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Sujet : Les pro du Forum j'ai besoin de vous !

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KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
28 mai 2012 à 17:06:11

désolé c'est encore moi :( :noel:

Pour info je suis en Terminal ES

--------------------------------------------------
------

quand vous avez un sujet en philo ... comment faite vous pour trouver des idées ?

l'introduction c'est Ok pour moi

la conclusion c'est Ok pour moi

mais le dévelopemment me laisse perplexe .

I / il semble que ...

a)
b)
c)

II/ Mais en réalité...

a)
b)
c)

III/ En fait ...

a)
b)
c)

a la place de chaque lettre il faut que je trouve une idée , comme disait descartes il faut que je parte du plus général au moins général ... ça c'est comprit

je met une citation par partie , ça c'est Ok

maintenant trouver les idées ça peut vous paraitre con mais j'ai l'impression que mes idées sont toujours merdique et que cela pourrais renvoyer une mauvaise image de moi au correcteur .

imaginons : La passion est-ce une erreur ?

I/ il semble que l'homme est passioné

a) ?
b) ?
c) ?

II/ mais en réalité cela peut conduire a la folie et donc une erreur

a)?
b)?
c)?

III/ en fait l'homme doit trouver un compromis a sa passion

a)?
b)?
c)?

Vous voyez ce que je veux dire ? :peur:

en fait quand je pense a des idées j'ai l'impression que ce sont des idées enfantine ... je sais pas comment vous le dire , je n'arrive pas a me hisser a des idées plus intelligente .

apres peut être que j'ai tort que je ne devrais pas m'en faire car en Terminal c'est ce que l'on doit attendre de moi ?

merci du fond du coeur pour votre aide amical .

bien a vous .

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
28 mai 2012 à 18:05:24

petit up :ange:

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
28 mai 2012 à 18:14:49

Tu pars juste du mauvais côté : tu cherches à remplir un plan.
Ce n'est pas comme cela qu'il faut s'y prendre. Il faut d'abord noter toutes les idées que tu as, et ENSUITE, construire un plan basé sur ces idées.
La recherches des idées-clés ne doit pas être la deuxième étape de la démarche, mais la première.

La démarche n'est pas si simple, en fait : tu veux démontrer quelque chose (idée principale).
Quels arguments vont te permettre de démontrer cette idée ? Pas nécessairement des idées abstraites, mais peut-être aussi des faits d'actualité, ou des événements historiques concrets, ou encore des exemples vécus, selon ta culture personnelle. Ces arguments peuvent-ils être contrés ? Les contre-arguments, eux-mêmes peuvent-ils être contrés ?

Tous ces arguments et contre-arguments aboutissent-ils nécessairement à la même idée, ou bien d'autres idées naissent-elles de ce débat, cette confrontation, ce cheminement de la pensée ?

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
28 mai 2012 à 18:26:27

ok ... :hap:

et qu'aurais tu fait toi face a cette question ?

je pense que je pourrais comprendre ce que tu me dis dans la pratique .

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
28 mai 2012 à 19:54:28

je rajoute d'autre question :

est ce obliger de faire 3 parties ?

est on sanctionné si on en fait que 2 ?

quel forme ont vos dissertations , je m'explique :

alinéa de 3 carreaux :d) intro

saute une ligne

annonce de ce que l'on va faire dans la premiere partie

saute une ligne

a)

une ligne

b)

une ligne

c)

liaison deuxiemme partie

et ainsi de suite .

moi j'aimerais savoir ce que VOUS faites :oui:

comme ça mon correcteur aura du plaisir a lire ma copie .

merci a tous

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
28 mai 2012 à 22:51:24

vous êtes là ? :(

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
29 mai 2012 à 10:37:09

Je suis là, de nouveau :noel:

Pour répondre à ta dernière question sur le nombre de parties dans le plan, à mon époque, ça se faisait. C'était pénalisé mais perso, j'ai quand même réussi à avoir plus que la moyenne avec ça. Mais le problème c'est que depuis, il y a eu des réformes, de nouvelles circulaires, des changements de critères, donc je ne sais pas si aujourd'hui ça serait bon.

Le mieux, c'est encore de demander à ton prof comment, lui, il corrigerait un devoir en 2 parties au bac.

Sinon, comment je fais : méthodologie

1_ analyse du sujet : La passion est-ce une erreur ?
a : définitions des termes :

« passion :
B. - Chez Aristote, celle des dix catégories (gr. pathos) qui désigne l'accident consistant à subir une action - Le couple action-passion, effort-résistance, ne commande pas exclusivement ni même essentiellement mon rapport au monde (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p.316)
2. ... les passivités (...) forment la moitié de l'existence humaine. Cette expression veut dire, tout naïvement, que ce qui n'est pas agi, en nous, est par définition, subi. Mais elle ne préjuge en rien des proportions suivant lesquelles action et passion se divisent notre domaine intérieur. Teilhard de Ch., Milieu divin, 1955, p.72.
(...)
Chez les cartésiens, elliptiqt(pour: passions de l'âme): tous les états de l'âme résultant des impressions produites par les esprits animaux; ou même (Descartes) tous ceux qui ne se rattachent pas à la volonté (...)
Synon. émotion.[Descartes] substitue à ces trois facultés [la concupiscible, l'irascible et la raisonnable] six passions primitives, qui sont l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse
Descartes (...) dans son Traité des passions (...) a fait voir que la passion, quoiqu'elle soit toute dans un état de nos pensées, dépend néanmoins des mouvements qui se font dans notre corps

(...)

C. − [Avec une idée de démesure, d'exagération, d'intensité]
1. Domaine de l'esprit et des sentiments. Tendance d'origine affective caractérisée par son intensité et par l'intérêt exclusif et impérieux porté à un seul objet entraînant la diminution ou la perte du sens moral, de l'esprit critique et pouvant provoquer une rupture de l'équilibre psychique. La clinique ne connaît pas d'avares qui «guérissent»; leur passion se renforce d'un culte intolérant qui les rend agressifs pour tous ceux qui semblent le contester peu ou prou (Mounier, Traité caract., 1946, p.536)
Se dit souvent d’un amour exclusif et intense : aimer passionnément qq’un.

(…)

− En partic. [Avec une valeur laud., la passion comme source de volonté] Tendance dominante qui, contrôlée par la raison, sert de moteur à l'action, permet la réalisation de grandes entreprises.
P. ext. [Sens affaibli] Très vive attirance, goût extrême, penchant très vif et persistant pour quelque chose ou quelqu'un, pour un type d'activité, un domaine de la recherche, de l'art, etc. »
( cf. http://www.cnrtl.fr/lexicographie/passion )

« Erreur :
I.− (…) littér. [P. réf. à errer « aller çà et là »]

A.− Action d'errer çà et là; parcours sinueux et imprévisible. Ce ruisseau sinueux a d'aimables erreurs (Sainte-Beuve, Portr. littér.,t. 1, 1844-64, p. 27): (…)
♦ Les erreurs d'Ulysse. Les pérégrinations du héros grec sur le chemin du retour vers Ithaque retracées dans l'Odyssée. Il aimait les beaux voyages et, comme on dit d'Ulysse, les longues erreurs (...), il s'amusait à prendre le plus long (France, Rabelais,1924, p. 26).
B.− Illusion, méprise. Tout est erreur ici bas. Pensers amoureux, imaginations vaines et douces (Delacroix, Journal,1849, p. 268).

II.− Cour. [P. réf. à errer « s'écarter, s'éloigner de la vérité »]

A.− Action, fait de se tromper, de tenir pour vrai ce qui est faux et inversement. Mais ils ne sont pas plus convaincus de mon erreur, que je ne suis convaincu qu'ils se trompent (Gide, Feuillets,1937, p. 1285):
(…)
− Locutions
♦ Faire erreur. Se tromper. Je vous dis que vous faites erreur (Duhamel, Jard. bêtes sauv.,1934, p. 79).
♦ Il y a erreur (fam.). C'est une erreur, vous vous trompez. Il y a erreur, dit une voix. (…) (Aymé, Uranus,1948, p. 29).
♦ Il n'y a pas d'erreur. Indiscutablement, sans possibilité de se tromper.
(…)
♦ Convaincre qqn d'erreur. Lui donner la preuve irréfutable qu'il se trompe. Le peu d'extériorisation que tu donnes à tes résultats n'est pas fait pour les convaincre d'erreur (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1899, p. 358).

B.− État de celui qui se trompe. Supposons que nous soyons en erreur; cela peut être (Volney, Ruines,1791, p. 205)
(…)
SYNT. Être, tomber, s'entêter, persévérer dans l'erreur; tirer qqn de l'erreur.
− État de celui qui est trompé. Induire qqn en erreur. Tromper quelqu'un volontairement ou non. Les autres [amies] m'accusaient d'une profonde hypocrisie qui les avait induites en erreur (Sénac de Meilhan, Émigré,1797, p. 1781)
(…)
C.− Faute commise en se trompant.
1. Assertion fausse, opinion qui s'écarte de la vérité généralement admise. »
( cf. http://www.cnrtl.fr/definition/erreur )

Pour le sujet, on retiendra les acceptions suivantes que j’exposerais donc dans mon intro :

La passion peut être conçue soit comme une souffrance intense (passion du Christ dans la religion chrétienne), soit, selon Aristote, comme le fait de subir une action extérieure, soit, selon la définition courante, comme l’expression d’une attirance psychologique particulièrement intense pour un domaine de réflexion, de connaissance, d’art, ou d’activité, qui motive les orientations de l’individu et devient par ce fait le moteur de ses actions. Cependant, le sujet évoque implicitement cette troisième acception, qui sera donc celle traitée dans notre réflexion.

L’erreur est le fait, pour celui qui la commet, de se tromper ou de tenir pour vrai une chose fausse : être dans l’erreur signifie donc un échec.

Ensuite, je vais me demander quel est l’enjeu du sujet. Il faut toujours se poser cette question avant de définir sa problématique, car celle-ci est sous-tendu par l’enjeu. Mais on ne doit consacrer que quelques secondes, deux minutes maxi à cette réflexion, il ne faut pas perdre de temps à cette étape.
Ici, l’enjeu tel que je le vois, c’est de savoir si, dans ma vie courante, je peux effectivement prendre des décisions motivées par ma passion, ou si je dois m’en méfier, et donc, les écarter de ma prise de décision (ce qui me demandera un effort puisque j’aurais à agir malgré mes actions !). C’est donc un enjeu très pratique, quotidien, mais important pour être heureux dans la vie !

Du coup, comme problématique, je peux opter pour : « Peut-on sans risque d’erreur se laisser conduire par ses passions pour prendre ses décisions ? »

Du coup, la question à se poser c’est : dans quel(s) cas ma passion est-elle positive et dans quel(s) cas elle m’entraîne à l’erreur. On va donc recenser tous ces cas, mais de manière la plus générale possible, à la fois pour ne pas perdre trop de temps sur le brouillon, et à la fois pour que le développement du devoir soit fluide et ne s’emmêle pas dans des détails inutiles (dans lesquels notre passion pour la philosophie, le ratiocinage, le débat rhétorique et toutes ces sortes de choses, pourrait bien nous entraîner..! :rire : )

On voit donc déjà deux cas dans lesquels suivre sa passion serait une erreur :
- Lorsqu’elle nous ferait aller trop loin dans l’exagération, dans les détail, et qu’elle nous ferait perdre du temps,
- Lorsqu’elle nous ferait oublier le reste : nos devoirs, les autres personnes, le reste du monde, … Et qu’elle devienne une obsession, une monomanie dangereuse pour notre équilibre psychologique.
(Ces deux idées feront deux sous-parties.)

Mais il reste les cas dans lesquels la passion peut être bénéfique :
- Elle me donne un enthousiasme au travail, qui me permet d’avancer plus vite et plus efficacement, par exemple, si je suis passionné de philosophie, mes idées fuseront, alors que si la philosophie ne fait pas partie de mes centres d’intérêt, j’aurais beaucoup de mal à m’intéresser au sujet du devoir…
- Lorsque je suis passionné par un sujet, je vais me renseigner dessus, ce qui va constituer pour moi un « bagage » de connaissances et de culture générale pouvant me servir dans mes dissertations (ou d’autres travaux) !

Ici, le plan s’est construit pour ainsi dire tout seul, pendant qu’on cherchait nos idées, en deux parties :
2- Dans quels cas devrais-je combattre mes passions afin d’éviter de m’égarer dans de mauvais choix ?
1- Dans quels cas puis-je me fier à mes passions pour agir ?
(non, je ne me suis pas trompé dans les chiffres attribués aux parties : tu vas savoir pourquoi ensuite.)

Auxquelles on peut, en fait, rajouter une troisième partie :
3- Quels autres critères peuvent motiver mes actions, et ainsi compléter ou modérer mes passions ?

En conclusion, on pourra se poser la question si vouloir échapper à ses passions n’est pas illusoire : est-ce une erreur que de s’imaginer pouvoir les écarter ? On a vu les raisons pour lesquelles on pourrait vouloir ou ne pas vouloir le faire dans nos deux premières parties. Mais désirer ne suffit pas. On a vu dans la troisième partie que d’autres moteurs pouvaient réfréner, modérer nos passions, mais peuvent-ils s’y substituer en les annihilant ? Et est-ce souhaitable ?

Je décide, pour des raisons d’enchaînement, de cohérence et de fluidité de la pensée, d’inverser les deux premières parties, afin que la partie 3 puisse répondre à la partie 2, et que la conclusion soit en ligne droite dans la cohérence du mouvement du « corps » du devoir (et j’en profite pour mettre en forme mes titres définitifs) :

I – Les passions peuvent-elles être bénéfiques à l’action de l’homme ?
II – Les passions peuvent-elles handicaper l’action de l’homme ?
III – De quels moyens dispose l’homme pour modérer ses passions et motiver ses actions autrement ?

Conclusion : L’homme peut-il dépasser ses passions dans ses actes ?

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
29 mai 2012 à 12:55:48

magnifique :bave:
franchement tu viens de m'aider là .

une question me viens comme ça a l'esprit : " comment fera tu pour annoncer ton plan ? "

-------------------------------------------------

regarde ce que je fais et dis moi si c'est bien ou non :)

--------------------------------------------------
--

Il semble que les passions peuvent être bénéfique a l'action de l'homme , mais en réalité les passions peuvent handicaper l'homme ... en fait de quel moyens dispose l'homme pour modérer ses passions ?

Dans cette première partie , nous verrons qu'effectivement les passions peuvent être bénéfique à l'homme quand il approfondit son bagage culturel et par la même occasion dans le plaisir qu'il éprouve .

a) culture

on peut évoquer l'allégorie de la caverne de platon

b) le plaisir

je pourrais parler de callicles qui dit qu'il faut céder a tout ses désirs

dans cette deuxième partie nous parlerons des méfaits qu'entraîne la passion dans des cas diverses tel que l'abus d'un tel plaisir et souvent les risques médicaux que cela peut entraîné dans des cas extrêmes

a ) l'abus de la passion

- on se coupe du monde et de ses amis ; famille ; etc ...

je pourrais parler du fait que quand on est dans ce cas on est a l'opposé de ce que préconise platon qui dit qu'il faut avoir une vie bien rangée et non pas comme calliclès le dit céder a tout ses désirs .

b) des risques médicaux graves

les joueurs qui joue au tiercé et au paris sportif

dans cette troisième nous verrons que l'homme a des outils qui lui permettent de modérer son comportement abusif

a ) les médecins et psychologues

b) la famille

L'homme est fait de passion qui chez certaine personne est la source du progrès et chez d'autres une source de conflit qui entraîne une mort social qu'il faut a tout prix éviter .

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
29 mai 2012 à 15:10:59

Salut !

Je commence par ta dernière phrase : en fait, je pense que l'expression ""à tout prix"" est à éviter, en règle générale. Parce que justement tout a un prix (mais attention, là je ne parle pas d'argent, je parle en terme de conséquences quelles qu'elles soient !), et la philosophie est justement là, entre autres choses, pour nous aider à discerner qu'est-ce quels moyens sont raisonnables et quels autres sont disproportionnés dans la poursuite de nos buts (on voit ça en philosophie morale, notamment.)

donc, il vaut mieux ne pas utiliser des expressions telles que ""à tout prix"", mais simplement dire qu'il convient d'éviter telle ou telle chose dans la mesure des moyens raisonnables dont on dispose.

Lors d'une conférence donnée par un psychologue - dont je ne me souviens plus du nom -, j'ai appris que la seule manière vraiment efficiente de vaincre une dépendance (par exemple au tabac), c'est de lui substituer une autre dépendance (par exemple, les jeux vidéos ?) mais la question qui se pose c'est : quelle dépendance est la moins risquée, la moins handicapante, la moins dangereuse pour moi ?
Cela vaut-il le coût de substituer les jeux vidéo à la cigarette ?
Ici, il s'agit d'un choix rationnel à effectuer.
Et j'arrête là ma digression (bien que cela soit en fait applicable aux passions, mais passons :rire: )

Pour répondre à ta question (je suppose que tu parles de l'annonce du plan dans l'introduction de la dissert') :
le plan étant censé répondre à la problématique, moi je ne me foulais pas trop en fait :

Après définition des termes du sujet, de l'enjeu du sujet, j'annonce la probélmatique (qui est donc logiquement lié à l'enjeu) et ensuite je dis :

""pour étudier cette question, il est nécessaire d'étudier en premier lieu (annonce de la première partie), puis en second lieu (annonce de la deuxième partie), et en troisième lieu (annonce de la troisième partie), avant de conclure en nous demandant si l'homme est réellement capable de dépasser ses passions (annonce de la conclusion, je reprends l'exemple précédent).""

Ce qui donnerait, dans le cas de l'exemple pris, quelque chose comme :

[accroche] Les passions ont été l'objet d'un débat qui a traversé toute l'histoire de la philosophie : Platon, Aristote, les stoïciens et les épicuriens, les philosophes modernes, donnent chacun une place différente aux passions dans la vie de l'homme.

[définitions] La passion peut être conçue soit comme une souffrance intense (passion du Christ dans la religion chrétienne), soit, selon Aristote, comme le fait de subir une action extérieure, soit, selon la définition courante, comme l’expression d’une attirance psychologique particulièrement intense pour un domaine de réflexion, de connaissance, d’art, ou d’activité, qui motive les orientations de l’individu et devient par ce fait le moteur de ses actions. Cependant, le sujet évoque implicitement cette troisième acception, qui sera donc celle traitée dans notre réflexion.
L’erreur est le fait, pour celui qui la commet, de se tromper ou de tenir pour vrai une chose fausse : être dans l’erreur signifie donc un échec.

[enjeux] La question des passions est importante, car elle a une conséquence pratique : savoir si, dans ma vie courante, je peux effectivement prendre des décisions motivées par mes passions, ou si je dois m’en méfier, et donc, les écarter de ma prise de décision (ce qui me demandera un effort puisque j’aurais à agir malgré mes passions !). C’est donc un enjeu très pratique, quotidien, mais important pour être heureux dans la vie et pouvoir assumer les conséquences de ses choix.

[problématique] Cela revient donc à se demander : « Peut-on sans risque d’erreur se laisser conduire par ses passions pour prendre ses décisions ? »

[annonce du plan] pour y répondre, il est nécessaire d'étudier en premier lieu si les passions peuvent nous apporter quelque chose de bénéfique, puis en second lieu si elles peuvent nous induire en erreur - et donc si suivre ses passions peut réellement présenter pour nous un danger, et en troisième lieu quels facteurs peuvent nous permettre de modérer nos passions et de réduire ces dangers de tomber dans l'erreur, avant de conclure en nous demandant si l'homme est réellement capable de dépasser ses passions.""

Après, je ne sais pas si ce plan serait le meilleur, c'est-à-dire le plus convaincant pour le correcteur, mais il est en tout cas cohérent et justifié par la problématique à laquelle il cherche à répondre dans une démarche logique.

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
29 mai 2012 à 15:13:36

N.B.: sinon, les exemples et les idées que tu prends me paraissent bons, mais n'oublie pas aussi d'évoquer le fait qu'il peut y avoir d'autres motivations pour faire avancer l'homme dans sa vie :
on peut exercer un métier par passion, ou pour gagner de l'argent (il y a des médecins qui exercent pour soigner des vies, et d'autres parce que ça paye bien.)

spurssanantonio spurssanantonio
MP
Niveau 5
29 mai 2012 à 18:49:19

tu gères :ok:

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
29 mai 2012 à 18:56:43

franchement merci edo je commence a comprendre même si j'ai véritablement peur de ne pas être a ma hauteur au niveau du style d'écriture ... quand je te lis je trouve ça vraiment agréable et un correcteur ressens ipso facto que cette copie est bonne .

que vos esprits philosophique soit avec moi :ange:

KnicksDeNewYork KnicksDeNewYork
MP
Niveau 8
29 mai 2012 à 18:57:21
  • la hauteur
ballersassassin ballersassassin
MP
Niveau 10
30 mai 2012 à 12:15:40

l'essentiel c'est d'éviter d'écrire un catalogue de citation de pleins de philosophes différents.
faut au contraire être capable d'écrire une demi-page sur un philosophe (et sa doctrine) qui sont bien entendu en rapport avec le sujet.
c'est ça qui sera valorisé au contraire d'une copie qui écrit 2 lignes sur épicure,puis 3 sur kant,et 4 sur descartes.

spurssanantonio spurssanantonio
MP
Niveau 5
30 mai 2012 à 12:26:07

et si j'écris imaginons une demi page sur l'allégorie de la caverne de platon ; que je parle de socrate et du fait qu'il dit d'avoir une vie bien rangée ; que je parle de calliclès et du fait qu'il faut céder a tout ses désirs ; que je parle de l'épicurisme qui dit qu'il faut avoir une vie simple coupée de la société ; que je parle du stoicisme qui dit qu'il faut aussi avoir une vie simple mais sans forcément être privé de société ; que je parle de Rousseau qui qualifie l'homme de zoon politicon .

ça fait trop ? :hap:

et pourtant il n'y a aucune citation .

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
30 mai 2012 à 13:07:02

Ben, déjà, si tu dis tout ça, tu auras des points en moins pour toutes les confusions entre les différentes doctrines que tu fais.

Sinon, le problème, ce n'est pas de savoir si tu cites exactement les propos d'un auteur (entre guillemets) ou si tu évoques simplement ses pensées sans les citer :
le problème c'est de savoir s'il est justifié de recourir à telle idée de tel auteur.

Qu'est-ce que tu en fais, de cette idée là ? Est-ce que tu es capable de la comprendre, de l'analyser, d'en tirer les implications se rapportant au sujet traité, de l'intégré dans le développement de ton propre propos, et d'en tirer des conclusions philosophiquement intéressantes permettant d'avancer dans ta réflexion ?

Si c'est le cas, alors tu peux (et tu dois !) mettre cette référence dans ton devoir. Sinon, il vaux mieux éviter.

Après, mentionner deux idées de deux auteurs, ou mentionner dix idées de huit auteurs différents, ce n'est pas ce qui importe. Il ne s'agit pas de respecter des proportions vétilleuses autant que tâtillonnes, mais de savoir si tu sais exploiter correctement les références que tu comptes mettre dans ton devoir ; savoir utiliser les concepts d'autrui pour construire ta propre pensée rationnellement.

spurssanantonio spurssanantonio
MP
Niveau 5
30 mai 2012 à 14:29:30

je vois :hap:

quitte a faire une dissert sans auteurs il faut les utiliser a bon escient .

edophoenix edophoenix
MP
Niveau 15
04 juin 2012 à 14:28:52

En même temps, je pense qu'il faudra mentionner deux ou trois références, pour montrer que tu es capable d'assimiler, de t'appuyer sur la pensée d'autrui et de t'en inspirer.

Mais tu peux citer n'importe quel auteur, pas forcément un philosophe. Si, dans ton argumentation, il vaut mieux s'appuyer sur le constat d'un journaliste concernant la situation actuelle, et que tu es capable de raisonner dessus et d'en tirer des arguments intéressants pour ta démonstration (en n'oubliant pas qu'une dissert' est en fait une démonstration), alors il vaut mieux citer le journaliste, qu'un philosophe que tu maîtrises mal (même s'il faut nuancer, sachant qu'un prof de philo préfère toujours qu'on cite des philosophes, mais à bon escient.)

Pour préciser, par rapport à ta question précédente

l'épicurisme ne prône pas de se couper de la société ; et c'est Aristote qui qualifie l'homme de zoon politikon, pas Rousseau.

ATPWorldTour ATPWorldTour
MP
Niveau 9
04 juin 2012 à 16:25:47

qu'est ce qu'il prone alors l'épicurisme ? :(

[jesuispartout] [jesuispartout]
MP
Niveau 18
04 juin 2012 à 18:36:16

Si si, il existe bien cette exhortation chez Epicure à vivre loin des villes et en autonomie pour avoir le moins possible besoin de les fréquenter.
Epicure a cette idée que la vie citadine est essentiellement corruptrice et qu'elle nous fait miroiter des plaisirs vains et instables.

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