Mésestimées, des musiques symphoniques et/ou atmosphériques qui coulent de source, créées par Masahiko Kimura, Motoaki Furukawa, et Mariko Egawa.

Compositeurs : Masahiko Kimura, Motoaki Furukawa, et Mariko Egawa

Souvent injustement décriées, les musiques de Castlevania 64 méritent pourtant bel et bien d'être découvertes. Globalement symphoniques et/ou atmosphériques, elles dépeignent avec finesse bon nombre de thèmes mémorables. Elles se dévoilent peu à peu au fil des écoutes pour qui sait en prendre le temps.

Sign of Blood Relationship introduit le jeu avec emphase, magnifié par un superbe violon (instrument rare dans la série) qui reprend (comme son nom l'indique...) le thème du début de Blood Relations of Heaven and Earth... Le jeu comporte peu de musique rythmées (à l'inverse de Rondo of Blood) : on relève quand même Castle Center ~ Main Theme qui captive par son thème symphonique soutenu par une rythmique tribale. Au chapitre des musiques atmosphériques figure l'oppressant Watch Tower et son ambiance pesante ; tout comme Dark Green Trap ou Science Tower. Invisible Sorrow se fait poignant et mélancolique, progressivement appuyé par une rythmique solennelle. On découvre aussi des thèmes mystérieux avec Quiet Madness dépeignant à merveille l'ambiance esseulée du manoir ; Rosa et Malus' Disaster vous emportent aussi au cœur d'intonations romantiques. Dans un registre plus aérien Magic Tower associe des sonorités cristallines et orchestrales.

Legacy of Darkness étant un remake de Castlevania 64, ses musiques sont les mêmes avec quelques ajouts : on notera ainsi une assez bonne reprise symphonique de The Sinking Old Sanctuary (composée à l'origine par Michiru Yamane sur l'épisode Megadrive) toutefois un peu lente et perdant au passage pas mal de sa magie. L'introduction du jeu est aussi intéressante.

Reprises : Comme nous l'avons vu, Sign of Blood Relationship reprend de très belle manière le thème du début de Blood Relations of Heaven and Earth. De son côté, Wild Dance in Phantasmic Hell est un peu gâchée par l'utilisation de synthétiseurs FM, présents aussi sur Dance of Illusion mais heureusement plus discrets. Cette dernière est en fait particulièrement bien réussie grâce à l'emploi de chœurs et à une rythmique pesante.