Les 30 ans et plus : j'ai de l'argent mais pas de temps
On a ici la problématique inverse. A présent dans la trentaine, le joueur a une famille, un foyer, un emploi épanouissant mais demandeur en temps (peut-être au sein de l'industrie), des factures à payer, des tas de hobbies et passions à maintenir. Il adore les jeux vidéo, mais il n'a plus l'énergie pour jouer par sessions de 8 heures d'affilée. Grâce à son salaire, il a beaucoup d'argent à dépenser dans ce passe-temps. Il veut son shoot ludique en vitesse. Il veut des titres qui en viennent au fait. Des jeux dont il peut profiter pendant une nuit d'immersion totale de temps à autre, mais aussi à la minute. Il n'a plus envie d'apprendre de longues combinaisons de boutons pour acquérir un nouveau jeu comme par le passé. Il n'a pas le temps pour une longue intro du contexte qu'il ne peut skipper avant de passer au véritable fun. Il veut de la distraction instantanée.
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Les séniors : la nouvelle niche ?
C'est le dernier bastion de la résistance qui s'écroule de plus en plus vite. Cible intellectuelle, ce sont ceux qui ont précédé les premières consoles et qui ne sont clairement pas intéressés par des bastons ou des courses à bord de vaisseaux supersoniques. Les activités calmes, celles qui stimulent le cortex ou qui font faire de l'exercice les bottent davantage. En fait, le défi des éditeurs est de faire en sorte que les séniors fassent devant leur télé ce qui était traditionnellement fait dans la réalité. Au lieu de jouer au solitaire avec des cartes, pourquoi ne pas y jouer sur son écran ? Et pourquoi pas les entraîner ensuite vers des jeux visant les plus jeunes mais ayant connu un grand succès ?
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