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Test Tom Clancy's EndWar

Tom Clancy's EndWar : Bande-annonce de lancement

38 327 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Après avoir permis aux joueurs consoles de prendre part à la Troisième Guerre mondiale, Tom Clancy's EndWar tente maintenant de s'attaquer à la véritable patrie des STR : le PC. Et évidemment, la tâche s'annonce beaucoup plus délicate puisque le bébé d'Ubisoft doit maintenant faire face à une concurrence nettement plus agressive que sur les machines qui l'ont vu naître. EndWar s'apprête donc à livrer la plus âpre de ses batailles, soutenu par son redoutable système de commande vocale et par quelques menues nouveautés qui ne changeront pas la donne.

Tom Clancy's EndWar

Comme tout titre estampillé Tom Clancy qui se respecte, EndWar tente de mettre en avant un scénario relativement crédible. Inspiré de faits d'actualité bien réels mais gonflés pour l'occasion par les sinistres velléités d'une sombre extrapolation, le titre d'Ubisoft nous invite à découvrir un monde rattrapé par l'horreur d'une Troisième Guerre mondiale. La guerre ultime, celle qui les terminera toutes. Une guerre qui se pratique à l'ancienne, à l'artisanale serait-on tenté de dire en dépit des technologies de pointe employées sur le champ de bataille. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que les missiles nucléaires intercontinentaux n'ont plus cours. Rendue caduque par la mise en place d'un réseau global de satellites antimissiles développé conjointement par les Etats-Unis et l'Europe, l'arme ultime n'a plus qu'à rouiller dans des hangars enténébrés. Elle n'est plus au fond qu'un vestige d'une époque révolue. Ainsi écartée du chemin, la bonne vieille bombe ouvre donc la route à un nouveau conflit, de celui où les soldats s'affrontent face-à-face, les yeux dans les yeux.

Tom Clancy's EndWar
Paris s'embrase et s'écrase sous les pas des troufions du futur.
Mais pourquoi un tel déchaînement de violence vous demandez-vous sans doute ? N'est-ce pas une évidence ? Le pétrole bien sûr ! Car le moteur de nos sociétés modernes et qui se raréfie plus que jamais, notamment depuis que l'Arabie saoudite a sombré dans le chaos, cessant du même coup d'abreuver la planète de son précieux liquide noir. Et si la pénurie menace de faire s'effondrer la plupart des nations, il en est une qui y trouve son compte. Il s'agit de la Russie, riche de nombreux champs de pétrole encore inexploités, et qui recouvre peu à peu sa puissance à l'ombre d'un nationalisme exacerbé. Et cela alors même que le reste du monde décline et dépérit. Conscients de la convoitise que ces ressources abondantes suscitent, les dirigeants russes auront d'ailleurs joué la carte de la militarisation outrancière, histoire de dissuader d'éventuels envahisseurs. Pour faire face, l'Europe s'est fédérée, selon le modèle des Etats-Unis, et aligne sa propre armée. Les Américains, de leur côté, voient d'un mauvais oeil la montée en puissance de ces nouveaux blocs. Traîtrises, terrorisme et machinations multiples enveniment encore la situation, jusqu'à ce que le point de non retour soit franchi.

Tom Clancy's EndWar
Les fantassins américains ne sont finalement que des versions améliorées des Ghosts.
C'est ainsi que la première partie de la campagne solo visera à mettre en place les divers éléments qui conduiront à l'apocalypse. A l'issue de cette sinistre introduction qui vous enseignera les bases du commandement, vous devrez choisir votre camp. L'Amérique, puissance technologique et spatiale sur le déclin, l'Europe unie qui émerge en tant que véritable acteur planétaire, et la nouvelle Russie, qui ne manque de rien et peut donc se permettre d'aligner des tripotées d'unités aussi lourdes que suréquipées. Mais quelle que soit votre crémerie, EndWar vous propose de commander vos troupes via un système de commande vocale. Il ne faut pas oublier que le jeu est né sur console et qu'à l'origine, les développeurs tentaient de surmonter les limitations imposées par une pauvre petite manette. Sur PC, le système ne fait plus figure que de gadget classieux, un dispositif élégant pour favoriser l'immersion, mais qui n'a donc plus rien de nécessaire. En effet, il est tout à fait possible de contrôler les troupes grâce au combo gagnant clavier/souris, d'autant que les petits gars d'Ubisoft ont tout de même procédé à quelques retouches salvatrices, histoire de ne pas froisser les PCistes habitués aux belles interfaces.

Tom Clancy's EndWar
La faction russe aligne les unités les plus puissantes du jeu.
Quoi qu'il en soit, si vous souhaitez vous prendre pour un général en campagne, rien ne vous empêche de brancher votre micro-casque et de beugler vos ordres à votre PC comme un sergent instructeur face à une troupe de jeunes recrues apeurées. Il suffit en fait d'appuyer sur la barre espace pour ouvrir le canal de commandement, puis de donner ses instructions invariablement construites sur le modèle "Qui-Quoi-Où". Par exemple "Unité 1 sécurisez Point Alpha" ou "Unité 3 et 4, attaquez Hostile 7". La reconnaissance vocale est extrêmement précise, pour peu que l'on s'en tienne à l'arborescence mise en avant par le titre. On ne peut donc que s'incliner devant le travail fourni par les développeurs en la matière tant le système s'avère performant. On aura également plaisir à voir que les unités obéissent promptement, les problèmes de pathfinding constatés sur les précédentes versions du jeu s'étant manifestement volatilisés. Ainsi, si vous ne craignez pas le ridicule, vous en serez pour un solide voyage au coeur d'une énième Troisième Guerre mondiale.

Tom Clancy's EndWar
Pulvériser l'adversaire grâce à l'artillerie est l'un des plus grands plaisirs d'EndWar.
Dans le même ordre d'idée, on constate qu'Endwar lorgne allègrement du côté de World in Conflict en ce qui concerne sa dimension spectaculaire. Malgré une plastique moins avantageuse que celle dont bénéficie le titre de Massive Entertainement, le soft nous permet néanmoins de profiter de jolies explosions et de très belles animations. Les fantassins se planquent joyeusement lorsqu'ils subissent des tirs. On observe ces derniers capturer des points de contrôle ou pénétrer dans les nombreux bâtiments qui recouvrent les 40 cartes du jeu (au lieu de 25 dans le jeu de base sur consoles). L'artillerie s'oriente naturellement vers la proie qu'on lui aura choisie. Les chars se déplacent en colonne et se postent en ligne pour combattre. On comptera aussi sur une fenêtre latérale qui s'affichera ponctuellement pour montrer certaines séquences spécifiques, dans la plus pure veine des Ghost Recon Advanced Warfighter. Sollicitez un appui aérien et vous verrez le pilote intervenir dans ladite fenêtre. Bref, l'ambiance est là, d'autant que le design reprend avec élégance tout ce qu'on retrouve dans les titres Tom Clancy.

Tom Clancy's EndWar
Chaque victoire vous permet d'engranger des crédits qui serviront ensuite à améliorer vos troupes.
Enfin, l'autre aspect qu'il convient de mentionner concerne la gestion de la caméra. En fait, à tout moment, il vous sera possible de fixer l'objectif à n'importe laquelle de vos unités ("Unité 1, caméra") puisque le jeu ne propose pas véritablement de vue d'ensemble du champ de bataille autrement que par le biais d'une carte tactique postée dans un coin de l'écran (voire par l'intermédiaire de véhicules de commandement). Assez schématiquement, disons que vous ne pourrez vraiment voir que ce que vos hommes voient. Il est impossible de véritablement décoller la caméra de l'unité sélectionnée pour balayer librement le terrain, même si la souris offre une plus grande latitude en la matière qu'un stick. Déroutant au début, ce système s'avère en fait très cohérent. Et c'est ainsi qu'on comprendra rapidement l'importance de disposer d'hélicoptères dans son contingent, indispensables pour faire de la reconnaissance et identifier les menaces.

Tom Clancy's EndWar
La caméra n'est pas libre et vous ne verrez que ce que vos soldats peuvent observer sur le terrain.
En termes de gameplay, Endwar fonctionne sur la formule du jeu de "pierre, feuille, ciseaux". On apprendra ainsi rapidement que les fameux hélicos sont des tueurs de chars, qui eux, sont les prédateurs des transports, qui eux, aiment à vaporiser les trucs volants. L'infanterie elle, se distingue par sa capacité à se protéger dans des bâtiments et à capturer les points de contrôle sur lesquels nous allons rapidement revenir. Fusiliers, soldats antichars, transports, tanks, hélicos d'attaque, artillerie mobile et véhicules de commandement, voilà de quoi sera composé la douzaine de bataillons (au maximum) que vous mènerez au combat dans chaque partie. Si le faible nombre d'unités disponibles peut paraître rédhibitoire, sachez que chacune d'entre elles gagnera de l'expérience en solo et en multi. En échange d'un bon nombre de crédits (que vous remporterez en enchaînant les parties), vous pourrez alors octroyer des capacités supplémentaires à vos troupes les plus aguerries. Favoriser la défense, l'attaque, la mobilité, la discrétion, équiper vos troupes de contre-mesures ou de projectiles spéciaux, les options sont nombreuses, même si l'on reste bien en-deçà de ce qu'offrent certains concurrents, World in Conflict en tête.

Tom Clancy's EndWar
C'est sur le net que vous déciderez du sort de la planète.
Le jeu vous poussera néanmoins à protéger vos unités d'élite lors des affrontements, quitte à les faire détaler comme des lapins face à l'ennemi. Le système d'upgrade permanent fonctionne donc très bien mais prend tout son sens en multijoueur, véritable intérêt de Tom Clancy's Endwar. En effet, la campagne solo, même scénarisée, ne s'apparente finalement qu'à une vague répétition en vue d'affronter le reste du monde sur internet. S'il est possible de se livrer à quelques batailles anodines via la section partie rapide, on s'attardera davantage sur le mode Théâtre de Guerre. Le bougre ne vise ni plus ni moins qu'à vous faire jouer encore et encore la Troisième Guerre mondiale. Basé sur des cycles d'environ 3 semaines, les joueurs choisiront leurs camps et viendront en découdre online, avec en trame de fond, une carte mondiale représentant l'évolution des différentes lignes de front. L'équilibre entre les différentes factions est maintenu quel que soit le nombre de participants et le mode finit par s'apparenter à un MMOSTR. Ainsi, si l'un des trois camps parvient à s'emparer d'une zone riche en ressources, tous les joueurs évoluant sous l'étendard de ce camp bénéficieront par exemple d'un bonus de renfort pour toutes les parties suivantes.

Tom Clancy's EndWar
Ces fantassins font-ils preuve de courage ? Ou bien sont-ils totalement inconscients ?
Les parties multi sont de quatre types différents : Conquest, Assault, Raid, Siege. Le mode Conquest tient à l'obtention et à la maîtrise de différents lieux définis sur la carte, les fameux points de contrôle que seule l'infanterie est en mesure de conquérir. En prendre un, c'est obtenir des points de commandement supplémentaires et, donc, pouvoir appeler de nouvelles unités à la rescousse. Mais attention, dans ce mode comme dans les autres, les renforts sont limités. Mieux, vous pourrez ordonner à votre piétaille d'upgrader un point de contrôle afin de bénéficier de soutien tactique : frappe nucléaire locale, raid aérien ou piratage d'un point de contrôle ennemi. En Assault, pas de points à conquérir, il s'agit juste d'éliminer l'adversaire. En Raid, l'attaque se concentre sur une série de structures précises afin de priver l'adversaire de ses ressources. Le Siege quant à lui tourne autour de l'attaque par une équipe d'un point donné que l'autre groupe tente de défendre. Autant de moyens de s'étriper dans la joie et la bonne humeur.

Tom Clancy's EndWar
Les transports sont indispensables pour capturer rapidement les bâtiments importants.
Au final, la version PC Tom Clancy's EndWar se montre tout à fait sympathique, mais elle risque tout de même de contrarier les grands amateurs de STR, forcément habitués à plus de profondeur. Car en dépit de ses petites retouches et de son contenu revu à la hausse, le jeu reste un titre console et privilégie l'action et l'immersion sur la tactique pure. Pour autant, il serait idiot de bouder EndWar par principe, le soft étant tout de même très agréable à parcourir et même relativement exigeant lorsqu'on le pratique face à d'autres joueurs sur le net. D'EndWar sur PC, on retiendra surtout son système de contrôle vocal, toujours aussi efficace ainsi que son mode Théâtre de Guerre franchement addictif si l'on se laisse entraîner dans le conflit.

Les notes
  • Graphismes16/20

    EndWar affiche de jolies unités, très détaillées, finement animées et qui s'inscrivent bien évidemment dans l'univers des softs estampillés Tom Clancy. On profite en outre de sympathiques explosions et de beaux effets de lumière. Les décors, entièrement destructibles, donnent également vie à certaines des plus grandes villes de la planète. Les réduire en cendres est un véritable plaisir. On appréciera aussi le fait que l'aliasing des versions consoles soit nettement moins présent, de même que les soucis de clipping.

  • Jouabilité15/20

    La reconnaissance vocale ne fait plus maintenant figure que de gadget de luxe, mais force est de reconnaître que le système est rarement pris en défaut. Que vous choisissiez de contrôler vos hommes à la voix ou par le biais du clavier et de la souris, le titre restera parfaitement jouable. La décision relèvera donc plus de vos goûts qu'autre chose. Au final, le seul reproche que l'on peut adresser au titre ne tient que si l'on se considère comme un véritable amateur de STR PC. Dans ce cas-là, le jeu pourra effectivement apparaître trop simpliste et trop bourrin.

  • Durée de vie16/20

    Un paramètre difficile à apprécier car EndWar est avant toute autre chose un soft multijoueur. Le solo, sympa et relativement complet grâce à ses trois camps et à son mode Escarmouche, ne constitue véritablement qu'une mise en bouche. Le gros du combat se trouve online, dans un mode Théâtre de Guerre qui peut se révéler éminemment chronophage.

  • Bande son16/20

    Là également, le titre a bénéficié de beaucoup d'attention. Les bruitages sont terriblement crédibles. Les réponses des unités et leurs commentaires ne manquent pas de naturel. Dommage qu'il faille se contenter de la VF, un poil moins réussie que la version originale. Les musiques sont également d'excellente qualité. Bref, il y a vraiment de quoi se sentir plongé dans l'enfer de la guerre.

  • Scénario14/20

    Un scénario affreusement crédible qui met en scène une énième Troisième Guerre mondiale. Curieusement, l'ensemble manque pourtant de séquences choc et l'on se demande parfois quels sont les enjeux de telle ou telle bataille. Reste que l'essentiel du jeu se passera sur le net, entre commandants avides d'en découdre avec le reste du monde.

Initialement taillé pour les consoles de salon, EndWar n'a pas trop souffert de son passage sur PC. Le titre est immersif, profite d'une plastique agréable et offre un gameplay accessible, que l'on s'en tienne au combo clavier/souris ou que l'on choisisse d'utiliser le système de commande vocale. Intéressant en solo, il prend une toute autre dimension en multijoueur grâce à son mode Théâtre de Guerre accrocheur. Au fond, le seul véritable problème d'EndWar ne vient pas du jeu en lui-même, mais plutôt du paysage vidéoludique ambiant. Sur console, EndWar fait figure de Roll's Royce, mais sur PC, il se perd un peu sous une masse de STR à la fois plus riches et plus jolis à regarder. Reste un jeu intéressant qui plaira aux joueurs désireux de se prendre pour un général en campagne sans avoir pour autant à se perdre sous des tonnes de paramètres différents.

Note de la rédaction

15
13.9

L'avis des lecteurs (28)

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