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Page Dossier L'avis de Silent_Jay
L'avis de Silent_Jay

Une brûlure à l’acide en guise de souvenir… l’année 1979 marqua à jamais l’industrie cinématographique. La franchise Alien débarqua sur la pointe des pieds attendant son heure tapie dans l’ombre avant de fondre sur un 7ème art à peine remis des prouesses de George Lucas. Alien, tout comme Star Wars pour la science-fiction, révolutionna l’horreur au cinéma. Le film de Ridley Scott dessina les contours d’un genre, imposa les codes du slasher moderne et mit sur pied l’une des créatures les plus mythiques du cinéma : le Xénomorphe.

Bande-annonce de Alien : Covenant

3 films dirigés par 3 réalisateurs de renom plus tard (James Cameron, David Fincher, Jean-Pierre Jeunet), le messie atterrissait sur notre planète bleue en 2012 avec dans ses soutes la promesse d’une révélation ultime. Et la déception fut à la hauteur de l’attente. Prometheus était un furoncle scénaristique abscons jonglant avec une pluie de personnages vides de sens et s’amusait à poser pléthore de questions sans jamais y répondre. L’espoir de voir la saga Alien s’extirper de la fange avec Neil Blomkamp (District 9, Chappie…) était de mise, mais ce rêve nommé Alien 5 fut de courte durée. Alien : Covenant, la suite directe de Prometheus sera le prochain volet de la saga. Que le saint Xénomorphe nous vienne en aide par une douce de nuit de printemps !

La saint’éthique créativité

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Se dépêtrer des errements tentaculaires de Prometheus n’est pas chose aisée. Le film de Ridley Scott frôlait la syncope et abandonnait le navire après avoir retourné le lore. Le seul héritage scénaristique de Prometheus avait la capacité de faire capoter un projet de suite par sa complexité artificielle et ses multiples sous-intrigues. Et pourtant, Alien : Covenant ne peut renier son arbre généalogique et raffistole tant bien que mal le récit, quitte à prendre des raccourcis qui hérisseront les poils des fans. Une nouvelle fois, un film Alien refuse de débuter dans l’espace et nous renvoie à une scène introductive (pleine de sens une fois le film terminé) décorélée du récit principal. Le réalisateur boude pour la seconde fois consécutive les codes de sa propre saga et s’embourbe dans une séquence “poétique” inutilement interminable. Puis l’immensité de l’espace nous happe et avec elle l’histoire du vaisseau colonisateur Covenant dévié de sa destinée cosmique par une éruption stellaire et un mystérieux message capté par l’équipage. Le début du film est à l’image des 2 heures qui suivront, à savoir un clin d’oeil constant à la saga Alien empilant les scènes cultes.

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Ersatz d’Ellen Ripley, scènes de la clinique, de la salle des oeufs, du combat Alien vs. machine… la nostalgie de Ridley Scott pour sa franchise suppure par tous les pores tandis que le fan de la première heure s’amuse de ses clins d’oeil parfois trop appuyés esquivant la majorité du temps ce désagréable sentiment de déjà-vu. Cependant, Covenant est une créature bâtarde mi-Alien mi-Prometheus et empile de nouveau les personnages secondaires sans s’attarder dessus outre mesure. Et cette simplicité dans les rapports entre les membres de l’équipage exacerbe la dimension Slasher du film. La mort d’un protagoniste est significative, touchante et non une péripétie vite oubliée.

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La fusion du passé et du présent oblige le récit à des pirouettes scénaristiques dignes d’un cirque. Prometheus avait ravagé le lore et Alien : Covenant restaure la saga tant bien que mal, conserve une cohérence d’ensemble. Sans jamais renier les 5 volets précédents, ce nouvel épisode répond à la grande question qui taraude les amateurs de science-fiction depuis 4 décennies. Quelle est l’origine du Xénomorphe ? Malheureusement, cette fameuse réponse tant attendue est un crève-coeur, une hérésie qui aura eu raison de ma patience au point de voir naître une larme d’acide au coin de l'oeil.

On peut tromper 1 fois 1000 personnes

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… mais on ne peut pas tromper 1000 fois 1 personne. Le fan de Slasher ne le sait que trop bien et maîtrise les ficelles d’un genre né dans la paume d’un xénomorphe. Le réalisateur parvient pour autant à surprendre à maintes reprises le spectateur aussi érudit soit-il. Le rythme d’Alien : Covenant est un petit bijou de créativité et d’intensité. La tension est palpable et titille nos nerfs avec sadisme. Ce film prend son temps, laisse l’illusion de la sécurité avant de fondre sur les protagonistes avec rage. Des dizaines de minutes s’écoulent dans le calme sans un soubresaut. Puis la tempête se déchaîne. Nul n’est à l’abri. Alien : Covenant s’abat alors sur ses personnages avant de revenir à un calme somme toute relatif.

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La force de ce film Alien réside dans sa patience, dans cette envie de jouer avec le spectateur et ses connaissances du genre et de la franchise. Le fan sait pertinemment ce qui l’attend, mais ne sait ni quand ni comment la scène lui explosera au visage. A l’exception de quelques Jump Scare à l’efficacité redoutable, Ridley Scott joue avec nous, laisse le palpitant s’exciter seul par la simple disposition d’indices disséminés ici et là et évite l’écueil du conventionnel. Prendre son temps est la clé d’une tension contrôlée. Le récit s’installe doucement, mais sûrement… prend le temps nécessaire pour faire naître une crainte justifiée et faire émerger une atmosphère oppressante qui assaille les sens. Alien a donné naissance à un genre et Covenant est le digne héritier de la franchise.

Planète sanglante

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Alien rime avec hémoglobine. La saga n’a jamais renié son goût prononcé pour le sang et Alien : Covenant s’en donne à coeur joie. Aucune concession n’a été faite. Ce film est un hymne à la beauté du prédateur le plus redoutable de l’univers. La violence y est frontale et la mort abrupte. Le xénomorphe n’a pas le temps de niaiser. A la différence des Slasher traditionnels, Alien : Covenant laisse à sa créature une liberté totale d’expression. Le scénario emporte dans son sillage 3 personnages sans crier gare avant de laisser le temps aux survivants de constater leur impuissance. Et le visuel danse à l’unisson avec les intentions de réalisation. Décapitation, éviscération, démembrement, brûlure à l’acide, cage thoracique explosée…cette fureur visuelle dépasse, et de loin, celle de ses prédécesseurs, et témoigne de la toute puissance de l’Alien par une approche instinctive d’une violence âpre.

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Le thème sous-jacent du viol propre au monstre imaginé par H.R Giger s’insinue partout. L’Alien est une perversion et Ridley Scott y puise avec malice une créativité morbide. Le Xénomorphe contemple ses proies, renifle ses victimes, joue avec tel un chat avec une souris avant de mettre un terme à cet échange en un clignement de paupière. Jusqu’ici ce dernier se contentait de tuer, mais la créature a évolué. Autrefois prédateur, l’Alien est désormais un déviant, un pervers qui assouvit ses pulsions primaires. La prédation est omniprésente et l’humain habitué à dominer ce qui l’entoure perd pied et agit mû par la peur. Né en 1979, le Xénomorphe embrasse enfin sa destinée. L’univers n’a qu’à bien se tenir.

Promenons-nous dans les bois

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La station de la planète LV-426, la prison de Furina 161, le relief lunaire de LV-223… Pour la première fois de la saga, un film Alien quitte ses environnements froids et exempts de vie pour vagabonder sur des plaines verdoyantes et dans des forêts luxuriantes. Et ce changement de biome rappelant l’un des scénarios abandonnés de Alien 3 est une réussite en tout point. Au-delà des diaporamas à couper le souffle, cette nature menaçante est le cadre idéal pour un prédateur de la trempe du Xénomorphe. Loin des structures géométriques des constructions humaines, l’Alien profite des hautes herbes et des angles morts prodigués par la végétation abondante pour se fondre dans son environnement et frapper selon son bon vouloir. Là où le métal et le béton nous démarquent du règne animal, le bois et la roche nous ramènent à ce que nous sommes, une créature de mère nature, un composant de la chaîne alimentaire.

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Alien : Covenant assène un uppercut visuel à chaque instant et enchaîne avec des séquences iconiques qui resteront gravées dans la mémoire des fans. Ridley Scott s’éloigne du traditionnel filtre Teal (bleu vert) Orange inhérent aux blockbusters et lorgne vers un ensemble de couleurs bien plus naturelles. Et ce choix sert cette approche “réaliste” souhaitée par le réalisateur. Ces tons froids d’automne et ces pulsions naturalistes donnent à cette fable un aspect documentaire et intensifie la violence diffusée à l’écran, mais ce métrage n’oublie pas de divertir le quidam avec des effets spéciaux et pyrotechniques irréprochables. Mention spéciale aux xénomorphes et autres mutants proches de la perfection sans lesquels Alien : Covenant ne serait rien.

La peur de subir un Prometheus 2 était palpable. La trahison de Ridley Scott résonnait encore en moi et Alien : Covenant avait tout du piège tendu aux fans espérant voir la saga renaître de ses cendres. Et quelle ne fut pas ma surprise une fois le générique terminé. Ce nouvel épisode parvient à fusionner la saga principale et le préquel et conserve les forces de la franchise. Violent à en perdre la vue et intense au point d’être la source de tachycardie, ce film renoue avec les grandes heures d’Alien et rend justice à une créature sacrée du cinéma. Malheureusement, le récit raffistolé (merci Prometheus) et les réponses apportées par le film entachent une fois de plus le lore.

Commentaires
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rastapowee rastapowee
MP
Niveau 7
le 21 juin 2017 à 16:52

J'ai pas pour habitude de critiquer le sjournalistes (en général) mais alors Silent Jay... A chaque fois que je le vois pondre un truc c'est malhonnête ou à côté de la plaque. Attention il a le droit d'avoir son avis mais quand au bout du 30ème truc tu trouves génial un truc daubé c'est qu'il y a un souci.

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