Chapitre 1 : Là où tout a commencé.

Assise dans la petite voiture grise, je scrutais la route déserte. Pauline, ma petite sœur, me serrait contre elle tendrement. Ma mère annonça tristement :

- ‘’ Célia, vois-tu le grand bâtiment jaune, légèrement plus loin ? ‘’

Me tendant le cou pour apercevoir depuis la petite fenêtre, j’aperçus le grand immeuble coloré.

- ‘’ Oui Maman, je le vois, répondit-je avec une boule dans la gorge. ‘’

Je ramassai mon sac qui était par terre, et embrassa Pauline sur son petit front tiède. Une larme coulante de ses yeux, elle me fit un signe de la main. Puis, j’ouvris la grande portière et sortit, tout en lançant des baisers de la main à chaque membre de ma famille. Mon grand frère Noel enleva même son IPhone de sa poche, accompagné de ses écouteurs et me dit lentement :

- ‘’ Au, au revoir, Célia ! Sache, que je, je t’aimais et, t’est vraiment toute ma vie…. Ne m’oublie pas, appelle-moi tous les jours même.
- Faut que tu saches que l’école est dure. Répliqua mon père. Seulement, t’a onze ans et c’est vraiment l’âge d’aller à l’école tu vois.
- T’en sortiras à tes dix-sept ans, ajouta mon frère avec un sourire complice. Ça passe vite, surtout si tu te fais des amis sympathiques ! ‘’
Je remerciai les deux d’un sourire étincelant, puis mis le téléphone dans ma veste blanche. Je marchai sur les vingt mètres que me séparaient de ma distance, jetant régulièrement un regard de pitié envers ma famille qui repartait dans l’autre sens.
Je repris mon courage à deux mains, et avançai avec une allure rapide et entrainante. J’arrivai alors dans une cour immense, mais vide. Une grande grille plus me séparait du terrain. Alors, j’appuyai sur la sonnette harmonieuse, qui laissait échapper un ‘’ Ti-di-ding, Ti-di-ding ! ‘’
Je laissai échapper un léger rire amusé. Deux chiens, dont l’un avait l’air endormi, m’ouvrir la porte, non sans mal. Je les remerciai et ils m’indiquèrent la deuxième cour, qui se trouvait derrière.
Je fonçai à cette endroit, et trouva une tortue sur un grand podium, qui parlait à une foule grâce à un micro.
- ‘’ Heu, je suis Mr. Tortimer, le proviseur de l’école. Je veux qu’on me respecte et qu’on s’intéresse à la théorie des glands ! Heu, je perds la boule, heu … Donc je suis le proviseur et, ben, c’est tout ! ‘’
Un éclat de rire parcouru les jeunes gens d’environ onze ans, eux aussi.

- ‘’ Bonjour, je suis Mademoiselle Opélie ! Dit un jeune pélican blanc qui avait pris la place, pendant qu’on calmait le proviseur. Je suis votre professeur de tenue animalière ! Mais je vais vous parler de l’école :

Il y a bien longtemps, c’était une école réservée aux animaux. Ils apprenaient l’histoire, la science, la géographie.
Seulement, je vais vous apprendre quelque chose sur les habitants du pensionnat, enfin, les animaulières, que vous appelez animaux.
Ils ne grandissent pas, et ne meurent pas de vieillesse, d’ailleurs, dans les deux milles kilomètres qui entourent notre école, aucun animal ne peut non plus naitre.
Donc, un beau jour, ils savaient tout sur tout. Ils pouvaient vous réciter la distance exacte qui séparaient le Canada et les Etats-Unis, comment faire bouiller ses spaghettis et vous trouver en deux dixièmes de secondes le résultat de la fraction ‘’ 4693,238402 : 3048,002482 ‘’.
Ils s’ennuyaient à l’école, et un humain qui habitait ici depuis quelques temps désirait une école pour apprendre le comportement des animaulières.
On lui a offert, et là voilà ! Nous allons donc vous apprendre comment vivent les animaux pour survivre dans notre belle ville ‘’Terre de lumières’’.
Enfin bref, comme je l’ai dit, je serais professeur de tenue animalière. Layette et Cousette sont infirmières. Tom Nook est professeur de dépenses de sous en centre-ville et Rounard enseigne l’arnaque. Maret et Chausset sont concierges. Thibou est professeur de sciences sur les insectes incroyables et les poissons inimaginables ici. Astrid vous enseignera l’astronomie. Elisabec le langage animaulière. Ai-je oublié quelqu’un ???
Ah oui, Kéké vous enseigneras la musique animaulière et Robusto la cuisine. Amiral, ah oui, Amiral vous enseignerai la coiffure ! C’est le professeur le plus important de notre école.
Je vous distribuerai vos emplois du temps demain.
Je vous prie d’aller dans vos dortoirs.
A demain. ! ‘’

J’étais épuisée. Je me précipitai alors vers mon lit, sans me douter de mes nouveaux compagnons de chambres.

Trop bien !

Wouah ! Après 2 minutes, j'ai un commentaire, gentil en plus !!!
Mais merci d'être sincère dans vos commentaires, ma fic, comme d'ailleurs toutes les fics du monde, n'est pas parfaite, mais certaines sont quand même très très belles, bien développés et écrites. Avec des conseils instructifs, je pourrais m'améliorer!

Bien sur, j'accepte les 'Trop bien!' Mais seulement si ils sont sincères....

C'est très bien.

j'aur

On dirait un Bug ?

bug--'

j'aurais dit ginette pour la coiffure.

rounard arnaque

c'est bien

Merci

Oui mais Amiral Brushing = Animal Crossing

Donc Brushing ça m'a fait penser à la coiffure tu vois...

Et tes autres fictions en cours Alice, tu les laisses déjà tomber ?
Et l'Animal Times Crossing, au fait ? Il a disparu de la circulation...

Bon, comme d'habitude, tes textes sont de bonne qualité, même si quelques ratés subsistent.

"Je ramassai mon sac qui était par terre, et embrassa Pauline", par exemple : là, ce serait plutôt "embrassai", car le sujet reste "je".

"Un éclat de rire parcouru" >>> Parcourut.

Excepté ces toutes petites lacunes en conjugaison (ben oui, j'ai rien trouvé à dire sur l'orthographe ou la syntaxe ), c'est très bien, l'histoire est assez prenante. Une description de la héroïne aurait été bien, mais on peut s'en tirer quand même.

Je sais pas, je me suis imaginé le voyage en train comme dans Harry Potter...

Bref, un bon premier chapitre. J'attends la suite !

PS : n'oublie pas de décrire un peu l'école ! / /
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Par la rémige du Pygargue !

j'y crois pas,y a plus de 4 forumers qui sont sur cette fic!
la mienne,il 'y a que moi et mon collaborateur .

Merci pour vos encouragements.

Chapitre 2 : Connaissances

- ‘’ Bonjour, je suis ton compagnon de dortoir. On est trois dedans. Mon meilleur ami, toi et moi. Je suis juste à côté de ton lit. Toi à droite, moi au milieu et mon copain à gauche. Enfin bref, dans une heure, le cours va commencer. On a tenue animaulière. C’est Théodore, je veux dire mon ami, qui me l’a dit. Il a redoublé donc il connait tout par cœur.
- Bonjour. Je suis Célia. Je suis contente de te connaitre. Bon, je me lève, je vais être à la bourre.
Je me levai. Mes habits de la veille encore sur moi, je baillai et ouvrit ma valise. Je pris dedans un débardeur noir, avec un jean à ceinture cloutée et des converses ‘’ camouflage ‘’ qui ressemblaient aux tenues des militaires.
En quatrième vitesse, je fus habillé. Attrapant mon sac Eastpak, je sortis en adressant un clin d’œil au jeune garçon. Il me dit :

- Je te rejoins en cours. Ah oui, moi, c’est Max.
- Ok, à toute Max !

Je mis dix bonnes minutes pour trouver cette fichue classe. Mes yeux noisettes s’enflammaient quand des lycéens me regardaient de haut et se moquait de moi. Pff, ce qu’ils m’énervaient ces grands avec leurs airs hautains et supérieurs !
Puis, j’arrivai dans une grande salle aux murs recouvert de papier peint orange, voire saumon. Une jeune et jolie fille blonde y était, assise sur le dossier d’une chaise, ramassant ses affaires tout en papotant avec une autre fille, plus grande qu’elle.
- Heu, bonjour, bredouillais-je timidement. Je cherche la salle 10K. Une de vous pourrait me l’indiquer s’il vous plait ?
- Attend, je viens avec toi, s’exclama la blonde en scrutant mes cheveux châtains de ses grands yeux pétillants. Salut Coraline, ajouta-t-elle en se tournant vers son amie qui lui répondit d’un léger signe de main.
Je remerciai l’adolescente d’un léger sourire tout en sortant de la pièce. Elle me glissa :
- Moi, c’est Gaby. Et toi ?
- Célia.
Elle rigola et répliqua qu’elle trouva ce prénom très mignon. Je l’a remerciai et nous poursuivions notre chemin.
- Bon, je te laisse, dit-elle dès que nous arrivions en classe. Je vais m’assoir près de Valentine, c’est une de mes amies.

Gaby partit pour s’assoir quelques tables plus loin. Son amie n’était sans doute pas arrivée, ou elle voulait simplement se débarrasser de moi. Ça m’est égal. Elle est amicale et plutôt cool. Je lui proposerais de s’assoir à côté de moi à la cantine demain et puis après, on verra bien ce qu’il se passera…
Je ne voulais pas me mettre à côté de n’importe qui. Je décidai donc de me poser près de Max. Ce dernier accepta ma venue avec plaisir, et son ami Théodore s’assit à côté d’un autre garçon, plutôt grand et brun.

- Salut Max ! Mme Opélie n’est pas encore là ? Dis-je en scrutant ses yeux noirs comme des noyaux d’olives tournoyant et tournoyant encore, tout en étincelant au contact du soleil.
- Non. Elle n’est pas encore arrivée, mais elle risque de ne plus tarder. Fais comme moi, sors ta trousse et ton cahier.
Je sortis donc mes affaires, comme il m’avait demandé. Théodore nous envoya un petit avion en papier, sur lequel il avait écrit ‘’ Elle n’est jamais en retard ! ‘’ Et nous lui avions répondu qu’elle n’était pas en retard, vu que ça n’avait pas sonné.
Puis, la porte s’ouvrit en grand et Mme Opélie entra de suite. Son entrée fut perturbé par ce ‘’ Ti-di-ding, Ti-di-ding ! ‘’ qui semblait aussi servir en guise de sonnerie.

- Désolé de vous avoir fait attendre, les enfants. Nous allons commencer le cours.
Bon, c’était assez ennuyant et banal, elle nous as réexpliqué l’histoire de l’école, nous a appris comment les animaux interceptent les salutations et les questions. J’ai quand même tout soigneusement noté dans mon carnet, je n’ai pas vraiment tout retenu.

Après avoir quitté la salle, je me dirigeai vers le dortoir et Max me rejoignit, rigolant avec Théodore.

- Salut Célia ! On ne se connait pas encore vraiment, moi c’est Théodore. J’espère qu’on deviendra potes tous les deux. T’a l’air d’être une fille sympa.
- Merci et bonjour. Toi aussi t’a l’air d’être sympa. Max m’a dit du bien de toi.
Théodore rit et tapota l’école de son ami en guise de remerciement. Je leur dit :

- Bon, c’est quoi le prochain cours ?
- … Répondit Max en se tournant vers Théodore, qui savait mieux que lui.
- Coiffure. Répondit-il sans hésitation. Ah oui, j’ai complétement oublié de vous donner les emplois du temps. On les a apportés ce matin, avant le premier cours. Tenez.
- Ah, Youpi ! Il y indique même les salles, je me perdrais plus ! Me suis-je exclamée.

Théodore a ri. Jaune.

- Désolé d’avoir oublié. S’est-il empressé d’ajouter.
- Ce n’est pas grave, on ne peut pas penser à tout. Lui a répondu Max.
- Exactement, ce n’est pas grave ! Répliquai-je en haussant les épaules.
Puis, je sortis mon petit matériel de coiffeuse. Ciseaux, bigoudis, tablier, peigne, brosse, shampoing. J’ai tout mis dans une petite sacoche violette et parti de l’immense dortoir. Je courus dans les couloirs de l’école jusqu’à arriver devant la salle de coiffure. J’entrai dedans, et vis environ de dizaines d’élèves derrière au moins trente sièges de coiffure. Sur chaque siège était assis un animal.
Amiral était au milieu de la pièce, en train de se présenter aux collégiens et, dans la salle arrière, des robinets assemblés à des sièges servaient à laver les cheveux du patient, tandis que Ginette surveillerait nos mouvements. Chaque élève était placé devant le robinet choisi et attendait la sonnerie pour commencer son ‘’travail’’. Moi, je choisis le siège où était installée une certaine Clara. Elle m’avait l’air gentille et amusante, et je bavardai avec elle durant toute la séance.
Je lui fis une très jolie coupe. Des cheveux roux glissaient en coupe au carré et une légère frange, comme celles dans les mangas, ornait son visage souriant.
Je passai une merveilleuse journée. J’avais eu langage animaulière et étude des poissons et ça c’était plutôt bien passé. Je gardais espoir pour la suite !
J’étais heureuse, jusqu’à cette fin d’après-midi où Max et Théodore discutait dans le dortoir pendant que je somnolais paisiblement sur mon lit :

- Tu ne m’avais pas dit que tous les soirs, nous avons une veillée ou quelque chose de ce genre ? A demandé Max à Théo.
- Oui. Nous avons tout le temps quelque chose. C’est souvent des veillées jeux, on s’amuse bien. Mais ce soir, nous avons un bal. Le bal de Bienvenue, c’est comme ça qu’il s’appelle. Avait répondu Théodore.
Je sursautai. Je n’irais certainement pas à ce bal toute seule ! Ceci dit, je ne pouvais pas non plus faire le premier pas et demandais à un garçon de m’inviter. Cela allait me ridiculiser et ça, jamais. Après, il fallait aussi que je fasse le choix des garçons respectables, ceux à qui je pourrais dire oui, si il me demandait de l’accompagner. Mais ils sont tous si spécial, chacun à quelque chose de différent comparé à un autre. Et puis, j’en connaissais trop peu pour qu’on m’invite ! J’étais nouvelle, personne ne pouvait donc me connaitre. J’étais déçue, mais aussi désespérée.
J’étais sûre que personne ne me demanderait et que je n’irais pas au bal ! Quelle injustice, quand même !

Bonne lecture

C'est bien.

Une suite excellente, encore bravo et j'adore.

Bonne suite.

Merci GigagagaLOL
Wesker Merci merci merci

C'est extraordinaire.

Un régale pour les yeux.

C'est très gentil Wesker

Très bonne histoire 9.16/10 comme note

Wouah c'est un superbe note vraiment merci!!

Je continue à travailler sur ma fiction
C'est 1 chapitre par jour, pas trop pas trop peu et j'ai le temps de le retravailler ou de l'écrire !
Vraiment merci pour tous vos commentaires

Avec une belle fic comme celle la on se doit de le faire

Donner une note, c'est une mauvaise idée.

Je lirai plus tard, sorry.
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Par la rémige du Pygargue !