Août 790 Ap-JC, premier jour du mois. Pîroz était penché sur quelques vieux parchemins relatant les victoires des anciens conquérants, tel qu’Alexandre ou Pompée, la chute malchanceuse de certains grands généraux, tels que Jules César, mais aussi, la glorieuse défense de Babylone et du bourg de Cétsiphon face aux invasions arabes. Mais un messager, porteur de mauvaise nouvelle, arriva dans sa tente.
Les nestoriens qui avaient détruit la Syrie, tuant sauvagement tout messaliens, avaient levé une armée. Pire encore, la majorité de l’armée était constituée de Babyloniens de la province de Kirkouk, et pas seulement d’étranger.
Le dirigeant de l’antique cité siffla entre ses dents. Il se demanda si l’invasion qu’il menait personnellement sur la province d’Al Habbariyah, tenue par un nestorien, n’avait pas motivé cet assaut soudain. Quoi qu’il en soit, il transmit des ordres simples. Les régions environnantes devaient se mettre en état de siège et faire en sorte de tenir le temps qu’il termine sa campagne. Il n’était pas question qu’il quitte ces terres sans que ces dernières ne soient sous le contrôle de Babylone. Mais après …

Moins d’un mois plus tard, la province était entièrement tombée, la noblesse locale fût obligée de juré fidélité à la cité. Les récalcitrants furent exécutés. Dès le lendemain, en ne laissant qu’une petite garnison, Pîroz fit avancée son armée en marche forcée jusqu’à Babylone. Les nouvelles du nord n’étaient pas des plus réjouissantes. On comptait des centaines de morts, dont une poignée de soldat. Un véritable régime de terreur était en train de s’installer, en plein cœur de terres de la cité à la tour !
Tout le long du trajet, le chef de l’armée reçut de nombreux soutiens qui se traduisirent sous la forme d’or et vivre, essentiellement en provenance des prêtres euchites [synonymes de messaliens].

Une fois de retour à Babylone, Pîroz constat avec stupeur que ses ennemis étaient supérieur en nombre, en plus de posséder l’avantage du terrain, campant dans les montagnes.
Durant de très nombreux mois, les armées se regardèrent en chien de faïence, se contentant d’escarmouche à la frontière. Jusqu’à ce qu’une ville sous la protection de Babylone tombe entre les mains des hérétiques.
Pîroz décida qu’il ne pouvait plus laisser l’honneur de la cité être sali plus longtemps et attaqua, malgré son désavantage probant. Il était lui-même présent sur le champ de bataille, avec son fils ainé, l’héritier de la cité, haranguant ses troupes constamment, dans une bataille qui dura trois longues journées… Jusqu’à arracher la victoire, malgré de nombreux morts. Pîroz resta un long moment à contempler les cadavres de ses frères Babyloniens, nestoriens ou messaliens, pendant que l’armée constituait un camp provisoire. Il se jura intérieurement d’améliorer la situation en réformant massivement, une fois rentré à Babylone, afin que ce genre de cas n’arrive plus jamais.
Mais quelques parts dans le monde, un sombre abruti s’amusa avec la mythique boite de pandore… Et déchaina ce qui ne devait pas l’être.

Pîroz trouva la mort, dans un sommeil loin d’être paisible.
En apprenant la nouvelle de sa mort, son fils, Sahab, se contenta d’hausser les épaules. Il n’avait jamais aimé son père, qui ne c’était jamais occupé de lui, préférant se concentrer sur la cité plutôt que sur sa famille. Néanmoins, il était conscient des efforts de ce dernier envers la constitution de la nouvelle dynastie régnante. La sienne. Le règne de la dynastie de Babylone commençait réellement… Et le monde allait devoir plier genou devant le premier des royaumes, ou brûler définitivement dans les flammes. Tout du moins, c’est ce que pensais Sahab.
Le nouveau dirigeant de la cité fît 4 actions. La première, fût de se nommer Chah de Babylone, et de nommer son père ainsi à titre posthume dans les rares chroniques qui parleraient de lui. La seconde, fût d’enterrer son père à même le sol du champ de bataille, aux côtés des soldats morts. La troisième, fût d’ordonner la remise en route de l’armée, quelques soit son état. Ils avaient des hérétiques et des rebelles à exterminer !
Enfin, il ordonna que son rival, un baron de ces terres, vienne à lui, pour l’affronter en duel. Le nouveau dirigeant avait un compte à régler, contre lequel feu son père s’était toujours opposé …

Pendant ce temps-là, bien au nord de Babylone et de la Perse, un autre évènement historique arriva. Un évènement qui allait avoir des répercussions aussi importantes que l’avènement de l’Islam…voir peut être bien plus encore. Un évènement pour lequel Sahab prêtera peu d’attention lorsqu’il en entendra parler, des mois plus tard.

(février, vraiment un mois de merde )
(et tout juste une année plus tard … )

Reprenons en 792, juste après la mort de Pîroz.

Le rival du nouveau Chah, dont le nom fût rayé des registres par la suite, arriva juste à la fin de la dernière bataille entre les forces messaliennes et nestoriennes, à la frontière de la province de Babylone elle-même. Le chef de la rébellion était aux pieds de Sahab, genoux à terre et désarmé, regardant fixement par terre.
Le baron assista à la mise à mort de l’hérétique, par le jeune dirigeant lui-même, avant de devoir l’affronter en duel, qui ne prit pas la peine d’essuyer sa lame avant d’engager le combat.
Tout du moins, si il était possible d’appeler ça, un combat … Sahab évita les trois premiers coups sans difficulté, avant de souffler d’agacement, de parer violemment le quatrième et d’enchainer sur une décapitation propre et nette. Le rival gagna le surnom de Sans Tête. Sahab, celui du Décapiteur.

Deux longues années passèrent, durant lesquelles le Chah réforma le royaume, re-centralisant, augmentant le pouvoir royal, passa des alliances avec ses voisins. Il demanda un aussi un rapport complet sur la situation politique de la région, mais aussi, de l’europe, dont Rome et Carthage.
En parallèle, il prépara une ambitieuse campagne militaire d’expansion, vers l’ouest, afin de se rapprocher de la côte. Le genre de campagne qui deviendront habituelles avec lui et qui contribueront à sa réputation d’excellent guerrier et d’audacieux.


Comme vous pouvez le voir, les catholiques sont dans un piètre état et doivent lutter constamment.
Chez les Grecs, le royaume de Sparte se retrouve avec la moitié de la Crête, chassé par la Macédoine d’Achaie et de sa moitié de Crête par des paysans.
Antioche tire la tronche, l’Abbasid est toujours plongés dans des guerres perpétuelles, les Juifs sont en très mauvaise posture. Par contre, les Khazar, la Bulgarie, mais aussi les Polonais se font plaisirs. De même que les bohémiens, à la tête de la Pannonie

C’est ainsi que, le 8 avril 795, après deux ans de paix, Sahab honora son alliance avec Trébizonde en le rejoignant dans sa guerre sainte contre les Grecs de l’Ouest. Il déclara aussi la guerre aux hérétiques nestoriens à la frontière ouest de son royaume. Deux d’entre elles visaient à prendre des terres par guerre sainte. La troisième, à remettre sur le trône de la Syrie un messalien. Par les suites, les conflits avec la Syrie pour un prétendant seront régulier, jusqu’à trois guerres en moins de dix ans, mais ne représenteront que des conflits mineurs.

Le Chah avait bien préparé sa campagne, allant d’objectif en objectif, écrasant ses adversaires sur le champ de bataille, se montrant toujours sans pitié, ne reculant jamais.
Moins de deux ans plus tard, la dernière des trois guerres était finis, les hérétiques nestoriens, ceux-là même qui avaient mis plus bas que terre le royaume de Syrie et envoyé de nombreux prêcheurs en Babylone, étaient humiliés et vaincu.

Les troupes de Babylone prirent la route vers la province Grec de Nicée, afin d’honorer l’alliance.
Elles ne dépassèrent jamais la frontière de Babylone. Après réflexion, le Chah décida que les Grecs devaient régler leurs affaires entre Grecs. Il n’envoya qu’une poignée d’hommes et d’officiers, pour faire bonne figure, arguant le danger Perse et Arabe.
A vrai dire, si le premier représentait un véritable danger, bien qu’il avait très régulièrement ses propres problèmes, le second, lui, ne représentait plus la moindre menace.
La vérité, c’est qu’il avait d’autres objectifs en tête. Une nouvelle campagne militaire, un peu moins ambitieuse que la précédente, mais qui allait lui permettre d’asseoir définitivement sa suprématie militaire dans la région. Une campagne autant symbolique que stratégique. Prendre la région de Damas, ancienne source de conflit entre les divers protagonistes, qui étaient malgré tout toujours resté entre les mains du Califat. Les Juifs de Jérusalem, ancienne puissance montante de la région, avant leur soumission partielle par l’Egypte, étaient les derniers en date à s’être embourbés dans la région.
Alors prendre la région, mais aussi, plier la campagne en un temps record … Voilà quelque chose pour laquelle le Chah comptait bien se préparer !
Pendant ce temps, dans les steppes, un ordre tengri des Seigneurs du Ciel commença à déferler. C’était le deuxième ordre dit, ordre saint, à voir le jour depuis la refondation des chevaliers Miaphysites. Mais encore une fois, le Chah n’accorda aucune importance à cette nouvelle. Les tengris étaient loin. Entre eux et Babylone, il y avait soit deux royaumes Perses, La Perse et Khiva, soit l’Arménie et Trébizonde. Il n’y avait donc aucune inquiétude à avoir.

Le 19 Octobre 801, alors que le Chah lisait une énième missive de Trébizonde, réclamant son aide, un messager arriva. Les couleurs d’Antioche flottaient dans la région de Damas, et pas en amis.
La cible de sa campagne était attaquée !

Le dirigeant de Babylone ne pouvait pas attendre… Et si il souhaitait pouvoir s’occuper lui-même de Damas, il devrait aussi défaire la coalition qu’Antioche avait semble t’il réussie à former, en plus des troupes du Calife. En urgence, il rassembla l’armée, déclara une guerre sainte à l’Abbasid et trouva un prétendant au nom du quel faire la guerre pour une province d’Antioche, la province de Homs.
La guerre était de nouveau en marche et avec Antioche comme ennemi, elle promettait malgré tout d’être acharnée !
Jusqu’à ce qu’un conseiller fasse remarquer que les couleurs vus à Damas ne correspondaient absolument pas à celle d’Antioche, tout du moins, pas dans le bon ordre.

Et effectivement, après une vérification minutieuse des informations…Le Chah compris qu’il avait déclaré la guerre au mauvais royaume, pour un homme dont il n’avait rien à faire.
Il serra les dents. Puis il se contenta d’hausser les épaules, arguant le fait que de toute façon, il n'aimait pas la tête du roi d’Antioche et qu’il était temps de lui régler son compte.
Il envoya une demande d’aide auprès du royaume de Trébizonde et ordonna aux troupes de se rassembler à la frontière de Damas
Les hérétiques nestoriens allaient à nouveau être en guerre avec des messaliens. Trêve ou pas. Guerre ou pas. Le Chah voulait Damas en premier, quoi qu’il arrive et il l’aurait.

J'adore la carte du monde

La suite !

Je me délecte de ton topic

Merci pour les messages les gars !

30 Novembre 802
Le suzerain Babylonien écoutait le rapport d’un officier venant de Babylone. L’intendant relevait impôt après impôt, dîme après dîme, prenant les biens de ceux qui ne pouvaient pas payer. Le royaume avait besoin d’argent et les ordres du Chah étaient aussi précis que son bras maniait une épée. Toute dette devait être expressément remboursée. Tout impôt devait être expressément payé. Y compris chez la noblesse, qui devait désormais s’acquitter d’un impôt.

Sa popularité auprès de celle-ci était au plus basse. Sahab avait pris de nombreuses mesures impopulaires. La centralisation, les impôts, une autorité qui tranchait cruellement avec celle de son père, couplée à son absence totale de diplomatie et son malaise en société en faisant quelqu’un de détesté.
Mais heureusement, la discipline toute militaire de Sahab, son caractère sans pitié, ses capacités au combat et sa capacité à mener une campagne militaire efficacement, sans être révolutionnaire, entrainait un sentiment de respect mêler à de la crainte chez les vassaux. Malheureusement, la population n’avait pas tout à fait le même sentiment.

Le dirigeant du royaume sorti de ses cendres s’approcha des tentes des blessés, tandis que l’officier continuait de déblatérer son rapport. Ils étaient à proximité de Damas elle-même, bien que cette dernière soit entre les mains de la Géorgie, leader de la coalition formée par les hérétiques Nestoriens. Impossible à reprendre sans provoquer un énième conflit, Sahab avait dû faire une croix dessus, non sans mal.
En dehors de ce détail, tout le reste de la région de Damas tombait petit à petit entre les mains des Babyloniens. L’armée royale s’occupait personnellement de la capitale des Abbasid et de Damas, tandis que les vassaux s’occupaient du reste de la région. C’était bien évidemment l’armée du Chah qui avait fait le plus gros du travail, défaisant sur le champ de bataille le reste de l’armée arabe ainsi que l’armée nestorienne.
Par la suite, seule une poignée de régiment faisait en sorte de chasser les hérétiques, sans pour autant porter l’attaque sur leur territoire.
Face à Antioche, c’était le statu quo depuis le début du conflit, bien que ces derniers n’aient pas d’autres guerres à mener. Selon la rumeur, leur roi avait trop peur du Décapiteur pour agir.
Ainsi, l’ardeur au combat du Chah, doublé à l’inaction d’Antioche entraina une campagne aisée face à l’Abbasid, qui permit de décrocher une paix moins de 3 ans après le début du conflit.

Les armées pouvaient se retourner vers le nord, vers les hérétiques et Antioche…Et elles n’allaient pas s’en priver, galvanisées par leurs victoires à répétitions.

1 Octobre 804.

Tandis que l’armée Babylonienne, soutenue par les troupes de Trébizonde enfin jointe au conflit, enchainait victoire après victoire face aux hérétiques et que des mercenaires mettaient le siège sur la province de Homs, une mauvaise nouvelle arriva au Chah.

Les nestoriens de Babylone, électrisé par l’attaque de leurs frères, se soulevaient, une fois de plus. Ces révoltes allaient devenir monnaie courante dans les terres Babyloniennes. Les chroniques rapportent plus d’une douzaine de révolte nestorienne en tout juste un siècle, d’ampleur différente.
Sahab ne pouvait que dérouter l’armée entière d’invasion après s’être assuré que ces opposants mettraient du temps à se reformer, en forçant le combat avec leurs armées. Il dérouta aussi l’armée de Trébizonde, qui composait à plus d’un tiers les forces d’invasions, afin de défendre le cœur de ses terres.
C’est à ce moment-là, en voyant l’état de ses troupes, que Sahab se rendit compte que le conflit avait été bien trop meurtrier et que son royaume était désormais vulnérable. Si la révolte empirait, ou si les Perses attaquaient …
Afin d’éviter les protestations parmi les Grecs, qui n’avaient rejoint que pour régler leurs différends avec Antioche et pas pour affronter des rebelles, le suzerain de la cité à la tour fit répandre la rumeur que le royaume d’Antioche avait recruté une armée de mercenaire. Ce fût suffisant, malgré l’évidence de la supercherie.
La bataille principale eu lieu à Kermanshah, la cité même où le soulèvement avait débuté.

Sans surprise, malgré l’avantage du terrain des rebelles, la victoire resta entre les mains du Décapiteur. Qui décapita le chef de la rébellion, moins de deux mois plus tard, à Babylone même, et força ses suivants survivants à se convertir et à rejoindre un monastère.
Malheureusement, à la place du calme escompté, une nouvelle révolte se forma.

La légende raconte qu’à cette nouvelle, le Chah entra dans une fureur folle et qu’il se jura de tuer personnellement toute la ‘’vermine’’ nestorienne sur terre. Sa fille ainée chérie, malheureusement atteinte de la lèpre, était morte tout juste un mois plus tôt, le lendemain de l’exécution du précédent chef rebelle... Inutile de dire que depuis ce jour, son humeur était particulièrement exécrable.
Mais il est probable que cela ne soit pas une légende… En effet, il ordonna à ses vassaux d’en terminer avec l’ennemi nestorien de l’extérieur. Quant aux mercenaires et à ses alliés, il les mandata pour en finir avec Antioche.
Lorsque son maréchal lui demanda ce que lui-même comptait faire, le suzerain répondit d’un ton détaché qu’il s’occuperait personnellement de cette nouvelle révolte, exclusivement avec l’armée du domaine royale.

C’est ainsi qu’il se retrouva dans la province de Suweyda, fort d’une armée de 2.300 guerriers. Presque un millier de moins que les hérétiques. Mais si en face, il y avait essentiellement des paysans inexpérimentés, des idéalistes, et une poignée d’officier expérimenté… De son coté, il avait l’élite des guerriers babyloniens, expérimentés, encadrés par des officiers vétérans et par lui-même.
Chah se priva volontairement de tout avantage stratégique, se plaçant dans la plaine de Qumm Oualad, attendant sagement l’adversaire qui ne pouvait que sauter sur une si belle occasion.
Et comme prévu, les rebelles se jetèrent dans la gueule du tigre, persuadé d’avoir une victoire facile.

La bataille fit rage une journée entière, les vétérans babyloniens exécutant méthodiquement parcelle de l’armée adverse après parcelle, jusqu’à remporter une victoire écrasante.
La poursuite des rebelles dura 5 longs mois supplémentaires, jusqu’à ce que chaque hérétique trouve le sommeil éternel.
Pendant ce temps, Trébizonde, mais aussi le comte de Seleukeia, et les mercenaires à la solde de la Cité firent plier Antioche. Seul le bastion hérétique continua de s’accrocher solidement, malgré la défaite approchant inexorablement.

[Concernant Seleukia, l’Empire associé à ce comté a subit une révolte paysanne, ce qui explique la chute l’antique Empire Séleucide…Dans le mépris le plus total. Malheureusement, d’autres royaumes/empires Messaliens connaitront le même sort]
Pendant ce temps, ailleurs dans le monde

17 Mai 807

Enfin, la guerre sainte face aux hérétiques, pour un bout de la région d’Alep, était terminée.
Après des années de guerres, qui avaient surtout enrichi le royaume à bien des égards, via les pillages, les très nombreuses victoires et rançons, Babylone s’était imposée comme étant une puissance au moins équivalente à la Perse et pouvait s’endormir quelques années dans une paix bien méritée.

Durant de très nombreux mois, le Chah passa l’essentiel de ses journées à s’entrainer avec ses soldats et ses fils, bien qu’encore des enfants.
Il laissait les affaires courantes à son conseil, ainsi qu’à son frère, héritier et régent désigné du royaume, au grand damn de leur plus petit frère, un ambitieux qui s’était vu rejoindre de force les moines et la religion, malgré ses capacités martiales.
De temps en temps, il échangeait des lettres avec ses sœurs, devenues des reines. Tout semblait aller bien et pour le mieux.
Mais un évènement inattendu arriva. Un élément déclencheur aux conséquences palpables.
Un rêve teinté de cauchemar qui laissa une marque durable dans l’esprit de Sahab.

Double poste, sinon, ça ne passe pas

Le 21 Juin 809, tout bascula dans l’esprit du Chah.

Sa fille ainée, Bersîn, morte depuis des années, vint le voir en rêve. Comme si … Rien n’était jamais arrivé, comme si la maladie ne l’avait jamais emportée. Les marques de la lèpre n’apparaissaient pas sur son corps. Son souffle n’était pas haché ou faible. Elle n’était pas recouverte par la transpiration, son visage n’était pas tordu par la souffrance. Au contraire, elle souriait de son air espiègle si caractéristique, les yeux pétillants de joie. Elle le sera dans ses bras avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit.
C’est à ce moment-là que le père enlacé remarqua les habits religieux qui couvraient sa fille.
Bersîn desserra son étreinte, s’éloigna de deux pas en arrière puis pencha légèrement la tête sur le côté, comme à chaque fois qu’elle voulait demander quelque chose à son père. Les yeux pleins d’espoir, elle lui demanda si elle pouvait enfin rejoindre le Christ.

Lorsqu’il se réveilla en tremblant, le Chah fît quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Il pleura, perdu par son rêve et harcelé par la vieille blessure lancinante que représentait la perte de sa fille.
Le jour même, il prit la décision de partir en pèlerinage, vers Jérusalem, la ville du Christ. Il avait besoin de réponse, et il espérait bien en trouver là-bas !
Il laissa la régence à son frère, rassembla une escorte minimale et prit directement le chemin de la sainte ville.
Le voyage se passa sans encombre. Durant le trajet, il ne raconta son rêve qu’à ses gardes du corps, de vieux compagnons à lui.

Une fois sur place, le Chah ne trouva aucune réponse à son rêve, les prêtres miaphysites arguant que sa fille était déjà avec le christ et qu’il ne pouvait rien faire de plus.
Mais c’est en entendant parler de tombeaux que Sahab cru comprendre. Pour rejoindre le Christ, sa fille avait besoin d’être enterrée dans la ville sainte, alors entre les mains des Egyptiens Miaphysites.
Bien sûr, il aurait pu demander la ‘’permission’’ au Sultan d’Egypte, qui n’aurait pas refusé à Babylone un simple tombeau dans la ville, surtout à une princesse. Au contraire même…En temps normal, c’est d’ailleurs ce qu’aurait fait Sahab. Mais son rêve avait laissé une marque indélébile. Et il lui était désormais impensable de déplacer la tombe de sa fille sur des terres qui n’étaient pas sous sa juridiction et la protection de ses soldats.
Jérusalem ainsi que les terres environnantes seraient conquises. Il en profiterait aussi pour pousser son avancée jusqu’à atteindre la côte. Mais en attendant, il était temps pour lui de rentrer à Babylone. Une nouvelle campagne militaire allait voir le jour !

Le Roi prévoyait le déclenchement de la campagne en 814, afin d’avoir la campagne militaire la plus courte possible. D’avance, il prépara l’administration qui allait remplacer celle de Jérusalem, ainsi que la garnison associée, de même que les préparations pour déplacer le corps et creuser un nouveau tombeau.
Mais parfois, le destin aime jouer.
Les nestoriens étaient de retour, dans la province Qazvin, bastion rempli de Perses revanchard et réputé pour ses prêcheurs violents.

Sahab accueillit cette nouvelle presque avec joie. C’était un entrainement parfait pour son armée, supérieur quantitativement et qualitativement, mais aussi pour son second fils, le premier étant marié matrilinéairement à la future reine d’Arménie et le dernier étant encore trop jeune pour combattre.
Il en profita aussi pour chasser la noblesse locale d‘Al Habbariyah, sous le fallacieux prétexte de réquisition pour faire face à la révolte. Il chassa aussi le seigneur local de Séleuci, dans la province de Babylone elle-même, au risque de provoquer une certaine grogne parmi la noblesse et le clergé.
Comme prévu, le conflit avec les hérétiques ne dura pas longtemps, ces derniers enchainant les défaites face à une armée préparée. Les chefs des survivants furent exécutés publiquement dans la capitale de la province.
Encore une fois, l’effet escompté n’était pas là, au contraire. La population se souleva une nouvelle fois, au sein de la même province, dans les mêmes villes, formant une nouvelle armée, encore un peu plus nombreuse.

Agacé, le Chah leva seulement l’armée royale pour écraser les rebelles, au côté de son fils. La première bataille eu lieu à Qazvin, comme durant la précédente rébellion.
Son fils, celui qui allait être le nouvel héritier, trouva la mort, transpercé par le chef des hérétiques lui-même.
Le 25 octobre 812, lorsque la bataille Hamadan pris fin, et que la tête du tueur roula à ses pieds, son corps toujours pris par les chaînes, Sahab donna un ordre. Celui de purger entièrement la région de Qazvin des nestoriens, qu’importe l’âge, le sexe, la richesse et la puissance.

Le Chah rentra à Babylone, le cœur lourd, pour organiser des funérailles discrètes. Il resta incapable de regarder sa femme dans les yeux durant de nombreux jours, se sentant fautif pour la mort de son fils.

Trois ans plus tard. Le dirigeant la cité à la tour avait fait le deuil de son fils, à défaut de pouvoir faire celui de sa fille ainée. Il avait minutieusement préparé sa campagne pour faire tomber Jérusalem. Ses officiers les plus loyaux se tenaient prêts, ses frères étaient à la tête de sa garde d’élite, déjà à la frontière du royaume.
Selon ses estimations, le conflit allait durer deux ans, peut être trois. Les batailles majeures auraient lieu soit à Jérusalem, soit sur les côtes. Le désert d’Arabie allait, quant à lui, redevenir le lieu de nombreuses escarmouches. Il envoya un messager.

Fidèle à ses prédictions, le conflit dura trois ans. Les armées égyptiennes, surprises, n’avaient aucune chance. Seule une nouvelle rébellion, des sunnites cette fois, retarda l’inévitable prise de Jérusalem.
Mais le conflit ne fut pas sans conséquences pour les Babyloniens. Le frère héritier de Sahab se transforma en légume suite à un très mauvais coup durant une bataille et Sahab lui-même attrapa ce que les médecins diagnostiquèrent comme étant une pneumonie, durant l’été 817.
Mais dès 818, l’Egypte céda les territoires revendiqués, et même un peu plus. Tandis que le frère cadet du Chah menait les troupes restantes pour écraser la révolte, le Chah assista aux nouvelles obsèques de sa fille ainée.
Le 9 Février 819, l’émeute sunnite était écrasée.
La nouvelle paix, autant externe qu’interne, permit au Décapiteur de s’occuper de l’ordre de la succession et de célébrer un mariage divin entre ses enfants.
Son choix se porta sur son plus jeune fils, Sahab. Un choix parfait pour construire une Babylone prospère économiquement et solide juridiquement. Le mariage avec sa sœur, héritière préférée de ses vassaux, était parfait pour légitimer son règne.

Bien que son fils ainé exprima tout son mécontentement d’être ainsi écarté du trône, de même que son plus jeune frère, il fit en sorte de se concentrer sur ses futurs conquêtes des lieux considérés comme étant saint. Mais la toux ne voulait manifestement toujours pas le lâcher, malgré les efforts de ses médecins, l’affaiblissant toujours un peu plus.
Jusqu’au jour, où la pneumonie s’avéra bien plus forte que lui.

C’était l’occasion pour Babylone de connaitre un dirigeant bien différent du précédent …

La suiiiiiite

Le RP est vraiment sympa, continue

Gloire à Sahab II et ses futurs enfants consanguins

La suite.

Eh bien, c'est effectivement plutôt la merde pour la foi messalienne, espérons que les Nestoriens n'en profiteront pas pour redevenir la foi majoritaire

Je vais légèrement changer la forme du récit.

Pour que ce soit plus facile de s’y repérer, je mettrais un titre différent pour chaque nouvelle partie. Le contenu de chaque date/période clé sera aussi contenue dans une balise « spoil ».
Si vous avez des idées/conseils pour améliorer légèrement l’AAR, sans pour autant me multiplier la charge de travail, je suis preneur.

La réforme messalienne !
25 Janvier 830
Sahab II était confortablement installé dans son fauteuil, consultant divers rapports. Le premier faisait état des dernières poches de résistances levantines, qui semblaient se déporter vers Damas, où les troupes royales avaient perdus leurs traces. Rien de bien grave donc, ils ne représentaient plus le moindre danger.
Le second était beaucoup plus intéressant.
Il comportait de très nombreuses informations, que ce soit sur l’état des finances, des troupes, des provinces de royaumes les plus influents de la région et même d’ailleurs. Ses espions avaient fait un excellent travail.

Le troisième, couplé au second, permettais d’avoir une vision claire et nette sur l’état des courants religieux les plus influents du monde connu.

Il constata que la religion des hommes des steppes, longtemps dénigrées, était une puissance montante. De même, il constat que les peuplades barbares catholiques n’avaient plus la moindre unité religieuse. La faute à une succession de Papes qui n’avaient jamais su profiter des occasions et qui avaient enchainé erreur sur erreur depuis l’échec des Lombards.

Quant aux Miaphysites … Il était ironique de penser que les Romains avaient, 400ans plutôt, choisit d’entrer dans cette voie là pour l’indépendance religieuse et que désormais, le pape copte d’Alexandrie était un vassal de la puissante Egypte ! Malgré tout, le terme de pape avait bien moins d’importance chez les miaphysites, ou même chez les orthodoxes, que chez les catholiques, ce qui pouvait expliquer le manque de réaction de Rome, ou des voisins directs de l’Egypte.

Les Nestoriens … Dépourvu de royaume stable et puissant, en excluant le simulacre de Carthage et la petite république de Venise, étaient pourtant presque aussi répandu que les Messaliens. Etait-ce à cause, ou plutôt grâce, aux efforts du patriarche d’Orient ? Difficile à dire pour le Chah, qui ne savait pas grand-chose de cette religion qui considérait la sienne comme hérétique. En tout cas, dans la longue et pénible guerre civile de Carthage, qui a vu s’affronter les Messaliens contre les Nestoriens, a eu pour conséquence la partition pure et simple de Carthage en plusieurs royaumes. Les deux plus importants étant l’Empire Carthaginois messaliens, agonisant sur ses dernières possessions à Malte et en Sardaigne, et le royaume de Carthage nestoriens, gouvernant sur la région d’Alger, ayant dû abandonner pour un temps l’ancienne région prospère de Tunis aux Hellenisques et aux Sunnites.

Enfin, son attention se porta sur le rapport concernant sa propre religion, ses propres croyances. Faiblarde. Défavorisée. L’absence de chef religieux, voulut par Babylone des siècles plus tôt, avait autant d’avantages que d’inconvénients.
Sahab avait longtemps pensé à une solution. Quelque chose qui renforcerait sa religion, sans pour autant la dénaturée. Un ajout supplémentaire tout en évitant la naissance d’un « Pape », « Patriarche » ou qu’importe son nom. Et il avait une idée bien précise en tête pour y arriver. Mais d’abord, il avait besoin de mettre sous son contrôle un lieu saint supplémentaire pour avoir les mains tout à fait libre aux yeux des croyants.
Et il avait déjà la cible parfaite. La ville de Roudehen, situé en plein territoire Perse. La garnison était faible, à proximité de la frontière. Mais le Chah ne voulait pas faire les choses à moitié, il se battrait pour la région d’Hamadan entière ! C’était l’occasion de montrer la supériorité d’une nouvelle Babylone face à la Perse, d’un point de vue militaire ou religieux et de laver les affronts du passé.
Le seigneur de Babylone se leva de son fauteuil. Il était temps de lancer la campagne, déjà préparé depuis de longs mois.

3 Août 830
Les Babyloniens d’aujourd’hui n’avaient plus rien à voir avec les Babyloniens de l’ancien temps. Tant sur le plan culturel, que sur le plan religieux, ou militaire. Le seul véritable pont entre les uns et les autres, était la position géographique et le nom de la cité, identique et immuable.
Des siècles d’occupations étrangères, mais aussi et surtout persane, sans compter le défilement du temps et des mœurs, avaient sérieusement changé la culture babylonienne, maintenant beaucoup plus proche des cultures perses qui ne voulaient bien l’admettre. Leur systèmes politiques et administratifs, leurs formations militaires, leurs armées, leurs tactiques et même leurs religions étaient proches, semblables.
Ainsi, sur le papier, la guerre promettait d’être équitable, les belligérants étant de force équivalente, chacun connaissant les forces et les faiblesses de l’autre. L’avantage de la surprise Babylonienne devait logiquement être compensée par la supériorité numérique des armées Perses. Sur le papier.
Dans les montagnes d’Asadabad, dans la province d’Hammadan, la première armée perse affrontait, sans espoir de victoire, la coalition de l’armée du Chah et de son oncle, compagnon et maintenant leader habituel des armées royales.
Les Perses avaient été trop confiants, trop impétueux, empiétant et pillant le territoire des messaliens, n’ayant de Babylone que la vision d’une cité soumise depuis des siècles.

En plus d’en sortir victorieux, Sahab l’Honorable en profita pour démontrer sa grande bravoure sur le champ de bataille, n’hésitant pas à mener de lui-même les charges les plus cruciales. C’était maintenant un grand guerrier, capable d’égaler les prouesses martiales de son père !
Pour la suite de la campagne, les objectifs étaient clairs, l’armée allait être divisée en deux parts.
Son oncle, dirigeant la première partie, la plus petite, devait prendre la capitale de la région, Qom, puis attaquer la capitale de la Perse elle-même, située à une centaine de kilomètre tout au plus.
Quant à l’Honorable, avec la seconde partie, il devait, selon son propre plan, s’emparer de la ville sainte et des bastions alentours, puis s’occuper du reste de la région. Les deux armées devaient rester constamment en contact et ne jamais mettre une grande distance entre elles, pour pouvoir s’entre-aider rapidement en cas de contre-attaque.

Le fils cadet de feu Pîroz respecta les ordres à la lettre, en ne restant strictement que sur les cibles de la campagne. Mais son neveu, le Chah, céda à son caractère impétueux et ne pu s’empêcher de s’enfoncer dans les territoires perses, poursuivant des brides d’armées ennemies, toujours plus nombreuses, toujours plus importantes, enchainant sans discontinue victoire sur victoire, mais aussi et surtout, combats sur combats, pertes légères sur pertes légères.
Mais les Perses ne profitèrent pas de l’occasion des armées isolées pour renverser la tendance et laissèrent Sahab II prendre la ville sainte tant convoitée.
Et pendant ce temps, la Satrapie du Tigre menait ses propres campagnes contre les sunnites, vacillant entre défaites mineurs et victoires écrasantes.

Année 836
Sahab avait passé quatre longues années à préparer plusieurs réformes au sein de son royaume. Dont la plus importante, la réforme de la foi Messalienne.
Si un poste, en dehors du Chah de Babylone lui-même, pouvait avoir un tant soit peu d’influence sur la vie religieuse des Messaliens, c’était le Chapelain du Chah, choisi arbitrairement parmi les plus compétents. Celui-ci, un vieil homme à la peau buriné par le soleil du désert, sachant pertinemment qu’il vivait un moment historique, se tenait à côté de son suzerain. Face à eux, se dressait un combattant perse anatolien, qui récitait silencieusement prière sur prière, les paupières fermées. Le perse, répondant au nom de Khashayar, n’avait rien d’exceptionnel. C’était un homme du peuple, venant d’une famille plus que modeste, dépourvue de la moindre éducation, mais qui avait survécu aux carnages de l’Anatolie et c’était battu au sein de l’armée Babylonienne par la suite. Pourtant c’était lui que le Chah avait choisi. Lui qui prendrait le commandement de la première force armée indépendante au service de la foi Messalienne et uniquement de celle-ci, bien que motivée et équipée par Babylone.

La présence d’un perse d’Anatolie à la tête de la nouvelle armée avait pour but d’attirer massivement les perses messaliens, en exil depuis la chute leur royaume. Et la présence d’un homme du peuple au lieu d’un éminent noble attira plus facilement les paysans. En peu de temps, les forces de cette nouvelle armée comptait des milliers de bras, faisait face à de nombreux dons, alors même qu’elle n’avait pas encore la moindre terre où s’installer officiellement.
L’ordre de Saint Thaddée venait de voir le jour avec succès. Tel un pied de nez aux Nestoriens de Babylone, ces derniers se révoltèrent l’année suivante, sans grand résultat.

Sahab en profita aussi pour réformer les lois de la couronne, imposer une nouvelle satrapie en Syrie et rectifier le système d’impôt. Il acheva d’améliorer considérablement les droits de la femme au sein du royaume, en l’honneur de sa défunte première épouse et sœur ainée, en mettant les femmes sur un strict pied d’égalité.
Bien qu’il ait eu deux autres filles et un fils, il privilégia son frère ainé pour la succession, jugeant ses enfants encore trop jeunes et ne faisant pas confiance au système de la régence.

Peut-être avait-il agis sous la prudence qui le caractérisait si bien. Peut-être sentait-il son heure s’approcher à grand pas. Toujours est-il que la maladie l’emporta le 23 Novembre 838, après 19 ans de règnes et 3 longues nuits d’agonie, laissant son frère ainé monter sur le trône d’un royaume qu’il ne connaissait plus depuis des dizaines d’années.

EDIT : Bien les balises foireuses ?
Tant pis, j'vais faire sans

Eh bien très intéressant, Je présum que du coté de la Mauritanie-Afrique ça doit être un gros bordel, mais c'est assez drôle de voir que tu as finalement un gros rival Perse espérons qu'il ne tente pas de reprendre le Hamadan

La Mauritanie ? Oh que oui ! En même pas un siècle, plusieurs puissances religieuses se sont démarquées (Sunnites, Nestoriens, Helléniques, O-Africain )...Mais toutes n'ont pas survécu ou n'ont pas poussé leur avantage au bout d'un siècle.

J'étais aussi assez surpris de voir la Perse comme étant mon principal rival sur le papier, d'autant plus que ce dernier n'a jamais été agressif envers moi (dommage d'ailleurs ).
La partie va avoir un véritable intérêt d'ici 50/60ans (pas mal de gros évents et de possibilité de Rp intéressantes). L'AAR va avancer plus vite dans le temps, les conquêtes et les évents étant moins remplis/divers que durant le premier siècle...et donc les possibilités de Rp étant moins riche.

C'est vraiment super bien

Possible d'avoir un screen de ton territoire ? Ça manque un peu, je trouve.

Histoire de donner quelques nouvelles

J'ai poussé jusqu'en 1100. Le problème ? C'est qu'en dehors de quelques gros évents en 900 (religion slave réformée, guerre sainte des tengri/slave pour la Bulgarie) il ne se passe rien et je reste la première puissance, de loin, pendant deux siècles.
J'ai pratiquement rien foutu a la tête des royaumes, attendant qu'un champion adverse émerge pour apporter du piment, pendant que mes vassaux faisaient une expansion abusive (tchao la Perse, Antioche, l'Arabie). Aucune révolte majeure malgré des perso pas top... Donc c'est un AAR chiant de plusieurs siècles qui m'aurait attendu, hormis deux périodes d'une dizaine d'année et quelques évents.

La faute à la date de départ, que j'ai fais "trop" équilibré. Là, l'absence de rivaux vraiment supérieur se ressent, la Perse n'ayant rien foutu, le Califat ayant fait son taff au début mais en a pris pleins la gueule tout le long et les Juifs ayant joué de malchance.
Et par la suite, le Khazar c'est effondré sur lui même et même chose des Slaves Quant aux nestoriens africains, ils sont devenus ... cathare, me privant du dernier rival potentiel

J'aurais pu attendre l'arrivée des Aztèques/Mongols ... Mais bon, encore un siècle supplémentaire à attendre ...

Mais j'ai un autre défi sous la manche, qui lui... Devrait être vraiment intéressant, même dans la longueur