Je comprends, en tout cas ce que j'aime bien sur ce forum c'est que vous êtes réactifs les kheys ça fait plaisir
Je penses que je vais le regarder seul car il y a d'autres filmographies de grands réalisateurs que je préfère voir avant celle de Wright

Finalement rattrapé ce soir, je suis égaré par la nullité du film, c'est presque aussi mal réalisé et sans idée que ce n'est écrit, et franchement c'est rare de voir des films aussi misogynes. Échec complet pour moi, même si j'aurai du mal à mettre des mots sur tout tant le film m'a agacé.

C'est quand ils veulent pour une ressortie ciné

Le 17 juin 2022 à 02:04:03 :
C'est quand ils veulent pour une ressortie ciné

Le film a même pas encore 1 an. Et vu son bide en salles ça n’arrivera sûrement pas.

Le 16 juin 2022 à 23:56:00 :
Finalement rattrapé ce soir, je suis égaré par la nullité du film, c'est presque aussi mal réalisé et sans idée que ce n'est écrit, et franchement c'est rare de voir des films aussi misogynes. Échec complet pour moi, même si j'aurai du mal à mettre des mots sur tout tant le film m'a agacé.

Misogyne ? Peux-tu expliciter ?

De ce que j'ai lu ici et là, les gens ont plutôt l'air de dire le contraire

Arrêtez de sortir "nullité" à tout bout de champ aussi, c'est chiant

Le 17 juin 2022 à 07:43:16 :

Le 16 juin 2022 à 23:56:00 :
Finalement rattrapé ce soir, je suis égaré par la nullité du film, c'est presque aussi mal réalisé et sans idée que ce n'est écrit, et franchement c'est rare de voir des films aussi misogynes. Échec complet pour moi, même si j'aurai du mal à mettre des mots sur tout tant le film m'a agacé.

Misogyne ? Peux-tu expliciter ?

De ce que j'ai lu ici et là, les gens ont plutôt l'air de dire le contraire

Arrêtez de sortir "nullité" à tout bout de champ aussi, c'est chiant

Pour prendre le film comme mysogine faut avoir vraiment rien compris, c'est un film hyper féministe

Je pense qu'il voulait dire l'inverse (misandre) et s'est embrouillé, non ? En tout cas je l'ai compris comme ça, car effectivement c'est plutôt l'inverse, le film est plutôt féministe

Non je veux bien dire misogyne, pendant tout le début déjà elle est caractérisée comme une fille bien parce que prude, se tenant à l'écart des autres filles, qui elles, parce qu'elles boivent, baisent et se droguent sont des connasses finies. La décadence de l'héroïne n'est que sur cet angle : elle va taffer dans un bar, elle créée une relation (terriblement mal écrite), boit, et ça ne se reflétera que par de l'hystérie, donc le film passe son temps à humilier son personnage principal. Et enfin, vers la fin, le film ose te représenter les fantômes comme des âmes en peine, tuées par Sandie, la vraie méchante. Car dans l'univers d'Edgar Wright une femme qui se prostitue bah forcément elle ne peut pas l'intégrer à son mode de vie il fait forcément que ça la rende folle et qu'elle veuille tuer tous les hommes.
Si vous comprenez ça différemment je suis prêt à entendre (de toutes façons je trouve que même sans ça le film est médiocre en tout point).

Car dans l'univers d'Edgar Wright une femme qui se prostitue bah forcément elle ne peut pas l'intégrer à son mode de vie il fait forcément que ça la rende folle et qu'elle veuille tuer tous les hommes.

Ça m'a l'air un peu raboté comme chemin de réflexion. Selon moi ce n'est pas la prostitution en elle-même qui la "rend folle", c'est le 180° total de sa situation, c'est le fait d'être sous le joug d'un type qui s'était clairement présenté comme une force motrice qui allait enfin l'aider à percer, et qui finalement n'est rien de plus qu'un vulgaire mac violent.

Elle n'en demeure pas moins naïve que l'héroïne du film cependant, et c'est p'tet là que pour moi aussi le film échoue un peu à réussir ce qu'il cherche à entreprendre (bien que je ne sois pas du tout aussi catégorique sur la qualité que toi).

On a tellement peu de nuances avec deux jeunes femmes totalement inconscientes et innocentes, et en face on nous présente un monde qui ne semblerait avoir été bâti que pour les y soumettre.
Deux blanches colombes face à Sodome et Gomorrhe.

Même si cette passivité est volontaire, elle reste assez mal illustrée thématiquement parlant, notamment parce qu'on nous montre deux femmes qui sont finalement pas loin d'être de véritables cruches, et dont le film va assez légèrement pardonner les crimes parce que "on comprend pourquoi".

Il y a, je pense, une utilisation un peu trop archétypale de la masculinité toxique (et par extension des idées féministes) pour que ce soit réussi.

Ça n'en fait pas un mauvais film pour moi car je maintiens avoir été intéressé par la proposition, mais vraiment en deçà de qu'il aurait pu être.

Le 17 juin 2022 à 12:29:42 :

Car dans l'univers d'Edgar Wright une femme qui se prostitue bah forcément elle ne peut pas l'intégrer à son mode de vie il fait forcément que ça la rende folle et qu'elle veuille tuer tous les hommes.

Ça m'a l'air un peu raboté comme chemin de réflexion. Selon moi ce n'est pas la prostitution en elle-même qui la "rend folle", c'est le 180° total de sa situation, c'est le fait d'être sous le joug d'un type qui s'était clairement présenté comme une force motrice qui allait enfin l'aider à percer, et qui finalement n'est rien de plus qu'un vulgaire mac violent.

Elle n'en demeure pas moins naïve que l'héroïne du film cependant, et c'est p'tet là que pour moi aussi le film échoue un peu à réussir ce qu'il cherche à entreprendre (bien que je ne sois pas du tout aussi catégorique sur la qualité que toi).

On a tellement peu de nuances avec deux jeunes femmes totalement inconscientes et innocentes, et en face on nous présente un monde qui ne semblerait avoir été bâti que pour les y soumettre.
Deux blanches colombes face à Sodome et Gomorrhe.

Même si cette passivité est volontaire, elle reste assez mal illustrée thématiquement parlant, notamment parce qu'on nous montre deux femmes qui sont finalement pas loin d'être de véritables cruches, et dont le film va assez légèrement pardonner les crimes parce que "on comprend pourquoi".

Il y a, je pense, une utilisation un peu trop archétypale de la masculinité toxique (et par extension des idées féministes) pour que ce soit réussi.

Ça n'en fait pas un mauvais film pour moi car je maintiens avoir été intéressé par la proposition, mais vraiment en deçà de qu'il aurait pu être.

Son point de vue sur la masculinité toxique est trop contrebalancé par des errances scénaristiques selon moi, enfin il va d'un extrême à un autre, genre le personnage de Terrence Stamp, le mec est présenté comme quelqu'un qui aurait très certainement un rapport très problématique aux femmes (il stalk à moitié l'héroïne qui doit avoir 50 ans de moins que lui), mais à partir du moment où on découvre qui c'est réellement, tout ça disparaît, et ça sert à culpabiliser l'héroïne. J'arrive pas à savoir si c'est sa misogynie qui lui empêche d'écrire correctement cette histoire ou si c'est son incompétence qui le pousse dans de tels extrêmes.

J'y vois surtout une histoire racontée à travers les yeux de l'héroïne, qui s'imagine que tout était tellement mieux avant et qui, de ce fait, cherche à vivre selon les codes d'avant - aussi bien dans le style que dans le comportement. Pour moi on n'a pas tellement le regard d'Edgar Wright que de celui de son personnage. Couplé au fait que ce soit une naïve provinciale qui découvre le monde urbain de la capitale, ça fait un double ensemble qui tend sans doute trop grossièrement sur le cliché.

Reste que la thématique principale du film, c'est surtout la nostalgie et notre rapport à celle-ci, les questions féministes sont secondaires. Là où le film échoue surtout, pour moi, c'est dans sa proposition : on a le sentiment qu'il a sans arrêt le cul entre deux chaises avec tout ce qui touche à l'horreur, on a l'impression qu'il est toujours sur la réserve à ce niveau. Même la bande-annonce vendait quelque de bien plus marqué à ce niveau, je m'attendais à ce que le film se lâche un peu plus sur les éléments horrifiques.

Au final, ça reste très sage et très convenu. C'était pas déplaisant, mais y avait matière à aller tellement plus loin pour moi, c'est frustrant. Comme s'il avait été bridé, ou s'était bridé lui-même.

D’accord avec Shinigami sauf sur la fin de son post. Je me suis déjà beaucoup exprimé sur le sujet, apparemment ça dérange certaines personnes qu’on considère le film comme un chef d’oeuvre et on va encore me dire que je force donc j’arrêterais là.

Dommage qu’on ne reconnaîtra jamais ce film comme un grand film. Ça ne remettra pas en question l’importance qu’il a eu dans mon parcours cinématographique.

Après j'ai bien aimé le film globalement ! Mais il lui manque un petit quelque chose, à mon goût, pour être plus qu'un bon film

Le 17 juin 2022 à 14:34:17 Shinigami27 a écrit :
J'y vois surtout une histoire racontée à travers les yeux de l'héroïne, qui s'imagine que tout était tellement mieux avant et qui, de ce fait, cherche à vivre selon les codes d'avant - aussi bien dans le style que dans le comportement. Pour moi on n'a pas tellement le regard d'Edgar Wright que de celui de son personnage. Couplé au fait que ce soit une naïve provinciale qui découvre le monde urbain de la capitale, ça fait un double ensemble qui tend sans doute trop grossièrement sur le cliché.

Reste que la thématique principale du film, c'est surtout la nostalgie et notre rapport à celle-ci, les questions féministes sont secondaires. Là où le film échoue surtout, pour moi, c'est dans sa proposition : on a le sentiment qu'il a sans arrêt le cul entre deux chaises avec tout ce qui touche à l'horreur, on a l'impression qu'il est toujours sur la réserve à ce niveau. Même la bande-annonce vendait quelque de bien plus marqué à ce niveau, je m'attendais à ce que le film se lâche un peu plus sur les éléments horrifiques.

Au final, ça reste très sage et très convenu. C'était pas déplaisant, mais y avait matière à aller tellement plus loin pour moi, c'est frustrant. Comme s'il avait été bridé, ou s'était bridé lui-même.

Globalement d'accord sur le fait que l'héroïne se fait littéralement des films avant d'arriver, et décide de se cacher dans sa propre conception de l'époque qui la fait rêver pour ne pas avoir à affronter la dure réalité, cette partie-là me plait.

Si la question féministe est peut-être secondaire, ça n'empêche pas que la nature des faits vécus par le perso d'Anya et dans une moindre mesure l'héroïne font inévitablement penser au féminisme et ce qu'il tente d'affronter, et à cause de l'histoire un peu trop manichéenne selon moi (SpoilAfficherMasquergentille femme se fait exploiter, décide de devenir méchante parce que monde de merde, pauvre femme même si elle reste une meurtrière qui, par facilité morale , se laisse brûler plutôt que de réellement assumer les conséquences de ses actes ), ce qui pouvait être une chouette approche de ces thématiques n'a résulté qu'en quelque chose de maladroit.

Comme tu le dis le film ne va pas au bout de ses idées, ça reste assez conventionnel et résultat la part horrifique de l'intrigue en pâtit.

Le 17 juin 2022 à 14:34:17 :
J'y vois surtout une histoire racontée à travers les yeux de l'héroïne, qui s'imagine que tout était tellement mieux avant et qui, de ce fait, cherche à vivre selon les codes d'avant - aussi bien dans le style que dans le comportement. Pour moi on n'a pas tellement le regard d'Edgar Wright que de celui de son personnage. Couplé au fait que ce soit une naïve provinciale qui découvre le monde urbain de la capitale, ça fait un double ensemble qui tend sans doute trop grossièrement sur le cliché.

Reste que la thématique principale du film, c'est surtout la nostalgie et notre rapport à celle-ci, les questions féministes sont secondaires. Là où le film échoue surtout, pour moi, c'est dans sa proposition : on a le sentiment qu'il a sans arrêt le cul entre deux chaises avec tout ce qui touche à l'horreur, on a l'impression qu'il est toujours sur la réserve à ce niveau. Même la bande-annonce vendait quelque de bien plus marqué à ce niveau, je m'attendais à ce que le film se lâche un peu plus sur les éléments horrifiques.

Au final, ça reste très sage et très convenu. C'était pas déplaisant, mais y avait matière à aller tellement plus loin pour moi, c'est frustrant. Comme s'il avait été bridé, ou s'était bridé lui-même.

Évidemment que le film parle de nostalgie, je reproche pas au film de parler de féminisme je lui reproche d'être misogyne, d'être très très mal écrit et de ne pas avoir d'idées de mise en scène. J'aurais bien aimé qu'on me réponde là dessus car dire que c'est un chef d’œuvre ne suffit pas.
Et l'argument Anya Taylor-Joy pour ce film , elle a pas de personnage et son parcours est expédié, après pour faire l'idéal de beauté sixties ça fonctionne mais elle a rien d'autre (développer le personnage ça lui aurait empêché de faire son twist à la con, mais bon son physique semble suffire à certain perso je préférerai qu'elle choisisse des films où son personnage est écrit).

Un film raciste et misandre.
Tous les males blancs sont des pervers, des violeurs, prédateurs.
Puis t'as le seul black qui prend des air de chien battu pendant tous le film qui lui évidemment est super gentil.

1. AllMenAreTrashExceptBlackPeople

Franchement c'est tellement insupportable de regarder des films et des séries occidentaux post2010, ce sont absolument tous, sans exception des films gauchistes et woke, tous, y'en a pas un seul qui y va pas de sa propagande.
Heureusement je me fais pas duper, je sais lire entre les lignes... mais la plupart se font avoir malheureusement et gobent tout.

L'avant dernier film que j'ai vu, c'était Batman, avec également des remarques racistes sur "les mâles blancs ultra privilégiés" ça m'étonne qu'on accepte de diffuser ce genre de propos dans nos salles, il faudrait peut-être remplacer le mot "blanc" par "juif" pour qu'ils comprennent enfin la gravité de ces propos ?

En fait, je ne peux plus que regarder des films asiatiques...

Heureusement je me fais pas duper, je sais lire entre les lignes... mais la plupart se font avoir malheureusement et gobent tout.

Un khey éclairé, c'est bon ça.

Dommage que tu sois éclairé par ta propre stupidité, elle t'a carrément rendu zinzin.

Si tu vois pas la différence entre le cinéma post2010 et ant2010 sur le traitement des "minorités" et des "males blancs" ou que tu n'y vois pas un agenda politique rondement mené dans un but bien précis ou pire, que tu n'y vois pas d'incovénient, je ne peux rien pour toi

Tout dans le film était tellement grotesque que ça en était pathétique.
- le chauffeur de taxi pervers et insistant
- le premier étudiant blanc qui sort sa remarque lourde sur sa bite qu'il veut entérer dans le cul de la gonzesse
- le deuxième étudiant blanc qui fait des mimes d'une pipe devant le black qui lui évidemment trouve ça indécent
- le père de la fille absent donc un mauvais père
- le beau mâle blanc qui n'est qu'un Mac
- les flics mâles qui après la déposition de la fille se foutent de sa gueule en précisant bien qu'ils sont eux mêmes des clients de ce genre de bar à hotesse

Donc comment t'expliques les personnages de Diana Rigg et Terrence Stamp, selon ton interprétation ?

Le 22 octobre 2022 à 20:56:41 :
Si tu vois pas la différence entre le cinéma post2010 et ant2010 sur le traitement des "minorités" et des "males blancs" ou que tu n'y vois pas un agenda politique rondement mené dans un but bien précis ou pire, que tu n'y vois pas d'incovénient, je ne peux rien pour toi

Tout dans le film était tellement grotesque que ça en était pathétique.
- le chauffeur de taxi pervers et insistant
- le premier étudiant blanc qui sort sa remarque lourde sur sa bite qu'il veut entérer dans le cul de la gonzesse
- le deuxième étudiant blanc qui fait des mimes d'une pipe devant le black qui lui évidemment trouve ça indécent
- le père de la fille absent donc un mauvais père
- le beau mâle blanc qui n'est qu'un Mac
- les flics mâles qui après la déposition de la fille se foutent de sa gueule en précisant bien qu'ils sont eux mêmes des clients de ce genre de bar à hotesse