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Test Driver : Parallel Lines

Driver : Parallel Lines : Place au shoot

38 977 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Née sur Playstation première du nom et ouvrant de nouvelles perspectives en matière de jeux de courses, la série des Driver a manifestement eu bien du mal à suivre la vague qu'elle avait elle-même initiée. Clairement décrédibilisé avec DRIV3R, détrôné par GTA, Driver ne ménage pas ses efforts pour tenter de renouer avec son passé glorieux. Et c'est dans ce contexte que le dernier épisode en date de la série, sorti sur PS2 et Xbox en 2006, s'invite finalement sur nos PC.

Driver : Parallel Lines

Driver : Parallel Lines nous embarque immédiatement pour New York, en 1978, époque bénie par les rouflaquettes, les coupes afro, les pantalons pattes d'éph, les couleurs flashy et les tubes discos. On y incarne The Kid (TK pour les intimes), grand chevelu de son état, passionné par les grosses cylindrées, les rugissements des pneus sur l'asphalte et les bras d'honneur destinés aux forces de l'ordre. Tout obnubilé qu'il est par la recherche et la customisation de superbes voitures, il n'en a pas moins la folie des grandeurs, s'imaginant en roi du pétrole constamment courtisé par des nuées de jeunes demoiselles dénudées. Par chance, notre ambitieux et insouciant rêveur est bien vite repéré par un caïd local, Slink, qui lui promet la lune s'il accepte de lui servir d'homme de main. Aider un gang implique bien sûr de marcher sur les plates-bandes de tout un tas d'individus malodorants et assez peu fréquentables, mais TK peut compter sur l'aide de Ray et de ses multiples contacts pour le tirer d'affaire. S'ensuivra donc toute une série de pérégrinations routières à ne pas reproduire dans la réalité. Mais finalement ce qui devait arriver finit par se produire : un kidnapping tourne mal, TK se fait doubler par ses «amis» et écope d'une peine de prison de 28 ans. La deuxième partie du jeu nous fera donc découvrir un personnage rongé par le désir de vengeance et par une sérieuse envie de tester les dernières avancées technologiques en matière d'automobile. L'histoire de Driver : Parallel Lines nous est contée par l'intermédiaire de cinématiques sympathiques, rapidement survolées par une caméra énergique et animées par les voix françaises des personnages.

Driver : Parallel Lines
Rouler sur les trottoirs procure toujours beaucoup de plaisir.
Après quelques missions d'ouverture, destinées à vous enseigner les rudiments du pilotage, du vol de véhicules et de la projection de bastos dans les attributs corporels de votre prochain, le pilote vidéoludique pourra donc choisir de remplir les missions principales en s'adressant aux personnages connus (Slink et Ray principalement) et qui feront bien entendu avancer l'histoire. Mais il pourra également partir sillonner la ville de lui-même, afin de dégoter des petits boulots indépendants, totalement détachés de la trame scénaristique de base. A vous l'exploration donc, ou presque, puisqu'en fait, le nombre de missions proposées se montre assez limité. Celles-ci ne se distinguent pas non plus par leur originalité car on se retrouvera vite en train de pourrir la voiture d'un malfrat pour qu'il finisse par vous céder sa cargaison de drogue, ou bien à piquer la voiture d'un petit dealer avant de commettre le plus d'infractions possible au volant de celle-ci pour finir par la poster à nouveau sur le parking de son propriétaire... Le jeu nous fera même participer à quelques sessions de courses sur circuits ou bastons véhiculées façon Destruction Derby (ces deux dernières activités n'étant d'ailleurs pas très adaptées à la jouabilité spécifique du soft, mais nous y reviendrons). Notez cependant que vous ne risquez guère de vous perdre dans cet immense dédale de ruelles puisque vous pourrez constamment vous référer à une carte générale. Vous disposerez également d'une mini carte qui affiche en permanence la direction de votre prochain objectif.

Driver : Parallel Lines
Hop là, à moi la bécane !
Premier souci en vue : les environnements, du moins dans la partie 1978, se révèlent assez peu diversifiés et n'inciteront pas forcément le joueur à partir à l'aventure. La ville est pourtant gigantesque et aurait pu offrir une grande quantité d'activités différentes. Il n'en est rien. Attention, ce n'est pas à dire qu'on s'ennuiera obligatoirement, mais il est évident que le seul véritable intérêt du jeu réside dans l'avancement de l'histoire. Mais bon, on pourra toujours s'amuser à semer le chaos dans le trafic dense (réglable sur PC) ou même sur des trottoirs peuplés de piétons aveugles et neurasthéniques. Attention tout de même, car la police veille au grain et vous prendra régulièrement en chasse. Deux jauges différentes serviront d'ailleurs à déterminer le degré d'avidité avec lequel ils rechercheront votre véhicule, ou votre avatar. Ainsi, si vous écrasez ou abattez deux grands-mères alors que vous vous trouvez au volant d'une Pontiac, et ce sous les yeux de la flicaille, nous ne saurions que trop vous recommander de changer discrètement de véhicule. Cela aura alors pour effet de vider complètement la jauge de recherche du véhicule. Mais le véritable danger, c'est de se faire repérer pendant que vous accomplissez vos méfaits à pied et à visage découvert. Votre seule solution consistera alors à semer les flics par tous les moyens, à la bonne franquette en somme.

Driver : Parallel Lines
Les courses sur circuit sont très disputées.
Notez enfin que vous aurez le loisir de customiser vos voitures dans les nombreux garages présents dans la ville (tous sous le contrôle de votre pote, Ray). Des garages qui feront également office de points de téléportation d'un secteur à un autre (étonnant, puisque sur PC, un simple clic permet de vous lancer dans la mission de votre choix). Mais penchons-nous maintenant sur les bolides en question. Ceux-ci varieront bien sûr en fonction de l'époque. En 1978, vans, vieux bus, Muscle Cars et même motos se partageront la route alors qu'en 2006, ce seront de jolies berlines, inspirées de modèles existants, qui domineront la route. Mais comment tout cela se comporte-t-il sur l'asphalte ? A peu près correctement pour la plupart, même si la conduite apparaîtra peut-être comme un peu trop rigide pour quiconque n'aura pas déjà posé les mains sur un épisode de la série. Prendre un virage demande un peu de pratique et s'avérera peut-être plus facile au pad qu'au clavier (après tout, c'est d'un jeu console dont on parle). Le soft accuse de plus quelques petits problèmes de collision, ainsi qu'un moteur physique assez étrange. En effet, vous constaterez rapidement que les chocs entre bolides se font souvent à votre défaveur, et ce que vous soyez au volant d'une moto (ce qui semble somme toute logique), d'une voiture, ou même d'un bus (et là, ça l'est tout de suite moins).

Driver : Parallel Lines
Le lock est bien utile pour mitrailler vos cibles.
Et justement, aux commandes d'une moto, tourner devient véritablement une épreuve, la moindre chute pouvant souvent compromettre la mission en cours. Autant que possible, on s'en tiendra donc aux voitures en délaissant des montures qui auraient sans doute pu apporter beaucoup plus de richesse au jeu. Driver : Parallel Lines vous forcera même régulièrement à lever le pied du plancher pour le coller directement sur le bitume. Ces phases à pied sont sans doute la plus grande faiblesse du titre puisqu'on se contentera souvent d'avancer, raide comme un piquet, puis de shooter des ennemis presque aussi intelligents que mes chaussettes. Un système de lock nous aidera cependant à conserver le réticule sur nos cibles pendant les mouvements et permettra donc de survoler ces rares et inintéressants gunfights. Au fond, Driver : Parallel Lines s'avère être un titre convenable offrant une expérience divertissante pour celui qui ne se considère pas comme excessivement exigeant. Techniquement faiblarde, cette version PC parvient malgré tout à distiller une ambiance délicieusement kitch et quelques joyeux moments de conduite. A essayer avant d'acheter.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Si le titre se montre tout de même plus fin que dans sa version originale, il aura néanmoins du mal à faire oublier ses supports d'origine : la PS2 et la Xbox. Les textures sont souvent grossières et les différents modèles de bâtiments auront trop tendance à se ressembler.

  • Jouabilité12/20

    Si le titre est assez facile à maîtriser au clavier et à la souris, on préférera peut-être une manette. Dans l'ensemble, l'expérience de conduite est plus proche des premiers Driver que de l'abominable troisième épisode. On notera tout de même quelques méchants problèmes de collision, causés par un moteur physique à la ramasse. Ne vous attendez pas à des pointes de vitesse Burnoutesques, et par pitié, épargnez vos genoux en évitant les motos.

  • Durée de vie13/20

    Si vous accrochez, le soft vous offrira tout de même une quantité convenable de missions, et ce dans deux époques distinctes.

  • Bande son16/20

    Vos oreilles ont de quoi se réjouir en écoutant les accords d'Iggy Pop, de Blondie, de David Bowie, de The Stranglers et de nombreux autres artistes célèbres. Yeeha ! Tout colle parfaitement à l'univers. A noter tout de même la présence dans la tracklist de 2006 de Queen Adreena, puissante et déjantée.

  • Scénario14/20

    Une histoire classique, prétexte à enchaîner les courses et les dérapages. Le tout est cependant correctement ficelé à l'aide de petites cinématiques pêchues dans un style très cinématographique.

Driver : Parallel Lines ne révolutionnera pas le monde des jeux vidéo, mais il se montrera cependant très plaisant pour quiconque fera abstraction de ses défauts techniques, de son retard manifeste sur la concurrence, de ses motos ingérables et de phases à pied poussives. Classique sur toute la ligne, le soft offre malgré tout un contenu conséquent et de très bons moments de conduite.

Note de la rédaction

12
15.3

L'avis des lecteurs (51)

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