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Test The Ring : Terror's Realm
Profil de shametblame,  Jeuxvideo.com
shametblame - Journaliste jeuxvideo.com

Suspicieuse quant à l'inattendu décès de son petit ami Robert, Meg Rainman ne compte pas se contenter du peu d'explications distillées par le laboratoire pour lequel il travaillait. Elle intègre alors le personnel de l'entreprise dans le but d'apporter des réponses aux nombreuses interrogations soulevées par les circonstances, pour le moins étranges, de sa mort. Issu du succès rencontré par la série de films d'horreur japonais éponyme, The Ring se présente sous la forme d'un survival-horror des plus classiques mais possédant plusieurs arguments à faire valoir. Alors, qu'en est-il ? Est-ce une simple adaptation vidéoludique d'une licence à succès ou a-t-on affaire à un produit faisant honneur au reste de cette saga d'épouvante ?

The Ring : Terror's Realm

Premièrement, il convient de préciser que ce jeu a vu le jour en 2000, c'est-à-dire avant l'apparition de l'engouement mondial pour cette série, ainsi qu'avant les adaptations cinématographiques américaines. Sans garantir l'éventuelle qualité de ce titre, cela est néanmoins rassurant, particulièrement en regard des multiples déboires rencontrés par la majorité des adaptations vidéoludiques de films à succès. Autre précision importante, nous ne sommes pas face à un simple portage de l'histoire narrée par les films de Hideo Nakata, mais bien devant un scénario spécifiquement conçu pour la console de Sega. Ce dernier se présente davantage sous la forme d'une suite prenant place dans le contexte initié au cinéma. Il met en scène un monde où la malédiction de Sadako Yamamura a d'ores et déjà frappé au travers de la VHS maudite, entraînant la mort de ses spectateurs, une semaine après avoir été visionnée.

The Ring : Terror's Realm
Non, ne regardez pas la vidéo ! Noooooon !
Vous voilà dans la peau de Meg, fraîchement recrutée par un laboratoire aux recherches pour le moins mystérieuses. A peine installé, votre patron vous informe de l'impossibilité de quitter le bâtiment. Ce dernier a en effet été placé en quarantaine à la suite de la mort simultanée de plusieurs de ses chercheurs, la piste d'un dangereux virus étant la plus probable. Contraint à errer dans les sections auxquelles vous avez accès, vous rencontrez plusieurs collègues avec qui vous sympathisez dans le but inavoué de collecter les informations qui vous mèneront à la vérité. Assez rapidement, toutes vos pistes convergent vers un programme informatique du nom de « Ring ». Intrigué par ce mystérieux logiciel ne fonctionnant que de façon aléatoire, vous décidez de le lancer et, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous vous retrouvez dans un bâtiment désaffecté, affublé d'un étrange uniforme et d'une arme à feu… Un homme se trouve dans la pièce et tient un discours pour le moins inquiétant : il semble vous connaître et vous informe de la présence d'une créature non loin, qu'il vous charge d'éliminer… Vous vous réveillez soudainement dans votre bureau, tout semble tout à fait normal, apparemment il ne s'agissait que d'un stupide jeu vidéo. Mais soudain, le téléphone sonne, il n'y a personne au bout du fil, les lumières s'éteignent et l'écran de votre ordinateur affiche le mot « mort ». Le compte à rebours a déjà commencé.

The Ring : Terror's Realm
Meg ne se rend pas encore compte des horreurs qui l'attendent.
Votre personnage sera ainsi régulièrement amené à parcourir des environnements issus des deux « mondes » qui composent le jeu. Dans les couloirs de l'entreprise, il s'agira avant tout de collecter des informations qui feront avancer l'intrigue en vous soumettant des indices au compte-gouttes. Des notes qui traînent négligemment sur un bureau ou la susceptibilité de vos collègues lorsque vous abordez des sujets délicats vous indiquent petit à petit la direction suspecte qu'ont prise les activités du laboratoire. Les passages au sein du monde « sombre », auquel vous accédez au travers du programme « Ring », sont quant à eux nettement plus axés sur l'action. Vous y rencontrez des monstres à l'apparence de démons cornus, des lézards géants ou des sortes de singes très agressifs. Armés de votre fidèle couteau et des différentes armes à feu récoltées au fil de vos pérégrinations, vous pouvez vous défendre tant bien que mal contre ces viles créatures de l'enfer. Il est cependant souvent conseillé de fuir ses adversaires, les munitions étant limitées et les affrontements ne vous laissant que rarement indemne. Finalement, la progression n'est possible qu'en altérant régulièrement les phases de recherche et celles de combat. Même si cette idée semble intéressante de prime abord, sa mise en œuvre l'est nettement moins. Le joueur est en effet soumis aux changements de gameplay, alors qu'une libre circulation d'un monde à l'autre aurait pu donner un élan d'originalité à un jeu qui en manque cruellement.

The Ring : Terror's Realm
Fuir est la meilleure solution…
La jouabilité est en effet largement inspirée de la série qui a su démocratiser le genre sur console de salon : Resident Evil. On se retrouve en terrain connu avec le menu d'objets de taille limitée, les coffres de stockage, la visée par maintien d'un bouton latéral de la manette… Bien que le maître soit loin d'être mauvais, l'élève a néanmoins repris ses défauts. On retrouve un gameplay vieillot et imprécis ainsi que l'impossibilité de connaître l'état de sa santé ou de ses réserves de munitions sans ouvrir l'inventaire. Mais le jeu n'est pas exempt d'une ou deux bonnes idées. Les décors sont entièrement modélisés en trois dimensions (par opposition à la plupart des décors précalculés des jeux du genre à l'époque), ce qui permet au joueur de choisir son style de vue parmi ceux proposés, certains se révélant plus pratiques que d'autres. Il est ainsi possible d'alterner entre des caméras fixes disposées à différents endroits des pièces visitées et une caméra située à l'arrière du personnage afin qu'elle le suive où qu'il aille. Vous êtes également équipé d'une lampe de poche utilisable par simple pression de la gâchette gauche de la manette, qui facilite l'exploration des lieux et vous octroie une assistance à la visée en cas d'affrontement. Néanmoins, son emploi requiert l'utilisation de batteries et, une fois allumée, la lumière qu'elle dégage attire les monstres dans votre direction. On en vient donc à l'utiliser avec parcimonie et même à tendre des pièges aux créatures qui hantent les lieux, par exemple, en ne l'allumant qu'une fois l'adversaire coincé dans une posture qui le désavantage.

The Ring : Terror's Realm
…mais les affrontements sont souvent inévitables.
Au final, le jeu est loin d'être mauvais et prodigue même quelques sueurs froides, avec ses environnements sombres et ses bruitages inquiétants. Pourtant, on ne peut s'empêcher de pester contre le nombre d'allers-retours d'une pièce à l'autre qui rallongent artificiellement la durée de vie du titre. Les passages de recherche dans les couloirs de l'entreprise deviennent assez vite rébarbatifs et les décors, assez jolis dans l'absolu, ne font finalement que se répéter inlassablement. Les affrontements sont quant à eux extrêmement brouillons et peuvent facilement énerver le joueur. Certains monstres peuvent ainsi sortir de nulle part sans crier gare et, par conséquent, abusivement endommager votre santé. Une fois à la portée d'un ennemi, il est difficile de s'en débarrasser : à chacune de vos tentatives d'attaque, vos mouvements, plutôt lents, peuvent en effet être interrompus par une nouvelle agression adverse, vous ramenant à votre position de départ. Aussi, le scénario ne parvient que rarement à stimuler l'intérêt du joueur. De plus les réactions de l'héroïne agacent, son manque de jugeote l'empêchant de voir la vérité quand elle lui fait face.

Les notes
  • Graphismes15/20

    Les décors sont réussis et évoquent parfaitement les couloirs d'un centre de recherche, un peu trop d'ailleurs. Ils sont finalement très répétitifs et plusieurs salles ne sont que de simples copier-coller de pièces précédemment visitées. Les deux mondes parcourus sont d'ailleurs pratiquement identiques, à quelques textures près, et, bien que cela soit justifié d'un point de vue scénaristique, on ne peut s'empêcher de blâmer la paresse des développeurs. Les personnages et les monstres sont quant à eux globalement mal modélisés, bien que leurs animations tiennent la route. Les effets de lumière liés à la lampe torche de l'héroïne sont minimalistes mais parviennent à rassurer le joueur dans son exploration des lieux les plus sombres.

  • Jouabilité12/20

    Fortement inspirée du ténor du genre Resident Evil, la jouabilité en reproduit les défauts : le personnage est rigide et les affrontements deviennent rapidement brouillons. A cela viennent s'ajouter des phases de recherche à l'intérêt plus que discutable. Pourtant, il n'est pas déplaisant d'arpenter les couloirs du bâtiment, aidé de sa fidèle lampe de poche qui, selon si elle est allumée ou éteinte, influe utilement sur les réactions des ennemis. La peur est bel et bien présente au niveau du gameplay de par le faible nombre de munitions et de la fragilité de l'héroïne.

  • Durée de vie13/20

    A l'instar de nombreux survival-horror, la durée de vie du titre est plutôt faible. Les objectifs à remplir se suivent de façon très linéaire et la présence de deux mondes à visiter ne rajoute aucune liberté à vos déplacements, vos trajets d'un lieu à l'autre étant forcés à des instants précis du jeu. La durée du titre est, de plus, artificiellement gonflée via de nombreux allers-retours difficilement justifiables. En outre, la rejouabilité du jeu est quasi nulle, une seule partie suffisant à faire le tour des possibilités qu'il offre.

  • Bande son15/20

    Les compositions tentent de véhiculer une atmosphère adaptée aux situations rencontrées. Aussi, les passages supposés susciter de la peur chez le joueur sont accompagnés de musiques d'ambiance très sobres et de bruitages inquiétants. La bande-son des phases d'exploration change par contre en fonction des lieux visités et plusieurs compositions empêchent l'apparition d'un sentiment de vide chez le joueur. A première vue assez anecdotiques, quelques mélodies parviennent à s'incruster dans votre mémoire et se révèlent finalement assez agréables.

  • Scénario14/20

    Les développeurs ont eu l'intelligence de construire une histoire originale autour de la malédiction de Sadako plutôt que d'essayer d'adapter l'intrigue du film original à un type de jeu qui ne s'y prêtait pas. Le résultat n'est pourtant pas des plus réussis et, si l'histoire de la malédiction transformée en virus mortel n'est pas dénuée d’intérêt, sa narration ne parvient pas à en exploiter tout le potentiel. On enchaîne les objectifs sans conviction et les soi-disant découvertes de l'héroïne ne parviennent pas à susciter un réel intérêt. Le dénouement de l'intrigue se révèle cependant réussi et riche en rebondissements, dommage que l'ensemble du jeu n'ait pas su profiter de ces qualités.

Moyen dans son ensemble, the Ring ne parvient pas à s'élever au niveau du jeu dont il s'est clairement inspiré : Resident Evil. L'alternance de passages d'exploration et d'action, en voyageant d'un monde à l'autre, manque de flexibilité, même s'il permet une progression scénaristique plutôt convaincante qui rappelle le premier Silent Hill. L'intérêt du jeu n'est pas nul, mais sérieusement amoindri par la présence de défauts techniques difficilement excusables. Les combats sont en effet très confus et répétitifs, alors même que Resident Evil est déjà parvenu à tirer le meilleur d'une jouabilité quasi identique. Finalement, on peut féliciter le titre de proposer une expérience agréable, qui ne se contente pas de profiter du succès alors grandissant de la série de films de Hideo Nakata. Ses principaux défauts étant d'ordre technique, le jeu peut toujours intéresser les fans de survival-horror en manque de nouveauté.

Note de la rédaction

13
11

L'avis des lecteurs (1)

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DCAST Infogrames Asmik-Ace Aventure Survival-Horror
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