On l'attendait tous, et il était là. Enfin pas tout à fait, puisque seul Simon Carter, l'une des trois têtes pensantes du jeu (avec son frère Dene et le lunatique Peter Molyneux) a pu mettre la main dessus pour nous nous guider succinctement dans le vaste monde de Fable. Qu'a-t-on appris cette fois ? Pas grand chose malheureusement. Insistant toujours sur le fait que le joueur sera libre de mener l'aventure comme il le voudra, Fable garde sa réputation de jeu extrêmement ambitieux. Trop peut-être si l'on se réfère à la date de sortie, toujours non définitive (on parle cette fois de fin 2004...). Pour ceux qui ont passé leurs deux dernières années à dormir profondément, on peut rappeler que Fable est un jeu de rôles qui mettra en avant la popularité de votre personnage. En effet, avec une liberté d'action rarement atteinte dans un jeu vidéo, chacun pourra se forger un personnage à son goût. Pour ne citer que quelques exemples des choses possibles dans le jeu, on pourra se marier, fonder une famille, ou au contraire s'isoler pour vivre seul dans les bois, massacrer les villageois, les protéger et plein d'autres choses encore. L'environnement réagira en fonction de vos actes. Devenez un héros bon et protecteur et vous verrez, comme dans le dessin animé Hercules de Disney, des artisans fabriquer des poupées à votre effigie. Optez pour un philosophie plus égoïste, un héros sans foi ni loi, et les gens commenceront à vous fuir et vous craindre. Votre héros sera régi par trois caractéristiques que sont la force, la discrétion et la magie et pour chaque quête, il existera une bonne et une mauvaise façon de faire.
Tout ça, on le savait déjà ce qui n'a pourtant pas empêché Peter Molyneux de nous le rappeler une nouvelle foi. Soyons honnête, cet X03 ne nous a rien appris de plus sur Fable, à part qu'une équipe a mis plus de deux ans pour mettre en place le système de combat (à première vue, ce n'est pas révolutionnaire, mais on attendra d'avoir une manette entre les mains avant de pouvoir l'affirmer), que les personnages pourront saigner (oulahah) et qu'une équipe a mis plus de deux ans pour mettre en place le système de combat (ah non, mince, ça je l'ai déjà dit). En clair, Fable a juste fait acte de présence, histoire de dire que le développement suit son cours. Pourquoi on vous en parle alors ? Tout simplement parce que Fable s'annonce très prometteur. La réalisation affiche des graphismes et des animations magnifiques portés par des musiques enchanteresses. La liberté d'action quasi totale est aussi un sérieux argument qui compte pour beaucoup dans l'intérêt que l'on porte à ce titre. Plus qu'à espérer que les délais soient respectés pour que le DVD du jeu puisse se retrouver dans le ventre de nos consoles à la fin de l'année prochaine.