Test du jeu Summer Stars 2012 sur 360

Si les jeux olympiques de Londres ne débuteront que fin juillet, les éditeurs ont vraisemblablement choisi la période actuelle pour sortir leurs multi-épreuves. Si le Londres 2012 de Sega arrivera d'ici quelques jours, Deep Silver prend les devants en nous balançant son Summer Stars 2012. La guerre est déclarée et malgré des moyens inégaux, que vaut le challenger ? Réponse ci-dessous.

Succédant aux précédents Summer Athletics, Summer Stars 2012 entend bien faire du gringue aux joueurs attendant fébrilement les prochains jeux olympiques. Bien que n'ayant pas la licence officielle, le titre de 49Games propose un panel de 18 épreuves relativement éclectiques. Toutefois, l'évolution toute relative du gameplay et le visuel désuet peuvent être autant de freins à l'immersion d'autant que Londres 2012, plus complet et esthétique, devrait arriver d'ici quelques jours. Cependant, faisons tout de même un tour du propriétaire en passant en revue les modes et disciplines proposés. Concernant la façon d'apprécier les épreuves, vous aurez donc le choix entre le mode Carrière et le mode Personnalisé.

Le premier, composé d'une multitude d'alvéoles liées chacune à une épreuve, vous demandera de les enchaîner pour tenter d'aller de plus en plus loin. Si les limites d'un tel procédé sont évidentes (on devra ici recommencer encore et encore les mêmes épreuves avec des objectifs de plus en plus élevés), quelques idées apportent néanmoins un surplus d'intérêt. Ainsi, à chaque épreuve remportée, on gagnera de l'expérience qui nous permettra de monter de niveau et de récupérer des points de compétence. Ceux-ci nous permettront alors d'obtenir un plus grand niveau d'endurance en natation, d'augmenter notre vitesse au 100m, de tenir plus longtemps l'arc sans bouger, etc. De plus, on trouve également des défis dans ce mode qui relanceront l'intérêt. Toutefois, ces défis s'avèrent un peu déplacés puisqu'on vous demandera par exemple de tirer avec un pistolet à eau sur une nageuse effectuant un plongeon pour tenter de lui faire louper son épreuve. Original, oui, mais est-ce que c'est vraiment ce qu'on attend d'un multi-épreuves ? Nous vous laissons répondre à cette question en vous précisant que vous pourrez toujours retrouver les épreuves en Partie personnalisée, soit par le biais d'une épreuve en particulier ou par celui de plusieurs tournois avec des disciplines pré-choisies. Dans tous les cas, l'ensemble est jouable jusqu'à 4 joueurs en local et uniquement en local, le online ne servant qu'à retrouver des classements. Sur ce point, inutile de dire qu'on est un peu déçu.

En termes de jouabilité, le jeu se repose grandement sur les bases de ses aînés tout en intégrant une maniabilité au Kinect et au Playstation Move pour les versions Xbox 360 et PS3. La version Wii, elle, reste plus classique puisque l'utilisation des sticks est remplacée par la Wiimote et le Nunchuk. De manière générale, le gameplay reste toutefois agréable sans être transcendant. On devra la plupart du temps astiquer un stick ou bouger sa Wiimote pour gagner de la vitesse puis appuyer sur la touche adéquate pour effectuer une action. Bref, on trouve ses repères après quelques essais et ce aussi bien en course (100m, 100m haies, 200m, 400m), lancers (javelot, marteau), saut (hauteur, perche, longueur) ou bien encore plongeon ou natation. A tout ceci, on rajoutera du tir à l'arc, du trampoline, du VTT et de l'escrime. Le hic est que l'ensemble s'avère le plus souvent tellement simple qu'on pulvérise des records dès nos premières parties. Ceci ne vaut pas pour toutes les disciplines mais la maniabilité globale s'appuyant sur une grande accessibilité, on trouvera parfois quelques phases incongrues comme celle, en bullet time, de l'escrime nous demandant parfois de matraquer une touche pour prendre l'ascendant sur son adversaire. Au final, ce n'est pas un vrai problème vu que les parties en multi y gagneront en intensité mais tout le monde n'y trouvera peut-être pas son compte même si le petit prix de vente du jeu sera un avantage certain par rapport à celui du futur Londres 2012 qui semble plus intéressant mais vendu 30 euros de plus.