Jusqu'ici, Bob L'Eponge était parvenu à maintenir un niveau minimal de qualité, en comptant entre autres sur le capital sympathie que certains lui accordent. Mais cette fois, ça ne passera pas et Bob ne sera pas sauvé par sa bêtise ou sa bande de potes idiots.

Tout le monde dort à Bikini Bottom, et quand on dort, on rêve, ou on cauchemarde. Voilà en gros le pitch de départ de cette nouvelle aventure de Bob L'Eponge qui nous fera vivre les délires oniriques de Bob, Patrick et Plankton. Et pour le coup, tout ceci prend bien des airs de cauchemar. Si les versions consoles s'en tiraient de justesse, cette déclinaison PC plonge dans les abîmes d'un imaginaire chaotique. Quel que soit le jeu que vous pratiquerez, tout se fera à la souris et aura à peu près l'air similaire. Avec Bob, après avoir subi un effroyable tour de circuit en voiture mollassonne, vous serez capturé par des méduses en pleine révolution, Patrick pour sa part se prend pour un super-héros pendant que Plankton devient une sorte de Godzilla des fonds marins. A chaque fois, le même schéma de contrôle est reproduit. Un bouton de la souris fait avancer le personnage à la façon d'un point'n click pendant que l'autre lance une action d'attaque. Patrick met des coups de langue à des VRP, Plankton projette un laser, Bob capture des méduses. Et voilà. On nous plante devant un jeu sec comme un champignon sous la canicule qui pense pouvoir se permettre en plus d'être peu jouable.
- Graphismes 9 /20
Alors que le jeu n'est même pas un portage de la version console, on en retrouve pourtant tous les stigmates : basse résolution, animations à l'arrache, couleurs trop vives. Du grand art.
- Jouabilité 6 /20
Le gameplay est pauvre au possible, doublé d'une prise en main pénible et imprécise.
- Durée de vie 8 /20
Le jeu paraît traîner en longueur mais ce n'est qu'une façade pour masquer un contenu anémique et redondant.
- Bande son 7 /20
Le doublage tente de copier les doubleurs officiels mais le résultat est plus horripilant qu'autre chose.
- Scénario /
Il fallait bien que ça arrive, à nous sortir un jeu Bob L'Eponge tous les 4 mois, il était prévisible que d'une qualité juste moyenne, on passe à quelque chose d'exécrable. Voilà, c'est fait.

