La machine à hits est alors en marche. Rare devient l'un des seuls développeurs, autre que Nintendo, à fournir la Nintendo 64 en titres vraiment exceptionnels. En plate-forme bien évidement, avec les chefs-d'œuvre que seront Banjo-Kazooie et sa suite Banjo Tooie. Comptons également Donkey Kong 64, le premier jeu utilisant le rajout de mémoire pour la N64, l'expansion pack. Mais Rare sait se montrer là où on ne l'attend pas forcément. Dans les jeux de courses par exemple, avec Diddy Kong Racing, plus audacieux qu'un Mario Kart 64, ou encore avec Jet Force Gemini, un TPS de grande qualité. Un contrat fut également signé avec Disney Interactive pour la commande de titres tels que Mickey's Speedway USA.
Comment ne pas parler également de Perfect Dark, suite non-officielle de Goldeneye (faute de licence, mais aussi de volonté de développer à nouveau une aventure de James Bond) et supérieure en tout point à son aîné. Le jeu proposait par ailleurs de nombreuses possibilités rarement vues sur consoles de salon. Coopération, mais aussi contre-opération (où l'un des joueurs prenait alors le contrôle des ennemis présents sur la carte), et surtout un mode multijoueur, bien plus complet que celui de Goldeneye. Ce mode incluait la possibilité de rajouter des bots au tempérament et à la difficulté paramétrable individuellement.
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