La copie illégale de jeux vidéo.
On en parle souvent de manière abstraite, ou alors dans des grands débats polémico-philosophiques au cours desquels sont lancés les mêmes arguments par les uns et les autres :
- "Le piratage tue l'industrie du jeu vidéo" disent les éditeurs
- "Les jeux sont trop chers" leur répondent les pirates...
Sans vouloir rentrer dans ce genre de débat stérile, il faut bien reconnaître un phénomène : avec l'avènement de l'internet à haut débit et des logiciels Peer-To-Peer (Kazaa, Emule, EDonkey...), le piratage de jeux vidéo mais aussi des films (divx) ou des musiques (mp3) se développe à vitesse grand V, au point qu'on estime que sur PC plus de la moitié des jeux pourraient être des versions pirates !! Il suffit pour s'en convaincre d'observer les forums de discussion de n'importe quel site fréquenté ou même simplement d'écouter les conversations d'internautes dans les lycées et les facs...
Toujours est-il que si le piratage donne plus souvent à ses auteurs un sentiment d'impunité qu'une mauvaise conscience, il s'agit néanmoins d'un viol de propriété intellectuelle, qui est réprimé comme tel par la loi française. Une répression plus ou moins sévère en fonction de la gravité des faits : downloads de jeux, mise à disposition de warez sur le net, commerce de copies illégales, etc...
Partant du principe qu'un exemple vaut mieux qu'un long discours, nous avons décidé de donner la parole à un pirate qui a récemment été confondu et condamné par la justice française. Pour respecter son anonymat, nous l'appelerons Rémi ; il a bien voulu répondre à nos questions, dans le but de faire connaître sa mésaventure.