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Test Robots

Robots : Spot TV

2 254 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Quand on voit l'absence d'imagination flagrante des androïdes qui s'ébattent aujourd'hui joyeusement devant nos yeux, on peut aisément se demander comment ils sont parvenus à prendre le contrôle du monde dans Terminator où dans certaines nouvelles de Philip K. Dick, "Nouveau Modèle" en particulier pour ceux que ça intéresse. En effet, ils ne sont même pas capables de se dégoter un patronyme original, et se promènent vaillamment avec de pauvres appellations tout juste dignes de l'arrière d'un Carambar. Entre les Rusties, un certain Copperbottom et un ingénieux Wonderbot, on se pose de sévères questions quant à la survie d'un monde commandé par la loi du calembour facile et assez peu crédible, si l'on se rend compte que les machines eux-mêmes se moquent de leur condition. Une prise de conscience ou une bande de comiques troupiers ?

Robots

Vous incarnez donc le jeune inventeur Rodney Copperbottom (et oui c'est lui), qui, ivre de savoir et doté d'une volonté implacable, décide de quitter le cocon familial pour se rendre dans la ville principale du pays afin de devenir un ingénieur hors normes. Accompagné de Wonderbot, sorte de mini-hélicoptère doué de réflexion, note ami de laiton va devoir supporter la lourde tâche de se faire un nom dans le monde impitoyable des créateurs, sans aide extérieure. Mais ce n'est pas sur ce chemin que la fatalité se complaît à le conduire. Effectivement, Bigweld, idole des robots décidés à entreprendre une carrière d'inventeur et but final du voyage de Rod, se trouve absent de son conglomérat, remplacé par le fourbe Ratchet qui prévoit de recycler l'espèce des androïdes. La simple aventure dirigée par une curiosité infantile, va de ce fait se muer en une quête pour la sauvegarde d'un monde bien établi et visiblement radieux. Et comme il faut bien que votre avatar de ferraille se défende, vous allez vous voir affublé de nombreux gadgets offensifs et autres armes à base de boulons. Possesseur par défaut d'une clé à molette pratique mais peu puissante, que vous utiliserez pourtant pratiquement tout au long du jeu pour des raisons que j'exposerai ensuite, vous trouverez bien vite le célèbre "projette-machins", ainsi qu'un "brouilleur", un "electroboum", ou encore un "magnarayon". Une fois cet arsenal peu conséquent en main, composé de seulement cinq variétés d'outils, vous pourrez fort heureusement faire évoluer un tantinet chacun d'eux, en achetant des munitions évoluées, dans les divers magasins disséminés dans le jeu, qu'ils soient au sein d'une ville, où dans les alentours sous la forme d'une borne. Vous récupérerez d'ailleurs de l'argent, sous forme de "machins", en en découvrant au creux des environnements que vous traverserez, ou des ennemis que vous neutraliserez. A ce propos, il va vous falloir un sacré entraînement pour résister à l'absence de précision de vos nouvelles acquisitions.

Robots
La vue "FPS" permet de pallier le manque de précision des armes à votre disposition
Effectivement, la "projette-machins" manque, comme les autres ustensiles (à part la clé à molette), d'un système de lock tant que la vue à la troisième personne demeure activée. Ne sachant nullement où votre prochain tir va aller se loger, chaque affrontement fait jouer un degré de hasard assez désobligeant, qui nuit cruellement au plaisir ludique. Le problème vient en grande partie de la caméra, qui ne daigne pas se placer idéalement derrière-vous, en s'orientant un tantinet vers la cible visée, à la Zelda. Du coup, masqué par son propre personnage et ne sachant pas vraiment comment orienter une arme à la base peu précise, on se retrouve la plupart du temps à faire feu dans le vide, voire même entre plusieurs ennemis, ce qui est le comble du ridicule. Fort heureusement, pourrait-on se dire, votre héros dispose d'une vie à la première personne semblable à celles disposées dans la majorité des FPS. Rendant le gameplay bien moins lacunaire et enfin spontané, voire direct, cet ajout digne d'intérêt à première vue, apparaît soudain comme une possibilité inutile voire handicapante. En effet, bien trop lente à se mettre en place, la vue interne ne vous sera pas d'une grande aide durant un combat un peu trop soudain qui ne vous aura pas laissé le temps de reculer suffisamment loin pour mettre votre opposant en joue. Le temps de basculer d'une vision à l'autre peut se révéler fatal et vous octroyer une sévère perte de combativité si un opposant décide de s'en prendre à vous à ce moment là. Vous subirez du coup de nombreuses agressions sans pouvoir vous défendre correctement. D'où l'utilisation quasi-exclusive d'une bonne grosse clé peu ragoûtante, mais qui permet au moins de contrôler un minimum ce que l'on tente de faire, et de profiter du champ de vision qu'offre la vue externe. Plus un gadget de luxe qu'autre chose, les armes ne vous serviront qu'à de rares occasions, ce qui n'est pas un mal en soi vu leur carence de maniabilité et leur profondeur navrante.

Robots
"Qu'est-ce que je vous sers ?" Ou la désillusion d'un petit robot...
Dans le même ordre d'idées, le schéma global du jeu est d'une platitude sans nom. Un avis qui peut paraître un peu subjectif évoqué comme cela, mais qui deviendra rapidement objectif lorsque vous pénétrerez dans le fond de l'aventure. En effet Robots se base essentiellement sur un cheminement composé de deux axes, l'un focalisé sur la recherche vous obligeant à dénicher des éléments répartis dans toute une zone, et un second purement et simplement plate-forme, dans le plus grand style des maîtres d'autrefois. Vous allez donc enchaîner sans cesse ces deux types d'approches jusqu'au tournis, jusqu'à un abandon conscient. La saturation survient à une rapidité déconcertante pour un titre à l'allure pourtant sympathique. Comme un exemple vaut mieux que trop de palabres, voici ce qui vous attendra dans Robots la majeure partie du temps : Arrivé dans un stage, vous rencontrerez divers intervenants auxquels vous pourrez parler avec courtoisie. Certains vous demanderont de ce fait de les aider à réunir des journaux, des boulons, ou d'autres objets communs. Une fois cette tâche accomplie, elle libérera un pan du scénario dans lequel vous ferez la connaissance d'un robot vous sommant de lui retrouver les pièces manquantes d'une horloge. Quand cette épreuve touchera à sa fin, une autre mission vous sera confiée, et ainsi de suite, jusqu'à l'épuisement moral. Cette combinaison entre des épisodes d'exploration identiques à faire peur et des moments de bonheur intense à bondir de toit en toit en passant par des plates-formes tourne cours après à peine deux heures de jeu. Surtout lorsque ces derniers souffrent intensément des errances coupables d'une caméra complètement azimutée, qui se bloque pratiquement de trois-quarts lorsque vous vous préparez à bondir. Vous ne pouvez donc ni estimer la longueur vous séparant de votre but, ni la hauteur. Le seul remède demeure dans la possibilité restreinte de recadrage de l'angle de vue dans le dos du personnage, ou au sein de la modification du placement de l'objectif. Une alternative possible donc, mais qui oblige à sans cesse bouger le point de vue, aboutissant à une immense cassure dans le rythme de progression. Et quand on sait que ces phases composent 70 pour cent du jeu, il y a de quoi s'inquiéter.

Robots
Avec une clé à molette, Rodney demeure quasi-invincible. C'est beau !
Pourtant, Robots conserve tout de même certains points positifs, comme par exemple sa réalisation. Exposant une cité gigantesque scindée en divers quartiers de plus ou moins d'importance, le titre de Sierra donne à voir des environnements mécaniques variés, dépositaires de couleurs et de teintes fines et agréables dans leur dégradé. On ressent une véritable chaleur, ce qui n'est pas chose aisée à rendre au creux d'une ville entièrement mécanisée. Les textures sont quant à elle sincèrement convaincantes et reproduisent à merveille l'aspect tantôt lisse tantôt granuleux de l'acier, tout en lui conférant une certaine vie grâce à des traces de rouille et des rayures. De plus, et on notera un réel tour de force de ce point de vue, l'animation de votre héros et même celle des personnages secondaires demeure particulièrement probante, soutenant une fluidité et une décomposition des mouvements dignes d'un film d'animation de grande qualité. On se croirait véritablement au sein même de la prochaine production des studios responsables du très sympathique "Age de Glace". Les mimiques de Rodney sont éminemment attachantes et crédibles, se peignant sur son "visage" de manière naturelle et amusante. On prend vraiment plaisir à diriger cet androïde aux gesticulations tellement humaines. De même, et pour souligner ce soin graphique, les compositions musicales, bien que parfois redondantes, se révèlent d'une qualité nettement convaincante, mêlant des mélodies originales et variées dans des tonalités assez proches de certaines compositions "légères" de John Williams. Pour une fois, nous n'aurons pas une licence qui pèche par le fond et la forme. Juste par le fond. Ce qui n'est pas vraiment une évolution d'ailleurs. On avait commencé à croire à une adaptation correcte.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Ne correspondant pas vraiment aux attentes de joueurs PC habitués à Doom 3 ou Myst 4, Robots parvient tout de même à proposer un rendu graphique très honorable, mêlant une modélisation de personnages sans faux pas, et une exposition convaincante d'une grande cité lumineuse. Mais le plus impressionnant demeure tout de même l'animation des divers intervenants, renvoyant à celle dispensée dans certains films d'animation. Il est d'autant plus dommage de ne pas avoir conçu des mondes plus étendus afin de profiter d'une ville différente de celle de Scapland, mais tout aussi excitante.

  • Jouabilité8/20

    Encore une fois merci à l'invention des jeux de plate-formes en 3D. En fait, à part Mario 64 et dans une moindre mesure Sly 2, il est pratiquement miraculeux de découvrir un titre mêlant habilement une gestion des sauts intuitives et une caméra placée de manière optimale. Robots ne fait pas partie de cette élite et souffre donc d'une succession d'angles de vue malvenus gênant dans l'évaluation des hauteurs et des distances. Heureusement que Rodney se manie avec facilité, sans quoi aurait pu être célébré l'avènement de la jouabilité fantôme.

  • Durée de vie9/20

    Le jeu en lui-même se révèle d'une longueur correcte pour le genre, mais ce sont ses mécanismes qui le minent de l'intérieur. Rébarbatifs jusqu'à la folie, ces derniers coupent pratiquement en deux heures tout envie de poursuivre l'aventure principale. Et lorsque l'on se rend compte du peu de bonus à débloquer, on abandonne vite le combat.

  • Bande son14/20

    Certains thèmes présents dans Robots (sûrement issus du film du même nom), présentent une qualité indéniable, mêlant des mélodies douces et chaleureuses à des passages un peu plus enlevés sans être trop dynamiques. Une homogénéité très agréable, mais qui a parfois tendance à tourner un peu en boucle dans certains niveaux. Les voix françaises sont quant à elles correctes, même si l'on sent certains doubleurs peu concernés.

  • Scénario7/20

    La mise en scène à base d'extraits du film n'est pas très inventive, et la trame en elle-même n'est rien d'autre que le combat d'un gentil robot contre un méchant de la même espèce. Manichéen et peu prenant.

Alors que l'on pensait avoir affaire à une licence pour une fois respectée, on se retrouve encore face à un produit mercantile, sans fondements ni caractère. Un jeu formaté, brassant quelques bonnes idées noyées dans un flot de lassitude et de répétitions à outrance. Pour une fois qu'une adaptation ne semblait pas se moquer des joueurs graphiquement, il faut qu'elle le fasse "techniquement". Le monde est bien cruel. Surtout avec les robots visiblement.

Note de la rédaction

9
8

L'avis des lecteurs (6)

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