![Profil de Lena, Jeuxvideo.com](https://image.jeuxvideo.com/avatar/l/e/lena-1423041170-4d7133806e1b9acbfce0faa417542ff3.jpg)
Sorti en juin en France, le point and click Deponia reprenait à bon escient les grosses ficelles du genre en nous proposant une aventure gorgée d'humour. Quelques mois plus tard, Chaos on Deponia, sa suite directe, utilise la même recette pour un résultat que l'on étudie ici.
![Chaos on Deponia Chaos on Deponia](https://image.jeuxvideo.com/images-md/mc/c/h/chaos-on-deponia-mac-00a.jpg)
Dans le premier opus, créé par les Allemands de Daedalic Entertainment, on faisait la connaissance de Rufus, personnage égocentrique et un peu idiot, habitant sur la planète-poubelle Deponia. Celui-ci rêvait de s'élever au-dessus du marasme ambiant en rejoignant Elyseum, sorte d'Eden peuplé de créatures supérieures. Mais lors de sa quête, il rencontra Goal, une jeune Élyséenne qui passe d'ailleurs une bonne partie du premier épisode totalement inconsciente. Dans Chaos on Deponia, on retrouve évidemment notre couple, à nouveau sur Deponia, après quelques minutes de jeu. Mais Rufus compte bien retourner sur Elyseum accompagné de sa belle, pour une toute autre raison cette fois-ci. En effet, l'Organon, instance supérieure Élyséenne, souhaite détruire Deponia. Rufus souhaite donc informer les habitants de l'Elyseum que Deponia est bel et bien habitée, ce qu'ils semblent pour l'instant ignorer ! Seul problème ? En retombant à nouveau sur Deponia, Goal s'est encore endommagée le cerveau... sa personnalité se trouve alors scindée en trois parties, Lady Goal, Baby Goal et Spunky Goal. Rufus va donc devoir frayer avec ses trois personnages, qu'il pourra faire apparaître à sa guise en appuyant sur une télécommande (la pauvre Goal changeant alors de personnalité, le tout ponctué par un son d'erreur Windows caractéristique). Si le scénario reste finalement assez simple, et ne progresse pas des masses, il est encore une fois rehaussé par un humour omniprésent et de nombreux dialogues savoureux. Ceci dit, la version Steam testée était en anglais, les sous-titres étant également dans la langue de Shakespeare.
- Graphismes16/20
Les graphismes faits à la main font merveille, et les animations de Rufus rendent l'univers encore un peu plus amusant. Les environnements sont toujours plein de couleurs et vous en mettent plein la vue.
- Jouabilité15/20
On retrouve les grosses ficelles des point and click de l'âge d'or, déjà reprises dans de nombreuses productions plus actuelles, tentant justement de s'inscrire dans cette lignée. Le résultat est réussi, et il est même rendu encore plus intéressant grâce aux trois personnalités de Goal.
- Durée de vie14/20
On a droit à nouveau à une dizaine d'heures de jeu, Chaos on Deponia ne souffrant d'ailleurs d'aucun temps mort.
- Bande son15/20
Les doublages anglais sont très convaincants, et retranscrivent bien les personnalités exubérantes des personnages. Dommage qu'aucun sous-titre français ne soit inclus sur la version Steam.
- Scénario14/20
On est finalement bien content de retrouver l'univers de Deponia, et de suivre les destins croisés de Rufus et de Goal. Si l'histoire n'avance pas beaucoup dans Chaos on Deponia, on a hâte de connaître le fin mot de l'histoire, et c'est là l'essentiel.
Chaos on Deponia reprend là où son prédécesseur s'était arrêté, et parvient une nouvelle fois à embarquer le joueur dans une aventure bourrée d'humour, notamment grâce à son duo de personnages principaux. Les amateurs d'improbables combinaisons d'objets et de situations loufoques à souhait devraient encore une fois y trouver leur compte.