Un certain Leonardo s'époumonait qu'il était le king of the world ! Mais tout le monde sait que ce n'est pas ça être le roi du monde. Tant que l'on n'a pas une armée de petits larbins à notre service et tant qu'on n'a pas fait construire sa base ultra secrète pour fomenter un plan machiavélique qui nous rapporterait des millions de dollars, on ne peut décemment pas prétendre être le roi du monde. Après avoir joué à Evil Genius, vous comprendrez mieux de quoi je parle. Ce jeu de Sierra est en effet le parfait compagnon pour ressentir l'effet que ça fait de se prendre pour le maître du monde. Après avoir choisi votre Evil Genius, autrement dit votre génie démoniaque, il va falloir commencer à bâtir votre empire en commençant par la base. Salle par salle, vous agrandirez votre maisonnette enfouie sous la montagne. Vous embaucherez du personnel et déciderez de les former à telle ou telle tâche. Vous devrez également protéger votre base lorsqu'un espion tentera de l'infiltrer, d'où l'importance de placer des pièges aux détours de couloirs stratégiques. Vous serez aidé en cela par un bras droit que vous pourrez aussi contrôler. Ce sera d'ailleurs lui qui se chargera de tous les intrus qui se risqueront à explorer votre base.
En début de partie, Evil Genius vous fera choisir entre trois grands méchants définis chacun par une certaine tendance plus ou moins militaire ou économique, mais partageant l'ambition commune de conquérir le monde. A partir de là, l'objectif est clair, de votre base secrète, vous allez tenter de grignoter un peu de terrain et frontière après frontière, vous allez tout faire pour contrôler la planête. Tout cela passe par l'envoi d'unités spécialisées dans les pays visés. Suivant l'action que vous voulez y réaliser, vous enverrez des espions, des scientifiques, des militaires... Effectivement, Evil Genius a de grands airs de jeu de stratégie temps réel, mais l'approche décalée du grand méchant voulant conquérir le monde et surtout l'ambiance très seventies s'inspirant allègrement de l'univers Austin Powers a de quoi faire sourire. On attend donc très impatiemment ce titre pour voir si sur la durée, jouer les maîtres du monde ne risque pas de lasser. Nous verrons bien.