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Test Scrapland
Profil de Jihem,  Jeuxvideo.com
Jihem - Journaliste jeuxvideo.com

"A force de sillonner l'immensité intergalactique, j'ai fini par trouver une terre d'accueil, un endroit assez étrange qui semble régi par des règles que je ne connais pas. Je sens que je vais avoir du mal à me faire une petite place dans cette cité, mais je vais tout de même tenter ma chance. De toute manière, je n'ai rien d'autre à faire.

Scrapland

Moi, c'est D-Tritus. Je suis ce que l'on peut appeler un "self-made man", mais pas dans le sens où vous l'entendez. Je n'ai rien du type tranquillement assis au sommet d'une hiérarchie qui regarde de haut ses employés. Oh non, ce n'est pas mon genre. Moi, je suis réellement un self-made man au sens littéral : c'est à dire que je me suis vraiment construit tout seul. Ah oui, petite précision : je suis un robot. Vous comprenez mieux maintenant ? Alors voilà, j'étais tranquillement en train de chevaucher mon vaisseau spatial, que j'ai également construit à partir de matériel de récupération, quand je suis tombé sur Scrapland. Puisque ça faisait bien quelques milliards de kilomètres que je n'avais rien vu d'intéressant, et que donc ma curiosité était bien éveillée par ce qui ressemblait vaguement à une planète habitée, je décidais de m'arrêter. Je ne sais pas encore très bien si j'ai eu raison de mettre pied à terre sur Scrapland, mais on peut dire que cette décision a changé pas mal de choses dans la petite vie pépère de baroudeur de l'espace que je menais jusque là. Déjà, c'en était terminé de mon exploration solitaire de la galaxie, j'allais obtenir un vrai travail, rencontrer quelques amis et même me retrouver à patauger dans une sale affaire de meurtre.

Scrapland
Les personnages sont tous des caricatures de la réalité.
Dès mon arrivée à Scrapland, tout s'est enchaîné. Il m'a d'abord fallu passer en salle de décontamination afin, m'a-t-on dit, de veiller à ce que je ne sois pas humain, puis on m'a obligé à trouver un travail. J'avoue que je n'ai posé aucune question, ni sur ce qu'était un humain, ni sur la nécessité de devoir absolument travailler. Je venais d'arriver, je n'allais pas tout remettre en cause, cela aurait été mal vu. Je laissais donc le fonctionnaire me trouver un emploi et chercher les places disponibles parmi ses listings. Je crus comprendre que toutes les bonnes planques étaient déjà occupées sur Scrapland, et qu'il ne restait pour moi qu'un travail de photographe de presse. Probablement à cause de mon enthousiasme général face à n'importe quelle situation, ou alors tout simplement parce que j'en avais marre de toutes ces procédures qui me dépassaient totalement, j'acceptais le job et j'entrais réellement dans Scrapland. Même pas le temps d'admirer la hauteur des bâtiments, ou d'adapter mes diodes de vision à l'explosion de couleurs qui habillait chaque rue, que je me faisais déjà cueillir par Berto, la personne qui se chargerait de me former. Ce-dernier me fit un rapide briefing sur Scrapland, m'apprenant comment fonctionnait la cité et sur quelles règles bizarres elle reposait. Apparemment, tout était centré autour d'un système de paris dangereux mais tout à fait légaux. Des paris divers et variés, tous organisés par celui qu'on nommait "le parieur fou". Je me fis la remarque à moi-même qu'il s'agissait probablement là de la seule pointe de logique depuis mon arrivée sur ce lieu. J'aurais sûrement l'occasion de rencontrer ce personnage un peu plus tard.

Scrapland
Construisez et améliorez votre vaisseau.
Pour le moment, Berto me conduisait chez Rusty, le mécano qui me fournirait un vaisseau pour me déplacer en ville. J'aurai bien voulu utiliser ma monture qui m'attendait sagement à l'entrée de Scrapland, mais cela ne semblait pas être possible. Rusty était sympa. Il m'apprit comment fabriquer moi-même un vaisseau. Evidemment, je ne lui dis pas que je savais déjà comment faire et j'acquiesçais lentement alors qu'il m'expliquait que je pourrais lui rendre visite autant de fois que je le souhaitais pour modifier mes engins, changer leurs moteurs, augmenter leur résistance ou même ajouter des armes. Là encore, je me demandais à quoi bon monter des canons sur mon appareil puis je me souvenais des indications de Berto sur les fameux paris. Il m'avait dit que les paris étaient de toutes sortes, et sans s'étendre sur le sujet, il avait ensuite ajouté qu'il pouvait aussi bien s'agir de courses que de combats de vaisseaux. Voilà donc pourquoi Rusty me proposait des armes. Un bon gars ce Rusty, mais mes finances ne me permettaient pas vraiment d'investir dans un char d'assaut. Je me contentais d'un modèle assez bas de gamme, quitte à l'améliorer plus tard, puis je filais vers mon nouveau bureau. J'avais un travail et je ne tenais pas particulièrement à arriver en retard dès le premier jour.

Scrapland
Sebastian, l'appareil-photo, vous apprend à voler la matrice d'un autre.
Les locaux du journal étaient comme le reste de la ville, ils grouillaient de monde, spécialement de flics. Le maire de Scrapland devait certainement faire une grosse fixation sur la sécurité, car des policiers patrouillaient partout, scannant chacun d'entre nous, et rackettant même une partie de la population. A les voir faire, je ne m'en faisais pas, mes poches étaient encore vides, mais je me disais qu'il faudrait que je fasse attention dès que je toucherais mon premier salaire. Au pire, si je venais à manquer d'argent, j'irais toujours voir le parieur fou. Qui sait, peut-être pourra-t-il m'aiguiller sur la manière de me refaire une santé financière... En cherchant mon matériel dans la remise, je tombais sur un drôle d'appareil photo qui m'expliquait encore d'autres choses à propos de Scrapland. Je me souvenais avoir croisé à mon arrivée de drôles de personnes rondouillardes. Sebastian, l'appareil-photo, m'en dit un peu plus à leur sujet. Il s'agissait d'évêques responsables de la Grande Base de Données. Le discours de Sebastian était confus, mais je parvins à en retenir l'essentiel. La GBD conservait la matrice de chaque habitant de Scrapland, permettant ainsi à quiconque de ressusciter en cas de mort violente. La seule chose à faire était de payer un tribut aux évêques. Une sorte de taxe sur la mort, en quelque sorte.

Scrapland
Voici les 20 apparences que vous pouvez prendre.
Sebastian me transmis ensuite un programme plutôt anodin qui me permettrait d'écraser la matrice de n'importe qui et donc de prendre son apparence pour une durée indéterminée. Même si je me trouvais plutôt séduisant - après tout, je m'étais construit selon mes propres goûts - je trouvais aussi l'idée très alléchante. L'appareil-photo me mettait pourtant en garde des dangers de son programme. Les autorités de Scrapland ne rigolaient pas avec les matrices, et si quelqu'un était témoin d'un vol d'apparence, cette personne n'hésiterait pas à prévenir les forces de police faisant de moi un fugitif. Pour avoir expérimenté plusieurs fois le vol d'apparence, je peux maintenant vous dire que la police de Scrapland est d'une stupidité affligeante. A chaque fois que j'ai pris la matrice de quelqu'un d'autre, il m'a suffit de me cacher dans un coin désert pour que l'incident soit rapidement oublié et que la police cesse de me chercher. En fait, c'était plutôt amusant de prendre l'identité d'un autre. Tour à tour, je suis passé de flic à infirmier, de fonctionnaire à banquier et de vigile à évêque. J'ai même pris la forme d'une agrafeuse pour voir l'effet que ça faisait d'être tout petit et de sautiller pour se déplacer. Ah oui, j'ai aussi abusé de mon programme pour revêtir la matrice du maire et du chef de la police, mais je ne le referai plus, promis. Vous ai-je dit qu'une fois dans la peau d'un autre, j'étais capable d'exécuter de nouvelles actions ? C'était d'ailleurs là le seul intérêt de la chose. Il n'y a bien qu'en infirmier que je pouvais aller assommer les gens à coups de marteau. Et sans l'uniforme de flic, jamais je n'aurais osé racketter mes concitoyens.

Scrapland
L'archevêque prend son bain d'huile.
Voilà comment s'organisait ma vie sur Scrapland. Ou en tout cas, comment elle aurait dû s'organiser si mon travail ne m'avait pas mené à tutoyer les ennuis. En tant que journaliste, j'étais rapidement conduit à interviewer l'archevêque, le très haut responsable de la GBD. Que ce dernier n'ait pu me recevoir par manque de temps me contrariait mais ce n'était pas le problème. En fait, c'est surtout que l'archevêque soit retrouvé mort dans sa baignoire d'huile peu de temps après qui me posait réellement un souci. D'autant que le tueur avait pris soin de voler la matrice de sa victime, interdisant du coup son retour parmi nous. Mon patron voulait que j'enquête sur cette mort pour le moins inquiétante. Les rumeurs les plus alarmistes prétendaient qu'un humain avait fait le coup, qu'il n'y avait qu'une telle créature pour être aussi violente. Moi, je ne savais que penser de tout cela. Pas seulement parce je n'avais pas la moindre idée de ce que pouvait être un humain, mais plutôt parce qu'un mystérieux flic prétendait avoir d'importantes révélations à me donner sur cette histoire et que ce policier allait lui aussi être retrouvé mort !

Scrapland
Mieux vaut avoir un sacré sens de l'orientation pour se repérer dans Scrapland.
Mon parcours sur Scrapland confirme la première impression que j'ai eu en venant ici : cet endroit est bien étrange. J'ai beaucoup de mal à me faire à toutes ces nouvelles têtes que je croise quotidiennement. Je ne demande pas à tout le monde d'être aussi séduisant que moi, non, ce n'est pas ça, je regrette simplement de ne pas avoir atterri sur une planète moins extravagante. J'ai aussi bien du mal à me faire aux lois en vigueur ici. Je les trouve confuses, peut-être même aussi tordues que l'architecture générale de la cité. Malgré tout le temps passé à Scrapland, je continue de me perdre régulièrement dans le centre ville. En fait, je crois que je ne me ferai jamais à cet endroit qui me donne constamment l'impression d'être un esclave au service de la société. J'en ai un peu marre de servir d'homme de mains à tous ces gens qui profitent et abusent de ma gentillesse, mais il semble que ce soit la seule manière d'exister sur cette planète. Moi qui ai besoin d'un peu de liberté, je pense que je me tirerai à la moindre occasion. Mais si l'endroit vous attire, n'hésitez pas à venir y faire un tour. Si vous ne trouvez pas le chemin sur une carte, cherchez à "Terre", c'est ainsi qu'on désignait la planète, il y a très longtemps..."

Les notes
  • Graphismes15/20

    Le design très particulier de Scrapland devrait partager les joueurs. J'avoue ne pas avoir été emballé par l'esthétique, mais cela ne remet pas en cause le travail de modélisation de la ville, de ses quartiers et de ses habitants. Les couleurs souvent flashies et les effets de lumière éboulissants donnent une touche très futuriste à Scrapland.

  • Jouabilité14/20

    Scrapland emprunte beaucoup à GTA dans sa façon de nous distribuer des missions mais on n'y est pas aussi libre. On se sent même emprisonné sur des rails qui ne nous laissent qu'une infime marge de manoeuvre. Les missions s'enchaînent les unes aux autres sans grosses surprises, donnant un rythme assez mou à l'ensemble. Les changements d'apparences apportent un peu de fraîcheur avec 20 matrices à voler pour autant de mouvements spéciaux à découvrir. Les phases en vaisseau sont un peu confuses.

  • Durée de vie14/20

    Comme dit juste au-dessus, le jeu est très linéaire. Les seuls choix se limitent à aller voir le parieur fou ou à continuer l'aventure. La rejouabilité n'est donc pas très élevée, mais ceux qui auront accroché pourront toujours se retrouver en mulijoueur dans des combats et des courses de vaisseaux.

  • Bande son13/20

    L'ambiance mettalique et technoïde se ressent dans la musique. Les thèmes sont répétitifs tandis que les sons font toujours dans l'étrange et le bizarre. Le doublage reste très inégal. On apprécie les différentes voix et intonations prises par les comédiens derrière le micro, mais certains textes font encore trop "lus" et pas assez "joués". Les personnages perdent alors de leur crédibilité.

  • Scénario14/20

    Scrapland plonge le joueur dans un univers sans lui donner assez de repère pour qu'il s'y sente directement à l'aise. L'adaptation prend un peu de temps et dépendra logiquement de chacun (si on accroche ou pas au design). Quant à la trame, elle aurait pu faire l'objet d'un polar s'il elle ne s'était pas déroulée chez les robots.

Le principe de Scrapland ferait penser à une version plus linéaire de GTA, mais son design très high-tech et son ambiance décalée l'éloigne finalement du modèle pour lui dénicher sa propre identité. Certains verront aussi dans ce titre une forme de critique de la société actuelle. Les caricatures de flics et de banquiers ne sont surement pas étrangères à cette impression...

Note de la rédaction

14
16.3

L'avis des lecteurs (24)

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