Sony a eu la bonne idée de mettre à la disposition des joueurs une borne spécialement dédiée à Primal. On a ainsi pu toucher pour la première fois à ce titre qui nous vient directement des studios de Cambridge de la marque. Cette production met en vedette un couple atypique puisqu'il est composé de Jen, une charmante jeune femme et de Scree, une gargouille toute rabougrie. Jen, c'est un peu le penchant féminin d'Angel (vous savez le copain de Bouffy). Sous son air angélique se cachent en réalité de puissants pouvoirs de démons qui ne demandent qu'à se révéler au grand jour. Le problème, c'est que Jen n'est pas au courant de tout cela et ce n'est que vers le début de l'aventure qu'elle l'apprendra. En se transformant, Jen devient une terrible combattante spécialiste dans les combats au corps à corps. Aidée par Scree elle devra rétablir l'ordre dans le monde apocalyptique qu'elle parcourt.
Le joueur ne contrôle pas seulement Jen mais peut aussi s'occuper de Scree qui possède de son côté d'autres pouvoirs bien utiles comme celui de posséder les statues et d'ouvrir certaines portes. De la collaboration entre les deux personnages dépend la réussite du jeu et on peut passer de l'un à l'autre à tout moment pour se débloquer de situations désespérés. Parler de Primal sans mettre en avant la qualité graphique du jeu serait un total manque de respect. Le titre affiche fièrement de jolis décors et le contraste entre la froideur et la raideur de Scree face à la beauté et la souplesse de Jen est bien mise en valeur. Les animations faciales sont très réussies et on tombe immédiatement sous le charme de Jen qui semble tellement vivante. Il n'y a plus qu'à attendre le mois de novembre pour la retrouver tranquillement dans son salon et non bruyamment dans « un » salon comme ce fut le cas pour moi à Londres.