God of War étant une ode à la barbarie de pixels, à l'héroïsme musclé et au souffle épique, la fin de n'importe quel épisode se doit automatiquement d'être un prolongement de toutes ces qualités. God of War II : Divine Retribution n'échappe pas à cette règle. Mieux, il la transcende par le biais d'un combat monumental entre Zeus et Kratos débouchant sur la "mort" d'Athena, figure emblématique de la série. Si en soi cette rixe s'avère un morceau de choix, les scénaristes nous assomment littéralement par la suite grâce à une somptueuse cinématique faisant le jeu d'un traveling virevoltant s'arrêtant sur le Spartiate juché sur le dos du Titan Gaïa elle-même en train de gravir l'Olympe aux côtés de ses frères. Eblouissant, d'autant que ladite fin est un cliffhanger incroyable doublé d'une porte grande ouverte sur un God of War III qu'on imagine divin à plus d'un titre.