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Test Fly for Fun

Fly for Fun : Teaser : "Nouvelle ère"

3 951 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Ne pouvant guère espérer lutter face à des mastodontes tel World Of Warcraft, de plus en plus de MMORPG optent pour le modèle économique du Free to play. Un choix souvent judicieux qui permet à certains de percer tout en assurant leur survie via un item shop. Comptant plus de 100 000 joueurs actifs rien que dans sa version européenne, Fly For Fun est un de ces jeux qui ont su fédérer autour d'eux un véritable engouement en faisant valoir, au-delà de leur gratuité, de réelles qualités ludiques.

Fly for Fun

Voler, c'est fun. Mais qu'en est-il du monster bashing à outrance ? C'est la question par laquelle il convient d'ouvrir ce test de Fly For Fun (Flyff pour les intimes). Car c'est un fait : l'éradication de monstres à la chaîne est au centre de ce MMO typiquement asiatique. A tel point qu'il ne s'embarrasse pas de préliminaires : trente secondes de jeu, à peine le temps d'afficher une ou deux fenêtres de tutorial, que l'on nous envoie déjà casser du monstre aux portes de la ville. Pour le scénario, on repassera : il n'y a pas d'histoire dans Flyff. Le background très sommaire, accessible depuis le menu principal du jeu, a le mérite de donner le ton : cette guerre entre les Clowns et les Dieux (sic) a accouché d'un univers naïf, fantaisiste et délirant, peuplé de personnages manga se plaisant à occire des monstres improbables dans la joie et la bonne humeur.

Fly for Fun
Simple, naïf, coloré, rafraîchissant : le design du jeu fait mouche.
Dans la veine d'un Dofus ou d'un World of Warcraft, le style visuel très cartoon de Flyff permet d'expliquer en partie son succès. Le jeu est techniquement perfectible (même remis dans le contexte de sa sortie), mais il dispose d'une patte graphique séduisante. Si l'on veut bien laisser momentanément de côté les univers sombres et les gerbes de sang, on peut prendre plaisir à évoluer dans ces environnements féeriques et sucrés, portés par les sonorités éthérées des thèmes musicaux. Plus prosaïquement, on peut dire que pour un jeu gratuit, Flyff offre une réalisation tout à fait convaincante. Le cycle jour/nuit se voit même ici doublé d'un cycle saisonnier du plus bel effet qui permet de varier les ambiances. Dommage que lors de leur création, la personnalisation des avatars soit si peu poussée : choix du genre, d'une coupe de cheveux, emballez c'est pesé. Heureusement, le nombre important d'équipements différents permet d'avoir assez vite un personnage qui se distingue des autres, ne serait-ce qu'en ayant recours au Cash Shop pour y remédier.

Fly for Fun
Vous débutez le jeu en tant que simple Vagabond aux aspirations indéterminées.
Le second point fort de Flyff est son accessibilité. Il suffit de quelques minutes pour prendre l'interface en main, livrer quelques combats et passer son premier niveau. Ensuite, l'addiction fait le reste : fort bien huilée, la mécanique de jeu se révèle d'une telle efficacité qu'on n'a de cesse de vouloir progresser toujours plus loin dans un titre qui, sous ses aspects les plus classiques, recèle son lot de subtilités. Assez en tout cas pour se retrouver à maudire un template mal monté, synonyme de niveaux plus longs à passer. Accessible donc, mais exigeant. Concrètement, le système d'évolution des personnages évoque inévitablement celui de Ragnarok Online : simple Vagabond indéterminé en début de jeu, on choisit dès le niveau 15 une classe parmi quatre (mercenaire, magicien, acolyte et acrobate, quatre archétypes tout ce qu'il y a de plus commun). Le niveau 60 atteint, on se spécialise en choisissant une sous-classe (à titre d'exemple, le magicien peut devenir élémentaliste ou sorcier).

Fly for Fun
L'expression de "parc à monstres" n'a jamais été aussi adaptée.
Le système de combat de Flyff est simple et convaincant, même s'il manque sans doute un peu de dynamisme. Chaque personnage possède une attaque de base qui dépend de l'arme équipée, et dispose de compétences (skills) spécifiques à sa classe. Ces compétences peuvent être enchaînées les unes à la suite des autres grâce à l'action slot, qui permet de développer des combos via la simple pression d'une touche. Les dégâts étant fonction d'un tableau élémentaire, on se retrouve souvent à sélectionner le spot d'xp adéquat et à trouver la combinaison d'attaques et de sorts qui optimisera le ratio temps de jeu/expérience accumulée. L'aspect « parc à monstres » des environnements et la longueur potentiellement rebutante du leveling à haut niveau ont de quoi décourager les plus gros mordus de grind. On peut pourtant s'en acquitter agréablement grâce à une fonction de groupement originale et bien pensée (bien qu'un poil difficile à appréhender au début) dans laquelle le niveau du groupe augmente lui aussi, conférant des bonus à ses membres !

Fly for Fun
Détendez-vous en allant faire un peu de pvp en arène, en compagnie de votre familier.
Outre la possibilité de grouper, on retrouve celle de fonder ou d'intégrer une guilde. Chaque guilde peut déclarer une guerre ouverte à une autre faction : leurs membres respectifs peuvent alors ouvrir le feu n'importe quand et n'importe où. Pour le reste, le pvp sauvage est réglementé dans la mesure où il confère des malus à celui qui s'y adonne. Dans ces conditions, il vaut mieux se tourner vers les combats en arène pour assouvir ses pulsions meurtrières. Toujours dans l'optique d'étoffer le gameplay, il est possible, depuis la première extension intitulée « Renaissance », d'être accompagné d'un petit animal offrant soutien et bonus. Il est hélas bien difficile d'élever et d'entretenir ce familier sans avoir recours au Cash Shop. En ce qui concerne les quêtes, il ne faut pas compter sur elles pour tromper l'ennui. Peu nombreuses, basiques dans leur principe (objets à collecter), elles souffrent en outre d'un drop rate beaucoup trop bas. Conséquence : on se résigne souvent à abandonner un groupe de monstres sans avoir fini la quête qui leur est liée.

Fly for Fun
Fly for Fun intègre un cycle des saisons pour varier les ambiances de grind.
Outre les items de quête et divers objets de regain de vie et de mana (glaces, sucettes, jus de fruits...), on trouve couramment sur les créatures occies des équipements dont la restriction à l'usage est triple : ils sont réservés à une classe précise, un niveau précis, mais aussi... Un genre précis ! A noter que si on laisse au sol un objet qui ne nous intéresse pas, il sera probablement « avalé » par un monstre passant par là. Autre idée ingénieuse : certaines pièces d'équipement peuvent être « éveillées » dans l'espoir de révéler d'éventuels bonus cachés... Mais aussi des malus ! Dans un registre plus classique, on peut améliorer armes et armures, ainsi que créer celles de ses rêves ; cependant, le système de craft revient fort cher, pour un résultat incertain à moins - encore une fois - d'avoir recours au Cash Shop. Dernière précision concernant les objets : il est possible d'ouvrir une boutique et de les vendre à la criée comme dans Dofus ; cela confère beaucoup d'animation aux différentes villes du jeu.

Fly for Fun
Il se dégage parfois du jeu une certaine poésie.
Flyff peut d'ailleurs s'appuyer sur sa communauté active regroupée autour d'une équipe d'animation efficace ; de nombreux événements sont régulièrement organisés. En somme, malgré un gameplay basique, les fonctionnalités de ce MMO sont si nombreuses qu'on en oublierait presque d'évoquer celle qui donne son nom au jeu : le vol. Il faut savoir que le monde de Madrigal est découpé en plusieurs îles : Flaris, Saint Morning, Death Island et Darkon. Des parchemins de téléportation permettent de voyager entre elles (les nostalgiques de La Quatrième Prophétie apprécieront). Mais à partir du niveau 20, il est possible d'obtenir un nouveau mode de transport : une monture volante. Sous la forme d'un balai, d'un tapis volant ou d'un hoverboard, elle permet de se déplacer plus rapidement, de combattre des monstres aériens, et de voler d'île en île. Aussi anecdotique que sympathique, mais rafraîchissant - à l'image du titre dans son ensemble, qui représente un bon compromis pour qui ne veut pas s'acquitter d'un abonnement mensuel.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Le moteur 3D affiche des graphismes honnêtes dans un style visuel très cartoon qui n'est pas sans rappeler World of Warcraft au niveau des décors et Dofus pour ce qui concerne les personnages. C'est le style idéal pour ne pas vieillir trop vite.

  • Jouabilité15/20

    Les menus intuitifs et bien pensés, la prise en main rapide et le gameplay simple - voire simpliste - participent à l'impression positive qui se dégage de l'ergonomie générale. Pour autant, monter un personnage digne de ce nom peut représenter un challenge non négligeable.

  • Durée de vie14/20

    Atteindre le niveau 120 représente un défi que seuls les joueurs les plus persévérants peuvent relever. Les autres ont le droit de jeter l'éponge face au bashing de monstres à outrance. En même temps, il faut reconnaître que Flyff ne manque pas de contenu alternatif.

  • Bande son13/20

    La musique, c'est une histoire de goûts. Mais s'il faut bien reconnaître une chose, c'est que celle de Flyff colle parfaitement à l'univers qu'elle illustre. En ce qui concerne les effets sonores, c'est un peu moins convaincant.

  • Scénario5/20

    Une fois n'est pas coutume, cette note ne sanctionne pas le scénario, mais l'absence de scénario. Le background a beau être très sommaire, il devait être possible d'en tirer un semblant d'histoire, ne serait-ce que pour favoriser l'immersion.

Bien sûr, la générosité de cette note générale tient partiellement à la gratuité du jeu, surtout si l'on s'en réfère à son gameplay un tantinet rébarbatif centré autour du monster bashing. Pourtant, Fly for Fun ne manque pas de qualités, et a le mérite d'étoffer son principe basique par une multitude de bonnes idées, pour certaines carrément originales et rafraîchissantes. Au final, on a du mal à décrocher, et ce signe d'addiction est bien la preuve que le succès de ce MMO n'est pas usurpé.

Note de la rédaction

14
13.5

L'avis des lecteurs (359)

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