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Sujet : [FIC] L'embrasement du Scellé

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Vanille555 Vanille555
MP
Niveau 10
16 janvier 2014 à 16:36:54

Pourquoi j'ai l'impression qu'Arthag va se planter de l'univers dans son rituel, invoquer un monstre surpuissant et complètement instable qui n'était absolument pas prévu, se faire bouffer, puis laisser au groupe le soin de buter le monstre superpuissant ? :fou:

De toutes manières quoi qu'il arrive je suis quasiment sûre qu'Arthag va se planter monumentalement. :oui:

La suite ! :fou:

[MC]Hybiky [MC]Hybiky
MP
Niveau 10
16 janvier 2014 à 17:22:55

:hap:

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
16 janvier 2014 à 17:25:18

Un problème Hyb ? :noel:

Sky : sache que ton perso arrivera quand il devra arriver, pour le savoir, il faudrait que je te spoil sur le scénario et je ne suis pas très friand de ce genre de chose :hap:

Faudra attendre :-(

SkyCraftGames SkyCraftGames
MP
Niveau 8
16 janvier 2014 à 17:44:57

Okok :p)

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 00:08:35

Chapitre 63 : Souvenirs…doux et tendre souvenirs.

Le mur de briques grise se dressait devant eux comme un rempart impénétrable, encastré dans la roche comme si il avait toujours été là.
Arthag était agenouillé, révérant littéralement ce morceau de pierre, pleurant de joie et écartant les bras tel un crucifié.

Il était heureux, Inamora était morte de peur.

La jeune femme tremblait, elle sentait, au plus profond de son être, une aura malsaine et puissante. Une onde magique agressive, brutale et incroyablement acide. La jeune femme avait l’impression d’avoir avalé du jus de citron avec de l’acide, elle voulut reculer mais l’un des villageois lui barra la route et elle fut bloquer.

-Enfin ! Enfin ! Après temps de temps de recherche et de sacrifice je suis enfin devant la source de ma puissance ! Je la sens déjà s’insinuer en moi comme de l’eau bouillante qu’on verserait dans une bouilloire !

Son ton était dément, ses yeux pleins de larmes et brillant d’une lueur grisâtre, Arthag avait complètement perdu la raison.

-Mes esclaves ! Déblayez-moi le passage ! Creusez avec vos mains la pierre pour que votre dieu devienne l’élite ! Le Roi des Dieux !

Silencieusement, les villageois sous l’emprise du mage s’avancèrent en direction du mur. Le spectacle qui s’offrit à Inamora lui glaça le sang : les pauvres villageois grattaient le mur gris avec leurs ongles, se les arrachant par ce geste, ils firent cela dans le plus grand calme et dans un silence de mort ; cette scène terrifia Inamora, elle voyait de jeunes enfants, les plus vieux avaient douze ans semble-t-il, entrain de gratter à mains nus un mur de pierre.

Dans l’esprit d’Inamora, Arthag était allé trop loin, de la zone impardonnable, il était passé dans la zone « mise à mort ». Un déclic brutal s’effectuer dans son esprit, son visage s’empourpra alors qu’elle foudroyait le mage fou du regard.

Elle se leva, fébrilement et difficilement, et quand elle fut debout, elle s’élança contre le mage en levant son entrave tel une massue de guerre.

-TU VAS MOURIR SALE CHIEN ! Beugla la Rouquine

Arthag se retourna en un bond et esquiva, trop tard, le coup qui lui brisa l’épaule. Inamora y avait mis toute sa force et sa haine, et elle allait recommencer. Alors qu’Arthag hurler de douleur en sentant son épaule briser, Inamora le percuta de son épaule droite puis lui asséna un coup de pied en plein ventre pour le faire tomber sur le dos.
Alors que les cris de douleur emplissait les oreilles d’Inamora et sa vue se focalisait sur le mage agonisant, elle se mit en califourchon sur son ventre et le frappa à plusieurs reprise avec son bloc de boue. Le nez de l’Impérial se brisa dans un craquement d’os répugnant, du sang coula de ses narines tandis que ses lèvres se remplirent de salive et de sang.
Inamora le frappait en criant, elle hurlait en pleurant et elle sentait la haine en elle lui donnait des forces.

Elle adorait ça, et cela fit bien rire la Voix dans sa tête.

-<< Vas-y ! Tue-le ! >> Hurla la Voix

Inamora frappait et frappait encore et encore, hurlant, maudissant le mage, l’insultant de tous les noms péjoratifs qu’elle connaissait.
Une grosse plaie pleine de terre et sanguinolente apparut sur le front d’Arthag qui, dans un cri de rage et de douleur, saisi Inamora par le cou de sa main valide. Il serra avec la force d’un Orc, étouffant Inamora qui abattit une nouvelle fois son entrave sur le crâne résistant du fou. Celui-ci encaissa le coup mais un deuxième vint et lui fit lâcher son emprise sur Inamora.

Celle-ci était à bout de souffle, mais la rage et la haine lui donnaient des forces qu’elle n’aurait jamais imaginée déployer pour tuer quelqu’un. Elle transpirait, sa sueur perlant dans son dos, mouillant ses vêtements sale et collant ses cheveux à sa peau.

Elle leva lentement le bloc de terre sécher, épuisée mais prête à en finir, puis l’abattit avec ses dernières forces.

Un éclair fendit l’air et lui percuta la poitrine avec la force d’un taureau chargeant. La Rouquine fit un vol-planer, décrivit un large arc de cercle en l’air, puis retomba sur le sol avec brutalité.

Arthag se releva douloureusement, son œil se posa sur son bras pendant comme une branche cassé et il y appliqua un sort de soin pour calmer la douleur. Il s’enveloppa ensuite d’une aura régénératrice puis souffla un coup avant de remettre en place, et en gémissant, son nez sanguinolent.

Ses yeux se posèrent sur le corps inerte d’Inamora, le mage se retourna vers ses esclaves grattant le mur de pierre, puis il s’avança en direction de la jeune femme.
Quand il fut près d’elle, il l’épia du coin de l’œil, méfiant, puis s’agenouilla prudemment près d’elle avant de porter son regard vers ses yeux, ouvert et fixant un point vague.

Arthag examina de loin le corps immobile d’Inamora, toujours méfiant, il s’approcha d’elle en invoquant au passage une dague liée, au cas-ou. Le mage s’agenouilla tout près d’elle, puis lui entailla légèrement l’épaule avant d’hausser un sourcil.

-Hum…je vois. Murmura-t-il

Il fit disparaître sa dague et posa deux doigts sur le cou d’Inamora, les yeux du mage devinrent sombre et il se mordit une lèvre.

-Elle est morte…

Un râle rageur lui échappa et il se leva avant de frapper le cadavre sans vie, le retournant par la même occasion et exposant le visage de la morte en direction du ciel bleu et sans nuage de cette belle journée.
Arthag se frappa le front en fulminant contre lui-même, puis il hurla en direction du ciel en frappant du pied.

-Je suis un imbécile ! Par tout les Dieux je suis un idiot ! Elle est morte ! Ma seule chance d’ouvrir le sanctuaire est morte juste parce que j’ai paniqué comme un bleu !

Il donna un coup de pied rageur dans une pierre qui vola et percuta le crâne d’un Possédé, qui ne réagit pas et continua à gratter le mur.

-Saloperie ! Sérieusement ! J’y été presque et voilà que c’est moi ! MOI ! Qui fait rater tout ! Merde ! Merde ! MERDE MERDE MERDE ET MERDE !

Il fit exploser un rocher avec un jet d’éclair.
D’un pas rapide, il se dirigea vers ses sacrifices, les anciens compagnons d’Inamora toujours endormis et poser sur le sol tel des sacs de farines. Il attrapa par le museau Azaelle et lui flanqua un coup de poing que l’endormi ne sentit aucunement.

-Enfoiré de fils de chienne ! Ta fille est morte ! Je l’ais tuer ! MOI ! Saloperie ! J’ai tué ta fille sale connard ! Tu m’entends !

Il asséna un coup de pied dans le corps endormi d’Azaelle puis Arthag s’assit en face d’eux en se massant les sourcils.

-Bordel…comment je vais faire maintenant ? La seule bénie de Magnus que j’ai pu trouver est morte ! Je suis un idiot ! Merde ! Et puis j’ai perdu une bonne petite paire de nichons…à moins que…

Un sourire apparut sur le visage d’Arthag qui se retourna, toujours assit, vers le cadavre faisant face au ciel. Inamora semblait dormir vu d’ici ; oui, elle dormait, d’un profond sommeil dont elle ne se réveillera jamais.
Sauf bien sûr si quelqu’un anime son corps…

-Je connais deux ou trois sort de nécromancie non ? Gloussa Arthag, l’air jovial

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 00:08:55

En vérité, il connaissait des dizaines de sorts de nécromancies qu’il avait appris et perfectionner depuis ses dix ans, l’âge à lequel où il apprit pour la première fois à animer le cadavre des rats que son chat, Flocon, lui rapportait pour jouer avec.
Des rats, il était passé à son chat, qu’il avait massacré à mains nus quand il avait onze ans, un moment qu’il avait particulièrement apprécier et qui le hantait de temps en temps, lui donnant parfois un immense sursaut de joie qu’il avait appris à calmer rapidement.
De son chat, il était passé aux oiseaux qu’il capturait et torturait pendant des heures avant d’en animer les corps pour les manipuler à sa guise. Il avait douze ans à cette époque.
Des oiseaux, il était passé à la petite Suzie, cette petite Impérial qu’il avait aimé mais qui l’avait repoussée quand il lui avait apporté des fleurs et une boite entière de bombons qu’il avait chapardé au boucher du coin, un gros gaillard Nordique bien sanglant avec son tablier tacher du sang des cochons qu’il étripait à longueur de journée.

Suzie, cette fille qui l’avait repoussée mais qui ne se priva pas des bonbons au miel, il avait bichonné son corps, qu’il avait caché dans les égouts de la Cité Impérial, dans un recoin qu’il avait emménagé exprès pour elle. Un coin bien propre, avec un sac de couchage et une couverture, ainsi qu’un petit seau qui servait de chaise et un tonneau qui servait de table.
Il avait placé plein de pièges à Ragnards et de petits sorts d’éloignement pour empêcher les nuisibles de venir toucher au corps de sa bien-aimée.

Suzie, la fille qui haïssait le plus au monde, la fille qui avait brisé son cœur…et bien il lui avait brisé la vie.

Mais quand son corps de petite commença à pourrir, il mit tout en œuvre pour la sauvegarder, il avait passé tellement de bon moments avec elle, elle qui l’écoutait sans broncher et marcher avec un pas raide qu’il appréciait tout particulièrement.
Arthag avait déployé les grands moyens pour que Suzie, la morte-vivante qu’il réanimait périodiquement, puisse vivre encore longtemps, qu’il puisse encore faire ce que bon lui chante avec elle et qu’elle ne dise rien, qu’elle n’utilise pas ses cordes vocales de femmes.

Les femmes, Arthag en avait la fascination. Des créatures comme les hommes mais capable de donner la vie, de « pondre » des gamins et de te briser les tympans avec leur cri d’hystérique.

Arthag se souvint, avec amusement, comment il avait tué ses parents.
Il avait tout planifié, tout calculer et tout minutieusement répéter plusieurs fois dans sa chambre de garçonnet.

D’abord, il avait attendu que son père, un homme modeste à la carrure robuste travaillant dans une modeste forge rentre de son travaille, sa mère, à cette heure-ci, préparait toujours le dîner. Après que son père est discuté avec sa Mère, une femme blonde assez grosse et cultivé, du moins pour une paysanne, son père décapsulait une bière et s’asseyait sur le gros fauteuil qu’il avait hérité de son père et qui devait revenir de droit à Arthag.
Plusieurs fois, il s’imagina brûler se vieux fauteuil datant de la première ère, minimum.
Une fois que son père avait bu une ou deux bière, celui-ci allait couper du bois pour le feu, c’est là qu’Arthag devait intervenir.
Il se souvent, avec un sourire, du moment où il s’approcha de son père, couteau de boucher à la main, tel un assassin de la Confrérie Noir, et qu’il fendit en deux le crâne de son géniteur, cet homme trop honorable et trop bon.
Le son de l’os fendu et du sang s’écoulant par jet régulier, alors que le corps était pris de spasmes, avait fait rire le jeune Arthag qui cacha ensuite le corps derrière le tas de bois qu’entreposait son père.

Ce fut au tour de sa génitrice.

Avec elle, il prit plus de temps, d’abord il dîna, quand sa grosse mère lui demanda où était son père il répondit qu’il était partit à la taverne, ce qui exaspéra la grosse femme qui répondit en disant, si il se souvenait bien : « Bon, temps qu’il ne fait pas de bêtise, je le laisserais aller à la taverne, il a bien besoin d’une ou deux bières parfois, vu l’argent qu’il nous rapporte, ce bon vieux Danius. »

Il détestait ses paroles presque autant qu’il détestait sa mère, cette grosse femme soi-disant cultivée, cette femme qui aimait son mari et réciproquement.
Comment avait pu faire son père pour embrasser cette chose semblable à un Ogrim ? C’est énorme et ventripotente créature d’Oblivion aussi stupide que lent.

La méthode d’assassinat qu’il appliqua sur sa mère fut différente de son père, moins rapide. D’abord, il attendit qu’elle soit endormie, puis il se faufila dans la chambre parental tel un voleur et attacha les bras et les jambes de sa génitrice avec du fil de fer qu’il avait dérobé dans l’atelier de son père. Elle n’avait rien sentit parce qu’elle gobait un amas d’herbes qui la faisait dormir d’un profond sommeil, donc il la manipula comme il le voulut.
Quand elle fut attachée solidement, le jeune Arthag mit le feu au lit parental. Il regarda, assit en tailleur, le feu se répandre rapidement sur le lit en bois et bientôt, sa mère fut tirer du sommeil et hurla quand elle sentit ses pieds être brûler par le feu.

Le feu.

Il se répandit sur son corps comme de l’eau doté d’une conscience.

De l’eau mortelle.

Elle avait criée, comme un porc qu’on égorger.
Elle avait criée et supplier son fils de l’aider, Arthag n’avait pas bougé les petit doigts ce jour-là.

Ses cris résonnaient encore dans la tête d’Arthag, ses cris, qu’il entendait avant de s’endormir, ses cris suppliant.
Le feu consuma entièrement l’énorme corps immonde et dégoûtant de sa stupide mère, quand elle arrêta de crier, il se leva calmement, prit ses affaires, qu’il avait posé devant la porte de la chambre parental, et il avait quitté calmement la Cité Impérial tandis que sa maison prenait feu et que des habitants se presser pour éteindre l’incendie.

Le matin, il avait pris la route d’Haute-Roche…

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 00:10:06

Ces souvenirs rendaient heureux Arthag, il aimait tuer, tuer de nombreuses façons. Les cris de ses victimes lui plaisaient et il aimait surtout ceux des femmes. Malheureusement pour lui, Inamora n’avait pas crié, elle était morte sur le coup.
Dommage, il aurait bien voulu entendre le cri de cette femme voluptueuse et attirante.
Cette femme aux cheveux rouge, hérité de son Père Argonien, arborant de belles plumes aussi rouges que le grenat. Cette Hybride d’une beauté saisissante, pétrifiante même. Cette femme marchant d’un pas léger et gracieux, parfois lourd et maladroit. Cette femme aux yeux aussi rouge que ceux d’une bête féroce, ces yeux agressif mais pourtant pouvant être incroyablement doux.

Inamora était très semblable à Suzie, toute deux lui avaient brisé le cœur et toute deux l’avaient payé de leur vie.

Il soupira.

-Eh bien…au moins j’aurais gagné la soumission totale d’Inamora. Dit-il d’un ton las

Mais il s’avait que dans quelques jours, le corps voluptueux et excitant d’Inamora disparaîtrait pour n’être qu’une masse informe de chair putride et plein de ver, comme pour Suzie.

Arthag se leva, puis marcha en direction d’Inamora en faisant apparaître dans sa main une sphère bleu spectral, sombre et inquiétante.

-Aller ma belle, il faut se lever…

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le Néant, elle ne voyait que le néant.

Elle ne voyait que le Néant.

Des couleurs qu’elle n’avait jamais vus et dont elle ne pouvait mettre de mot dessus. Des sensations que son corps ne percevait pas entièrement.
Elle flottait dans cette substance indéfinissable, autour de ce noir qui n’était pas noir et de ces rais de couleurs inconnu.

-Alors…c’est ça ? L’autre-côté ?

Elle rit sans pourtant ouvrir la bouche.

-Alors la Grande-Forêt…l’Aethérius…Sovngarde…ce ne sont que des plans simple ? Voici donc le lieu où reposent les âmes comme la mienne.

Elle se recroquevilla en position fœtal, un flot de souvenirs l’envahit, tourbillonna autour d’elle tel des rubans festifs, puis s’évanouir dans la substance noir-sans-être-noir avant qu’à nouveau, ce calme bruyant ne plane à nouveau.

Inamora ne ressentait aucun sentiment, elle flottait, tout simplement, le visage neutre et le corps nu. Qu’elle besoin de vêtement quand on est morte ?
Elle tournait légèrement, sa position lui donnant l’air d’une bille suspendu par un sort de télékinésie.

La magie, elle n’en n’avait plus rien à faire maintenant, ses parents, par contre…elle les oubliait lentement, comme un portrait brûlant dans des flammes.

Le feu…

Le feu purificateur.

Le Feu bienfaisant.

-Le feu est source de vie… Murmura-t-elle

Inamora ferma les yeux, puis sembla dormir, jusqu’à ce que deux bras fins l’étreignent et ne l’attire vers un corps chaud et doux.
Inamora n’ouvrit pas les yeux, mais sentit le souffle chaud et humide, vivant, de cet être dans son cou.

-Tu dors ? Lui demanda une voix féminine qu’elle connaissait bien

-Non. Répondit Inamora sans ouvrir la bouche

-Alors pourquoi as-tu les yeux fermer ?

-Car je dors.

Un ricanement doux, puis une caresse fit ouvrir les yeux à Inamora.

Celle-ci ne regarda néanmoins pas son interlocutrice, dont elle ne voyait que les bras.

-Tu as froid ? Demanda l’être

-Non…j’ai juste un peu froid.

-Hi hi…tu es morte ?

-Sans doute…

-Alors pourquoi tu vie ?

-Parce que…

Inamora ne sut quoi répondre, elle haussa les épaules.

-Je crois que je suis vivante ou morte, l’un des deux.

-Tu sais que tu ne peux être qu’un seul des deux ?

-Oui…et toi ? Tu es vivante ou morte ?

-Entre les deux.

-Mais tu as dit que…

-Je suis inclassable idiote.

-Ah…

Inamora soupira, puis se « releva » doucement avant de regarder son interlocutrice.
Ses longs cheveux bruns ondulaient sous l’effet d’un vent irréel, ses traits fins et ses dents blanches semblaient luire comme des bougies fantomatiques.
Son corps plus jeune qu’elle, une gamine de seize ou dix-huit ans, flottait lui aussi dans cette substance noir-sans-être-noir et était aussi nu que le sien, ses seins étaient aussi plus petits que les siens. Inamora avait affaire à une adolescente.

Mais ses yeux verts exprimaient une incroyable colère et une haine enfouit profondément, les yeux d’un démon.

Inamora n’en prêta pas attention, elle regarda autour d’elle, l’air pensif.

-Tu compte partir d’ici ? Lui demanda son Interlocutrice

-Pas dans l’immédiat. Répondit-t-elle l’air vague

-Immédiatement.

-Pourquoi ?

-Tu n’es pas morte, tu plane…tout simplement.

-Je plane ?

-Oui.

-Où ?

-Dans la noirceur de ton cœur.

-Je ne comprends pas.

-Tu comprendras très bientôt.

-Je…

Un éclair blanc l’aveugla et elle s’évanouie.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Arthag avançait toujours, quand il fut près du corps d’Inamora, il lui lança son sort de résurrection au niveau du ventre.
La sphère froide et inquiètante enveloppa le cadavre de la jeune femme, mais s’évapora dans une fumée bleuté.

Les sourcils du mage se froncèrent alors qu’il s’approcha du corps inerte d’Inamora.

Il s’accroupit puis regarda longuement le corps faisant face au ciel, le visage inexpressif semblait regarder d’un air neutre le beau ciel.

-Eh bien…je crois que je suis un peu rouillé avec ce sort.

-T’en fais pas…j’vais te remettre les idées en place.

Arthag glapit alors qu’un coup de poing du tonnerre des Dieux l’envoya valser contre le mur gris que les Possédés grattaient depuis tout à l’heure.

Le mage fou cracha du sang et hurla en sentant la douleur dans son bras renaître, puis il posa les yeux sur Inamora se levant, les mains libérer et le visage arborant une mine de colère.

-Comment…as-tu…

-Je…MEURS QUAND JE VEUX !

Inamora leva ses mains pleines de terre et fit pleuvoir sur Arthag deux jets de Baune-Molag. Celui-ci esquiva l’attaque et se saisi de son bâton, tomber à terre depuis un moment.
Avec, il envoya deux stalactite de glaces en direction d’Inamora qui esquiva agilement les sorts avant de riposter avec deux boules de feu qui ratèrent leur cible d’un cheveu.

La jeune femme n’en resta pas là et plaqua brutalement ses paumes contre le sol avant d’invoquer deux Dragons à corps de serpent grâce à des runes Daedrique magique. Les deux reptiles de magie ouvrirent leur gueule et firent pleuvoir un déluge de feu sur Arthag, qui para le sort en se cachant derrière un gros rocher.

-Comment ! Tu étais morte ! Ton cœur ne battait plus !

-Je suis plus coriace que tu ne le crois Arthag ! Je ne suis pas simplement une gamine ou une magicienne de pacotille !

Inamora stoppa son sort et se précipita vers la position d’Arthag en faisant rougeoyer son poing droit, le mage, jetant un œil par-dessus sa couverture, reçut un coup de poing explosif qui lui brisa partiellement la mâchoire.

Il fit un vol planer et s’écrasa contre un tas de rocher, la tête sanguinolente et le pouls faible. Le mage regarda Inamora s’approchai de lui, invoquant dans sa marche une épée de feu qu’elle leva lentement pour le décapiter, surement.

Pire encore, il vit les compagnons de la jeune femme se réveillaient les uns après les autres en gémissant.

-Rah…j’ai bus ou quoi ? Râla Alrik en se redressant en se tenant la tête

-Elisabeth ? Je n’ai pas touché à la bouteille de vin dans la cave hein ? Gémit Azaelle

Elisabeth se réveillait à peine et vomit à côté de Tiss’Shar qui, en se retournant, plier en deux en gémissant à cause de ses maux de ventres, il roula sur le vomit d’Elisabeth et se l’étala sur une large zone du dos jusqu’au milieu du ventre.

Miria semblait avoir le plus de mal à se réveillait, sa blessure était encore toute récente et elle était convalescente, mais la jeune fille finie par se réveiller et toussa pour extraire un peu de poussière obstruant ses voies respiratoires.

-Où sommes-nous ? Demanda-t-elle à Sheera’Shei

L’Argonienne semblait loucher et avait l’air perdue, mais finie par répondre d’une façon très brève.

-Sur Nirn…je crois.

Miria fut soulagée.

Tous les regards se tournèrent vers Inamora s’approchant lentement d’Arthag, à la merci de la jeune femme.

Le Mage observa dans les yeux Inamora, elle était vraiment belle, sensuel et voluptueuse.
Une vraie déesse de la beauté.

Son corps, ses seins, ses fesses, ses hanches, ses mains…il désirait tout d’elle.

Un ricanement intérieur le prit, puis, serrant le manche de son bâton, il le pointa vers le ciel.

-Désolé Rosa Rex…mais vous êtes tous sous MA domination.

La gemme spirituel noire éclata et répandit sur Inamora et les autres un voile de fumée noir qui les fit se tordre comme des pantins.
Inamora hurla de rage et de frustration, puis, sans qu’elle ne le veuille, son épée disparut et elle s’agenouilla devant Arthag se relevant difficilement en s’appuyant sur son bâton.

La Magicienne était complétement paralysé, incapable de bouger et d’accomplir un geste par la pensée.

Arthag les avaient tous totalement piéger comme des novices.

-Hé hé…allons ouvrir les portes de ce sanctuaires voulez-vous.

-Arthag ! Fils de chien !

Linvocateure Linvocateure
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 00:21:30

Oh mon dieux... qu'Arthag meurt je vous en pris!! :snif2:

Bonne suite!! :ok:

SkyCraftGames SkyCraftGames
MP
Niveau 8
17 janvier 2014 à 02:06:37

Enfoiré niveau: Arthag :rire:
Suite! :noel:

[MC]Hybiky [MC]Hybiky
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 18:10:04

Omfg. :ouch: :ouch2:

Chaud comment tu fais quasi-plus de fautes. Bravo à toi, Iso' ! :ok: :oui:

werewolfman werewolfman
MP
Niveau 7
17 janvier 2014 à 20:58:38

J'imagine bien mon Perso arriver la en étant paumé et il tombe sur Ina et les autres et les aides :cool: :ange:

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 22:48:17

Chapitre 64 : Sanctuaire maudit, la Folie les gagne. (1/2)

Arthag était mal en point, Inamora le voyait et elle souriait intérieurement pour ce qu’elle lui avait fait subir.
Son épaule était disloquer, il était couverts d’hématomes et de nombreuses égratignures parsemaient son corps mal-en-point. Arthag n’en menait pas large et s’il n’avait pas eu recours à son sort de contrôle, il serait mort dans les plus pires des souffrances à cet instant même.

Arthag passa son regard sur le groupe, agenouillé devant lui, puis cracha une gerbe de sang avant de montrer le mur gris d’un signe de tête.

-Inamora…défonce moi ce mur avec un de tes sorts. Ordonna l’Impérial avec un sourire au coin de la lèvre

Inamora grogna, montra les dents et lutta en vain pour empêcher son corps d’aller vers le mur, quand elle fut à une dizaine de mètre du rempart, les villageois possédés arrêtèrent de grattaient la pierre, les doigts pleins de sang mais le regard vide et inexpressif, puis Inamora leva les paumes.
Heureusement pour elle, elle avait toujours le contrôle de son flux magique, donc elle ne sentit rien lui indiquant qu’elle allait faire feu.

Un rire moqueur la prit.

-Oups…je ne peux pas produire de flamme quand il y a beaucoup trop d’humidité. Ricana-t-elle

En vérité, il faisait une chaleur caniculaire et l’eau était l’une des choses dont Inamora rêvait. Arthag hocha la tête, l’air compréhensif, puis désigna Elisabeth d’un signe de tête.

-Si tu veux je me sers du corps électrocuter de ta mère pour t’en faire un parapluie. Fit le Mage

-Je ne te laisserais pas faire sale chien ! Hurla Azaelle

Inamora se mordit une lèvre, il en était capable et elle le savait, la Voix lui avait dit. La jeune femme grogna, puis soupira de frustration avant de faire apparaître une boule de feu dans ses mains.
Elle compressa ensuite les sphères de flamme pour n’en faire qu’une qu’elle intensifia, de l’orange, les flammes devinrent rouge puis semblable à un gel semi-liquide, le Baune-Molag.

Sans qu’elle ne puisse finir de créer sa sphère, ses bras lancèrent la sphère de Baune-Molag qui percuta violemment le mur gris avant d’exploser, répandant de fines gouttelettes de feu liquide sur les rochers avoisinant.

Un cratère apparut quand la poussière et la fumée se dissipa, Arthag laissa échapper un rire puis Inamora recréa une sphère explosive qu’elle lança de nouveau.
La boule de feu explosa et le cratère s’agrandit.

Elle en lança deux autres, puis une brèche apparut dans le mur gris, les yeux d’Arthag s’illuminèrent et ordonna d’une voix impatiente que ses esclaves déblayent le passage. Les villageois sous emprise se ruèrent vers la brèche et l’agrandirent de leurs mains, à la force de leurs bras, se déchirant les paumes et se brûlant les doigts à cause des quelques gouttes de feu liquide faisant fondre la pierre autour de la brèche.

Inamora les regardait faire et baissa les yeux, au moins elle en avait le contrôle, voire ces gens ainsi réduit en esclavage lui faisait froid dans le dos.

Elle ne voyait pas la réaction des autres, car elle était à l’avant de le petit groupe, mais elle savait que Miria ou son Père bouillonnaient de rage.

Elle aussi, elle bouillonnait, non pas de rage, mais d’excitation.

La Voix était excitée à l’idée de retrouver quelque chose, quelqu’un.

-<< Je la reverrai enfin ! Qu’elle joie ça sera de pouvoir l’étreindre de mes bras ! >> S’exclamai la Voix

L’esprit de la Rouquine bourdonnait littéralement à cause d’elle, Elle voulait absolument la voir, mais qui ?

La brèche au fur et à mesure que les minutes passèrent, le groupe d’Azaelle resta là, clouaient à la même place par une force invisible mais palpable. Arthag, lui, jubilait alors que la brèche s’agrandit suffisamment pour laisser passer un homme.

-En route ! Ordonna-t-il

Inamora sentit son corps bouger tout seul et il la dirigea vers droit sur l’entrée du sanctuaire d’Arthag, l’entrée était sombre, noir et opaque, même la lumière de cet après-midi ne semblait pas filtrer dans cette noirceur abyssal.

Ils s’engouffrèrent tous à l’intérieur, la température chuta si rapidement qu’ils eurent un coup de froid violent.

-Il fait froid ici. Grelota Elisabeth

Inamora aussi grelotait, mais elle s’inquiètait surtout pour son père et Sheera’Shei ainsi que Tiss’Shar. Quoique, le Fou semblait plutôt à l’aise ici.
Jusqu’à ce qu’un cri de peur le prenne et qu’il n’essaye, en vain, de se cacher derrière quelqu’un.

Arthag marchait en tête, le groupe d’Azaelle ensuite et les Possédés fermaient la marche, une longue marche dans un couloir sans fin et sans lumière. Inamora avait l’impression d’être dans cette même « pièce » où elle se trouvait il y a quelques minutes, pendant qu’elle était morte.

En faite, elle n’avait pas été morte, elle avait été « stockée » dans une zone de son esprit qu’elle ne connaissait pas.
Cette zone, composer d’une substance noir-sans-être-noir et de couleurs dont elle ne pouvait mettre mot dessus, des couleurs dont elle peinait à s’en souvenirs tellement elles étaient inédite et étrange. Elle avait passé un séjour dans un endroit à la fois dans son être et à l’extérieur, un endroit aussi loin que près d’elle. Un endroit où elle avait rencontré la Voix habitant son esprit depuis des années…

Bientôt, l’obscurité la stressa, chaque mouvement de son corps posséder lui donnait l’impression qu’elle allait chuter dans un puits sans fin ou dans la gueule d’une créature abyssal tel un Buraindo.
Ce couloir sans fin et entièrement noir, elle avait l’impression de revivre cet instant où elle fut coincée dans la ruine Dwemer contenant Kaykalak.

La ruine qui contenait l’un des plus grands dangers de l’Histoire du Nirn, et qu’elle avait libérer en appuyant bêtement sur un bouton, pensant qu’il lui permettrait de voire à travers la bulle magique contenant l’Ehlnofey.
Elle y repensait souvent, plus particulièrement le « pourquoi » elle avait appuyé sur ce bouton en particulier. Inamora se disait souvent que, si elle était gentiment rester à sa place, elle serait restée une gamine de seize ans ordinaire et travaillant dur dans le domaine de la magie.

Mais, comme le disait sa mère : « le passé est le passé, si tu fais une erreur, règle-là si possible en l’arrangeant du mieux possible. »

Elle savait déjà comment « arranger » son erreur : tuer Kaykalak.

Un objectif simple quand elle y pensait.

Soudainement, des torches s’allumèrent et révélèrent une grande pièce dans un style qu’Inamora connaissait bien.

Un sanctuaire Daedrique dédié à Molag Bal…

La statue du Prince Daedra trônait sur un piédestal de métal Daedrique, entourer de crâne Humains et Tsaesci. La statue brandissait une sorte de lambeau de tissu, comme un trophée ; sa patte de bouc écrasé le corps d’une jeune femme squelettique tendant sa main décharnée vers le lambeau de tissu.
Inamora plissa les yeux pour mieux voir, elle distingua des sortes d’irrégularités sur la peau de la femme sculptée, comme si on lui avait arraché la peau à main nu.
Elle fit le rapprochement avec le lambeau de tissu…de peau…et déglutit en maudissant intérieurement le Prince Daedra.

-<< Vermine Daedrique. >>

Arthag s’esclaffa de joie, tapa du pied et brandit son bâton.

-J’ai réussi ! Le pouvoir est à moi ! Enfin !

Il jeta son bâton en os d’un geste brusque puis s’avança en direction de la statue, il leva la paume en direction de la tête bestiale de Molag Bal puis la pulvérisa avec un éclair avant d’en faire de même avec la tête de la martyr.

-Maintenant que je me suis approprié cet endroit…passons à la phase de libération de la Grande-Faucheuse.

Inamora lui laissait volontiers ce sanctuaire Daedrique.
Elle se dit cela pour se rassurer, la peur l’envahissant de nouveau comme une nuée d’insecte migrateur revenant au bercail.

Elle avait peur de mourir, principalement, et peur pour les autres.

La jeune femme devait trouver vite un moyen de se libérer de l’emprise d’Arthag, elle sentait son sort perdre de la puissance mais pas assez vite pour qu’elle soit libérée rapidement.
Le mage passa un œil heureux sur la bande en face de lui, il épousseta son kimono court puis leur fit volte-face pour se diriger vers une lourde porte de métal daedra. D’un ordre bref et impatient il ordonna à deux de ses esclaves de les pousser, ce qu’ils firent rapidement, puis Arthag s’émerveilla littéralement devant une immense, pour ne pas dire infinie, salle pleine de colonnes soutenant le plafond et couverte de glyphes représentant des yeux à pupilles verticale.

Linvocateure Linvocateure
MP
Niveau 10
17 janvier 2014 à 23:01:05

Ah... bon bah d'accord... au revoir Ina. :hap:

Bon chapitre! :ok:

SkyCraftGames SkyCraftGames
MP
Niveau 8
18 janvier 2014 à 01:00:31

Wow la fin est du chpitre est bizarre, Inamora, qu'a tu consomé ? :hap:
Suite :oui:

Christo_force Christo_force
MP
Niveau 9
18 janvier 2014 à 01:22:45

Du slender du Silent Holl et de l amnesia melanger avec du dead space et vous obtiendrez ce chapitre !!

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
18 janvier 2014 à 22:51:30

Chapitre 64 : Sanctuaire maudit, la Folie les gagne. (2/2)

Inamora ouvrit les yeux, le corps trempe de sueur et les yeux exorbitaient.
Elle respirait bruyamment, tremblait de tous ses membres et prenait énormément sur elle pour ne pas vomir ses tripes.

-Qu’est-ce…qui c’est passer ? Balbutia-t-elle

Elle tourna lentement et en tremblant la tête derrière elle, et vit ses compagnons ainsi que les Possédés marchaient tranquillement à travers les colonnes grises. La jeune femme détourna ensuite le regard et posa les yeux sur Arthag, marchant en s’appuyant sur son bâton tel un vieillard.

Elle n’avait pas rêvé ? Elle avait vraiment vu cette petite fille à tête de fourmi et l’autre…l’autre chose immonde et perverse.

Le simple souvenir de ce monstre lui donna un haut-le-cœur.

Ces monstres restaient très présent dans son esprit, elle pouvait les voire brièvement quand elle clignait des yeux.

Elle vomit quand elle se souvint des créatures cauchemardesques se délectant de ses boyaux et de sa chair.

A sa grande surprise, elle pouvait se plier en deux, difficilement mais elle pouvait, ce qui voulait dire que le sort d’Arthag avait faiblis grandement. Cela la satisfais quelque instant, mes sa « mort » se répéter dans son esprit comme un livre sans fin. Inamora ne saurait dire si elle avait rêvée ou si elle avait vraiment vécu ceci et avait été réincarnée pour le subir une seconde fois.

La peur…lui rongeait l’âme.

Plusieurs minutes de marches passèrent, durant lesquelles Inamora ne pensa qu’à sa « mort », la douleur qu’elle avait ressenti…son sang sortant de ses entrailles par jet irréguler, répandant sur le sol une marre entière d’hémoglobine noirâtre et légèrement luisante à la faible lumière de cette endroit.

Plusieurs fois, elle crut voire l’une de ces atrocités sans nom courir parmi les colonnes aux yeux scrutateur et la pénombre, plusieurs fois, elle voulait s’effondrer et pleurer par terre comme une petite enfant.
Mais son corps, sous l’emprise d’Arthag, marchait d’un pas décidé en direction d’une destination inconnue. Elle voulait sincèrement rentrer chez elle ou pleurer par terre, mais elle ne pouvait pas et elle était condamnée à marcher jusqu’à ce qu’elle s’épuise et meurt, laissant les démons hantant ses abysses la dévorer une secondes fois.

Inamora déglutit, tenta d’arrêter de trembler, en vain, puis fut pris d’un cri d’horreur en voyant les immondes vers de terre sortirent par millier du corps d’Arthag qui se transforma en un amas de chair mouvante remplis d’yeux et de gueules béantes et garnis de crocs.
Elle recula, mais l’amas terrifiant rampas vers elle au moyen d’un unique bras gluant et désarticuler.

Elle fuit, couru encore une fois parmi les colonnes et trébucha sur quelque chose.
Son visage rencontra le sol dur fait de dalles de pierres grises, Inamora fut assommée sur le coup et quand elle reprit connaissance, elle jeta un coup d’œil derrière elle pour voir ce qui l’avait fait tomber.

Un autre cri de terreur s’empara d’elle quand le cadavre momifié de sa mère apparut, elle recula en hurlant et en pleurant tandis que ses yeux ne pouvaient regarder autre chose que cette momie de sa génitrice.

Elle vomit une nouvelle fois et se releva maladroitement et précipitamment pour courir dans une direction quelconque, les colonnes n’en finissaient toujours pas, aucun mur à l’horizon ou d’un abri. Les yeux gravaient sur les colonnes l’observaient avec curiosité.
Ses jambes s’emmêlèrent et elle trébucha une seconde fois, se fracassa le nez contre les dalles de pierres grises et son sang recouvrit le bas de son visage.

-Je veux partir ! Hurla-t-elle, prise de panique

Elle se traîna parterre, se leva et sprinta avant de s’arrêter net quand elle vit un petit nourrisson d’une dizaine de mois en train de gazouiller par terre, l’enfant était mignon et adorable, avec ses petits pieds potelés et son visage angélique.

Inamora recula de peur.

-Va-t’en ! Hurla-t-elle

L’enfant hurla en pleurant, puis se retourna sur le ventre en pleurnichant et reniflant du nez.

Inamora recula encore.

-Dégage de là !!!

Une gueule immonde et pleine de crocs s’ouvrit sur le dos du bébé et des tentacules gluante et remplis d’yeux globuleux en sortirent par millier.
Inamora poussa un hurlement et tenta de fuir, mais les tentacules l’attrapèrent et l’immobilisèrent.

-PITIE ! PITIE ! Hurla-t-elle en pleine panique

Elle se débattait comme un Diable mais rien n’y faisait, elle restait prisonnière des tentacules.

Brusquement, l’une d’elle s’enfonça dans sa gorge, l’étouffant par la même occasion et lui déboitant la mâchoire inférieure. Elle sentit sa langue être sectionner d’un coup sec, une douleur atroce l’envahit et l’engourdie.
Le goût de cette chose la fit vomir, elle voulait mourir ici et maintenant pour que cela s’arrête.

Une douleur insoutenable émana de son ventre et celui enfla brusquement, puis éclata en répandant ses tripes et ses organes sur une large zone.
La partie supérieur de son corps s’envola puis tomba lourdement sur le sol, Inamora, qui n’eut pas le privilège de mourir sur le coup, vit sa partie inférieur, ses jambes et une partie de son ventre, se tenir encore debout…mais ils étaient remplis d’araignée gluante, semblable à des pieuvres.

Celles-ci convergèrent dans sa direction, elle mourut quand les araignées s’attaquèrent à ses yeux.

-MAMAN !

Inamora ouvrit les yeux et s’effondra à genoux en pleurant à chaude larmes, tremblante comme jamais et suant énormément.

Arthag se retourna, le teint livide et pâle, puis s’effondra à son tour comme si il venait d’être transpercer par une lance.

Miria fut prise d’une crise de panique et se tint le crâne en hurlant pendant qu’Azaelle s’effondra sur ses genoux en regardant un point devant lui.

Sheera’Shei vomit tout le contenu de son estomac.

Alrik recula, les corps tremblant, puis tenta de s’enfuir avant de tomber en arrière et de reculer sur ses coudes.

Ji’Yushi poussa un hurlement et s’accroupit en se couvrant les oreilles.

Jo’Aravi s’arracha les poils comme si elle empêcher des vers d’entrer dans son corps.

Tiss’Shar fut pris d’un rire dément et courut en rond en suppliant quelque chose de le laisser tranquille.

-Elisabeth ! Non ! Non ! Hurla Azaelle, les larmes roulant sur ses joues écailleuses

-Je ne veux pas mourir ! Hurla Ji’Yushi

-J’ai échoué. Murmura Arthag

Ils ouvrirent les yeux, un silence de mort plana pendant quelques secondes, jusqu’à ce qu’Inamora réalise ce qu’elle était en train de faire : elle tenait un pieu en fer qu’elle était en train d’enfoncer dans son cou, mais heureusement la lame était à peine enfoncer.

Elle laissa tomber le pieu en reculant sur ses coudes, les yeux stupéfait.

Azaelle cligna des yeux et laissa tomber l’énorme lame de guillotine qu’il tenait au-dessus de sa nuque. L’Argonien palpa sa nuque, et sentit une légère entaille au niveau de la base du cou.
Il déglutit.

Sheera’Shei s’empêcha au dernier moment de se transpercer avec une lame d’épée sans manche, elle jeta l’outil de torture au loin et fondit en larmes.

Ji’Yushi éteignit la torche en feu qu’elle tenait à proximité de ses poils.

Jo’Aravi laissa tomber la potion remplis de poison qu’elle s’apprêtait à avaler.

Miria reprit les contrôles de ses mains voulus lui arracher les yeux, la jeune fille trembla de tout son corps en réalisant ce qu’elle s’apprêtait à faire.

Alrik laissa tomber la dague qui allait lui trancher la gorge.

Tiss’Shar s’immobilisa à temps pour que ses propres mains ne lui rompt pas le cou.

Arthag jeta au loin la lance qu’il s’apprêtait à s’enfoncer dans le cœur.

Tous, sans exception, regardèrent les objets qui avaient failli les tuer, ils avaient failli se suicider avec !
L’incompréhension totale les frappa, leurs yeux ne pouvaient fixer autre chose que ce qu’ils avaient abandonné sur le sol et qui avaient failli être l’instrument de leur mort.
Arthag déglutit difficilement, puis prit la parole.

-Je…suis en vie ?

Azaelle quitta des yeux la lame de guillotine qu’il avait failli abattre sur son cou et chercha quelqu’un du regard, il courut en vitesse vers Inamora et l’attrapa dans ses bras en pleurant.

-MA FILLE ! TU N’ES PAS MORTE ! QUE LES HISTS SOIENT LOUEES ! S’écria le père

-Papa ! Je veux partir ! Sanglota Inamora comme une enfant

-Oui ! Nous partons !

Azaelle se leva, ses jambes tremblaient comme jamais auparavant. Il tint par la main sa fille qui se leva avec peine puis le père et la fille se dirigèrent vers un point dans l’infinie salle où ils étaient.

-Vous ne pourrez pas quitter cet endroit…

Tous les regards se posèrent sur Arthag, même Tiss’Shar semblait avoir peur, véritablement peur.

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
18 janvier 2014 à 22:51:49

-P-pourquoi ? Balbutia Ji’Yushi

-Dans le tombeau de la Grande-Faucheuse…rien ni personne ne peut faire marche arrière.

-De quoi tu parles ? Fit Alrik, à mi-voix

Arthag se recroquevilla sur lui-même, la tête baisser.

-Jamais je n’aurais dû venir ici…je suis en train de payer le prix de mon avidité. Gémit le mage

-De quoi tu parles ! S’écria Alrik

Arthag releva la tête vers le Nordique.

-Le sanctuaire de la Grande-Faucheuse…a été créé pour contenir son aura extrêmement puissante…

-Hein ? Mais qui cette « Grande-Faucheuse » ?

Arthag tourna la tête vers Sheera’Shei.

-La Grande-Faucheuse était, autrefois, la seule chose que Molag Bal craignait un petit peu.

-Molag Bal ?

-Oui…je…je n’en suis pas sûr mais…si les quelques Vils Séductrices que j’ai consulté ont raison…alors nous somme pris au piège par un demi-dieu dormant en ce lieu.

Ils regardèrent autour d’eux.

-La Grande-Faucheuse « dort » ici ?

-Oui…elle…elle dort et rêve…et ses rêves sont les…les choses que nous avons vu.

Tout le monde compris. Arthag enfoui sa tête dans ses mains et lâcha un long soupir.

-« N'est pas mort ce qui à jamais dort et au cours des ères peut mourir même la Mort »…si j’avais compris plus tôt les paroles de Bal je ne serais jamais venu ici… Dit-il

L’Impérial reprit un air moins pathétique et répondit aux questions que posaient les yeux de ses anciens prisonniers.

-Je croyais la Grande-Faucheuse morte…mais en fait…elle dort simplement, je croyais que son sommeil s’apparenter à la Mort…mais j’avais tort. Sa peur emplit l’air et sature cet endroit de sa puissante aura magique…cet aura réveille en nous nos peur les plus enfoui…les Daedra craignent sa puissance presque autant que je la crains.

Ses poings se serrèrent.

-Nous ne pouvons pas reculer…il faut avancer jusqu’à ce que nous trouvions le lit où elle sommeille depuis des années…nous n’avons pas le choix…je…n’ai plus le choix…

Alrik serra les dents puis attrapa Arthag par le col.

-Je vais te tuer fils de chienne ! Tu vas le payer !

-Rien à faire…je…je dois survivre à n’importe qu’elle prix.

Alrik le laissa poussa brusquement, laissant tomber le mage qui gémit de douleur à cause de son membre casser. Le Nordique se retourna ensuite vers les villageois, toujours aussi inexpressif.

-Pourquoi ne reviennent-ils pas à eux !?

-Parce que j’ai pris soin d’effacer ce qu’ils sont…l’esprit Tsaesci a beau être complexe il ne reste que des paysans.

Alrik lui asséna un coup de pied dans le ventre puis le Nordique se précipita vers Inamora.

-Hé Inamora ! Arrête de pleurer.

La jeune femme ne s’arrêta pas, elle tremblait et suait encore malgré la fin de ces cauchemars. Le Nordique voulut tenter un geste de tendresse à son égard, mais Azaelle le regarder avec méfiance et il ne pouvait risquer de s’attirer les foudres de l’Argonien en pareille situation.
Alrik décida donc de tapoter l’épaule de la jeune femme, puis il se releva et baissa la tête vers Arthag.

-Ton sort d’emprise ne fait plus effet…mais tu restes utile dans le sens où tu sembles connaître cet endroit et la chose qu’il contient…cette… « Grande-Faucheuse ».

-Alors tu me garde en vie ?

-Oui…pour l’instant…en attendant tu nous mène là où dort la Grande-Faucheuse, vu que nous ne pouvons, semble-t-il, pas revenir en arrière.

-Oui…personne ne le peux…sauf un Dieu…

La voix d’Arthag était froide, distante et vibrante, son teint était pâle et ses yeux ne regardaient jamais au même endroit.
Alrik prit un air sévère, puis croisa les bras.

-Trois questions avant que je te traîne sur le sol…

-Du moment que je vis…

-La première : comment éviter ces illusions ?

-Nous ne pouvons pas…l’aura de la Grande-Faucheuse est imparable, elle me surpasse en matière d’illusion ainsi qu’un bon nombre de mages chevronnés dans ce domaine que je croisa autrefois.

-Hum…comment sortirons-nous d’ici à partir du lieu où sommeille la Grande-Faucheuse ?

-Nous suivrons un chemin qui nous mènera à notre point de départ.

-Tu avais dit que nous ne pouvions revenir en arrière !

-Si, mais il faut que nous soyons imprégner par l’aura de la Grande-Faucheuse. Cette aura agie comme une sorte de sort de détection qui annihile toute menace pour son porteur.

-Qu’elle est la portée de l’aura ?

Arthag désigna les colonnes autour d’eux d’un geste las.

-Toute cette pièce.

Alrik se mordit une lèvre.

-Et une fois que nous serons devant le « lit » de la Grande-Faucheuse ?

-L’aura nous imprégnera et nous pourrons rebrousser chemin sans qu’aucune illusions ne nous frappe, le sort nous reconnaîtra comme étant bienfaisant.

-Ma troisième et dernière question…

-Je t’ais accorder plus que trois questions.

-Rien à foutre…tu réponds et t’obéis.

-Si cela me permet de vivre encore un peu…

-Que comptais-tu faire avec nous et ces Hommes-Serpents ? Questionna le Nordique en désignant les Possédés d’un signe de tête

Arthag les regarda d’un air morne puis soupira avant de masser son épaule brisé.

-Pour endosser la puissance de la Grande-Faucheuse, j’aurais amplifié ma propre âme en dévorant les vôtres et en particulier celle d’Inamora…

Arthag jeta un coup d’œil vers la jeune femme, sanglotant auprès de son Père.

-L’âme de la Grande-Faucheuse n’est qu’un amas de puissance instable et dangereux, vos âmes auraient largement fait l’affaire pour le rituel que je préparais.

Alrik hocha la tête, l’air pensif, il posa les yeux sur le bras valide du mage.

-Tu as besoins de faire un signe incantatoire quelconque ?

-Oui…une rune daedrique qui aurait aspiré vos âmes dans la mienne.

-Je vois…

Alrik empoigna brusquement Arthag le col et d’un coup sec et puissant, lui brisa l’épaule droite, celle encore valide. L’Impérial hurla de douleur et tomba à genoux en se recroquevillant par terre, les deux bras briser.

-Au moins…tu ne pourras pas accomplir ton rituel de nécromancien.

-Rah ! Argh ! Tu…tu n’es qu’un lâche !

-Tu veux que je me comporte comme un vrai lâche !

Alrik se saisi du pieu ayant failli transpercer le cou de son amante et mit la pointe au milieu du front d’Arthag, qui regarda l’objet pointu avec peur.

-Tu as peur de mourir non ? Eh bien si tu veux vivre encore quelques minutes je te conseille de fermer ta gueule de chien et de baisser la tête ! Si tu nous berne je te jure que les illusions de la Grande-Faucheuse ne seront que des images pour enfant comparer à ce que je te ferrais ! Tu nous as conduis ici ! Tu as pratiquement rendu fou chacun d’entre nous ! Alors ne t’attend pas à ce que je me comporte honorablement envers toi !

Il lâcha le pieu et Arthag lâcha un soupir de soulagement. Alrik lui fit volte-face et marcha en direction d’Inamora, mais il se stoppa et, sans se retourner, il lui dit :

-Tu sais Arthag…Hircine lui-même ne te considère pas comme une proie…un vrai chasseur ne chasse que le plus noble des cerfs…et non un faon qui sait à peine se tenir debout.

Arthag serra les dents, son regard blasé se transforma en un regard féroce.

-<< Tu as tort de me considérer comme un faon sale barbare…car je suis le plus venimeux des serpents. >>

Linvocateure Linvocateure
MP
Niveau 10
18 janvier 2014 à 23:02:40

Pourquoi ne pas avoir tué Arthag après avoir eu les réponses? Il ne mérite juste pas de vivre. :(

Bonne suite!! :ok:

Vanille555 Vanille555
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 12:19:20

Pour l'utiliser comme sacrifice/bouclier humain au cas où ce serait indispensable pour sortir du sanctuaire. :oui:

+ Suite ! :bave:

Isonade634 Isonade634
MP
Niveau 10
19 janvier 2014 à 18:54:39

:up:

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