Il était une fois la France (IIIème siècle – 7 mai 2017)

C'est en ce 7 mai 2017 que nous apprenons la mort officielle de la nation France. Il était une fois dans le monde un pays plurimillénaire de par son histoire. Des peuples Celtes jusqu'à Hugues Capet, Charlemagne, Charles Martel, en passant par le duc d'Orléans jusqu'à François Ier, de Louis XIV à Napoléon, de Napoléon à Poincaré ou encore Charles De Gaulle.
Cette France mesdames messieurs, vient de se quitter, elle vient de nous quitter tout comme nous venons de la quitter. Elle vient de se donner la mort, ou du moins, de s'aider à mourir. Elle n'a pas su passer la porte qui lui était pourtant grande ouverte. Non, cette France n'a pas voulue rester France. Comme disait Maupassant « Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus,c'est le sublime courage des vaincus ». Nous n'avons pas plus de force que de courage, et encore moins d'espoir.
D'autres avant nous ont su retrouver cette Force, cet espoir, ou encore ce courage. Ce dernier courage, ce dernier sursaut.
France, tu viens de perdre ta force et ta gaieté, tu as perdu ta force et ta vie ; tu viens même de perdre jusqu'à ta fierté qui faisait croire encore en ton génie. La vérité ? Tu l'as connue malgré toi, en pensant qu'elle était une amie. Mais quand tu pensais pourtant l'avoir comprise et sentie, tu en étais déjà dégoûté. Le seul bien qui nous restera au monde est d'avoir quelquefois pleuré.
Cependant, Alfred tu as été remplacé par « grand corps malade », et Rimbaud par Marc Levy.
De Rousseau à Bodin, de Voltaire à Chateaubriand, de Hugo à Lamartine, de Verlaine à Eluard ou encore de Maurras en passant par Aragon et Céline. C'est à vous que revient notre devoir de mémoire, à vous tous, qui avaient fait le lustre passé de la nation France. Vous qui de siècle en siècle avaient forgés la culture de notre nation, qui en ce jour funeste voit le couvercle de sa tombe scellé à jamais. Toi culture, inexistante aux yeux d'un homme, mais pas aux yeux de tous les hommes.
Ceci n'est pas une ode, ni une ballade, et encore moins un chant. C'est un au revoir, si ce n'est même un adieu. Non pas un adieu au monde, qui lui nous attendait, mais un adieu à une France, la seule qui méritait ce nom de patrie.
Bienvenue maintenant dans le dernier lander allemand, province parmi les provinces. Territoire conquis par l'Europe des puissants, des copains et des coquins. Province vassalisée mais aussi colonisée. Le comptoir France, colonie de peuplement égale à tant d'autres. Ironie du sort au goût amer.
Pour répondre à notre jeune et dynamique pourfendeur, nul besoin d'user de savants mots, il suffira de citer Maximilien de Robespierre, extrait de son discours du 25 janvier 1790 :

« Les riches, les hommes puissants ont raisonné autrement. Par un étrange abus des mots, ils ont restreint à certains objets l'idée générale de propriété ; ils se sont appelés sels propriétaires ; ils ont prétendu que les propriétaires seuls étaient dignes du nom de citoyen ; ils ont nommé leur intérêt particulier l'intérêt général, et pour assurer le succès de cette prétention, ils se sont emparés de toute la puissance sociale. Et nous ! Ô faiblesse des hommes ! Nous qui prétendons les ramener aux principes de l'égalité et de la justice, c'est encore sur ces absurdes et cruels préjugés que nous cherchons, sans nous en apercevoir, à élever notre constitution ! […] Croyez vous de bonne foi qu'une vie dure et laborieuse enfante plus de vices que la mollesse, le luxe et l'ambition ? Et avez-vous moins de confiance en la probité de nos artisans et de nos laboureurs, qui, suivant votre tarif, ne seront presque jamais citoyens actifs, que dans celles des traitants, des courtisans, de ceux que vous appelez grands seigneurs, qui, d'après le même tarif, le seraient six cents fois ? Je veux venger une fois ceux que vous nommez le peuple de ces calomnies sacrilèges. Êtes-vous donc faits pour l'apprécier, et pour connaître les hommes, vous qui, depuis que votre raison s'est développée, ne les avez jugés que d'après les idées absurdes du despotisme et de l'orgueil féodal ; vous qui, accoutumés au jargon bizarre qu'il a inventé, avez trouvé simple de dégrader la plus grande partie du genre humain par les mots de canaille, de populace, vous qui avez révélé au monde qu'il existait des gens sans naissance, comme si tous les hommes qui vivent n'étaient pas nés ; des gens de rien qui étaient des hommes de mérite « .

La péniche France n'est plus qu'une barque de secours attachée à une péniche germano-européenne. L'embarcation bancale prend l'eau, elle coule, mais sombrons avec élégance et honneur.
« à celui qui n'a rien, la patrie est son seul bien » disait Jaurès. Nous n'avons définitivement rien, vraiment plus rien, si ce n'est notre orgueil pour seule revanche.

Premier Le Pen

Défaitiste .

Alcinado :

Défaitiste .

Réaliste

Eug qui est resté en 1830

A voir on ne sais jamais.

Busterification :

Eug qui est resté en 1830

à cette époque on avait pas honte de son pays au moins.

inb4 : "tu lis avec les oreilles toi ?"

Venez prier notre défunte France. L'accompagner sur son lit de mort, et y déposer une dernière fleur.

La France à jamais dans mon coeur.

Eugénie tu vas faire quoi demain ?

[Emotions] :

Eugénie tu vas faire quoi demain ?

Je verrai demain.

Topic à up d'ici 5 ans.

Le 07 mai 2017 à 21:47:41 Eugenie09 a écrit :

[Emotions] :

Eugénie tu vas faire quoi demain ?

Je verrai demain.

Viens en Suisse

Honteux d'épingler ça, franchement j'espère que c'est une plaisanterie des modérateurs.

R.I.P

Spiree :

Le 07 mai 2017 à 21:47:41 Eugenie09 a écrit :

[Emotions] :

Eugénie tu vas faire quoi demain ?

Je verrai demain.

Viens en Suisse

Un jour sans doute oui.

Gogoleretour :

Honteux d'épingler ça, franchement j'espère que c'est une plaisanterie des modérateurs.

Honteux ? Cite moi une phrase honteuse alors

Gogoleretour :

Honteux d'épingler ça, franchement j'espère que c'est une plaisanterie des modérateurs.

Honteux ? Cite moi une phrase honteuse alors

"France, tu viens de perdre ta force et ta gaieté, tu as perdu ta force et ta vie"

C'est ton avis, pas celui de tous, et les modérateurs épinglent ça.

Gogoleretour :

Gogoleretour :

Honteux d'épingler ça, franchement j'espère que c'est une plaisanterie des modérateurs.

Honteux ? Cite moi une phrase honteuse alors

"France, tu viens de perdre ta force et ta gaieté, tu as perdu ta force et ta vie"

C'est ton avis, pas celui de tous, et les modérateurs épinglent ça.

Oui, et cet avis est honteux ?

Et si tu lis bien attentivement, c'est une référence à un auteur. Cette phrase n'est pas de moi, le paragraphe concerné n'est pas de moi en fait, je l'ai réadapté au message, simplement.

Pourtant je cite même son prénom, je ne peux laisser un plus gros indice que ça.