier qu'en jetant un coup d'oeil.
Son tir, il avait dû le précipiter pour éviter de s'en prendre un à son tour. Peut-être avait-il agi avec trop de précautions. S'exposer une à deux secondes pour viser avec précision avait été envisageable. L'archer en face n'aurait peut-être pas eu le temps de réagir, et quand bien même, il le savait "pas bon".
La piste évidente qu'il a laissée, c'était pour s'assurer que je le suive, et que je le suive là où il voudrait que je le suive. Il s'est mis en embuscade, placé sur une branche en hauteur, et a attendu que je sois précisément là où je devrais être pour me décocher une flèche en plein coeur. Mais il a pris trop de temps pour viser. Et vu son tir, il ne m'aurait eu qu'à l'épaule. Il n'y a pas de vent. A une si courte distance, pour rater un tel tir, c'est qu'il est médiocre. J'aurais dû prendre le temps de bien viser. Mais inutile de regretter une action passée, mieux vaut se préparer à la suivante. Déjà, savoir si oui ou non je l'ai touché
Pour commencer, ouvrir grand ses oreilles, et écouter, tout simplement. Un halètement, un gémissement, n'importe quel son si particulier qu'un individu blessé pourrait émettre.
De toute sa hauteur, Aaron restait impassible, muet et immobile. Guettant n'importe quel son, n'importe lequel. Là !
Mais ce n'était pas le son qu'il attendait, c'était là un archer médiocre qui savait marchait furtivement dans les arbres et qui s'était déplacé pour l'avoir bien en joue. Un son bien particulier qu'Aaron sut reconnaître assez vite pour esquiver la flèche qui vint lui frôler le cou. Agissant aussi vite que ses réflexes le lui permettaient, il décocha à son tour un trait, qui vint se loger dans la jambe du malheureux, qui, déséquilibré, se retrouva soumis à la gravité, le délogeant de son perchoir pour le clouer au sol avec fracas.
<<Aaaahhh !>> Voilà un autre son particulier qu'un individu blessé était susceptible d'émettre. Son premier tir décoché avait atterri dans l'épaule, mais cette fois là, il ne l'avait pas entendu. Il avait même pris la peine de retirer la pointe. Mais se sachant à la merci de son adversaire, maintenant il pouvait se lâcher. <<Espèce de...>> Aaron ne lui laissa ni le temps de boucler son insulte, ni celui de continuer à brayer.
Les mains, ils les avaient énormes, et c'est un énorme poing qui vint calmer l'homme brayard. Le silence avait succédé au fracas de l'os contre l'os, dont ce même fracas avait succédé aux gémissements d'une proie attrapée.
<<Plus pesant qu'il en a l'air le bougre>> lâcha-t-il alors qu'il le hissa, assommé, sur ses épaules.
Mais la réflexion, à dire vrai, visé non pas son poids, mais la valeur qu'il avait. Au vu de la facilité qu'il avait eu à l'attraper -vivant qui plus est- il ne valait pas la somme escompté. Mais ça, Aaron n'en avait cure, ça l'arrangeait même. Cette méthode pour gagner de l'argent en était une parmi tant d'autres. Qu'en avait-il à faire en fin de compte de la justesse avec laquelle les seigneurs attribuaient les primes des chapardeurs, voleurs, vandales, terroristes, braconniers et autres indésirables du pays.

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:35:49

La marche fut longue, mais il la vit enfin, la cité du seigneur Kotenga. Nadara était son nom, grandes étaient ses murailles, imposantes étaient ses tours. Arrivé aux portes, on le laissa passer quand il expliqua la raison de sa présence. Des gens comme lui, il y en avait une multitude à travers le pays de l'Aube. Et nombreux étaient ceux qui arrivaient en ville, tout aussi nombreux que ceux qui repartaient.
À l'occasion de ses multiples voyages à travers le pays, il était bien entendu passer à de nombreuses reprises par Nadara. Un seigneur puissant y résidait. Plus un seigneur avait de puissance, plus son influence croissait en conséquence, et ainsi, sa cité voyait son importance croître avec lui. Telle était le but de ce jeu si particulier que les hommes appelaient la guerre.
Une guerre alimentait par les seigneurs, mais dont les principaux soldats étaient les clans. Groupe d'individus cohabitant sous une même bannière, une bannière cependant moins matérielle que l'on pourrait l'envisager, puisque cette bannière n'était autre que le nom. Chaque clan avait son nom, et tous les membres le partageaient. Des clans de ninjas, disait-on, et dont certains s'en targuaient, mais à la vérité, les ninjas étant ceux pratiquant l'usage du chakra, ils n'étaient pas si nombreux les membres de ces clans à pouvoir se targuer d'être de véritable ninja. Aaron lui, n'en était pas un. Et il n'avait que faire d'en devenir un. Il ne prenait pas part à ces guerres de clan, à ces guerres que les seigneurs déclenchaient par avidité, par arrogance, ou par ambition, mais qui étaient trop pleutres pour les mener eux-même. Laissant de parfaits inconnus, qui eux-même ne les connaissaient pas, se battre et se sacrifier pour eux, en échange d'argent.
L'argent. Le nerf de la guerre. Mais également, une ressource indispensable pour survivre. Voilà ce qui l'amenait donc au bureau des primes.
<<Sukeru. Dit "le mulet". Je viens réclamer la prime pour sa capture...vif. Aaron en était presque à aboyer ses paroles. La douceur n'était pas dans sa nature. Car la douceur lui était inutile pour survivre, contrairement à la dureté. Un corps dur. Une âme dur. Un coeur dur.

-Sept-cents.

-Sept-cents ? Comment ça sept-cents ?

-Pour sa capture vivante, je vous en donne...

-Mille. Vous m'en donnerez mille, puisque l'avis de recherche stipule que...

-La prime a changé. Vous m'en voyez navré.

L'agent des primes, l'homme chargé de l'accueil, la réception, le paiement, n'avait cependant rien de navré. Simple formule de politesse qu'il avait répétée en boucle depuis quelque temps déjà.
<<La guerre a englouti le trésor. Les caisses étant presque vides, le seigneur Kotenga baisse les primes. Toutes les primes. Sept-cents. Rien de plus.

-Vos histoires de guerre ne m'intéressent pas. Pas plus que vos excuses. À dire vrai, je viens dans un bureau de prime que pour livrer une cible et y toucher la prime correspondante. La seule chose qui m'intéresse donc, c'est le paiement. Un paiement déterminé à l'avance. J'ai traqué cet homme. Je l'ai traqué parce qu'il me rapporterait mille kans. J'attends donc mille kans, pas un de moins.

-Je comprends bien votre mécontentement mais...>>

Passant par-dessus le comptoir, l'agent des primes fut nez à nez, littéralement, avec un homme taillé comme une armoire à glace. Il n'y aurait pas eu de façon plus parfaite de décrire le visage d'Aaron qu'ainsi: des arcades sourcilières si prononcé, que cela donnait l'impression que ses yeux, d'un marron parfaitement opaque, étaient ceux d'un ours. Les yeux d'un ours tapit au fond de sa grotte lugubre et sombre. Et voir ça d'aussi près aurait pu éventuellement forcer l'agent à soulager sa vessie sans plus attendre s'il n'avait pas eu la chance de l'avoir fait quelques minutes avant l'arrivée de ce chasseur de primes, bien décidé à toucher la somme escomptée au départ.
Soulevé au-dessus du sol, il ne lui restait plus qu'à ouvrir la bouche pour répéter ce qu'il lui avait déjà dit s'il voulait passer par la fenêtre, après être passé au-dessus de son propre comptoir.
<<Va pour mille kans>>
Cela ressemblait plus au gloussement d'une souris qu'à des mots d'hommes, mais ce qui comptait pour Aaron, c'était la somme, pas la forme.
Sortant du bureau de prime, il lui fallait maintenant gagner la sortie. L'agent ne tarderait sans doute pas à chercher de l'aide auprès des gardes de la ville. Des gardes. Étrangement, il n'y en avait pas eu dans le bureau de prime. Comme tous les bâtiments de ce genre, celui-ci avait son propre coffre pour procéder aux paiements. Et comme tous lieux possédant une certaine quantité d'argent, il fallait des gardes pour en assurer la sécurité. Mais là, de gardes, aucun.
Il venait tout juste de le remarquer.
Mais ça l'arrangeait. Il n'avait plus qu'à...
Din-din din-din din-din din-din
Ce bruit. Une cloche. L'alarme.
Les portes n'allaient pas tarder à être condamnés. Mais cette alarme, il n'était pas responsable de son déclenchement. Cela, c'était le signe d'une attaque imminente sur la ville.
Et ce vacarme résonnait dans tous Nadara.
Din-din din-din din-din din-din

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:37:07

Crois tu que ton message soit passé inaperçu ? [[sticker:p/1kki]]

+Le second chapitre pourrait arrivé assez vite. Soit ce soir, soit demain. Ensuite, il faudra être patient pour la suite.

Xeloss Xeloss
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:53:59

:bave:

Moyashi Moyashi
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 20:58:56

Je l'ai effacé par politesse, pour te laisser poster la suite sans interruption. :hap:

Du coup j'ai lu le prologue et j'eusse une question : qu'elle période du Sengoku Jidai est concernée ? (Imaginons que le moment où Madara est enfant représente l'an 0.)

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 21:05:03

Pour avoir plus de liberté dans l'écriture, je n'ai pas fait d'estimation exact là-dessus.
Mais c'est plusieurs générations avant, si tu veux un ordre d'idée :hap:

-Teppei-sama -Teppei-sama
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 21:07:25

Je lirai ça plus tard, ça semble intéressant et ça pourrais remplacer mon attente pour la fic de enma.

Moyashi Moyashi
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 21:44:26

Il n'y aurait pas eu de façon plus parfaite de décrire le visage d'Aaron qu'ainsi:

Prétentieux...( ͡° ͜ʖ ͡°)
Certains personnages maîtrisent le Chakra ?

Sinon rien à dire de particulier pour l'instant si ce n'est que Aaron ressemble à Gouken de SF pour moi. :hap:

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 22:04:06

En fait, ma première inspiration vient d'autre chose pour ce perso, mais j'en dis pas plus pour l'instant, au cas où.
Et oui, certains personnages maîtriserons le chakra. Heureusement j'ai envie de dire, c'est quand même l'univers de Naruto, à la base :hap: Mais la maîtrise est bien moins répandu qu'à "l'époque moderne".

Xeloss Xeloss
MP
Niveau 10
02 octobre 2015 à 22:59:48

J'imagine bien la technique ultime du mec: Katon - boule de feu :hap:

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
03 octobre 2015 à 15:30:52

Yoake no Sensō

Suitai

Chapitre 2

///Renji///

L'arôme si alléchant qui se répandait dans les rues ne tarda guère à venir chatouiller ses narines. Il n'en fallait pas plus pour le sortir d'un sommeil agité, et par là même, pour réveiller la faim qu'il avait espéré calmer en dormant, en vain.
Du pain
La simple idée de pouvoir poser sa bouche sur quelque chose d'aussi goûteux que du pain le fit saliver. Lui qui n'avait jamais eu la chance de pouvoir manger autant qu'il l'aurait souhaité, cette idée-là en devenait obsédante. Il résonnait, ce bruit si désagréable du ventre vide qui gargouillait.
Du pain, du lapin, des patates, des radis"
Il en bavait, et en bavait encore davantage. Il en était même prêt à pleurer. Un bon repas. Chaud. Consistant. Délicieux. Lui qui n'avait rien, rien d'autre que de misérables haillons en guise de vêtements, et l'appétit et le froid en guise de compagnons, avoir ne serait-ce qu'un bon repas serait son plus grand souhait. Manger à sa faim, au moins une fois dans sa vie. Pouvoir dormir, l'esprit serein, le ventre plein. Voilà tout ce qu'était son unique souhait.
C'est aujourd'hui qu'il va se réaliser
Le boulanger, comme à son habitude, convoyer la précieuse marchandise dans une chariotte tirée à la main. Renji le suivait, à bonne distance, espérant ne pas se faire remarquer. Son corps frêle et chétif tremblait déjà d'ordinaire à cause de la fringale persistante qui lui nouer l'estomac, mais là, la peur et l'adrénaline en accentuait chacune des vibrations.
Il y en a tellement
Des baguettes, des pains ronds, des pains carrés. Au blé, au maïs, au seigle. Des petits, des grands. Des natures, des parfumés. Il n'en était pas encore à décider comment s'y prendre pour en attraper quelques-uns qu'il s'imaginait déjà en engloutir un goulument.
Subitement, sa vue fut attirée par des mouvements ici et là.
D'autres enfants
Il n'était pas le seul gamin des rues de Nadara. Mais aucun d'eux n'était ses amis, car aucun d'eux n'avait jamais voulu de lui. Il vivait seul, dormait seul, mangeait seul, quand il avait de quoi manger. Des fois, il s'essayé, comme là, à voler, sans grand succès la plupart du temps. Par moments, il pourchassait un rat, mais là encore, sa course se terminait par un ventre toujours vide, et des jambes fatiguées. Son corps illustrait bien les conséquences de la sous-nutrition.
Faible, sans endurance. L'eau qui lui était nécessaire pour survivre, il la prélevait dans les flagues à même le sol.
Mais là, il allait peut-être pouvoir croquer quelque chose de raffiné. Raffiné pour lui en tout cas.
Il n'avait qu'à attendre alors. Attendre que les autres passent à l'attaque. L'un d'eux se ferait attraper, tandis que les autres verraient leurs efforts payer.
Allez. Allez. Dépêchez-vous
Il avait faim. Comme toujours. Et l'idée de savoir qu'il pourrait calmer ce fléau qui le rongeait de l'intérieur d'ici quelques minutes le mettait dans tous ses états. C'est alors que tout se précipita.
Sans savoir comment, il en était arrivé à se faire attraper, lui seul. Les autres enfants n'avaient pour la plupart rien attrapé, mais tous agissaient ensemble. Ce qu'ils attrapaient, ils le partageaient, mais Renji, c'était lui qui avait été attrapé. Il se prit une sévère trempe et fut mis à terre.
<<Dégage de là sale petit rat ! La prochaine fois que je t'y reprends à vouloir me voler, toi ou un de tes amis, je te casse le bras, tu m'as compris bougre de con que tu es ?>> Mais d'amis, il n'en avait aucun. Les autres agissaient de concert pour voler et survivre, mais aucun des groupes de gamins des rues ne voulait de lui. Trop frêle, trop fragile, trop chétif, il ne serait qu'un poids pour les autres, et une bouche en plus à nourrir. Puisqu'il ne servait à rien, mieux valait ne pas s'en préoccuper.
Sale petit rat. Voilà tout ce que je suis. Un rat. Qui court et qui court. Tout le monde m'ignore même si tout le monde sait que je suis là, quelque part
Un miséreux. Voilà ce qu'était Renji. Autant pour les autres, que pour lui-même. Et comment pouvait-il avoir une autre opinion de lui quand tout le monde le traitait comme tel ? Les autres enfants, les habitants, les gardes. Personne s'en souciait. Il se trouva un coin ombragé et s'assit. La faim encore pesante. La flaque d'eau à côté lui servit à étancher un peu sa soif, en espérant que cela coupe, même un instant, la sensation de vide de son estomac. Le reflet qu'il y voyait lui en disait long.
Sale petit rat
Ses yeux se clos. Il espérait pour toujours. Comme tant d'autres fois. Mais ils se rouvrirent. Et rien n'avait changé. Ni le monde. Ni lui. Ni la faim.
Il se releva, et reprit un chemin quelconque, où il espérait bien qu'au bout se trouverait à manger. Un miaulement attira son attention. Perché sur un balcon, un chat.
Je me demande quel goût ça peut avoir
Mais si des rats lui étaient insaisissables, mieux valait ne pas se bercer d'illusions quant aux chances d'attraper pareil félin. Traînant ici et là, il mendiait. Il se savait misérable, il se sentait misérable, mais quand il mendiait, il essayait de se rendre encore plus misérable qu'il ne l'était. Parfois, une âme charitable lui donnait un petit quelque chose, parfois non. Parfois on lui donnait à manger, parfois un peu d'argent. Mais l'argent, il se le faisait voler presque à chaque fois, avant même de pouvoir le dépenser. Comme si ce monde gigantesque, faits de pierres et de bois, l'observait à tout instant, et le déposséder du moindre rien en sa possession.
Il n'avait jamais quitté cette ville. Nadara. Et il n'en avait jamais éprouvé l'envie. Que pouvait-il y avoir au-dehors ? Rien de mieux qu'au-dedans. Qui sait quel genre de monstres, de bêtes ou d'hommes pouvaient vivre au-delà des frontières de pierre de la ville. Ici il avait faim, mais il avait un semblant de sensation de sécurité. Bien qu'aussi aberrant que cela pouvait paraître, malgré cette sensation, il savait qu'à tout instant il pouvait s'écrouler à terre. Accabler par la faim ou la fatigue, ou même le désespoir, il se savait capable de s'allonger sans plus jamais pouvoir se relever. Mourir ainsi. Au milieu de tout et surtout de rien.
Ce qu'il fit, d'ailleurs. Il voulait se reposer. S'il ne pouvait manger, encore pouvait-il rêver qu'il mangeait. Qui dort dîne, disait-on. Ah ça, si dormir équivalait à diner, Renji passerait tout son temps à arpenter le royaume des songes.
Mais cette fois-ci, ce n'est pas la faim qui le ramena dans son monde.
Din-din din-din din-din din-din
Qu'était-ce donc que ceci ? Renji ne l'avait encore jamais entendu. S'extirpant d'une brève somnolence, il en vint à comprendre qu'il s'agissait d'un son de cloche. Mais pourquoi donc la ville sonnait les cloches ?
Des gens s'agitent. Il y a un problème''
Partout, c'était la débandade. Des gens couraient. Des gens criaient. Mais là encore, personne ne se souciait du pauvre et miséreux Renji. Il fut même bousculé à terre quand le boulanger de tout à l'heure lui était passé dessus. Il commençait à paniquer, ça oui. Sans même savoir pourquoi. Mais c'était là un phénomène bien particulier, et terriblement contagieux. Sitôt que quelqu'un était paniqué, la panique avait pour habitude de se diffuser à tout un groupe, ainsi de suite, jusqu'à recouvrir la ville entière.
Par réflexe, Renji se mit à courir. Où ? Il n'en avait aucune idée. Il ne savait même pas pourquoi. Mais il finit par se heurter maladroitement à un garde.
<<Viens là toi !>> Sans pouvoir réagir, il se fit attraper, puis emmener. Où ça ? Là encore il n'en avait aucune idée. Pourquoi ? Idem. <<Avec les autres !>>
Placés avec d'autres gamins, ils furent tous mis en rang. Il tapota de l'index l'épaule de celui en face de lui en quête de réponse.
<<On est attaqué. Ils veulent nous armer.
Renji n'y comprenait pas grand-chose.

-Qui ça, qui attaque ?

-J'en sais rien.

-Mais....pourquoi nous armer ?

-J'en sais foutre rien, un truc du genre mobilisation, obligation, enfin j'ai pas trop compris ce qu'il a dit.

La peur l'envahit. Il y a quelques minutes encore, il en était à se demander ce qu'il pourrait bien manger, et le voilà mobilisé. Mobilisé pourquoi au juste ?

-En vertu du décret d'urgence du seigneur Izuma Kotenga, souverain attitré de la fière cité de Nadara, toute personne apte à tenir une arme doit se battre>>

La parole de l'officier fut suffisamment forte et suffisamment claire pour être entendu par tous. Chacun à leur tour, les enfants obtinrent une arme, qui, dans le cas de Renji, peiné à être soulevé.
Elle est trop lourde. Ou alors, c'est moi qui suis trop faible
La peau sur les os, fin comme une allumette, comment pouvait-il espérer brandir une telle épée, et pire encore, se battre avec ? Mais ça, le seigneur Kotenga ne s'en préoccupait pas le moins du monde. Ayant plus d'armes que de mains pour les manier, le surplus était donné à tous les civils. Et une fois toutes les armes distribuées, les derniers se verraient armés de tout ce qui pouvait être tranchant ou contondant. Tout le monde se battrait, car dans le cas inverse, tout le monde mourrait. Quoiqu'en fait, le premier cas n'allait sans doute pas empêcher le second de se produire.
Le métal frottait contre le sol à mesure que Renji avançait, mais le mélange de tous les sons que l'on entendait en temps de guerre rendait celui-ci insignifiant.
Supposés les suivre en ligne, les gamins suivaient les deux gardes chargeaient de les escorter en masse difforme et compacte. Ce qu'on attendait d'eux, aucun ne le savait précisément. Mais ce qui était sûr, c'est que leur mort laisserait indifférent autant le puissant seigneur qui les avait mobilisés, que les manants qui prenaient souvent plaisir à les persécuter.
Le chaos ambiant semblait tenir en respect la troupe de fortune constituée, car dans le cas où celle-ci prendrait conscience de sa supériorité en nombre par rapport aux deux seuls gardes affectaient à leur escorte, il leur aurait été envisageable de se mutiner, se disperser et fuir. Ce que l'on attendait d'eux n'avait sans doute pas assez d'importance pour affecter plus de deux gardes à leur conduite.
Avant d'arriver à destination, les deux susmentionnés croisèrent la route d'un individu. Un d'un genre que Renji n'avait que rarement vu. Grand, imposant, il avait un regard tout aussi dur qu'était carré son menton. Et cette longue veste, aux couleurs marrons-verts mélangé, créait ainsi une silhouette toute particulière. Le premier des deux gardes eut la mauvaise idée de s'adresser à lui d'un ton sec.
<<Qu'est-ce que tu fais toi ? Tout homme, femme et enfants sachant tenir une arme doit se rassembler aux différentes places de la ville pour participer à la défense de la ville. Rejoins les autres, et plus vite que ça.

-Votre ville, votre merde. Débrouillez-vous pour la défendre vous-même

-Tu crois que c'était une offre qu'on te faisait là, manant ? Lâcha le second garde, d'un ton non moins plaisant que son compère. Obéis !>>

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
03 octobre 2015 à 15:31:42

Si le premier des deux avait déjà eu une mauvaise idée, le second lui, eu la pire des deux. Porter la main sur cet homme. Lui saisissant le bras, il le menaça de le traîner lui-même jusque là-bas.
Mais son bras, il eut de la chance de ne pas le perdre. Ce fut si vite arrivé. Et la force qui accompagna cette vitesse n'en était pas moins terrifiante. De là où il était, noyé dans la masse, Renji ne vit pas grand-chose, et le peu qu'il vit, il ne le comprenait même pas. Un bref pugilat plus tard, et le garde qui avait posé sa main sur l'homme était à terre, le bras sans doute cassé. Le second, à terre également. Inerte. Mort ? Pas de sang en tout cas. Les autres enfants détalèrent sans tarder, mais Renji était resté, lui.
Assez courageux pour lui faire face, ou bien trop peureux pour oser bouger, lui-même n'aurait pu le dire. L'homme le fixa intensément <<D'ici peu de temps, les flammes prendront possession des lieux. Tu ne verras alors que des ruines et des morts. Si tu es assez malin, tu seras loin d'ici quand cela se produira>> C'est tout. C'est tout ce que cet homme lui dit. Ni plus ni moins.
Il s'éloignait déjà, sans doute en direction d'un endroit plus sûr qu'ici. Hors de la ville, à en déduire par ses paroles. Il ne le voyait déjà plus, et jamais sûrement il ne connaîtrait son identité.
Mais la sensation que lui avait fait cet homme était encore bien présente dans le coeur de Renji. A tel point qu'il se surprit à sursauter quand une main vivace se posa sur lui.
<<Reste pas là, faut foutre le camp !>> Un des gamins qui l'accompagnaient. Celui à qui il avait brièvement adressé la parole. Son nom il l'ignorait, ni même pourquoi il se souciait de lui, mais peu importait. Pour le moment, il fallait se mettre en sécurité, si sécurité il y avait au coeur d'une cité assiégée.
Des bruits assourdissants, d'autres fracassants, la ville en était inondée. Renji n'avait jamais assisté à un siège, de près ou de loin. Son existence entière s'était résumé à une vie de misère singulière et profonde dans les rues malfamées de Nadara. Sans que jamais quoi que ce soit de particulier n'arrive.
C'est après avoir parcouru quelques rues et traversé une partie de la ville, que Renji se rendit soudainement compte qu'il n'avait plus son épée. Il avait dû la lâcher lorsque ce garçon lui avait posé la main dessus, à moins que ce ne soit durant la brève rencontre entre l'homme-sans-nom et les deux gardes. Mais le garçon qu'il suivait, lui, avait toujours sa lance. Il ne connaissait d'ailleurs pas son nom. Peut-être était-ce mal choisi comme moment pour le lui demander ?
Quoi qu'il n'eut pas l'occasion de le faire, car il se retrouva à genoux. Avec tout ça, il avait réussi à en oublier sa faim. Mais la faiblesse qui en résulta le força à faire une pause, que le garçon lui concéda, non sans crainte. A tout moment, des assaillants pouvaient surgir.
Mais ce n'est pas nous qu'ils veulent. Qui se soucierait de nous, de moi ? Qu'ils brûlent la ville, et après ?
Peut-être n'aura-t-il plus le même sentiment de sécurité une fois que la ville aurait été réduite en ruine. <<Cache toi !>> Pas vraiment réactif, Renji se fit attraper par son compagnon d'infortune.
Des cavaliers s'approchèrent. Deux en tête, quatre derrière.
Tous portant des armures aux couleurs identique, noir et pourpre, mais dispatché chacun à leur façon. Les quatre derrières portaient le même genre d'armure. Les deux devants différés sur bien des points. Mais c'était surtout leur casque qui possédait une différence notable.

-Qu'avons-nous là ?>>

Ils n'avaient sans doute pas été assez vifs, ou bien pas assez caché. Le garçon sortit le premier, brandissant bien haut sa lance, en signe d'hostilité.
Il va se faire tuer
Renji sortit aussi de sa cachette, sans trop savoir pourquoi. Restant derrière le seul d'entre eux deux à être armé, il espérait, en sot qu'il était, que cela se terminerait bien, malgré l'évidente menace proféré contre les cavaliers.
L'un des deux postés en tête de ligne descendit de sa monture. Si tous deux avaient un air menaçant, caché sous des armures qui inspiraient terreur et effroi, celui des deux qui était encore à cheval l'était plus encore. Massif. Gigantesque. Plus que cela même. Il devait mesurer, au bas mot, deux mètres faciles.
La sensation que Renji avait éprouvé avec l'homme de tout à l'heure, cette sensation revint, mais plus forte et plus oppressante. L'homme-sans-nom était impressionnant, mais celui-là l'était plus encore. Etait-ce sa taille, sa corpulence, son armure noirâtre ou bien encore son casque qui lui donnait l'apparence d'un démon qui faisait cela, ou bien cela ne faisait que l'accentuer.
Une chance aurait-on pu dire que c'était l'autre cavalier qui avait pris la peine de descendre de cheval. <<Ne brandit jamais une arme face à un homme si tu es trop lâche pour t'en servir.>>
Quel horrible sentiment était-ce là ? A la simple prononciation de ces mots, Renji sentit ses poils se hérissaient. Une voix si...singulièrement effroyable.

-Pas de victime inutile Dosan. S'exprima l'autre, le "démon".

Celui-là avait une voix plus..."douce", quoiqu'encore bien dur, mais plus douce que ce qu'on aurait pu penser en voyant une telle monstruosité de métal.
Le garçon souilla bien vite ses effets, lâcha la lance, et décampa. La ville prise dans une attaque n'allait sans doute pas lui éviter une mort moins sanglante que ces deux-là. Encore qu'il avait ses chances de se cacher. Se terrer comme un rat et attendre que la tempête passe.
Un sale petit rat
Cela lui était revenu ainsi. Une épiphanie. Il saisit la lance, la tint aussi fermement que ses mains maigrichonnes le lui permettaient. La soulevant aussi haut que ses bras fragiles l'y autorisaient. Et alors quoi ? Mourir ainsi ? Ce n'était pas une mort moins merdique que de crever de faim dans la rue après tout. Renji avait eu une vie de misère, il pouvait au moins avoir une mort convenable.
L'homme descendu de cheval, celui qui semblait répondre au nom de Dosan, attrapa la lance du bout de la pointe. Et une simple étreinte sans forcer, suffisait à empêcher Renji de la bouger, même d'un centimètre.
L'autre se décida à descendre à son tour. Peut-être n'était-ce qu'une coïncidence, autre part quelque part, un choc avait eu lieu, peut-être, mais lorsque cet homme, ou plutôt ce "démon" descendit de sa monture, Renji sentit dans le sol une vibration qui le fit frémir.
Il s'approchait. Et Renji n'y pouvait rien, sinon lâcher la lance, mais il n'en fit rien. C'était tout ce qu'il avait, la seule chose qu'il avait jamais véritablement possédée, alors la lâcher, hors de question.
Et chaque pas que faisait ce démon semblait déclencher dans le coeur du jeune garçon une émotion mêlant appréhension fugace et réelle terreur. C'était comme s'il dégageait une aura meurtrière. Noire et monstrueuse.
Il se tenait là, devant lui. Des épaules si larges. Peut-être n'était-ce pas une armure. Peut-être était-il véritablement un démon. Une montagne n'aurait pas paru plus grande aux yeux d'un maigrichon comme Renji.
Il retira son heaume dévoilant ainsi un crâne rasé avec une barbe touffue. Et des yeux d'un marron plus clair que les siens.
A son tour, l'autre homme retira son heaume. Celui-là laissa paraître un visage plus terrifiant. C'était avant tout ses yeux noirs qui vous dévisageaient qui dégagés cette impression. Celui des deux qui avait la plus grande carrure et qui était le plus imposant, s'avéra être celui avec un regard moins terrible et une voix plus agréable à entendre, aussi étrange que cela pouvait paraître.
C'est ce dernier qui s'adressa à Renji.
<<Petit, tu es bien courageux pour te tenir debout devant nous, armé seulement d'une lance. Quel est ton nom ? Tu as bien un nom ?>> N'obtenant aucune réponse de la part du chétif garçon muet comme une tombe, l'homme reprit. <<Pas de nom ? Laisse-moi te donner le mien. Saga, chef du clan Naraka. Saga Naraka. Et voici mon fidèle bras droit et général de mes armées. Dosan Naraka>> Ce dernier ne prêta un regard à Renji que parce que son commandant lui adressait la parole. <<Le courage est une vertu qui se fait de plus en plus rare de nos jours. N'y voit aucune offense, mais tu me sembles être un crasseux. Vivant sans doute dans la rue.>> C'était vrai, mais Renji se garda de le confirmer. Il se garda même d'émettre le moindre son. <<Que dirais-tu de rejoindre mes rangs ?>> Son second sourcilla à peine à ces mots. <<Tu comprends ce que je te dis ? Je t'offre l'occasion de rejoindre le plus puissant clan que le pays de l'Aube ait jamais connu. Accepte et tu auras une vie nouvelle. Loin de cette ruine que sera Nadara une fois que mes troupes aurons finis leur base besogne>>
Un espoir nouveau. Une occasion inespérée. Un rêve peut-être.
Non. Ses rêves avaient tous un point commun. Dans chacun d'entre eux, il avait le ventre plein, or là, son ventre était vide. Un détail qu'il avait finit par oublier l'espace d'un moment.

Moyashi Moyashi
MP
Niveau 10
03 octobre 2015 à 16:03:22

Je m'en fou un peu de ton inspiration première pour le personnage en fait. :pose:
Avoir une apparence dès les premiers moments du personnage c'est pas un truc que je peux décider, c'était la même chose pour Neah et les quelques plébéiens de ta précédente fic (on me murmure le nom de Inato à l'oreille https://image.noelshack.com/minis/2015/40/1443720785-1kkh.png )

Sinon je trouve que les dialogues/paroles ne sont pas assez séparés de la narration, sauter une ligne ça serait pas mal.
Faudrait aussi que tu utilises de vrais guillemets.
Tu as trop utilisé "il" pour parler de Renji, des fois ça devient exagéré.

Sinon j'ai pas grand chose d'autre à dire.

Message édité le 03 octobre 2015 à 16:04:18 par Moyashi
[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
03 octobre 2015 à 17:37:15

Sinon je trouve que les dialogues/paroles ne sont pas assez séparés de la narration, sauter une ligne ça serait pas mal.

Ben j'avais justement changé ça par rapport à mes précédentes fics pour coller aux standards d'écriture d'un récit, du coup faire les choses de façon "normale" est un problème ? :hap:
Pour les guillemets pareils, et pour les "il" je m'en suis pas rendu compte.
Trouver dérangeant de répéter sans cesse le nom du perso ok, mais répété "il" ça m'a semble-t-il jamais paru dérangeant.

Sinon j'ai pas grand chose d'autre à dire.

Merci de le préciser [[sticker:p/1kki]]

DannyLelouch DannyLelouch
MP
Niveau 10
05 octobre 2015 à 02:15:02

Cool, j'ai bien aimé le second chapitre. :oui:

Mais par contre, faudrait penser à aérer le texte, et détacher un peu les dialogues du reste, comme Jay l'a fait remarquer.
Et les fautes de conjugaison, oui Sass. :hap:

[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
05 octobre 2015 à 02:47:48

T'en fais pas, je réplique mais je prends en compte aussi.
Je verrais si je garderais ce style en le rendant plus lisible ou reprendrait l'ancien.

Par contre si j'utilise des guillemets, ce sera les mêmes. Celles si sont valables, et je vois pas ce qui gêne d'ailleurs, mais en plus les autres (") peuvent induire en erreur pour mettre en italiques certains passages (les pensées du personnage)

Et oui les fautes, les fautes, mais c'est la mienne si en utilisant parfois 2/3 correcteur différents sur le même texte, aucun ne m'indique qu'il en reste ? :hap:

Sinon pour le chapitre suivant, je sais pas quand il arrivera, je suis encore en train de bosser sur l'histoire à venir, et si j'ai posté "si vite" ma fic c'était pour donner un aperçu, tâter le terrain et voir si mon nouveau style d'écriture posé problème (comme les dialogues parfois coller au reste de la narration)

Message édité le 05 octobre 2015 à 02:48:15 par [Lord_Stark]
[Lord_Stark] [Lord_Stark]
MP
Niveau 10
08 octobre 2015 à 22:43:47

Yoake no Sensō

Suitai

Chapitre 3

///Myria///

Le temps se faisait long.
Une vive bourrasque vint lui caresser la joue, avant de malmener l'herbe sur son passage. S'insinuant partout où cela lui était possible, elle fit claquer les tentes, avant de disparaître aussi vite qu'elle était apparue. Mais cela n'avait pas fait accélérer le temps. Sans contrat, le clan demeurait figé sur place la majeure partie du temps. Ne prenant la peine de déplacer le campement que par prudence.
Et, ce toujours sur des trajets préalablement prédéfinis à l'avance.
Une autre bourrasque se fit sentir. Plus forte, celle-là. Assez pour emporté la natte de Myria d'une épaule à l'autre. Situé en hauteur, sur un plateau idéalement placé pour avoir un point de vue sur chacun des points d'accès de la région, un vent persistant avait tôt fait de s'installer au sein du bivouac.
Myria dégusté une des fameuses galettes de Yozo. De tous les membres du clan Hetsunagi, il était le plus doué dans la préparation des plats. Officieusement, cela faisait de lui le cuistot du clan.
Assis sur un tronc qui faisait office de banc, elle n'avait pour le moment à se préoccuper de rien.
Tout comme la blonde, installée devant elle. Bien que soeur, elle et Myria, c'est cette dernière qui avait semble-t-il hérité de tous les traits physiques que devait avoir une femme pour être qualifié de "magnifique".
Yami comme Myria avait un visage assez semblable, mais Yami, sans être laide, avait une beauté plus quelconque. Et pourtant, c'était elle la plus âgée. D'une poignée d'années seulement, mais elle n'en restait pas moins la fille aînée de Baral Hetsunagi, chef du clan susnommé.
Myria avait les cheveux soyeux, alors que ceux de Yami étaient plus âpre. Les jambes de l'une étaient élancées, alors que celles de l'autre étaient plus trapues. L'aîné avait des yeux marron d'un banal assumé, alors que la cadette les avaient verts. D'un vert que l'on n'oublie pas.
L'une jalousait l'autre. Mais pas celle que l'on pouvait croire. Myria n'avait cure de sa beauté. Elle plaisait, ça oui, mais ça lui était égal. Sans aller jusqu'à injurier les dieux de l'avoir fait belle, elle aurait aimé avoir quelques traits de sa soeur.
Elle était une ninja après tout. Fière kunoichi du clan Hetsunagi. Et ce n'était pas de beauté qu'avait besoin une guerrière comme elle, mais d'un physique plus adapté au combat. Des cheveux soyeux ? Cela ne les rendait que plus délicats, plus sensibles. Et à l'époque où elle prenait plaisir à se battre avec Jiro, lorsqu'il les lui tiraient, la douleur en était insupportable. Ses jambes élancées lui offraient certes une excellente souplesse, idéale pour avoir un bon jeu de jambes, mais leur minceur les rendaient également plus fragiles.

Yami est la digne fille de son père. J'ai surtout hérité des traits de maman. Cela a fait de moi une belle femme, je suppose. Mais je me demande à quoi ça me servira le jour où je serais tué par un adversaire qui était trop fort pour la jeune et jolie Myria

Elle entama la dernière bouchée de sa galette quand un homme accouru au campement, en trombe.
Kagi
Un éclaireur. Les "yeux" du clan comme on les appelait au sein des Hetsunagi.
Rapidement avertit de ce retour si soudain, Baral sortit de sa tente pour l'accueillir.

-Reprends donc ton souffle. Qu'as-tu vu pour te précipiter ainsi ?

L'éclaireur, Kagi, exécuta le premier ordre de son chef, puis fini par répondre à la question.

-Nadara a été attaqué. Je l'ai vu. Des flammes s'élevaient de la ville.

-Alors le seigneur Kotenga est vaincu, en conclut Baral en passant sa main depuis son front ridé jusque dans la toison rouge et échevelé qui lui coiffait le crâne. Mort ou prisonnier, ça ne fait que peu de différences.

-Encore l'oeuvre du clan Naraka, sans aucun doute.

La remarque de Yami ne tarda guère à faire réagir sa cadette.

-Le commanditaire de cette attaque, c'est la famille Byakuya. Ils font massacrer tous ceux qui ne les rejoignent pas. Monzaemon, Toyozo, Karenra, les seigneurs trop faibles ou trop peu riches pour se payer les services de clans puissants se retrouvent balayés. Aussi vite que l'est le fétu de paille lorsque la tempête se lève.

À son tour, Yami y alla de son commentaire.

-Moins de seigneurs signifient moins de guerres, et donc moins de contrats. Ainsi donc, moins de chances de se faire recruter. Les Naraka se renforcent, les Byakuya prospèrent, et notre clan dans tout ça ?

Assez vite, la masse grouillante qui s'était réunie autour de Kagi et de Baral se fit plus bruyante. Chacun faisant entendre sa voix pour exprimer son opinion personnelle.

C'est avant tout les clans les plus faibles qui seront les premiers touchés. Le nôtre compte parmi les plus puissants. Avec entre autres, les Meereen, Okitsuko, Misubachi, sans oublier également les Shinobazu et les Kayuku. Et père est un chef comme il en existe très peu dans ce pays

Le père en question leva la main bien haute, sans direction particulière, cela afin de se faire voir. Cela suffit à calmer l'assemblé bordélique qui s'était réunit. Quelqu'un comme lui n'avait aucune envie de devoir élever la voix pour se faire entendre dans le brouhaha général, qui se dissipa bien vite suite à son geste.

« Ce n'est pas un problème immédiat, ce ne sera peut-être même jamais un problème. Les Byakuya, les Nirasaki et les Sunenbashi. Ces trois familles s'affrontent pour le contrôle du pays de l'Aube, et tant qu'elles s'affronterons, nous n'aurons pas à nous préoccuper de la disparition de tel ou tel petit seigneur»

Trois grandes familles s'affrontent. Mais les Byakuya ont l'avantage

« La famille Nirasaki nous offre d'ailleurs un contrat. Traquer et abattre un clan dissident. Les Goken. Ils s'en prennent aux marchands et gênent la principale voie commerciale de la province de Kanuma. Une prime avait été placé sur la tête de leur chef, mais cela n'a visiblement pas été suffisant pour s'en débarrasser. Le déséquilibre du pouvoir entre les trois familles et la puissance militaire grandissante du clan Naraka affectent le système économique du pays, et force certains clans à se reconvertir en brigand et pilleur pour survivre. Espérons que cela ne nous arrive jamais»

Okakura, jeune homme et bon guerrier qui avait la fâcheuse habitude de draguer Myria dans ces moments libre, était cette fois non pas absorbé par le physique de cette dernière, mais par les paroles du père de celle-ci.

-Nous savons tous que les Byakuya prennent l'ascendant sur les deux autres familles. Notamment grâce au clan Naraka. Alors pourquoi ne pas plutôt prêter attention aux contrats qu'eux nous donnent ? Famille plus riche signifie contrat mieux payé.

La remarque était pertinente, mais le contexte actuel la rendait caduque. Chose que voulu faire remarquer Myria avant son père, mais elle s'abstint, ne préférant pas donner à Okakura une nouvelle occasion de la dévisager de ses magnifiques yeux bleu saphir, dont eux seuls savaient la mettre mal à l'aise en l'empourprant jusqu'au joue. Pour elle qui n'assumait qu'à moitié, sa féminité, c'était une réaction spontanée qu'elle désapprouvait viscéralement.
C'est Yami alors qui prit la parole. Pour autant de différences qu'elles avaient, l'une comme l'autre avait une voix très douce à l'écoute. Mais l'aîné s'exprimait le plus souvent sur un ton plus sec et plus ferme que la jolie blonde qui lui servait de soeur.

-Prendre le parti de la famille la plus puissante ne va faire qu'aggraver le déséquilibre. Cette guerre n'est pas une affaire personnelle pour nous autres. Il ne s'agit que de travail.

Myria reconnaissait là les paroles de son père.
Un bien joli tour que tu sers là. C'est ta bouche que tu remues, mais ce sont les mots de notre père
Baral acheva là-dessus : « Et depuis quelque temps déjà, la famille Byakuya ne recrute plus qu'exclusivement le clan Naraka. Ces deux-là sont comme qui dirait comme cul et chemise»

Le tas informe de ninjas qui s'était rassemblé se dispersa. Un nouveau contrat signifiait que l'on devait lever le camp et se mettre en route. Et depuis la province Sennan, le chemin jusqu'à la province Kanuma serait long et fastidieux.
Chacun allait préparer ses affaires et aider à démonter les tentes, les unes après les autres. Myria en était encore à réfléchir sur ce qui venait d'être dit. Un trop grand déséquilibre des forces pourrait faire renverser le système économique du pays. Système dont eux, les ninjas, dépendaient.

Nos vies à tous dépendent du système. Le système dépend de la guerre. Mais si la guerre prends fin...que ferions nous alors ?

Sur chacun des visages qui se baladaient autour d'elle, elle pouvait y placer un nom, une identité. Malgré la taille relativement grande du clan, Myria en connaissait chacun des membres. Et ce n'était en aucun cas un privilège du fait qu'elle était la fille du chef du clan, ça non, car Yami, elle ne connaissait au mieux que la moitié du clan. Son père lui-même ne retenait pas le nom de tous.
Mais pour Myria, le clan sonnait comme une famille. Tous ceux qui portaient son nom en était un membre à part entière.
Yozo et ses fameuses galettes.
Jiro celui avec qui elle s'était de nombreuses fois battue étant gamine.
Takaaki, le doyen aux précieux conseils.
Okakura, le fameux dragueur qui était le seul à savoir comment s'y prendre pour la faire chavirer d'un regard, si tant est qu'elle se laisserait aller un tant soit peu.
Isamu, la jeune recrue aussi gentille que maladroite.
Kagi, Nurhaci, Ting, Pehia, Raaura, et tant et tant d'autres encore.
Sans jamais oublier sa soeur Yami et son père Baral.

C'est pour chacun d'entre eux que je m'inquiète

BillyBobBecker BillyBobBecker
MP
Niveau 10
08 octobre 2015 à 22:49:21

Seulement Jay et Danny pour lire ta fic, étonnant. [[sticker:p/1kki]]

:hap:

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