Auteur : Merouane Tamene

Adresse Internet : tmerouane@Hotmail.com

Titre de la Fic : La seconde aiguille.

Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s'en apercevoir qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.

Duc de la Rochefoucauld

Histoire :

La mort avait quelque chose d’étrange, et pourtant Den Orion se sentit merveilleusement bien. Il marchait dans la brume lumineuse a la recherche de quelque chose ou de quelqu’un, mais il ne trouva rien ou plutôt il ne sentait que la force. Elle était là autour de lui et jamais elle n’avait brillé avec tant d’éclat. Il avait combattu les Sith pour permettre a son fils de gagner le temple de l’étoile, mais son cœur trop affaibli avait lâché, s’écroulant au sol, ses disciples essayèrent de le sauver mais cette fois c’était fini, il allait mourir. Il était mort, dans les bras de Lisa Hesse, sa femme qu’il aime tant, et maintenant il va commencer le voyage.

Il ignorait ou il était, et ne savait ou aller. Il était habillé d’une bure de Jedi classique, ne portait aucune arme. Il ne sentait pas son corps mais demeurait conscient de ses membres. Et pourtant la paix régnait en se ses lieux, et la lumière en était abondante. Den regarda en arrière et poussa un soupir, sa femme et ses enfants lui manqueront. Lisa, Avan, Taramis, Mira et tout les autres, mais un jour il vont venir le rejoindre, pour le moment il va commencer le voyage vers la force.

Il fit quelques pas quand une forme se matérialisa devant lui, Den surpris vit l’apparition rabattre la capuche en arrière pour découvrir son visage. La surprise était telle que Den en resta bouche bée. Kreia se tenait devant lui et malgré la lumière qui émanait d’elle, son visage gardait cette sévérité qui lui faisait défaut.

- Bienvenu dans la force, Den. Déclare-t-elle d’une voix puissante.

- Kreia ! Fit-il en souriant. Je suis heureux de vous retrouver.

- Tu as marqué ton temps, Den. Réplique-t-elle avec gravité. Ton nom brillera pendant quelques années mais sera oublié.

- Cela n’a pas d’importance.
- En effet. Tu as reçu une belle mort.

- Le voyage va commencer dans ce cas ?

- Non, fit Kreia avec gravité.

Den en resta interdit puis regarda la vieille femme surpris.

- Comment ça ?

- La force a d’autres projets pour toi Den, des personnes ont besoin de ton aide et tu dois retourner a la vie pour les sauver.

- Attendez ! S’écria Den avec énergie, j’ai tout accompli dans cette vie, j’ai combattu et j’ai donné de mon sang, ce n’est plus a moi de relever les défis futurs, chaque génération a ses combats a livrer. Moi j’ai fais mon temps et je ne peux rien faire.

- Oh mais je sais, fit Kreia en souriant. Dans cette vie, tu as tout accomplis, mais il existe d’autres univers et d’autres plants d’existence dont tu ne peux imaginer. Dans cette vie tu as étais Jedi, mais dans d’autres tu as joué des rôles très différends. Tu es toujours Den Orion, tu as toujours la force et elle t’a guidé dans maintes occasions, et aujourd’hui la force veut que tu accomplisses ce qui doit être accomplis.

- Mais pourquoi moi ? Crie Den de colère, n’ai-je pas mérité le repos comme les autres ? N’ai-je pas droit de mourir comme les personnes ordinaires, je suis un homme.

- Tu es Den Orion, et tu es le Jedi parfait. Fit une voix très douce.

Den fit volte face et trouva Eirané, sa mère. Debout a quelque pas de lui, qui souriait et qui le regardait avec amour. Den avança vers elle et la pris dans ses bras. Elle était si petite qu’elle paraissait une enfant dans les bras de Den, ce dernier pleurait puis la regarda comme si il n’en croyait pas ses yeux. Eirané lui essuya les larme puis lui caressa le visage. Den lui embrassa la main et la serra a nouveau dans ses bras.

- Mère… je suis si heureux de te revoir.

- Moi aussi mon fils, fit-elle en le regardant dans les yeux. Mais Kreia a raison, tu as une tache a accomplir et tu dois la faire.

- Mais pourquoi ?

- Parce que la force en a décidé ainsi, je sais que tu as souffert, mais d’autres vont souffrir si tu ne fais rien, tu dois absolument accompagner Kreia pour rejoindre la réalité, tu dois le faire Den.
- Je ne comprends pas.

- Est-ce que tu me fais confiance ?

Den répondit sans hésiter.

- Oui, je te fais confiance.

- Alors vas avec elle, et ne t’en fais pas. Tu reviendras ici un jour et cette fois ce sera avec moi que tu effectueras le voyage vers la force.

Den ferma les yeux, puis les rouvrit et embrassa a nouveau sa mère. Puis tourna les talons et se dirigea vers Kreia qui tourna les tallons et disparut dans la brume. Den traversa le brouillard et se trouva sur un monde ravagé par la guerre, il y avait des morts partout. Den regardait avec horreur les morts qui gisaient par terre, il y avait des guerriers Mandaloriens et quelques soldats portant des armures familières, c’était des guerriers de l’empire Tétiens. Den aperçu Kreia debout devant un cadavre, en la rejoignant il regarda le mort et c’est là qu’une horreur sans nom faillit lui arracher un cris de terreur.

C’était lui-même, en plus jeune qui gisait mort, sauf qu’il portait une armure Tétienne et tenait dans sa main une magnifique Vibrohache. Den l’observa un moment puis regarda Kreia qui restait silencieuse un moment, puis murmura avec gravité :

- Il est tombé héroïquement, et sans lui la galaxie court a sa perte, même si il n’en a pas eu conscience.

- C’est moi ?

- Pas tout a fait, même si il a bon cœur, il n’était pas brave, sa prudence a dépassé les limites et s’est transformé en lâcheté, mais malgré cela il n’en demeure pas moins noble, intelligent et bienveillant. Mais ces qualificatifs s’appliquent également au Den que je connais.

Elle le regarda avec émotion.

- Et qui se tient devant moi.

- Mais je ne comprends pas, vous dites que nous sommes dans une réalité parallèle. Qui suis-je ici ?

- Tu es l’empereur de Koros, et tu es un ennemi redoutable des Mandaloriens. Dans cette réalité, tu n’as jamais rejoins les Jedi et Revan n’existe pas, d’une certaine manière. Car les Jedi qui ont désobéis au conseil sont menés par une autre personne.

- Que voulez-vous que je fasse ?

- Tu vas prendre la place de ton jumeau, et empêcher les guerres Mandaloriennes de ravager la république et les Jedi, ainsi tu épargneras cet univers de ce que le nôtre a subi. Ce sera ta seconde aiguille.

- Je voulais tellement reposer en paix.

- Je sais, et j’en suis navré.

- Tu dis qu’il était trop prudent, de quoi il avait peur ?

- Les ennemis cachés font bien plus peur que ceux qui opèrent a visage découvert. Tu sais cela n’est ce pas ? Durant ton exil tu as appris a regarder par-dessus ton épaule et tu as survécus, contrairement a lui, ce Den là n’a pas reçu ton éducation, ni ton expérience, et n’a pas regarder la galaxie, il est resté isolé dans une tour d’ivoire tendis que d’autres complotaient pour le tuer dans l’ombre. Exactement comme les Jedi restaient isolés dans leur temple de Coruscant

- Si je comprend bien tu le détestes, n’est ce pas ?

- Il n’est même pas digne de porter une couronne. Siffle Kreia d’un ton acide, il a ton apparence mais pas ton âme. Et la force en lui bien que puissante, reste confinée par des murs, des murs qu’il a érigés lui-même par sa faiblesse et sa naïveté, mais il est mort, et tu dois entrer en scène, mon ancien apprenti.

- Mais je ne suis qu’un esprit, réplique Den inquiet, et je ne sais même pas par où commencer.

- Tu ne l’es plus, mon petit.

Den ouvrit subitement les yeux, et se releva d’un bond. Il regarda autour de lui, toujours les morts autour avec des charognards qui survolaient les cadavres et les corbeaux qui attendaient leurs tours pour festoyer sur les chairs pourrissantes. L’ancien Jedi était tout nu et son jumeau était toujours mort, le voir sans vie lui faisait de la peine. Kreia avait tort de juger les gens ordinaires de faibles, et cet homme là avait vécu sa vie en faisant de son mieux, personne ne pouvait lui en demander plus. Il s’agenouilla aux cotés l’empereur et examina sa blessure mortelle. Elle lui a ouvert l’abdomen et ses entrailles avaient déversés. Sans hésiter il prit sa vibrohache et se mit a creuser le sol, délicatement il déposa la dépouille dans le trous et la recouvrit de terre, une fois cette tache terminé, il s’inclina et récita le code Jedi. Quoi que il était dans cette vie, qu’il repose en paix et qu’il retrouve le chemin de la force, un chemin qu’il aurait du parcourir lui-même, mais apparemment la force avait d’autres projets pour lui, une tristesse figea ses traits mais la chassa aussitôt. Il observa son corps, il n’avait aucune cicatrice sauf une qu’il ne connaissait pas, il invoqua la force et se délecta de sa présence, elle était toujours aussi puissante en lui et il tournoya la vibrohache comme un sabre laser, son sabre lui manquait mais il ne serait pas prudent d’en avoir un, il était l’empereur de Koros, mais quelque chose lui disait qu’il allait encore une fois construire un nouveau sabre. Il déshabilla un cadavre et enfila ses vêtements puis lançant un regard circulaire il aperçu une navette tétienne écrasée, il pourrait lancer un message, poussant un soupir il regarda a nouveau la tombe anonyme puis tourna les talons et partit.

- Ça recommence ! Murmure-t-il d’une voix sombre.

Nessus était nerveux, il jeta un coup d’œil furtif par-dessus son épaule et aperçu Tanaki debout au centre du pont. La princesse portait une armure Tétienne moulante rouge, une sombre cape couvrait ses épaules et son dos sans oublier sa Vibrolame accroché sur sa hanche. Ses cheveux étaient coupés court, et noirs. Elle avait de grands yeux bleus bridés. Ses lèvres étaient charnues, et son corps était musclé et si désirable que Nessus détourna la tête pour se concentrer sur les recherches qui duraient déjà une semaine. Il avait lancé des droïdes sondes un peu partout car le destroyer Tétien le « Dragon Argenté » ne contenait pas assez d’hommes pour ratisser le secteur Chommel, la bordure extérieure était infestée de pillards et de pirates, sans oublier des troupes Mandaloriennes qui faisaient des ravages dans des planètes isolés. Nessus ne se faisait pas d’illusion, leur empereur Denarion est mort, tombé dans une embuscade durant son voyage de retour du Consortium Hapes. Il ne serait pas étonnant que la reine Jianna assoira sa domination sur l’empire. Olek le fils cadet de Denarion était plus un guerrier qu’un monarque, sans oublier la fille aînée, la princesse Dayan qui était plus Hapienne que Tétienne, le portrait craché de sa mère Jianna. Froide et hautaine avec les hommes mais chaleureuses et bienveillante avec les femmes. Denarion avait commis l’erreur de tomber amoureux de Jianna, une noble du consortium Hapes, une erreur qui le paya très cher car la Hapienne était si forte de caractère qu’elle menait le souverain par le bout du nez. Mais Nessus n’en voulait pas a l’empereur d’aimer sa femme et de céder a toute ses caprices. Denarion était bienveillant avec ses sujets, sa seule malédiction était l’amour, et Jianna sut comment jouer de cet amour en bonne Hapienne qu’elle était.

Mais Tanaki était différente, la troisième fille de l’empereur était tout aussi guerrière que son frère Olek, aussi forte de caractère que sa mère. Mais aussi bonne que son père envers son prochain. Elle et Dayan se détestaient et s’évitaient même si l’aînée reste est aussi belle que sa jeune sœur intrépide. Nessus donnerait sa vie pour Tanaki, si elle lui ordonnait de se jeter dans le feu il le ferait avec le sourire.

Tanaki de son coté restait très calme, malgré une fureur qui menaçait d’exploser d’un moment a l’autre. Elle aurait du mobiliser toute une flotte pour chercher son père, mais sa mère avait insister pour qu’elle n’emporte qu’un seul destroyer, il n’est pas question pour la galaxie d’entendre que l’empereur avait disparu dans la bordure extérieur, elle devait mener ses recherches dans le plus grand secret. Mais Tanaki n’avait que faire de la galaxie, elle voulait revoir son père en vie et c’est tout, le reste pouvait aller au diable. D’un coté elle en voulait a Olek de ne pas s’inquiéter pour son père, et sa sœur Dayan ? Autant demander a une harpie de posséder du cœur. Son père était l’incarnation de la bonté, et elle fera tout pour le retrouver et le protéger contre tout ceux qui le menacent, a commencer par sa mère qui semble imperturbable. Tanaki avait un jour, poser une question a son père.

- Comment tu peux aimer une femelle Rankor hargneuse comme elle ?

Denarion avait éclaté de rire et avait répliquer,

- Cette femelle Rankor m’a donné le plus merveilleux des cadeaux, deux filles et un fils que j’aime de tout mon cœur.

Tanaki faillit pleurer mais se retint, elle avança vers Nessus et ce dernier se mit au garde a vous

- Au rapport, capitaine.

- Je viens de recevoir un appel étrange, princesse. Un appel d’évacuation mais le nom de l’homme m’a semblé étrange.

- Sous quel nom il s’est présenté ?

- Den Orion.

Tanaki fronça les sourcilles, puis réfléchit rapidement. Den comme Denarion, et Orion ? Comme le palais impérial de Koros ?

- Envoyez une équipe, capitaine, je ne voudrais pas porter trop de crédit a ce message étrange. Mon père se serait présenté sous son vrai nom.

- Je pense qu’il s’agit d’une mesure de sécurité, princesse. Votre père se trouve sur un territoire hostile et il se pourrait qu’il désire garder l’anonymat avec un nom d’emprunt comme Den Orion.

- Ce n’est pas faux, capitaine, allez-y vous-même avec une équipe. Moi je reste ici pour surveiller le retour des droïdes sondes.

- Princesse, pardonnez ma sincérité, mais votre mère n’a donc aucun honneur ?

- De l’honneur ? répondit Tanaki avec un rire dur. C’est un chef, capitaine. L’honneur est un manteau qu’elle revêt quand ça l’arrange. Vous connaissez le dicton « Plus ils parlent de leur honneur et plus vite nous comptons les petites cuillers » ne cherchez pas des vertus ordinaires chez les gouvernants.

Nessus déglutit puis se retira, laissant Tanaki sur le pont avec les opérateurs qui ont suivis la conversation tout en scrutant les senseurs.

aucun commentaire ? J'avais prévu de poster une suite aujourd'hui mais là je vois que l'idée n'emballe pas, pourtant croyez moi si Revan n'existe pas un autre personnage de l'univers étendu sera là, c'est l'idée de base de cette chronique. PLEASE dites moi ce que vous pensez.

La nuit était tombée sur Phaeda. Et Den observait son feu de camps tout en jetant des regards furtifs aux étoiles. Le Jedi avait reconnu Phaeda d’après ses trois lunes et l’étoile brillante qu’on nommait le joyau de cristal. Il était venu dans le passé ici, au du moins dans l’autre réalité pour effectuer une mission pour le conseil. Den regarda les tombes qu’il a creuser pour les morts, après avoir lancé un signal de détresse, le Jedi n’avait rien a faire, en observant les morts il se mit a creuser des tombes pour chaque guerrier, même les Mandaloriens étaient enterrés. Puis récita le code Jedi devant chacun d’eux et se reposa après avoir allumé un feu de camps.

Il observa la Vibrohache, elle était à double tranchant et c’était une arme magnifique. Den avait déjà vu des Mandaloriens se battre avec cette arme, et ils étaient redoutables même contre les Jedi. Il la posa de coté et ferma les yeux, une légère transe pour regagner des forces. Son corps était comme neuf, et son cœur battait dans sa poitrine, aussi fort et solide, mais quelque part il regrettait de ne pas avoir effectuer le voyage vers la force, encore et encore il devra combattre. Il poussa un soupir et souhaita revoir Lisa, elle lui manque atrocement, mais il était mort, et le pire c’est qu’il soit vivant dans un autre monde.

Il entendit du bruit, puis levant la tête il aperçu une navette survoler sa position, fermant les yeux il jeta une bûche sur le feu, après quelque minutes des soldats vinrent vers lui, des Tétiens d’après leurs armures. L’un d’eux s’approcha de Den et le regarda avec des yeux brillants, d’après son allure il s’agirait de leurs chef, il se mit a genoux et les autres l’imitèrent. Den jeta une autre bûche puis les observa un moment, comme ils restaient inertes sans bouger, il poussa un soupir.

- Relevez-vous, ordonna-t-il d’une voix douce.

- Majesté c’est un réel soulagement de vous revoir et…

- Assis-toi en face de moi mon garçon. Coupe Den avec gravité.

Nessus s’assit en tremblant devant l’empereur, ce dernier observait toujours le feu, puis leva ses yeux bleus vers lui. Son regard était si troublant que Nessus baissa la tête, il n’a jamais rencontré l’empereur face a face, et le voir de prés l’intimidait grandement.

- Quel est ton nom, petit ?

- Nessus… majesté.

- Nessus, ordonne à tes hommes de se recueillir auprès de leurs camarades enterrés derrière cette colline, toi et moi devons discuter.

- Majesté est ce qu’ils…
- Je les aie enterrés, Nessus. Ils sont morts en me protégeant contre les Mando’ads, c’est le moins que je puisse faire pour ces braves.

- Allez-y, fit Nessus en jetant un regard par-dessus son épaule.

Den observa le jeune officier, puis le sonda avec la force. Il avait un esprit robuste, et irradiait une confiance de soldat.

- Nessus je vais te poser des questions, et je veux que tu répondes a chacune d’elles sans hésiter, même celle qui te paraissent étranges, tu peux faire ça pour moi ?

- Oui majesté. Fit Nessus d’une voix assurée

- Très bien, tout d’abord dis-moi qui je suis.

- Vous êtes Denarion Keto, descendant de l’impératrice Téta, souverain et roi du noyau central, chef suprême des dragons et gardien de la lumière céleste, et chancelier des neufs mondes.

- Qui sont mon père et ma mère ?

- Korel de Koros, et Eirané Nicodèmus.

- Sont-ils toujours en vie ? Demande Den d’une voix enrouée.

- Votre mère est morte en vous mettant au monde, votre père a était assassiné par Ulic Qel Dromma durant la grande guerre Sith.

- Je vois… pour ce qui est des Mandaloriens, est ce qu’ils ont attaqué Taris ?

- Non monseigneur, mais ils ravagent les mondes isolés dans la bordure extérieure.

« La guerre Débutera dans trois mois, et ce sera sur Onderon. »

- Et les Jedi, que font-ils ?

- Ils ne font rien, monseigneur. Hormis un groupe qui a désobéis au conseil et qu’ils se font appelé les apôtres de la vengeance.

« Comme les revanchistes de Revan. »

- Qui les dirige ?

- Une Jedi, monseigneur.

Cette fois Den, fronça les sourcilles.

- Une Jedi tu dis ? Tu connais son nom ?

- Un chevalier monseigneur, elle s’appelle Meetra Surik.

« Kreia m’avait dit que Revan n’existait pas dans ce monde, Eirané est morte en donnant naissance à mon jumeau, Revan n’a pas était conçu, le court des choses a changé, cette Meetra Surik suit la même voie que Revan, il faut que j’en apprends plus sur elle. »

- Ils s’attaquent aux Mandaloriens ? Ces apôtres de la vengeance ?

- Pas exactement, ils défendent ou essayent de défendre des mondes isolés, ils ont perdu des membres mais des Jedi désertent l’ordre pour suivre Meetra Surik, elle est admirée même chez certains membres du conseil, à ce qu’on dit.

« Pour le moment, ce surnom d’apôtres de la vengeance dérangeait le Jedi, ils sont persuadés de faire le bien alors qu’ils courent à leurs pertes, la guerre les fera basculer. Pourra-t-il éviter cela ? »

- Monseigneur je crois qu’on devrait contacter votre fille pour lui communiquer de vos nouvelles.

- Ma fille ? S’exclame Den surpris.

- Oui monseigneur, excusez moi vous êtes sur que ça va ?

- Nessus, dis moi. Est-ce que je suis marié ?

- Oui.

- Combien d’enfants j’ai ? Demande Den froidement.

Nessus trembla devant le regard bleu de l’empereur, puis répondit d’une voix tremblante.

- Trois enfants, la princesse Dyan, le prince Olek, et celle qui vous cherche en ce moment, la princesse Tanaki.

« Sois maudite Kreia, tu ne m’as pas révélé ce détail. »

Den se massa le front puis regarda le vide, il ne s’y attendait pas. Voila qui risque de compliquer les choses.

- Tanaki n’a pas arrêté de vous chercher pendant une semaine, majesté. Elle est morte d’inquiétude et vous savoir en vie la comblera de joie.
- Et pour la… l’impératrice.

- Pardonnez ma franchise, majesté. Mais l’impératrice ne vous mérite pas, même si elle est la mère de vos trois enfants. C’est une Hapienne, et les Hapiennes n’ont aucun respect pour les hommes.

- Si il y a une chose que j’ai apprise en ce bas monde Nessus. Fit Den gentiment, ce que les apparences ne reflètent jamais la réalité.

- Pardonnez-moi… je…

- Plus un mot, mon garçon. Fit Den en souriant. Pendant que je retiens ma respiration tu as la liberté de parler avec ton cœur, même contre moi.

- Je m’en souviendrais, fit Nessus en regardant cet homme étrange avec gratitude.

Il n’a jamais rencontré l’empereur, mais le voir de prés et constater qu’il était aussi bon et éclairé que ce qu’on raconte, avait de quoi réchauffer le cœur. Nessus donna raison à Tanaki d’aimer son père ardemment. Il n’a pas trouvé étrange de répondre a toute ses questions, survivre a une bataille pouvait perturber l’esprit.

- Que s’est-il passé ici ? Demande Nessus en regardant les alentours.

- Nous avons étaient attaqués, réplique Den avec gravité. Combien de personnes étaient au courrant de notre voyage ?

- A part certains conseillers et… l’impératrice.

- Quelqu’un connaissait nos coordonnées et les a transmises aux Mandaloriens.

- Mais qui ?

- Un traître, conclut Den. Nessus je veux que tu restes avec moi, tu seras mon guide, j’ai… comment dire perdu la mémoire et tout est embrouillé dans ma tête.

- Je comprends majesté, vous pouvez compter sur moi.

Den se leva et passa devant Nessus en posant une main reconnaissante sur l’épaule du soldat, il le suivit du regard et constata que sa perte de mémoire n’a en rien diminué son assurance. L’empereur était toujours l’empereur, le sang ne ment pas.

C'est très bien Tamène comme d'hab. Certains sont peut-être un peu dérouté de ces changements mais moi j'adhère à ta nouvelle fic et quel plaisir de revoir Kreia

Une mise en bouche des plus sympathiques

J'aime bien l'idée d'une réalité sans Revan. En tout cas ça commence bien

Excellent début! Nouveau monde, même personnages... une nouvelle intrigue!
Bref que du bon! Il me tarde de lire la suite et voir si il y aura une rencontre Den Lisa...

Bref, vivement la suite!

Le pire dans le fait d’être padawan, était qu’on vous demande de vous conduire avec respect envers un maître Jedi en toute circonstance. Et pourtant Malak patientait sagement devant la grande porte du conseil Jedi de Coruscant. Les maîtres étaient si obtus que Malak se demandait si c’étaient des droïdes ou des êtres de chaire. Il jeta un coup d’œil à son maître qui patientait aussi, mais avec sérénité.

Meetra Surik, restait toujours sereine, même quand elle affrontait des ennemis sabre au poing, elle avait de longs cheveux bruns attachés en fine queue de cheval, la peau très blanche et des yeux d’un bleu perçant. Elle était plus petite de taille que Malak, et plus âgée de presque une dizaine d’années, quoique toujours belle selon les critères en vigueur. Elle possédait une présence forte, et une assurance évidente, le tout rehaussé par une grâce naturelle enviable. Portant la tenue simple des Jedi, et réussissant malgré tout à la rendre presque élégante. Malak admirait beaucoup son maître, elle était courageuse et tellement puissante dans la force qu’il ne serait pas étonné de la voir siéger un jour au conseil, même si des maîtres comme Vrook et Vash continuent de regarder ses interventions dans la bordure extérieure d’un mauvais œil. Mais Meetra arguait avec force qu’elle intervenait parce que c’était son rôle de Jedi, et les Jedi ont pour devoir de protéger chaque vie dans l’univers. Mais voila le problème, les Jedi étaient au service de la république, et celle-ci refusait d’intervenir dans des planètes hors de sa juridiction. Il y avait conflit entre ceux qui voulait servir la volonté de la force, et ceux qui servaient la république galactique.

- Maître, fit Malak timidement, vous croyez qu’ils vont nous engueuler pour avoir sauver une colonie des pillards Mandaloriens.

- Squint ! (Elle l’appelait toujours par son surnom quand elle l’engueuler, lui.) Je t’avais répété mille fois de surveiller ton langage au sein du temple, et c’est moi qu’ils vont réprimander, pas toi.

- Mille excuses, maître. Mais je trouve quand même qu’ils ont tort de rester là à ne rien faire, pendant que des innocents se font massacrer.

- Le conseil a ses raisons de ne pas intervenir. Réplique Meetra calmement. Tu dois apprendre a te contrôler en leur présence ; ce n’est bon ni pour toi ni pour moi.

- Quand même…

- Malak ! Le coupa Meetra d’une voix dure. Il suffit maintenant.

- Oui maître. Fit-il en baissant la tête.

C’était le problème avec lui, pensa Meetra. Malak est vif et trop émotif, parfois elle avait du mal à le brider, elle se demandait comment son maître Vima faisait avec elle quand elle était apprenti padawan. Malak montrait les mêmes symptômes de fougue et de désobéissance qu’elle avait avant lui, et que qu’avait tous les apprentis padawan. C’était a elle de le guider dans la bonne voie si un jour il devait passer ses épreuves pour devenir chevalier. Mais comment guider Malak alors qu’elle-même s’opposait au conseil ? C’est devenu un paradoxe, les Jedi sont censés apporter leurs aides à tout personnes dans le besoin, le conseil refusait de bouger parce que c’était la volonté de la république, et quant est-il de la volonté de la force ? Si la force s’opposait à la volonté de la république, que feront les Jedi dans ce cas ? Elle n’a jamais trouvé de réponse à ses questions, même en y méditant des heures, la force restait muette, alors que faire ? Qu’est ce qu’elle devait faire ?

La porte s’ouvrit et Meetra fit signe à Malak de la suivre. Deux Jedi sortirent, mais en la croisant ils la saluèrent avec chaleur. Meetra leurs sourit puis fit son entrer dans la grande du conseil Jedi. Les maîtres étaient tous réunis. Vrook Lamar était assis au centre, droit et sec comme toujours, à sa droite était assise Atris, une amie de Meetra mais une opposante à ses actions non autorisés par le conseil. Il y avait Kavar, le plus grand maître bretteur de l’ordre, une arme vivante dans la force, et qui était l’initiateur de Meetra avant qu’elle ne devienne apprentie de Vima Sunrider. Vendar était présent en Hologramme, le petit maître irradiait la sagesse même a des années lumières de Coruscant. Zhar Lestin était assis aussi, sa présence a Coruscant étonna Meetra, car il ne quittait Dantooine que rarement. Tous la regardaient avec gravité. Elle s’inclina devant eux, imitée par Malak, puis se redressa droite. Prête a plaider sa cause jusqu’au bout.

- Maître Surik, déclare Vrook d’un ton sec. Le conseil a toléré vos agissements car il n’entravait en rien le code Jedi, nous somme d’accord sur vos bonnes intentions mais n’en demeure pas moins, que vous nous avez causé des problèmes avec la république galactique. Si celle-ci décide de ne pas intervenir dans des secteurs étrangers à sa juridiction, mais que des Jedi sensés respecter ses lois interviennent pour jouer les intrépides…

- Maître Vrook ! Coupe Meetra avec douceur. J’ai étais envoyé par le conseil sur Ansion pour faire échouer une vente d’arme illégale, hors Ansion appartient déjà à la république galactique, j’ai fais échouer un raide Mandaloriens avec l’aide de l’armée locale et…

- Et des compagnons Jedi qui ont déserter l’ordre. Fit Atris sévèrement.

- Et des compagnons Jedi qui ont déserté l’ordre, affirme Meetra avec un sourire innocent, mais qui ont accepté de me donner un coup de main.

- Depuis quand Ansion fait partie de la république ? Demande Vrook en levant un sourcille.

- Depuis hier matin, fit Meetra sans quitter son sourire innocent. Après le replis des Mandaloriens Ansion était reconnaissante a l’ordre et a la république de les avoir sauver des Mandos. Ils ont envoyé une délégation a Coruscant pour signer leur entrées officielle dans la république galactique, en quoi mes actions ont nuis a cette dernière ?

- C’est au conseil que vous avez nuis, déclare Kavar avec gravité. Vous risquez de provoquer un schisme en sein de l’ordre avec votre groupe, sans parler de la sympathie que vous inspirez au nombreux padawan, mais aussi aux chevaliers et quelques maîtres.

- Sachez que je reste fidèle au conseil et aux Jedi en toute circonstance, fit Meetra en regardant Kavar avec respect. Pour les Jedi qui ont déserté l’ordre je vous jure que je les supplie de revenir et de faire confiance a la sagesse du conseil, mais ils ont perdu la foi.

- Mais foi ils ont en vous, maître Surik. Intervint Vendar.

- Oui, reconnut Meetra. J’en porte la responsabilité et vous présente mes plus sincères excuses.

- Elles sont sincères ! Fit Vrook en opinant du chef. Le conseil ne va donc pas vous en tenir rigueur… pour le moment ! Précise-t-il froidement.

- Nous avons une mission pour vous, déclare Atris qui paraissait soulagée. Nous vous envoyons en mission diplomatique dans le système Koros, vous partirez dans le destroyer Centurion dés ce soir.

- Une mission diplomatique sur un destroyer ? Fit Meetra étonnée.

- Le Centurion va partir en reconnaissance dans le secteur Chommell a la demande de l’empire Tétiens. Précise Kavar, leur convoi impérial a était attaqué et le Centurion ira recueillir des informations sur place.

- Des Mandaloriens ! Fit Malak avec fougue, ce sont eux qui…

Meetra leva une main et Malak se tut aussitôt.

- Menez l’enquête ! Ordonne Vrook, vous les avez affronté et savez comment ils procèdent, mais n’engagez aucune action sans en informer le conseil, est-ce claire ?

- Oui maître.

- Ne nous décevez pas. Ajoute Atris en la regardant avec des yeux brillants.

Meetra salua les maîtres et quitta la salle, suivie de son padawan. Ce dernier voulait parler mais le silence de Meetra était intimidant. De son coté la jeune femme récitait le code pour calmer sa colère, quand un empereur disparaît tout le monde s’inquiètent subitement pour sa vie, le sénat et maintenant l’ordre ? Et pourquoi ? Les Tétiens sont indépendants et la disparition de leur roi ne regarde pas la république, encore moins les Jedi. Les pauvres innocents meurent, et personne ne cherchent a les aider, un empereur c’est différend, il a un nom puissant. C’est peu de le dire, ils envoie un destroyer et deux Jedi pour mener l’enquête sur la menace Mandalorienne, comme si elle n’a jamais exister, et comme si il n’y avait jamais eu de tuerie, mais maintenant les choses ont changés, et ça juste parce qu’un seul homme couronné a disparu dans un secteur de la bordure extérieure, grand bien lui fasse.

- Prépare toi. Ordonne Meetra froidement, quelque chose me dis que notre voyage jusqu'à Koros risque de durer un petit moment.

cela va promettre l'exilée "officille" de star wars (Meetra Surik) qui rencontre l'exilé de votre fic.

Je vien de voir ta nouvelle fic et elle promet surtout la rencontre entre Meetra et Den.
Vivement la suite

Tanaki était nerveuse, elle se trouvait dans le hangar en compagnie d’un contingent de la garde impériale, et elle observait impatiente la navette qui amenait son père atterrir. Une fois les portes ouvertes, des soldats émergèrent et se tinrent chacun de coté de l’entrée. Nessus sortit le premier et Tanaki retint son souffle. Puis elle l’aperçu une grande silhouette musclée descendre les marches de la rampe, elle écarquilla des yeux et regarda son père qui jetait des regards circulaires comme si il n’avait jamais foulé le pied sur un vaisseau.

Tanaki fit un pas hésitant mais s’arrêta, son père était différend, il n’avait pas le dos voûté par le poids des responsabilités, ni des yeux tristes cernés de fatigue. Il avait changé, il paraissait très grand, ses épaules étaient large, et avait une poitrine si musclée que Tanaki en était effrayée, ce n’était pas son père qui se tenait là, aussi impressionnant et intimidant, aussi confiant et paisible, c’est un autre homme. Il avait ses yeux bleus, ses gestes, mais son regard était a la fois doux et paisible, cachant une force effrayante capable de tout détruire. Il la regarda enfin et parrut hésiter, mais lui sourit timidement. Tanaki finit par lui rendre son sourire, puis s’inclina, mais ne pouvant cacher sa joie, elle se jeta sur ses bras musclés et se blottit en pleurant de joie, l’embrassant a la dérobée, elle paraissait si petite que les soldats en étaient émus aussi. Tanaki se dégagea et se tint droite, elle a enfreint le protocole en se jetant dans les bras de son père l’empereur, mais s’en fichait. Den de son coté continuait d’observer cette jeune fille a peine plus âgée qu’Avan, la peau dorée, le regard fière, un corps mince et leste, il se surprit a éprouver de l’amour pour elle, un amour de père pour sa fille. Tanaki était l’enfant de son jumeau, mais le cœur de Den disait que c’était son enfant a lui aussi, un sentiment des plus étranges.

- Majesté ! Déclare Tanaki d’une voix solennelle. Nous sommes ravis de vous revoir en vie, moi votre fille et aussi vos sujets et…

- N’en dis pas plus ! Coupe Den avec un sourire chaleureux, nul besoin d’un discours officiel entre nous, mon enfant.

- Père je… murmure Tanaki tremblante.

- Je sais, fit Den apaisant. Ecoute… des choses vont te paraîtes étranges chez moi, nul besoin de t’inquiéter, je suis toujours le même, il s’est passé quelque chose sur Phaeda et ça m’a fait revivre. Ajoute-t-il d’une voix sombre, mais sache que mon cœur bat toujours pour toi, ma fille, est-ce que tu me crois ?

- Pour moi vous restez toujours mon père, fit Tanaki en lui serrant les mains. Et je vous aime.

- Je t’aime aussi, dit Den avec son sourire si doux.

Et c’était vrai, il aimait cette jeune fille comme si elle était la sienne, même si il ne la connaissait pas.

- Viens père, j’ai ordonné qu’on te prépare un bain et des rafraîchissements. Capitaine Nessus, ajoute-t-elle froidement, cape sur Koros et propagez la nouvelle du retour du roi.

- Mon garçon ! Ajoute Den avec gravité, fais savoir que le roi ne veut ni cérémonie ni ce genre de mondanité. Faites atterrir ma navette dans un hangar privé.

- Mais père… s’exclama Tanaki horrifiée.

- Je ne vais pas répéter mon ordre, mon garçon. Fit Den d’une voix calme mais effrayante.

- Fort bien majesté. Réplique Nessus en claquant ses bottes au sol.

Tanaki était surprise, son père paraissait plus… débordant d’assurance, elle ne l’avait pas vu depuis des mois et il semblait plus en forme que jamais, elle s’accrocha à son bras et l’emmena dans ses appartements privés, l’intérieur était luxueux et donnait l’impression d’un palais en mouvement qu’un vaisseau de guerre, un vieux serviteur vint le saluer.

- Bienvenue chez vous, sire, déclara le nouveau venu. Je vous ai préparé un bain et des rafraîchissements. »

- Merci Datès. Répondit Tanaki a la place de Den.

Datès s’inclina de nouveau et emprunta l’escalier, suivi des Den et de Tanaki. Les marches s’ornaient de statues munies de lances ; des héros du passé que Den fut incapable de reconnaître. Tournant à droite, le serviteur s’engagea dans un large couloir avant d’ouvrir une porte menant à une série de pièces orientées vers l’est. Le Jedi entra et suivit Datès jusqu’à une pièce où l’attendait une baignoire pleine d’eau chaude et parfumée. Le vieil homme délaça la cuirasse que portait Den, qui se dévêtit rapidement.

La chaleur du bain détendit ses muscles fatigués. Le serviteur lui versa une coupe de vin bleu de Cinnagar, qu’il goûta du bout des lèvres avant de la lui tendre.

- Merci Datès, ce sera tout, fit Den en s’allongeant béatement dans la baignoire.

L’homme salut et s’en alla. Den prit le temps de se débarrasser de toute la poussière accumulée, puis il sortit du bain. Tanaki lui tendit une serviette, qu’il l’enroula autour de la taille. Sentir ses muscles était une chose, mais les voir de prés était une autre. Une musculature de guerrier, confirme la princesse en regardant son père avec des yeux étranges, elle a déjà vu des soldats charpentés comme des Rankors, mais paraissaient des enfants a coté de cet homme étrange qui avait le visage de son père, son sourire, sa voix, mais qu’il ne l’était pas. Quelque chose clochait et Tanaki possédait un instinct infaillible.

- Cela fait du bien, avoua Den

- L’empereur doit être présentable avant de retrouver sa femme, énonça Tanaki d’un ton résolument neutre.

Den s’assit sur un fauteuil et observa le vide avec gravité, il sentait les soupçons de Tanaki et lui mentir lui faisait mal, mais il n’avait pas le choix, et d’ailleurs elle ne le croirait pas quoiqu’il lui dira. Il devait jouer son rôle comme il avait fait quand il portait le masque de Nihilus quand il cherchait Revan dans la cape des Sith. Sauf que le masque était son propre visage dans une autre réalité.

- La mort a tendance a changer notre regard sur le monde. Déclare Den d’une voix sombre.

- Tu as survécus contre des Mandaloriens et les soldats ont tous étaient impressionnés, d’ailleurs… ajoute-t-elle amusée. La nouvelle va se répondre, l’empereur de Koros qui a tué des Mandos avec une hache, grand père aurait était fier.

- Etait-il… aussi bon roi que… moi ?

- Nul ne se compare à Korel de Koros, tu es un homme bon, père. Mais ton peuple a besoin de plus que ça.

- Je comprends.

La pauvre enfant aimait son père, mais était incapable de lui avouer qu’il était faible. Pensa Den avec un pincement au cœur. Tanaki était une perle rare et elle lui rappelait bizarrement Brianna.

- Tu sais, j’ai appris quelque chose que la peur.

- Ah bon ?

- Oui, dit Den en souriant. La peur, est généralement une bonne chose. Elle nous empêche d’être trop téméraires ; elle nous apprend la prudence. Mais c’est une servante qui aspire à devenir maîtresse. Et c’est une terrible maîtresse qu’il faut combattre et garder enchaînée.

- Tu le fais avec la tienne, père ? Demande Tanaki subitement.
Cette fois Den en resta bouche bée, et Tanaki baissa aussitôt la tête. Décidément son jumeau n’avait pas attiré que des ennemis avec ses agissements irréfléchis, il avait une maîtresse quelque part et imaginait sans doute l’impératrice se venger en organisant un assassinat.

- Je voudrais rester seul un moment. Dit Den en regardant les lumières de l’hyperespace par le hublot.

Tanaki se mordit la lèvre mais se retira sans dire un mot. Une fois seul le Jedi poussa un soupire, c’était une sale affaire et il comprenait le pourquoi Kreia regardait son jumeau avec dédain. Non seulement faible, irresponsable, et qui trompait en plus son épouse. Den n’avait jamais trompé Lisa ou Visas, il les a aimé de tout son cœur et n’à aucune fois chercher a trompé l’une ou l’autre. Il secoua la tête et poussa un soupir las, mais pourquoi il est ici a subir les fautes d’un autre ? Ce n’est pas sa vie, ce n’est pas son combat, alors pourquoi lui ?

Den sentit un tremblement et su que le destroyer venait de sortir d’hyperespace. Sans tarder, il ouvrit une armoire et chercha une tenue appropriée, son choix s’arrêta sur une bure blanche brodée avec des files d’or sur les manches. C’était voyant mais elle ressemblait à une bure Jedi, en l’enfilant il se sentit mieux. Sortant de ses appartements il trouva Datès qui l’attendait, le vieux serviteur s’inclina a nouveau et Den voulu lui rendre son salut, mais s’abstint. Il est l’empereur et devait donc jouer son rôle même si il ne lui plaisait pas.

Conformément a ses ordres, il n’y avait pas eu de cérémonies de bienvenue, la navette atterrit sur un hangar, mais Den trouva tout de même une garde rapprochée entrain de l’attendre, chose étrange la garde était composée de femmes. Toutes habillées d’armure reptiliennes multicolore, des Hapiennes aux cheveux de feu. Den les a déjà rencontré quand il était chevalier, ces femmes voyaient les hommes comme des êtres inférieurs et leur société est aussi chaotique qu’une dictature. Les souveraines de Hapes ont toujours étaient des femmes, toutes baignées dans l’art de la politique et de la guerre. Les hommes étaient persécutés et ne jouaient que des rôles secondaires, les plus chanceux deviennent courtisans et la compétition était rude pour attirer les faveurs d’une belle noble Hapienne. Une rumeur disait que la Chum’eda de Hapes avait sept cent amants, les hommes les plus beaux de la galaxie. Même si personne n’a encore confirmé cette rumeur insolite.

L’une des gardes s’approcha de Den, et sans le saluer elle déclara d’une voix hautaine.

- La reine exige votre présence sur le champ.

Den fronça les sourcilles, puis regarda Tanaki qui l’observait gravement. Nessus et ses hommes prirent place en encerclant Den et les gardes Hapiennes armées comme si elles allaient livrer bataille.

- Exige ma présence ? Fit Den en regardant la jeune garde avec un sourire amusée. Quelle est votre nom jeune fille ?

- Je suis le capitaine Espara. Réplique-t-elle d’une voix cinglante.

- Capitaine Espara, fit Den avec gentillesse. Sachez que vous n’êtes pas sur Hapes pour que vous adoptiez ce ton avec moi. Sur Koros les femmes et les hommes sont égaux, je vous prie la prochaine fois de vous adresser a moi avec tout le respect que vous me devez, ainsi nous éviterions tout mal entendu.

Espara le regarda un moment, puis sourit comme un serpent venimeux qui choisit d’attaquer sa proie autrement.

- Je vous prie de bien vouloir nous suivre… s’il vous plaît. Ajoute-t-elle avec dédain.

Tanaki furieuse fit un pas menaçant mais Den l’arrêta d’un geste. Espara restait calme et ne semblait pas intimidée du tout.

- Dites a la reine, déclare Den sans quitter son sourire. Qui si elle veut me voir, elle n’a qu’a venir elle-même.

- Vous devez venir avec nous ! Fit Espara d’un ton sec.

- Capitaine Nessus. Dit Den toujours aussi calme.

- Votre majesté ?

- Veuillez escorter ces dames au hangar, faites les monter sur un cargo et assurez vous qu’ils quittent notre empire sans tarder. Et oh… ajoute-t-il avec empressement, si jamais elles résistent, tuez les.

- Avec plaisir, votre majesté. Fit Nessus en regardant Espara avec des yeux meurtriers.

La Hapienne perdit de sa superbe, cette fois Tanaki en était fière et amusée. Espara était le garde du corps personnel de sa mère, elle n’a jamais respecté son père et ce dernier l’avait toléré depuis trop longtemps déjà. Aujourd’hui il s’était comporté en véritable empereur, oui il a changé, mais en bien. Les choses allaient être différente. Espara et les gardes suivirent docilement Nessus et ses soldats, elles n’avaient pas le choix, si elles tentaient quoi que ce soit contre le souverain, les Korosiens les ablateraient sur place. Tanaki suivit son père en direction du palais.

- Cela aurait dû être fait depuis de nombreuses années, commente cette dernière. Ta patience me stupéfie, père. Mais pourquoi aujourd’hui ?

- Le moment me paraissait bien choisi. Tanaki je veux que tu convoques les conseillers royaux, je les recevrais aujourd’hui même. Mais commence par ceux qui étaient au courrant de mon voyage pour le consortium Hapes, convoque aussi le chef des armées. Des Mandaloriens se sont attaqués a moi, il est temps que l’empire se prépare a toute agression extérieure, rappelez les flottes et organisez des recrutements, plus nous aurons de soldats, mieux la panique serait contenue. Les gens commencent à avoir peur.

- Comment le sais-tu père ?

- Je le sens, répond Den avec gravité. Vas-y maintenant, je vais aller dans mes appartements.

Après le départ de la jeune fille. Den suivit Datès aux appartements, ce dernier lui versa a boire puis se retira sans dire un mot. Le Jedi contempla Koros par le balcon, si belle, si grande, si majestueuse, sa planète d’origine, chez lui. Il a déjà défendu Koros contre les Sith, et aujourd’hui il fera tout pour la préserver. Il posa la coupe et ferma les yeux pour sentir la force couler en lui, il y avait des échos, quelqu’un s’approchait, il ouvrit les yeux et contempla le vide, La porte s’ouvrit dans le dos de Den et l’air s’emplit d’un délicat parfum. Sachant instantanément qui venait d’entrer, il se tourna lentement, et là il aperçu une femme qui se tenait devant lui, elle était belle a couper le souffle vêtue d’une robe blanche bordée d’or. Ses cheveux blonds-roux étaient longs, tirés vers l’arrière et coiffés en de multiples tresses. Elle avait les yeux verts et une peau merveilleusement bronzée, et des formes si généreuses qu’elles feraient pâlir de jalousie une femelle Zeltronne. Elle s’approcha et Den comprit pourquoi son jumeau était si faible devant Jianna, la reine était une beauté a couper le souffle.

Mais malgré cela, Den n’en était pas ému au point de perdre la tête, elle est belle certes, mais elle n’arrivera jamais à la cheville de sa femme, pas parce qu’elle est plus belle, même si Lisa aux yeux de Den est la plus belle de toute. Mais son cœur appartenait déjà à Lisa, contrairement a son jumeau. Jianna s’arrêta et le regarda dans les yeux, Den soutint son regard sans ciller, Jianna pencha la tête de coté et lui sourit.

- Bienvenu a toi, mon roi. Tu as l’air plus en forme que jamais, et je vois que tu as… pris des muscles. Ajout-t-elle admiratif en le scrutant de haut en bas. Ravie que tu es enfin accepté de prendre soin de ton corps, il est toujours approprié de paraître fort en public.

- Comme il est approprié de l’être sans jouer la comédie. Fit Den en lui rendant son sourire.
- Bien entendu.

- Un peu de vin ?

Elle hocha la tête et il remplit deux coupes, sans y ajouter la moindre goutte d’eau. Il lui tendit la sienne en silence puis s’assit sur le long divan situé près du balcon. Prenant une chaise, elle s’installa face à lui. De longues minutes durant, ils sirotèrent leur verre en silence.

- Ce n’est pas une visite de courtoisie, commente Den.

- Non, en fait je suis venu m’excuser pour le capitaine Espara. Elle n’a pas à te manquer de respect, et elle jure que cela ne se reproduira plus. Aussi je te demande de ne pas la renvoyer de Koros.

- Tu me le demandes, fit remarquer Den.

- Oui, je te le demande. Dit-elle en souriant.

- Suis-je libre de refuser ?

- Bien sur, mais tu me ferais plaisir en acceptant, et je saurais me montrer reconnaissante.

Jianna se pencha et lui caressa la cuisse, ainsi voila comment elle s’y prenait pour manipuler son jumeau, cette femme était dangereuse. Den repoussa la main de Jianna et répondit d’une voix étrange.

- Regarde moi dans les yeux.

Jianna se pencha et contempla les yeux bleus de l’empereur. Ce dernier plongea son regard dans les yeux vert foncé mis en valeur par une cascade de cheveux roux. Dans la Confédération, peu de femmes pouvaient en remontrer à la souveraine en matière de beauté. Mais le visage de Den se ferma comme s’il avait sondé l’âme de la reine et trouvé désagréable ce qui s’y cachait.

- A présent, je sais pourquoi Koros te redoute. Murmure le Jedi.

- Et ils ont raison, réplique Jianna froidement, je suis la reine et tous doivent me craindre.

- Moi non, réplique Den sans être surpris par le changement de comportement de Jianna. Ta garde du corps m’a manqué de respect, des témoins le confirment. Elle quittera Koros ou je ne réponds pas de sa sécurité. D’ailleurs je te fais remarquer qu’on a tenté de m’assassiner sur le chemin de retour de Hapes, chaque Hapiens ici est suspect, j’ai éloigné Espara pour ne pas te faire préjudice, tu ne voudrais pas qu’on murmure que la reine a comploter pour assassiner son époux n’est ce pas ?

- Je n’avais… pas envisagé cette affirmation. Fit Jianna hésitante

- Je mènerais personnellement mon enquête et les coupables seront châtiés, qu’ils soient nobles ou simples sujets. Mes assaillants étaient des Mandaloriens, je veux savoir qui leur a donné nos coordonnées d’hyperespace.

- Tu veux dire qu’il y a un traître ici ? Demande Jianna soudainement inquiète

Den pencha la tête de coté et la sonda avec la force, elle était sincère, a sa grande surprise.

- Oui, et je compte bien le découvrir.

- Si je peux faire quelque chose…

- Non, dit Den strict, je me charge de cette affaire.

- Comme tu voudras.

Jianna se leva et marcha en direction de la porte mais elle s’arrêta et regarda par-dessus son épaule :

- Je suis vraiment heureuse de te revoir.

Elle allait ajouter quelque chose mais se retint, puis la reine se retira et laissa Den réfléchir à ce qu’il venait de voir. Ce n’est pas Jianna qui a tenté de l’assassiner, mais alors qui ?

Ah une bonne suite comme on les aime et un retour en force pour le grand Den Orion ^^
Vivement la suite.

Bigre au début , je me disait que ce n'etait pas une bonne idée de déranger Den dans l'autre monde , car il a bien mérité son repos , mais je me suis laissé pris par l'intrigue et c'est avec joie et envie que je lirais la suite qui s'avere prometteuse.

SWEEET !! C'est toujours aussi bon de lire tes fics

Toujours pas de suite ?

pardon pour le retard, j'étais occupé a organiser mes vacances au portugal, mais la suite est en court et elle promets d'être génial, merci pour votre patience.

J'ai hate .

Après le départ de Jianna, le vieux serviteur vint s’incliner devant Den.

- Que porterez-vous aujourd’hui, sire ? Voulut-il savoir.

- Un vêtement simple, sans ornement.

- Quelle couleur préférez-vous ?

- Peu importe, rétorqua Den. Choisis-la toi-même, Datès.

- Oui, sire. Vous allez bien ?

- On ne peut mieux.

- Ah, mais la reine est furieuse, fit le serviteur. Le monde s’écroule autour de nous, mais seule compte la colère de la reine. Et pourtant, elle est toujours dans cet état. Pourquoi ne pas prendre une autre épouse, mon garçon ? Nombre de rois ont plusieurs femmes… et elle ne te rend pas heureux. »

Datès était manifestement très proche de son souverain et Den se sentit réconforté par l’amitié que ce dernier lui manifestait. Il répondit sans réfléchir.

- Je l’aime bien.

- Ah ? S’étonna le vieillard. Depuis quand ? Et pourquoi ? Je t’accorde qu’elle est bien faite et que ses hanches lui permettraient d’avoir de beaux enfants, mais quel caractère…

- Depuis combien de temps tu es a mes cotés ?

- Sire ?

- Depuis quand ? Exactement ?

- Exactement ? J’étais esclave et tu m’as rendu la liberté durant l’éclipse dorée, que le temps passe vite.

- Oui, confirme Den, qui n’avait pas obtenu la réponse a sa question. Ai-je beaucoup changé depuis ?

- Non, répondit Datès en pouffant, tu es toujours le même : timide et arrogant a la fois, roi et poète, tu as toujours détesté la guerre et tu as toujours maintenu l’empire loin des conflits galactique, l’assassinat de ton père t’a marqué depuis tout petit, comme si la mort de ta mère n’était pas suffisante.

- Datès… pour ma mère, est-ce qu’elle à laisser des affaires… des objets.

- Elle a laissé un coffret, tu l’as ouvert une fois mais tu n’a jamais révélé ce qu’il contenait, je me souviens que tu étais bouleversé.

- Oui est-il ?

- Voulez vous que je vous l’apporte ? Vous m’avez ordonné de le jeter mais… j’ai pris la peine de le garder, il appartenait a votre mère.

- Tu as bien fait Datès, dit Den en lui serrant l’épaule.

Le serviteur s’inclina puis se retira, après un moment il revint avec un coffre qu’il déposa devant Den, le Jedi le regarda puis l’ouvrit. À l’intérieur, dans une toile cirée, se trouvait un sabre. Et quel sabre ! Den le déballa révérencieusement. Le manche en métal noir, et était incrusté de rubis rouge, très équilibré quand il le tenait dans sa main, le sabre laser que son fils Avan avait utilisé pour combattre Revan, l’arme de sa mère aussi belle et dangereuse.

En dessous, dans le coffre, était pliée une belle bure bleue-marine foncée, en l’examinant il découvrit qu’elle irait aussi bien a un homme qu’a une femme. Sans hésiter il activa la lame rouge et la tournoya habillement dans sa main.

- Vous avez l’air féroce, commente le serviteur. J’ai toujours pensé que vous brandirez cette arme un jour.

- Je crois que je vais mettre cette bure Datès.

- Et je vais vous apporter les bottes qui vont avec. La guerre est inévitable n’est ce pas ?

- Je le crains.

- Tu iras a Coruscant pour parler au sénat de la menace Mandalorienne ?

- Oui mais… pas seulement au sénat, il faudra que je parle au conseil Jedi.

- Mais ils ne te recevront jamais, s’écria Datès. Ils sont arrogants et ne se mélangent jamais au peuple…

- Ils seront obligés de me recevoir, fit Den avec gravité, je suis l’empereur et me refuser une audience serait mal avisé.

- Je te l’accorde mais…

- Ne t’en fais pas Datès, tout ira bien.