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Test Mercury Meltdown

Mercury Meltdown : Roulé boulé

1 798 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Faisant suite à Archer Maclean's Mercury, Meltdown fait son entrée sur PSP. En nous faisant toujours diriger une bille de mercure dans des environnements aux airs de puzzles, le titre d'Iginition se heurte aux bonnes moeurs. En effet, n'a t-on jamais dit à un enfant de ne pas joueur avec ce genre de matière qui empoisonne un petit peu quand même, au fond ? Le jeu brave donc tous les interdits et devient pour le coup presque plus subversif qu'un GTA. Presque...

Mercury Meltdown

Doté d'un concept de départ assez original, Mercury Meltdown continue sur cette lancée en mettant en place un gameplay tout aussi inspiré. Reprenant en quelque sorte le principe de la série Monkey Ball, dans le sens où le joueur manoeuvre non pas le "personnage" principal mais bel et bien le terrain qui l'entoure, le titre intègre à cette base saine la gestion de l'inertie de la goutte de mercure. N'étant pas vraiment stable, cette dernière a effectivement tendance à s'étaler dès que l'angle change un tant soit peu et à se séparer si les tensions sont trop élevées. Des caractéristiques dont il vous faudra comprendre le fonctionnement afin de les intégrer dans votre manière de jouer. Car le soft utilise avec intelligence les moindres particularités de la matière que vous dirigez dans le but de multiplier les situations et les problèmes de réflexion. Toutefois, et toujours dans un souci d'exhaustivité, vous aurez l'occasion de bénéficier de légères modifications sur la boule. En effet, il suffit que celle-ci passe sur un environnement précis, comme de la glace ou du feu, pour respectivement durcir ou fondre. Dans un cas comme dans l'autre, ces transformations chimiques vous permettront de passer outre certains pièges et énigmes de manière plus ou moins probante. Mais la découverte de ces spécificités n'est que le premier pas vers un fond bien plus complexe.

Mercury Meltdown
Au-delà de la simple notion de forme, Mercury Meltdown fait aussi intervenir une gestion de la couleur complètement incrustée dans le gameplay, encore une fois de façon particulièrement maligne. Reposant sur la présence de générateurs de teintes ce système se révèle à la fois frustrant et passionnant. Dans les faits, certains mécanismes (interrupteurs, portes...) sont recouverts d'une couleur particulière nécessitant que votre goutte soit du même ton pour que ceux-ci se déclenchent. Il ne reste alors qu'à dénicher sur chaque tableau un des "chargeurs de couleurs", souvent répartis en fonction de coloris primaires, à savoir le vert, le rouge et le bleu. Néanmoins, vous devrez parfois faire face à des barrières dépassant le spectre pigmenté de départ, vous obligeant à opérer des mélanges. De fait, il vous faudra impérativement vous référer au schéma présent en haut de l'écran pour effectuer les bons mixages, ce qui n'est pas partie gagnée. Car il ne suffit pas de passer une fois sous un rayon rouge puis sous un autre bleu pour obtenir immédiatement une boule violette. La perversion des développeurs vous pousse à scinder votre blob en deux parties distinctes, à l'aide d'un coin pointu par exemple. Ce n'est qu'après cette entreprise que vous pourrez obtenir la teinte voulue en réunissant les deux petites billes chargées chacune de la nuance nécessaire à la naissance d'une troisième. En résumé, si vous désirez obtenir du jaune, vous devrez rapprocher une gouttelette verte et une gouttelette rouge. Il faut toutefois faire bien attention à ce principe, notamment dans le cas où vous devez activer simultanément un interrupteur vert et un autre rouge. Si par malheur les deux boules venaient à se rencontrer, vous seriez coincé avec une jaune qui ne vous servira à rien et vous forcera à recommencer le niveau. Chaque détail doit donc être géré au millimètre, en plus de la précision nécessaire dans l'inclinaison de l'aire de jeu.

Mercury Meltdown
Au fur et à mesure de la progression, vous devrez apprendre à gérer parfois trois, quatre, cinq voire plus de billes de mercure à la fois dans une sorte de montée d'adrénaline généralisée qui vous donnera souvent des sueurs froides. Heureusement, la caméra enfin bien pensée peut s'élever suffisamment haut pour embrasser l'action dans son ensemble et vous permettre de maîtriser le tout sans problème majeur. En revanche, il est vraiment dommage que la difficulté n'ait pas été mieux étalonnée, surgissant à des moments où on ne l'attendait pas vraiment. Il vous arrivera souvent d'enchaîner deux tableaux avec tranquillité et un petit sourire en coin avant de tomber sur un niveau atroce, voire désespérant, suivi bien entendu d'un autre havre de paix. Cette complexité sinusoïdale est un réel handicap, hachant le plaisir de jeu de manière assez incompréhensible et nuisant un tantinet sur l'intérêt à long terme. Pourtant Mercury Meltdown s'avère parfois tellement prenant et surtout gorgé d'idées qu'il est aisé de lui pardonner ce défaut si l'on est un tantinet persévérant et calme. D'autant que parallèlement à son mode solo classique proposant un très grand nombre de tableaux, le titre vous offre quelques petits défis annexes à débloquer, comme le très sympathique Rodéo, ou encore le bon vieux Metrix, heureusement jouables en multi. Au final donc, Mercury Meltdown est un titre comportant de très nombreuses qualités mais qui souffre par moment de sa courbe de difficulté chaotique et d'un manque de profondes nouveautés par rapport au premier volet. Ce qui n'est pas une raison pour ne pas lui jeter un coup d'oeil amical.

Les notes
  • Graphismes12/20

    Bien moins froide et clinique que dans le premier volet, la réalisation de cet opus utilise un cel shading chaleureux à défaut d'être vraiment réussi. Les reflets sont en effet bien moins crédibles désormais et il est légion d'apercevoir de légers bugs de collision. Rien de bien grave cependant au sein de cet univers coloré et agréable. Les torsions de matière sont en revanche très probantes.

  • Jouabilité14/20

    Bien plus agréable que celle du premier volet, la jouabilité ne souffre plus des défauts de caméra. De la même manière, le gameplay s'en trouve plus accessible et peut-être moins austère. De plus, les petites évolutions réflexives des énigmes et l'obligation de gérer plusieurs billes à la fois permet de varier les situations et de faire appel à sa logique de façon agréable et ludique. Reste la courbe de difficulté mal gérée et certains problèmes de conceptions sur plusieurs niveaux qui noircissent un peu le tableau.

  • Durée de vie16/20

    Possédant un nombre très conséquent de niveaux différents, Mercury Meltdown vous demandera de longues heures d'investissement si vous désirez le terminer dans son entier. D'autant qu'il vous est également possible de débloquer de nouveaux tableaux et des modes de jeu au fur et à mesure de votre progression, en amassant suffisamment de bonus. Et si on ajoute à cela les stages téléchargeables et le multijoueur gérant le "game sharing", on aboutit à une durée de vie vraiment imposante.

  • Bande son10/20

    Si certains titres s'avèrent sympathiques le plus gros problème de l'ensemble vient de la répétition des mélodies. En effet, les musiques tournent très rapidement en boucle et deviennent vraiment énervantes très rapidement, d'autant plus lorsque l'on est bloqué dans sa progression. En revanche, parvenir à créer un morceau différent pour chaque stage est un tour de force notable.

  • Scénario/

    Non significatif

Titre honnête, Mercury Meltdown est clairement un titre à part qui se savoure à petites lampées. Donnant un réel plaisir de jeu malgré des lacunes indubitables, il comporte suffisamment de petites subtilités pour charmer sur le court terme. Loin d'être le titre sur lequel on passe des heures et des heures sans décrocher, ce dernier est un parfait interlude dont on peut se repaître n'importe où et n'importe quand. Et c'est déjà pas mal.

Note de la rédaction

13
17.1

L'avis des lecteurs (15)

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