À n’en pas douter, et si l’on se focalise sur la seule qualité du rendu, Far Cry Primal se positionne dans la droite ligne de ses prédécesseurs : le nouveau titre d’Ubisoft dispose d’environnements superbes, aussi vivants que détaillés, et qui rendent l’exploration de son univers préhistorique particulièrement immersive.
Pour autant, si Far Cry 3 et 4 avaient réussi à proposer des rendus visuels d’une qualité équivalente pour leur époque, ils n’avaient pas pour autant abandonné les utilisateurs disposant de configurations de jeu modestes. Le Dunia Engine pouvait ainsi, moyennant quelques compromis, se contenter sans problème de cartes graphiques relativement anciennes.
Cette souplesse d’utilisation, Far Cry Primal ne la propose plus, et si dans l’absolu, le jeu restera jouable sur un GPU récent d’entrée de gamme (120 à 150€ tout de même), ce sera là sa limite. C’est dommage, et c’est surtout un peu inquiétant, quand on voit que cette voie se mue peu à peu en tendance pour ce début d’année, entre Rise of the Tomb Raider, XCOM 2 ou Gear of War Ultimate Edition, pour les quelques titres que nous avons pu expérimenter. Une tendance qui, si elle venait à se confirmer, ferait malheureusement du PC une plateforme de jeu de plus en plus élitiste, s’agissant du marché des triples A.