Note de la rédaction
Spécifications | |
---|---|
Compatibilité | Switch |
Type de connexion | Bluetooth |
Boutons d’action | 8 |
Sticks analogiques | 2 |
Pad numérique | oui |
Vibrations | Oui |
Batterie | Oui |
Poids | 208g |
Prix moyen | 34,99€ |
ACHETER STEELPLAY MANETTE BLUETOOTH NINTENDO SWITCH A 34,99€ CHEZ LA FNAC
Face au tarif parfois rebutant des accessoires officiels, on peut être tenté d’économiser quelques deniers en visant des modèles moins onéreux, espérant tomber sur le bon filon. C’est en tout cas la place dans le marché qu’essaie de prendre ce contrôleur sans-fil pour Switch commercialisé par Steelplay pour moins d’une quarantaine d'euros. Et donc, bonne affaire ou pas ? Réponse avec notre test.
Il aura fallu plusieurs tentatives et trois bonnes minutes de patience pour que la manette, fraîchement chargée, daigne se laisser reconnaître par la Switch. Une difficulté de connexion qui se sera limitée à la toute première fois, les suivantes se passant sans difficulté et dans un temps comparable au Switch Pro Controller. Le pad de Steelplay partage d’ailleurs avec celui de Nintendo sa prise en USB-C, de telle sorte qu’on puisse le charger avec le chargeur de la Switch comme avec le câble USB fourni, d’une longueur d’1m60. Comptez une dizaine d’heures maximum d’autonomie pour une charge complète, avec la possibilité de jouer en chargeant la manette mais pas de jouer en filaire, les données passant obligatoirement par le bluetooth.
En apparence, le contrôleur de Steelplay est équipé comme celui de Nintendo, mais avec une disposition qui n’est pas sans rappeler les Dualshock 4 de Sony. Ainsi, on trouve les deux sticks analogiques placés de manière symétrique, à l’intérieur, quand les boutons à droite et la croix directionnelle à gauche prennent les extérieurs de la manette. A l’arrière deux touches de tranche siglées L1 et R1, puis deux gâchettes en dessous évidemment marquées de L2 et R2. Au centre, une touche Home, les boutons +, -, et capture d’écran, mais aussi une touche T pour activer le Turbo à fréquence fixe sur l’ensemble des touches d’actions à l’exception des gâchettes.
La manette est agréable à tenir, et se montre confortable à la longue. Ses différentes fonctions assurent globalement bien leur rôle. Ainsi, les sticks analogiques et les gâchettes n’ont pas grand chose à envier aux modèles des constructeurs, les premiers offrant une bonne précision, un déplacement fluide et un grip très bien réalisé, quand les secondes, bien que non analogiques, se montrent tout à fait convaincantes, bien placées et suffisamment réactives pour convenir à tous les types de jeu. Les boutons de tranche sont légèrement moins agréables, avec un manque de rebond qui peut se montrer déstabilisant en shoot comme en jeu de combat, même si on reste sur un niveau tout à fait correct. Quant aux touches principales, larges et bien en relief, elles ont le mérite d’être agréables à l’appui à défaut d’être des plus nerveuses. Néanmoins, sur les deux modèles que nous avons eu entre les mains, il aura fallu près d’une heure de jeu pour que la touche A se libère d’une certaine accroche avec le grip des poignées, prenant alors toute liberté de mouvements.
De l’ensemble des fonctions, c’est finalement la croix directionnelle qui nous aura le moins convaincu, trop dure et offrant peu de précision, avec des diagonales particulièrement difficiles à trouver. On aura même subi quelques ratés, des directions qui ne sont pas prises en compte, que ce soit en se baladant dans des menus ou en enchaînant les quarts de tour. Dommage, car de par sa position, c’est bien elle qui est mise en avant au détriment du stick analogique.
Enfin, il est important de signaler que la manette n’embarque pas toutes les fonctions compatibles Switch. Les vibrations ne sont pas HD mais très classiques, ce qui se montre assez peu gênant, le NFC n’est pas de la partie, mais surtout il n’y a pas de gyroscope pour assurer la reconnaissance de mouvements. Une paille pour jouer à la plupart des jeux, mais un vrai problème pour des titres comme Splatoon ou Zelda, juste incompatibles.
Côté finition enfin, le contrôleur assure plutôt bien. Certes les vis apparentes sont légion, le grip des poignées fait un peu cheap et le port USB-C aurait mérité un peu plus de soin, mais pour le reste, rien à dire. Les plastiques semblent particulièrement solides, leur texture mate est agréable à l’oeil, et il n’y a aucun souci d’ajustement. Enfin, avec un poids d’à peine 217 grammes, la manette se montre adaptée aux longues parties comme aux petits bras.
Evidemment, la manette sans fil pour Switch de Steelplay n’égale pas le Pro Controller de Nintendo. Elle n’en a pas les fonctions, l’autonomie, la finition, ni même les performances en jeu. Mais tout de même, pour une manette de constructeur tiers avec un prix au ras des pâquerettes, la petite de Steelplay en a dans le ventre et peut sans problème (et sans honte) se partager avec les potes pour des parties multijoueur. Ne lui manque finalement que le gyroscope et une croix directionnelle un peu plus aboutie pour véritablement s’aligner avec ses concurrents les plus prestigieux.
Points forts
- Finition réussie pour le prix
- Des boutons agréables dans l’ensemble
- Les stick analogiques qui se défendent vraiment bien
- Une prise en main confortable
- Un poids adapté aux longues sessions
- Une manette sans fil à petit prix
Points faibles
- Pas de gyroscope
- Les vibrations un peu grossières
- La croix directionnelle trop dure
- Première connexion fastidieuse
Cette manette Steelplay pour Switch n'est pas chère, se montre confortable, fonctionne bien, et même si elle n’est pas aussi performante que le modèle Nintendo, elle en offre suffisamment pour le prix qu’elle demande. Reste l’absence de gyroscope qui la rend incompatible avec certains titres majeurs et une croix directionnelle assez décevante.