Toi aussi necro tu trouve ça trop court, c'est pas normal qui nous met un tel suspense
Sinon à quand la suite car c'est trop bien ^^

Espèce de SADIQUE ! Le passage est juste génial et tu coupes là

Vivement la suite le plus vite possible

Quand Meetra revint auprès d’Atris et Malak, elle trouva l’Echani entrain d’observer Den derrière la vitre. Elle se tourna vers elle avec inquiétude.

- Pourquoi m’avoir interrompu ? Demande Meetra irritée.

- Juste pour vous dire que cet homme est entrain de vous attirer a lui, réplique Atris sévèrement. Vous étiez suspendu sur ses lèvres et je trouve que ça ne ressemble plus a un interrogatoire.

- Et si vous me dites la vraie raison, maîtresse Atris.

Elle poussa un soupir.

- Il a révélé une étude très récente sur la force, une étude secrète que certains érudits et moi avions analysé durant une réunion du conseil de la connaissance de Dantooine. Comprendre l’émotion par la connaissance de soi plus par le code, mais nous avions jugé cela trop dangereux car il était contraire à la première maxime du code Jedi. « Il n’y a pas de passion, il n’y a que la sérénité ».

- Vous aviez jugé cette théorie dangereuse parce qu’elle s’oppose au code ? Demande Meetra surprise.

- Notre code est clair et ne souffre d’aucune faille, maître Surik. De plus il n’est dans l’intérêt de personne de faire des théories qui s’y opposent. De plus cet homme sait des choses que personne n’est censé savoir chez les Jedi, or c’est un civil.

- Et pour sa mère, des information sur elle ?

- J’ai fais des recherches. Explique Atris. Eirané Nicodèmus n’apparaît nulle part dans nos archives, je ne sais même pas d’où elle vient, ce dont je suis sur c’est qu’elle n’est pas des nôtres, et n’a était formé par aucun Jedi à notre connaissance.

- Une Sith ?

- Nous l’aurions localisé, le conseil des voyants est très qualifié pour traquer les survivants de la dernière guerre Sith. Cette Eirané est apparu de nulle part, on ne sait pas qui elle est, c’est comme si elle n’a jamais existé, peut être qu’elle a était formé par un Jedi égaré, mais si c’est le cas je ne vois pas lequel.

- Elle l’aurait formé, mais pourquoi ? Fit Meetra songeuse.

A ce moment une voix a donner la chaire de poule prononça ces mot :

- « Pourquoi » est toujours une question plus profonde que sa réponse.

Meetra, Atris et Malak firent volte face et virent Den debout entrain de les regarder derrière le miroir de la salle, il tourna la tête et croisa le regard bleu de Meetra, elle frissonna et sut a cet instant que cet homme paisible pouvait se montrer dangereux que si l’envie lui prenait.

- Maître Surik, laissez moi l’interroger moi-même. Recommande Atris.

- Pas question, s’insurgea Meetra, c’est a moi de continuer l’interrogatoire.

Atris la regarda un moment puis secoua la tête, inutile de discuter avec elle, une vraie tête de mule.

- Très bien mais a la moindre incartade j’interviendrais.

Den de son coté retourna s’assoire, et regarda la porte d’entrée qui s’ouvrit pour laisser passer Meetra, mais avec Malak cette fois. Le Jedi croisa les bras et les regarda prendre place, puis fit un signe de bonjour a Malak. Le padawan ne le lui rendit pas, mais sentit chez lui une légére sympathie comme une douce brise. Meetra de son coté sortit le sabre laser et le lui lança, Den l’attrapa au vol puis l’examina. Tout était en place et la cellule semblait très bien ajustée.

- Vous êtes venu me poser d’autres questions ?

- C’est votre mère qui vous a formé ? Demande Meetra d’une voix dénuée d’émotions, c’est a elle qu’appartenait ce sabre ?

- La quelle des ces deux questions je dois répondre ?

- Les deux.

- La réponse est oui.

- C’était une Sith ?

- Pourquoi cette affirmation ?

- Il n’y aucun Jedi a notre connaissance qui aurait formé une certaine Eirané Nicodèmus. Pas même les égarés.

- La force ne se résume pas aux Jedi et aux Sith.

- Pas après ce que vous avez fait contre ces Mandaloriens, vous les avez tué facilement comme si vous avez fait cela toute votre vie, je présume que vous avez tué de sang froid auparavant.

- Ma mère n’a pas cherché à conquérir la galaxie, ni à supprimer la population d’un système stellaire, et pas davantage à engager une guerre contre les Jedi. Elle s’est contentée d’exister et d’apprendre. Elle est morte de façon ordinaire.

Meetra le regarda amusée.

- Après avoir été la sainte patronne des arts, avoir soutenu les grandes causes humanitaires, et inventé le cocktail cyclonique, la boisson préférée des touristes dans toute la galaxie.

A sa grande surprise, Den éclata de rire au lieu de se vexer.

- Ma grande mère vous aurez trouvé amusante. Vous ignorez tout d’Eirané Nicodèmus, ou de ce qu’elle était.

- Comment votre mère est-elle parvenue a ne pas se laisser dominer et anéantir par l’avidité ?

- Disons qu’elle avait son code de conduite, Elle était un franc tireur de la Force, elle étudiait des techniques, empruntait des sentiers qui n’appartenaient pas tous à l’école Jedi. Elle pouvait se montrer d’une férocité impitoyable contre ses ennemis, et se montrait aussi douce qu’un ange de Iego, Eirané était une singularité de la nature, une bizarrerie si vous voulez, je pourrais vous parlez d’elle pendant des jours, malgré cela elle reste un mystère même pour moi.

Meetra garda le silence un moment puis battit en retraite prudemment.

- Vous avez tué des Mandaloriens, je sais que c’est de la légitime défense, mais ce n’est pas comme ça qu’un adepte utilise la force, vous risquez de dérailler a tout moment.

- Ce que j’ai fais c’est défendre ma vie et celle de ma fille, rien de plus. L’éthique n’avait pas sa place.

- Elle est pourtant capitale.

- Je comprends. Vous pouvez donc faire tout ce que vous voulez, tant que vous gardez votre calme de Jedi ? Tant que vous croyez respecter la vie ? Vous avez le droit de tuer à condition de ne pas vous mettre en colère ? (Den eut l’air écoeuré.) Ça ne vous paraît pas un peu malsain ?

- Ce n’est pas ce que je voulais dire…

- Ne me jugez pas avant de mieux me connaître, et je crois que nous perdons du temps. Déclare Den gravement, je suis venu ici pour parler au sénat de la menace Mandalorienne, mais d’après les tentatives d’assassinats a mon encontre, je pense que je suis devenu une cible. Si vous voulez me servir de garde du corps je ne suis pas contre.

Meetra le regarda un moment, puis écarquilla les yeux de stupeur, elle venait d’être manipulée et cela ne lui plaisait pas.

- Vous pouviez aisément résister a votre arrestation en nous chassant moi et Malak de votre planète, mais vous avez obtempérer parce que vous soupçonnez votre entourage de vouloir vous assassiner. Vous êtes venu sur Coruscant pour parler au sénat.

- Un vaisseau de la république comme moyen de transport. Dit Den amusé, des Jedi pour me garder, il faut savoir utiliser les ressources potentiels a bon escient.

- Je pourrais vous garder ici indéfiniment.

- Vous ne le feriez pas, vous êtes un Jedi.

Den croisa les bras et continuait de sourire comme un enfant.

- Et je ne doute pas que le conseil en ce moment est entrain de parler avec le bureau du chancelier. Des Ambassadeurs Tétiens sont venu réclamer la libération de leur empereur.

- Vous êtes un manipulateur. Dit Meetra froidement, tout ce discours sur la force, ce n’est que du vent.

- Je pourrais vous citer d’autres théories sur le code ou sur la philosophie Jedi, vous n’écouteriez rien du tout. Vous êtes trop détraqué par vos commandements pour oser vous remettre en question. Agis ou n’agis pas, essayer ne veut rien dire, fais le maintenant ou jamais, il n’y aura pas de seconde chance. Vous n’êtes pas des faiseurs, maître Surik. Vous brandissez une arme tout en arguant avec des mots détournés que ce n’en est pas une. Les Mandaloriens n’hésiteront pas, ils ne vivent que pour la guerre, contre eux vous n’avez aucune chance.

Den leva les yeux au plafond puis la regarda a nouveau.

- Le conseil va vous convoquer maintenant.

- Mais…

Avant qu’elle ne réponde, le Comlink bipa. Den se mura dans le mutisme en fermant les yeux. Ce n’est pas Eirané qui l’a formé a manipuler, mais Kreia. Dans ce genre de situation, ces leçons sont très efficaces.

Encore un e fois excellent et toujours à coupé au meilleur moment, sadique ^^.
Sinon comme d'habitude à quand la suite .

Littérallement démonique c'est excellent !

Pauvre petite exilée

Sweeeeet!

Terrible , que dire de plus ? cet fic est tellement génial que je ne trouve pas mes mots , j'ai hate de lire la suite.

Pas de suite ?

Très bon début d'histoire et sympathique monde parallèle (j'aime bien voir parfois des héros adopter une autre vie que celle narrée précédemment).

J'ai lu les 3 commencements que tu as écrit et je les ai apprécié, particulièrement Commencement 2.
J'avais pensé que tu en aurais fini mais c'était sans penser que dans Star Wars rien n'est jamais fini ; lorsque la Force te ferme une porte, elle en ouvre une autre...

Vivement la suite.

la suite est pour bientôt, encore un peu de patience.

Auteur : Merouane Tamene

Adresse Internet : tamenedruss@gmail.com

Titre de la Fic : La seconde aiguille.
Tome 2 : Conflit obscure

« Tant qu’il y aura des Jedi, il y aura des Sith. »
Citation populaire.

Histoire :

Den Orion marchait tranquillement vers la rotonde du sénat galactique. Escorté par une garde Tétienne en armure cérémoniale. Tanaki marchait en retrait mais jetait des regards circulaires à la recherche d’un potentiel agresseur, elle était armée de deux Blaster et une Vibrolame en Cortose. Cette fois elle ne se laissera plus surprendre et protégera son père contre vent et marée. Den de son coté regrettait la perte de son sabre laser, l’ordre le lui avait confisqué mais ce n’était pas une perte importante. Comme il en doutait le conseil avait refusé de le recevoir et l’a libéré aussitôt après avoir reçu un appel du bureau de la chancellerie. Meetra Surik lui y a présenté des excuses, de même qu’Atris. L’archiviste restait fidèle a elle-même. Froide et austère, mais loyale a l’ordre. De son coté Den continuait d’avancer vers la rotonde, espérant de tout cœur que le sénat de cette réalité soit différend. La république devait se mobiliser sur le champ avant que les Mandaloriens ne lancent leurs invasions, elle débutera sur Taris, et Den connaît déjà le chef de guerre qui lancera l’attaque. Cassus Fett, un effroyable guerrier sans cœur aux méthodes expéditives. Peu importe, il l’a tué durant son ancienne vie, il le tuerait dans aussi sans éprouver le moindre regret. La seule personne qui l’inquiétait était Meetra Surik, pour le moment elle suivait les ordres du conseil mais pour combien de temps ? Si elle devenait la Revan de ce monde, le cauchemar recommencerait pour des décennies et Den fera tout pour l’en empêcher.

- Père avec tout mon respect, vous perdez votre temps. Déclare Tanaki sans cérémonie. La République n’est plus ce qu’elle était… Le Sénat regorge de délégués carriéristes soucieux de leur intérêt personnel et qui défendent exclusivement leur monde natals. Plus personne ne se préoccupe de l’intérêt général. La basse politique domine et tout sens civique a disparu. (Elle soupira.) C’est écoeurant. Je ne veux rien vous cacher. Père : il y a peu de chance que le Sénat réagisse à l’invasion…

- Je suis venu faire mon devoir. Comme l’aurait fait l’impératrice Téta et Korel. Dans tout les cas l’empire ne restera pas sans réagir à la menace, pourquoi les Mandaloriens chercheraient à me tuer ? Ils savent que je suis la seule menace.
- Nous pouvons porter l’affaire devant les tribunaux…

- Le temps nous manque ! Coupa Den. Nous devons agir maintenant sans attendre, ou des millions d’innocents vont périr.

La salle des délibérations, énorme et circulaire, évoquait une arène. Des déambulatoires en faisaient le tour à plusieurs niveaux. Au centre, une haute et fine colonne soutenait le podium du Chancelier Suprême. Cet espace clos sur trois côtés était assez grand pour permettre au chancelier de s’y tenir à sa convenance en compagnie de son assesseur et de ses assistants. Autour des murs lisses de l’arène, les Capsules Salons des sénateurs flottaient devant les portes des délégations. Certaines étaient arrimées, les sénateurs conversant déjà avec leurs secrétaires ou avec des visiteurs. D’autres attendaient non loin de leur point d’ancrage. Quand un sénateur demandait la parole et l’obtenait, sa Capsule volait jusqu’au centre de l’arène, à proximité du perchoir du Chancelier, où elle restait jusqu’à la fin de son intervention. Den arriva devant la porte de la capsule salon Tétienne. Des tentures et des étendards pendaient du plafond de l’arène tels des rubans géants. Un éclairage indirect illuminait l’intérieur caverneux de la rotonde. Sur les déambulatoires, des droïdes couraient en tous sens pour distribuer les messages que les délégations échangeaient.
La ronde infinie de leurs corps métalliques conférait aux lieux des allures de mouvement d’horlogerie complexe.

Un murmure monta de l’assemblée quand Den apparut à l’entrée de la Capsule Salon de l’empire Tétien, la tête droite et le visage impassible. Tanaki était a ses coté de même que le capitaine Nessus et Datés le domestique. Nessus se pencha sur Datés et lui murmura :

- C’est la première fois que l’empereur vient à Coruscant pour demander l’aide du sénat, qu’en penses-tu ?

- Pas bon, réplique le vieux Datés avec gravité. Il y a trop de gens pour être d’accord sur quelque chose.

La Capsule s’éloigna de son point d’arrimage et flotta jusqu’à mi-chemin du podium du Chancelier, où elle attendit la permission d’approcher. Le chancelier fit un signe de tête a Den.

- Le chancelier donne la parole a l’empereur du système Koros.

La capsule vola jusqu’au centre de l’arène. Den balaya l’assemblée du regard, tous les yeux se tournèrent vers lui.

- Chancelier Suprême, honorables délégués du Sénat, commença-t-il, obtenant aussitôt le silence, une tragédie s’est produite dans les mondes éloignés de la bordure extérieure. Des mondes prospères et innocents qui n’ont commis aucun crime que celui de vivre indépendant du reste de la galaxie. Ils ont étaient envahis par les Mandaloriens, une race de guerriers implacables qui n’ont que la guerre et le pillage dans le sang. Ces mêmes guerriers envahissent tout les systèmes et avancent sans être inquiétés vers les mondes du noyau. Nous devons agir, car cette menace est d’une ampleur galactique, si nous tardons a réagir ce sera notre tour, et il sera trop tard.

- En quoi Koros qui est indépendante de la république, possède le droit d’exiger quelque chose du sénat ? Demande un le sénateur d’Alderande d’une voix irritée, nous avons tous voté là dessus, honorable chancelier, la bordure extérieure n’appartient pas à notre protectorat, c’est une affaire qui ne nous regarde pas.

- Vous changeriez de ton lorsque les Mandaloriens vont bombarder votre belle planète. Réplique Den d’une voix ferme. (Par le force, lui qui a horreur de la politique, est entrain de tenir tête devant des bureaucrates aussi idiots et bornés). La menace est là, les Mandaloriens ne vont pas hésiter à attaquer la république.

C’est là qu’une capsule appartenant au consortium Hapes vola a son tour au centre de l’arène. Den vit une femme d’âge mure prendre la parole.

- Le consortium propose que la section 523A s’applique pour qu’une commission sénatoriale vérifie les allégations de l’empereur de Koros.

Tanaki se leva et murmura a l’oreille de Den.

- Elle est arrivée hier, père. J’aurais dû te l’annoncer plutôt. Grande mère ne fait pas les choses a moitié.

Den regarda la souveraine de Koros, elle restait belle malgré son âge avancée comme tout les Happiennes soucieuses de leurs beautés. Elle ressemblait à Jianna trait pour trait, et avait le même regard malicieux. Den sans attendre le verdict du chancelier s’assit et fit signe a Nessus d’éloigner la capsule, le chancelier accorda le point a Hapes et proposa d’envoyer une délégation pour enquêter dans la bordure extérieure. Mais Den se leva et ajouta devant un sénat médusé.

- Si les Mandaloriens arrivent, je m’en lave les mains. J’ai fait mon devoir en vous prévenant de la menace. L’avenir ne dépend que de vous.

Sur ce il se retira une fois la capsule arrimé a la loge. Den n’était pas surpris, quel que soit l’univers les politiciens demeuraient les mêmes. Une pointé d’irritation chatouilla son self contrôle. Mais il la réprima, l’empire devra entrer en guerre et Den avait un grand avantage, il savait ou et quand les Mandaloriens allaient attaquer et pourra sans difficulté les contrer et espérer épargner des vie innocentes.

- Votre majesté ! Appela une voix drôlement familière.

Den s’arrêta et fit signe aux gardes de demeurer en retrait, le nouveau venu portait une tunique blanche et avait des cheveux argentés typiques des Echanis. Yusanis avait une douce présence dans la force, une sérénité que certains maîtres Jedi n’avaient même pas.

- Votre majesté, permettez moi de me présenter…

- Je sais qui vous êtes. Coupe Den gentiment. Vous êtes le prévôt Yusanis et votre réputation vous précède.

Yusanis le regarda surpris, mais inclina poliment la tête.

- C’est un honneur sir. Je tenais a vous dire que j’ai apprécier votre discours devant le sénat et que je pense la même chose en ce qui concerne la menace Mandalorienne. Mais vous ne pouvez pas quitter Coruscant sans essayer encore une fois de convaincre le sénat.

- Je suis désolé mais je ne possède pas votre patience, la république semble sur le déclin et je le découvre a mes dépends.

- Il faut garder foi en la république, dit Yusanis avec énergie. Elle n’est pas parfaite mais elle peut le devenir grâce a des personnes comme vous ou comme votre défunt père. Je suis persuadé qu’avec du soutien nous pourrions avorter cette délégation et pousser le sénat a agir.

- Il s’agit avant tout de politique, mon garçon. Dit Den avec gentillesse. La république cherche a lancer un message aux mondes indépendants. Adoptez notre démocratie ou débrouillez vous tout seuls. L’empire Tétien par exemple ne veut pas entrer au sénat, et nous ne possédons qu’une ambassade a Coruscant et aucun sénateur. Même avec ce dernier le résultat serait le même.

- Alors qu’allez vous faire, entrer en guerre contre les Mandaloriens ?

- Si il faut je le ferais, la république refuse de prendre ses responsabilités, dans ce cas l’empire protégera les innocents.

- Je vous déconseille de le faire. Dit Yusanis vivement. La république vous verra d’un mauvais œil et vous deviendrez une menace encore plus grande que les Mandaloriens.

- Pourquoi cela ?

- Supposons que vous aidez des mondes à combattre les envahisseurs, ils voudront appartenir a l’empire et la république vous considérera comme une menace potentielle. De plus tout le monde applaudira votre empire et des systèmes risqueraient de quitter la république pour rejoindre la seule force capable de les protéger des futures menaces.

- J’admire votre foi de la république, mais je n’ai pas le choix, je vais porter assistances aux mondes isolés et si ils veulent rejoindre l’empire, où est le mal ?

- Et ensuite ? Echanger la démocratie pour la monarchie ? Suivre les ordres d’une seule personne détenant tout les pouvoirs législatifs.

- Je ne suis pas un dictateur, dit Den d’une voix apaisante. Et permettez moi de vous dire qu’il n’existe aucun système politique parfait. La démocratie comporte une faille dangereuse : la guerre. Bien qu’étant régies intérieurement par des ordonnances démocratiques, de nombreux mondes et systèmes tentent d’en surpasser d’autres, de s’assurer les marchés les plus riches, les ressources les plus fertiles, les alliances les plus avantageuses. Cela les conduit à des guerres incessantes qui consument leurs meilleures énergies et avantagent une menace extérieure comme les Mandaloriens. Ce qu’il faut c’est un médiateur au milieu de ces querelles et de ces luttes intestines. Il peut faire prévaloir le sens de l’unité contre le germe de la division, et remplir un rôle de guide et d’arbitre au-dessus des parties, en imposant la paix par la force, s’il le faut. Tout comme l’avait fait mon ancêtre, l’impératrice Téta.

- C’était une autre époque, majesté. Dit Yusanis qui ne voulait pas céder du terrain malgré les paroles de Den.

- Les menaces se suivent et se ressemblent. Je vais rester un moment sur Coruscant, mais je ne vous promets rien. Nous serons appelés à nous revoir, prévôt Yusanis.

Den le salua et se retira, mais Yusanis demeura sur place et ne fit même pas attention a Tanaki qui l’observait en s’éloignant. L’Echani était un fervent défenseur de la démocratie, mais ce que Den lui révéla remit en question ce en quoi il croyait. Den de son coté n’avait récité que les paroles du Yusanis de son univers. Ce jeune homme s’en rendra compte de lui-même bien plus tard.

Popopopo l'espèce de joute verbale est sympathique !

Me tarde vivement de voir la suite !

Agréable joute verbale , j'ai hâte de lire la suite et de voir comment Den agira , car la c'est un tout autre type de combat qu'il doit mener , car il doit combattre avec sa langue , et non son sabre ; or peut être s'inspirera t'il de son frère qui était beaucoup plus doué en rhétorique que lui.

Sympathique de voir l'Éxilé en tant qu'orateur et non guerrier. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il aura un charisme aussi grand que Revan ou que sa capacité à créer des liens de Force lui permettra d'arriver à ses fins.

Wait and see...

Il semblerait qu'on ait perdu Tamene, j'espère revoir vite Den Orion ! Après le Commencement 3 cette fic semble pleine de promesse

voila la suite, elle est courte, mais je vous promets une plus longue, parce que ce sera la guerre.

Comme Den le craignait, la délégation revint à Coruscant après un mois d’enquête seulement. Il n’y avait aucune menace sérieuse et les mondes isolés étaient attaqués par des esclavagistes Hutt. De cette analyse le sénat avait maintenu sa décision de rester neutre devant les conflits de la bordure extérieure. Les Jedi bien sur avaient accepter ce résultat sans même lire le rapport de la délégation. Den était debout devant la baie du Salon de Commandement du Dragon Noir, son destroyer de combat. Et observait Coruscant avec gravité. Il poussa un soupir et se remémora son frère Revan, avait-il sentit cette même frustration qui tenaillait Den ? Avait-il raison de quitter l’ordre Jedi et partir combattre les Mandaloriens ? Est-ce que c’était la bonne chose a faire. Il en restait que quelque semaines avant que les forces Mando’ad n’annexent Taris. Soit il partait combattre et subir le destin maudit de Revan, soit il sauvait des vies mais deviendrait une menace pour la république et les Jedi.

Il revint a son établi privé et souleva son nouveau sabre laser qu’il fabriqua pour remplacer celui confisqué par les Jedi. En l’activant une lame violette surgit et Den se sentit mal a l’aise en la contemplant de prés. Il aurait voulu un cristal d’Ilum mais il trouva une pierre violette dans les affaires d’Eirané, comme si la force lui envoyait un message, ou un avertissement, n’hésite pas a brandir cette arme mais n’oublis pas qu’elle peut se transformer en rouge comme celle de Revan. Non Den ne succombera pas au coté obscure et ne cherchera pas a anéantir la république, il repoussera les Mandaloriens puis reviendra a Koros sans pousser sa campagne plus loin. Il sentit un mouvement derrière lui, il ferma les yeux puis poussa un soupir, il se retourna et aperçu Yuya debout a quelques mètres de lui, la jeune femme lui sourit et désigna le sabre laser avec amusement.

- Tu en as fabriqué un autre, bravo.

- C’est le conseil qui t’envoie ? Demande Den en désactivant la lame.

Le sourire de Yuya disparut, elle le regarda comme si il l’avait insulté.

- Non je suis venu te voir, il faut dire que tu as fais du grabuge parmi les Jedi, surtout avec Malak.

- Je voulais juste leur expliquer que la force n’est pas nécessairement au coté de la république, mais a ce que je vois leur esprit est avec les étoiles.

- Que vas-tu faire ?

- J’ai pris ma décision, je vais partir affronter les Mandaloriens. Je rentre a Koros pour prendre le commandement de ma flotte de combat.

- Je viens avec toi. Dit Yuya avec gravité.

- Tes pairs vont désapprouver, dit Den en hochant la tête.

- Plus maintenant, dit-elle en dégainant une pique de force Echani. J’ai quitté l’ordre et je ne porte plus de sabre laser.

Den enregistra l’information puis détourna les yeux avec une expression de douleur.

« Yuya a remplacé Arren Kae dans ce monde, sauf que moi je joue le rôle de Yusanis, maudite soit la force. »

- Yuya ! Dit Den en la regardant d’un œil sévère. En quittant l’ordre Jedi tu as enfreint ton sermon, il y a plus en jeu que nos sentiments et…

- Cesse de parler comme un Jedi et parle pour une fois comme l’homme dont je suis amoureuse. Dit-elle froidement, ils prêchent le caractère sacré de la vie alors qu’ils laissent des innocents mourir. J’ai quitté l’ordre pour me battre avec toi parce que tu as raison, pas parce que je t’aime. J’ai confiance en toi et je te donne ma vie en plus de mon cœur. je sais que tu utiliseras ton sabre pour le bien des autres, et je t’aiderais a le faire.

« Est-ce qu’Arren a prononcé ces paroles a Revan ? »

- Je ne sais pas quoi dire, dit-il tristement.

- Ne dis rien, l’enjoignit-elle.

Den activa son communicateur et donna l’ordre de retour vers Koros, puis regardant Yuya se dévêtir, il ajouta en soupirant qu’il ne désirait pas être dérangé durant le trajet de retour. Yuya avança vers lui toute nue et désirable a la fois, le cœur de Den s’emballa, sans hésiter il l’attira a lui et l’embrassa avec fougue.

- Pardonnez moi majesté, avec tout le respect que je vous dois, vous n’êtes pas connu pour votre savoir militaire.

Den sourit, cet homme avait du courage pour dire cette vérité. Mais il répondit d’une voix douce.

- Cela est vrai, c’est pour ça que j’ai organisé cette réunion pour vous expliquer ma stratégie. En tant qu’experts vous me donneriez votre avis.

Sans hésiter il fit apparaître une carte galactique.

- Comme vous le voyez, les Mandaloriens attaquent les planètes isolées. Leur stratégie est à la fois simple et efficace. Ils testent notre réaction tout en nous endormant.

- Dans quel but ? S’enquit un autre commandant d’une voix sceptique.

- Lancer une invasion a grande échelle, et leur prochaine cible est Taris.

- Comment vous pouvez le savoir ? Demande Stonach surprise.

- D’une certaine logique, Taris est la porte d’entrée dans la bordure Médian, mais ils vont attaquer aussi Onderon. Ce qui veut dire qu’ils vont lancer deux fronts avec deux flottes lourdes. Si nous devront les arrêter autant leur couper l’herbe sous le pied en sécurisant l’un de ces deux bastions. Onderon me parait le choix idéal.

- Onderon est un point stratégique, c’est une bonne base d’expansion. Fit remarquer un vieux commandant. A la fois vers la bordure extérieure et dans la bordure Médian, c’est aussi une route commerciale importante.

- J’approuve ce choix, votre majesté. Fit autre officier.

- la flotte est sur le pied de guerre ? Demande Den.

- Elle le sera dans quelques semaines. Répondit un commandant avec un sourire un peu trop facile.

Den l’observa un moment, puis nota dans la force l’irritation de Tanaki. Puis compris aussitôt, cet homme est le mari de Dayan, son autre fille qu’il n’a pas encore rencontré.
- Ce sera tout, messieurs.

Les hologrammes disparurent et Den se leva, imité par Tanaki. Quand soudain la porte s’ouvrit pour laisser passer Jianna, elle les regarda avec froideur puis congédia Tanaki d’un geste méprisant.

- Laisse nous !

Tanaki défia sa mère du regard mais Den l’incita a se calmer en posant sa main sur son épaule. Elle continua de fusiller Jianna qui l’ignora totalement, puis elle se tourna vers son père et déposa un baiser sur sa joue puis passa devant Jianna sans la regarder. Une fois la porte fermée, la reine fit quelques pas dans la pièce et caressa un siège de sa main comme si elle séduisait quelqu’un d’invisible.

- Mon roi doux et paisible s’est mué en roi guerrier. Fit-elle remarquer d’une voix douce mais emplis de venin.

Den s’assit sur un des sièges et l’observa un moment, il faut dire qu’elle était d’une beauté a couper le souffle. Sa robe blanche et moulante soulignait chaque vallée de son corps. Un corps qu’elle utilisait comme arme pour séduire et dominer les hommes. Ses cheveux étaient tressés en une natte qui pondait d’un coté et son visage sévère cachait une beauté insolite.

- Doux et paisible avec mes proches, dit Den en la regardant dans les yeux. Mais ferme et décidé contre mes ennemis.

- En suis-je une ? S’enquit-elle amusée.

- Cela dépend.

- Curieuse réponse, mon amour. Vous n’avez partagé ma couche que pour donner des héritiers à votre empire.

Le ton était poli mais le sou entendu aussi acéré qu’une lame. Den choisit la prudence et répondit avec diplomatie.

- C’est vrai, je ne suis pas parfait ni exempt de faute. Je vous en demande pardon même si c’est tard, je me trompe ?

Jianna le regarda un moment, puis ses traits habitués à masquer ses émotions se détendirent, un visage dur et sévère lui apparut, elle laissait court à sa colère.

- Oui c’est trop tard. vous avez échoué en tant qu’époux et en tant que souverain. Ne soyez pas surpris si les nobles et les militaires ne vous font plus confiance.
- Je suis mort, Jianna. Dit Den avec gravité.

Cette fois elle le regarda interloqué.

- L’homme que j’étais est mort sur Phaéda, et la mort nous fait réfléchir a ce qu’on a accomplis dans notre vie. Nos défaillances et nos fautes nous paraissent aussi clairement que de l’eau de roche. Je sais que vous avez souffert avec moi, et je m’en excuse.

Den se leva et regarda par la fenêtre. Il s’attendait a une réplique cinglante de Jianna, mais a sa surprise.

- Vous avez changé, mon roi. Et je suis heureuse de cela.

Den se retourna et la regarda un moment, elle était sincère. Jianna s’avança vers lui et pressa ses lèvres contre les siennes, puis se retourna et sortit comme si elle fuyait. Den poussa un soupir et revint a sa contemplation. Jianna de son coté avait toutes peines du monde a respirer, cet homme n’est pas son mari, elle en est sur. Il avait son visage, sa voix, ses gestes, mais il n’est pas Denarion.

Intéressant... très intéressant.
La guerre se prépare, la reine a des doutes : les jours sombres arrivent !

Rhaaa ça faisait une paie que j'attendais une suite de cet fic , et c'est avec un réel plaisir que je l'ai savouré , et que j’espère mon cher Taméne que tu continuera a faire car elle est vraiment très prometteuse

Toujours pas de suite