Ah ! Painkiller, en voilà un jeu qu'il est bien pour le jouer. Seulement voilà, il se finit sans nous laisser voir comment le malheureux Daniel parvient à trouver son chemin vers le Paradis. Ah les petits chenapans, aurait-on depuis le début prévu de nous raconter tout ça plus tard ? C'est qu'ils sont fourbes chez People Can Fly et il faudra donc de nouveau batailler rudement pour se sortir des limbes. Un seul niveau nous aura été fournis pour se faire une première idée de cet add-on, se déroulant dans une version infernale de Stalingrad telle qu'elle pouvait se présenter durant la seconde guerre mondiale. C'est donc en ruines, en flammes et remplie de soldats allemands et russes zombifiés que se présente cette grande cité. Sans oublier les tanks, pas si dangereux que ça d'ailleurs, ils tirent peu et finissent par céder à quelques lancers de roquettes. Voilà Daniel Garner lâché dans cette nouvelle bataille, on fait 3 pas, les premières notes d'une musique inspirée des coeurs de l'armée rouge commencent à nous titiller les ouïes. Justement, voilà que débarque la compagnie, les fameux zombies qui nous tombent sur le dos dans le plus pur style Painkiller, du doom-like à l'ancienne avec du poil aux pattes. Inutile d'en faire des tartines, à ce niveau là, il n'y a rien à signaler, les bases du jeu sont inchangées. Par contre, on découvre immédiatement une nouvelle arme, une mitrailleuse, d'inspiration germanique si je ne m'abuse, alimentée par des chargeurs à la contenance ridiculement réduite mais dont le tir secondaire est un lance-flamme extrêmement efficace. L'ennui étant qu'il faudra manipuler l'engin avec prudence car user du lance-flamme peut s'avérer aussi dangereux pour vous que pour les bestioles en face. Gare au retour de flamme quand on avance. Dans le même ordre d'idées, l'arme ne neutralisant pas sur le coup le démon, certains peuvent éventuellement vous cramer les poils du nez si vous n'êtes pas attentif.

Tout ce qu'on peut ajouter au regard de ce niveau, c'est que l'expansion de Painkiller ne fera pas honte au jeu, la qualité graphique est là, l'intensité également. Peut-être n'est-ce qu'une fausse impression mais il semble que les développeurs aient décidé de jouer un peu avec la physique et les bidons qui font boum. A plusieurs reprises on tombe sur des bidons qui en sus de leur explosion projettent des débris métalliques tout aussi dangereux que le souffle de leur déflagration lui-même. On a donc tendance à être plus circonspect quant à la tentation d'aller tirer sur tout ce qui peut réagir violemment à un impact.

Le seul petit bémol qu'on serait tenté de lancer dans cette mélodie guillerette concerne le level design pas forcément très inspiré de ce niveau. Une rue, un couloir, une rue un couloir, un peu répétitif tout ça, Painkiller nous a habitués à mieux. Reste à voir les autres niveaux de l'add-on au nombre de 10. Il est également fort dommage de ne pas avoir eu un petit aperçu du multijoueur et des nouvelles maps apportées par l'add-on. On fera avec en attendant de retrouver le titre en test.