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Test Global Agenda

Global Agenda : Recursive Colony

15 003 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Global Agenda, un drôle de nom pour un drôle de concept. Croisement improbable entre un Fury SF et un Unreal Tournament à la troisième personne, ce premier projet signé Hi-Rez Studios constitue une curiosité dans le secteur des MMO. Une curiosité que nous nous sommes empressés de disséquer afin d'en découvrir les secrets. En ressort une impression étrange.

Global Agenda

En 2155, la Terre se relève tant bien que mal d'une Troisième Guerre mondiale. Un nouvel ordre émerge des cendres de la planète, le Commonwealth, gouvernance mondiale qui règne d'une main de fer. Face à cette oppression, la résistance s'organise au sein de l'ARM (Allied Revolutionary Militia). C'est de ce côté que vous allez combattre dans la peau d'un agent, menant des opérations de guérilla contre les installations du Commonwealth. C'est à peu près tout ce qu'on peut dire sur le background, qui n'est pas vraiment développé. Cela tient à deux choses. D'une, Global Agenda n'est pas un MMO au sens strict du terme, avec un monde ouvert à explorer, des quêtes à accomplir, etc. De deux, il entend laisser la destinée de son univers entre les mains des joueurs, à la manière d'EVE Online, nous verrons cela plus loin. Mais avant, parlons d'abord des bases du gameplay.

Global Agenda
Avoir un jetpack, c'est quand même le summum de la coolitude.
Sur le plan des combats, Global Agenda se présente comme un jeu d'action à la troisième personne. Autrement dit, c'est à vous de viser pour toucher les ennemis, il n'y a pas de système de verrouillage comme dans Tabula Rasa. Le jeu propose des déplacements aériens, chaque personnage étant muni d'un jetpack. Ce dernier utilise une jauge d'énergie qui fait aussi office de réserve de munitions, et qui remonte automatiquement quand on arrête de voler ou de tirer. Cette première originalité rend les actions de base (bouger/attaquer) plus subtiles qu'il n'y paraît. Un autre mécanisme inédit est la gestion des emplacements d'équipement. Vous pouvez remplir jusqu'à 15 slots avec les armes, grenades et accessoires à votre disposition, qui se débloquent progressivement au fil de votre montée en niveaux. Sachant qu'un fusil de niveau 4 (le max) prend 4 slots à lui seul... Bref, il faut soigneusement réfléchir à sa configuration, même s'il est possible d'en changer en fonction des besoins.

Global Agenda
Les quatre classes prennent la pose.
Ces bases étant posées, voyons les quatre classes proposées. Dans ce secteur, Global Agenda tombe dans le classique. L'Assault est le bourrin de service, capable de tirer au lance-roquettes ou au minigun et d'encaisser un maximum de dégâts. Une puissance qui se paye en revanche par une certaine lenteur. A l'opposé, le Recon est rapide, furtif, spécialisé dans les tirs à distance, les attaques dans le dos et la pose de mines. Tandis que les deux classes précédentes excellent en solo, le Robotics joue plutôt le rôle de soutien. En construisant des tourelles défensives et des champs de force, cette espèce d'ingénieur se révèle d'une aide précieuse pour le groupe. Enfin, pour épauler tout ce beau monde, il fallait évidemment un soigneur, qui trouve ici une incarnation sous la forme du Medic. Ce personnage indispensable soigne donc les bobos, mais peut aussi booster ses camarades et faire des dégâts de poison. Au final, on obtient une équipe plutôt familière composée de soldats aux capacités complémentaires. Le teamplay est alors de mise pour s'en sortir.

Global Agenda
Le Robotics peut créer un champ de force pour protéger ses petits camarades.
Ce système de jeu est exploité de plusieurs façons, la première étant les missions PvE. Pour votre petite équipe, il s'agit de prendre d'assaut une structure du Commonwealth (installation minière, complexe industriel...) pour y tuer un boss. La plupart du temps, ça consiste à traverser des couloirs et des salles infestées d'androïdes dirigés par l'IA, parfois d'éliminer un ou deux sbires un peu plus costauds que la moyenne, avant de parvenir au boss proprement dit et de lui faire mordre la poussière. Le tout ne dure pas plus de 15 minutes montre en main. Ces séquences sont peu palpitantes, voire ennuyeuses, d'autant qu'on y déploie toujours les mêmes tactiques. Le Robotics pose un champ de force, tout le monde se planque derrière, l'Assault et le Recon font le ménage pendant que le Medic soigne si besoin. Les missions manquent cruellement de variété, et les combats contre les boss sont inintéressants car peu stratégiques. C'est donc un sentiment de lassitude qui l'emporte rapidement.

Global Agenda
Dans ce mode PvP, le robot doit être amené dans le camp adverse en un seul morceau.
Les choses s'arrangent heureusement en PvP. Global Agenda permet des affrontements entre deux équipes de dix joueurs sur plusieurs modes de jeu qui rappellent parfois la série Unreal Tournament. Cinq variantes en tout, baptisées Control, Breach, Demolition, Payload et Scramble. Dans un cas, il s'agit de tenir au moins deux des trois points de la carte pour faire monter le score. Dans un autre, chaque équipe possède un robot, dans lequel un joueur peut prendre place et qu'il faut amener dans le camp opposé, tout en empêchant les adversaires de faire la même chose. Payload fonctionne sur un principe similaire, sauf qu'il faut que les membres de l'équipe entourent un wagon pour le faire avancer jusqu'à l'objectif le long d'un rail. Enfin, on retrouve un clone du mode Assault d'UT 2004, avec un camp qui attaque successivement plusieurs points stratégiques d'une base pendant que l'autre s'efforce de défendre le plus longtemps possible. Le PvP est donc plutôt réussi, même s'il pâtit pour l'instant d'un certain manque de cartes.

Global Agenda
Dome City propose une foule de services. Mais où sont les masseuses ?
Après une mission PvE ou un match PvP, il est temps de faire une pause à Dome City pour profiter de l'expérience et des crédits engrangés. Cette petite ville est la seule partie véritablement massivement multijoueur de Global Agenda (et encore, la population est répartie en plusieurs instances). Sur le principe, elle rappelle le Sanctarum de Fury. On y trouve l'hôtel des ventes, le service de courrier, divers magasins... Bref, les trucs habituels. C'est là que vous pourrez dépenser vos points de compétences pour améliorer votre personnage. Trois arbres sont disponibles pour chaque classe, de quoi spécialiser un Assault en tank, par exemple, ou au contraire le transformer en machine à tuer. Notez qu'il s'agit de compétences passives, qui augmentent vos performances mais ne s'utilisent pas pendant les combats, qui restent avant tout une affaire d'armes. Les armes et armures, justement, peuvent aussi être améliorées par le biais de modules. Les bonus conférés restent toutefois mineurs, l'équipement ayant avant tout une valeur décorative. Libre à vous de claquer des milliers de crédits dans un beau casque, mais il ne vous apportera rien de plus qu'un look ravageur. Ici point de stuff violet épique +850 de la mort qui tue. Un choix logique, puisque le gameplay met l'accent sur le skill de chacun. Il aurait été dommage de tout déséquilibrer avec des objets surpuissants. A propos des modules suscités, précisons qu'ils peuvent être fabriqués par les joueurs grâce à un système de craft rudimentaire. Cette fonctionnalité reste néanmoins réservée aux abonnés de l'offre Conquest.

Global Agenda
La carte globale du mode Conquest rappelle les wargames.
Abonnés ? Offre Conquest ? Vous vous demandez probablement de quoi il s'agit. Sachez que Global Agenda repose sur un modèle économique double. Un pari risqué, quand on voit ce que ça a donné avec Hellgate London... Concrètement, vous devez dans tous les cas acheter le jeu (45 euros sur Steam). A partir de là, vous pouvez accéder aux missions PvE et aux matches PvP décrits plus haut sans frais supplémentaires (encore heureux, ce n'est finalement qu'un sous-UT à la troisième personne). Pour avoir droit à l'ensemble des services de Dome City et au mode Conquest, vous devez en revanche souscrire à un abonnement (11 euros par mois). La question est donc : le mode Conquest vaut-il un tel investissement ? Difficile de répondre à l'heure actuelle, car il a souffert d'un lancement houleux et n'en est qu'à ses balbutiements, mais il est très prometteur. Pour comprendre son fonctionnement, il faut savoir que les joueurs de Global Agenda peuvent se regrouper en alliances, sorte de guildes, qui se livrent entre elles de féroces combats pour le contrôle de territoires.

Global Agenda
Les décors, à base d'Unreal Engine 3, sont plutôt propres.
Ces guerres, dites AvA, se déroulent sur des cartes à grande échelle découpées en hexagones façon wargame. Chaque alliance tente de conquérir le plus de cases possible, sachant que certaines comportent de précieuses ressources. Le contrôle de ces ressources est primordial, car elles permettent ensuite de renforcer son territoire en construisant des défenses, des usines, des véhicules et j'en passe. Bref, ce qui passait jusqu'ici pour un shoot multi moyen prend d'un coup une nouvelle dimension, d'une grande richesse stratégique. Le plus beau, c'est que tous les joueurs partagent le même serveur logique, comme dans EVE Online. Il n'y a qu'un seul monde, dont les alliances font et défont la carte politique chaque jour au gré de leurs affrontements. C'est bien la grande force de Global Agenda, et ça mérite sans doute le prix demandé pour les joueurs motivés. La partie sans abonnement, en comparaison, fait figure de simple mise en bouche et ne vaut finalement pas grand-chose passée la curiosité que peut susciter le concept.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Le titre repose sur le robuste Unreal Engine 3. Il n'est pourtant pas aussi beau qu'un Gears of War, c'est sûr, mais on ne peut pas comparer un jeu solo à un soft qui met l'accent sur le multi. Dans l'ensemble, les décors sont assez propres et les personnages bien modélisés. Et les boutiques proposent des tas d'articles pour les amateurs de belles armures qui brillent. Prévoyez tout de même le stock de RAM (4 Go recommandés sous Vista et 7 !).

  • Jouabilité15/20

    Global Agenda oscille entre classicisme (modes de jeu, classes de personnages) et originalité (slots d'équipement, jauge unique jetpack/munitions...). Au final, la formule est plutôt bien trouvée et fait la part belle à l'habileté des joueurs, au détriment de l'équipement. On regrette tout de même que ce gameplay efficace soit au service de missions PvE si plates, mais le jeu se rattrape bien en PvP et surtout AvA, où les possibilités sont décuplées.

  • Durée de vie14/20

    Tout dépend de la formule adoptée. Sans céder aux sirènes de l'abonnement, Global Agenda risque de prendre rapidement la poussière tant son PvE est inintéressant. Certes, on prendra toujours plaisir à relancer un petit match de temps en temps, mais guère plus. Avec l'option payante par contre, le mode Conquest promet de beaux jours à ceux qui s'investiront corps et âme dans la destinée de leur alliance.

  • Bande son12/20

    La musique renvoie souvent aux compositions de la série Unreal Tournament, avec les mêmes sonorités électro-rock, bien que les thèmes soient peut-être un poil moins nerveux. Les bruitages des armes sont moyens et finissent par taper sur le système.

  • Scénario/

    Il n'y a qu'un vague fil conducteur bourré des poncifs de la SF. On pouvait difficilement attendre mieux d'un tel concept, qui tient plus du shoot que du MMO. En l'absence de monde ouvert à explorer et de quêtes à accomplir, on voit mal comment le studio aurait pu développer un background plus conséquent.

Difficile d'évaluer un concept comme Global Agenda, qui repose sur deux modèles économiques bien différents. Dans sa version sans abonnement, le jeu ne mérite pas vraiment l'achat : le PvE est ennuyeux, tandis que les matches PvP sont sympathiques mais tournent vite en rond par manque de cartes. En revanche, en s'acquittant d'une obole mensuelle, le soft dévoile un tout autre potentiel qui rappelle parfois EVE Online, avec son monde unique librement laissé entre les mains des alliances de joueurs. Cette note se veut donc une moyenne des deux aspects, mais doit être majorée ou minorée en fonction de l'option choisie.

Note de la rédaction

14
14.9

L'avis des lecteurs (42)

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