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Test Richard Burns Rally

Richard Burns Rally : Trailer d'annonce

11 146 vues
Profil de Superpanda,  Jeuxvideo.com
Superpanda - Journaliste jeuxvideo.com

Après les jeux utilisant le nom du pilote Colin McRae, voilà que déboule un autre grand du sport auto dans le monde impitoyable des jeux vidéo : Richard Burns. Ce pilote a commencé sa carrière en WRC au volant d'une Mitsubishi, puis c'est avec une Subaru qu'il gagna le championnat du monde des rallyes en 2001. Mais le titre d'un jeu ne suffit évidemment pas à en faire un hit et en l'espèce, le soft de SCi Games reste bien en deçà de ce que l'on est en droit d'attendre aujourd'hui.

Richard Burns Rally

Le monde des jeux de rallye se divise en deux catégories. Les titres orientés arcade à la V-Rally et les simulations à la Colin McRae. Et bien Richard Burns rallye fait résolument partie de ce second groupe. L'ambition du studio de développement Warthog était en effet de faire le jeu le plus réaliste jamais créé, de ne faire aucune concession sur le plan des caractéristiques des voitures et de leur comportement. Et bien ce pari est en parti tenu, mais en parti seulement. Sur le plan de la conduite en effet, on ne peut pas reprocher grand chose au jeu. Comme dans les vrais compétitions, il ne pardonne aucune erreur : un coup de volant trop prononcé et c'est le bas côté qui vous attend. Le jeu réclame beaucoup de doigté et de douceur pour maîtriser les bolides présents. Quelques bonnes idées sont présentes comme le fait qu'il soit tout à fait possible de caler. Il faut alors redémarrer pour repartir. Excellent ! En revanche, d'autres aspect laissent beaucoup plus sceptique comme la gestion des collisions. Ainsi, certaines réactions de votre véhicule aux chocs sont vraiment étranges. Parfois, il fait des tonneaux alors qu'on ne fait qu'effleurer une bordure à faible allure, parfois c'est l'inverse qui se produit, alors qu'on percute un arbre sur le côté à pleine vitesse, il ne produit quasiment rien ! Etrange.

Richard Burns Rally
Un bien joli paysage verdoyant.
Mais aller dans le décor est de toute façon proscrit car le jeu gère la localisation des dégâts. En mode réaliste, une collision pleine face avec un arbre et c'est la mort assurée pour votre moteur. On n'est pas dans un jeu de simulation d'auto-tamponneuses, je le rappelle et le réalisme est bien souvent une source de difficultés et de complications très appréciée par les inconditionnels du genre. Et justement, question complications, on est servi avec Richard Burns Rallye. Chose plutôt rare, il est tout à fait possible d'endommager son moteur en rétrogradant depuis un régime trop élevé. En effet, le moteur connait alors un surrégime fatal. La conduite en boîte manuelle réclame vraiment beaucoup d'attention et ne pardonne pas le moindre écart.

Richard Burns Rally
Conduire sur de la terre n'est pas chose aisée.
La volonté de réalisme est aussi présente pour les différents réglages possibles. Absolument tous les éléments de votre voiture sont modifiables à volonté, du rapport de boîte au dosage de chaque amortisseur... Hélas, l'austérité des menus qui sont composés uniquement de chiffres fait que seuls ceux qui s'y connaissent vraiment pourront comprendre quelque chose à cette débauche de possibilités. On aurait vraiment aimé avoir accès à des explications détaillées sur l'influence de chaque paramètre pour pouvoir régler notre voiture en toute connaissance de cause. Mais là, ce n'est pas le cas et il faut maîtriser un vocabulaire technique complexe pour faire une quelconque modification. Comment voulez-vous régler la compression de votre amortisseur avant gauche ? A 6.0 kN/m/s ? Ce langage est totalement incompréhensible pour le profane. Et pourtant, il aurait parfaitement été possible de ne pas associer simulation et austérité en rendant les choses plus didactiques. Le joueur aurait ainsi appris des notions intéressantes sur la mécanique des voitures de rallye. C'est vraiment dommage !

Richard Burns Rally
Attention au faux départ !
Côté modes de jeux, on retrouve les grands classiques du genre. Il y a par exemple une école de pilotage qui vous apprendra tout ce que vous devez savoir sur la conduite des voitures de rallye. Hélas, on est obligé de réussir chacune des leçons (souvent fastidieuses) pour pouvoir commencer une saison complète (le gros morceau du jeu). Dans celle-ci, vous vous verrez confier le volant d'une grande équipe et vous devrez enchaîner les courses en les gagnant de préférence. Il est possible de reconnaître les parcours mais aussi de réparer son bolide entre chaque spéciale. Bref, c'est une sorte de mode carrière comme en voit dans quasiment tous les autres jeux de rallye. Un autre mode permet de participer simplement à une course. Vous choisissez votre parcours parmi les 36 disponibles - 6 spéciales sur 6 rallyes différents - et vous vous élancez. Plus original, le "Défi Richard Burns" consiste en des courses contre le champion dont la voiture apparaît sous forme de fantôme. Enfin, un multijoueur dans lequel il est possible de participer à des spéciales ou à des rallyes complets est aussi présent. Les joueurs (jusqu'à 4 sur le même PC) s'élancent à tour de rôle et le temps qu'ils ont mis déterminera le gagnant. Hélas, aucun mode online ou LAN n'a été inclus. On est aussi beaucoup déçu par le faible nombre de voitures disponibles puiqu'il n'y en a que 8 : Toyota Corolla, Mitsubishi Lancer Evolution VII, Hyundai Accent, MG ZR, Impreza 00 et 03, Peugeot 206 WRC version 1999, et enfin Citroën Xsara T4 version 2000. C'est trop peu !

Richard Burns Rally
Dans le mode "Défi Richard Burns", vous devrez battre les temps du champion.
Quant à la réalisation graphique, elle pourrait être qualifiée d'honnête sans plus. Même si certains décors sont réussis, on déplore l'utilisation de textures grossières. C'est mieux côté son, car le bruit des moteurs et des suspensions est bien représenté et varie en fonction de la vue que vous avez sélectionnée. Au final, on peut dire que ce coup d'essai de Richard Burns dans l'univers du jeu vidéo n'est pas un coup de maître. Mais Rome ne s'est pas faite en un jour, espérons que le prochain volet (si prochain volet il y a) corrigera les errances de gameplay et sera plus riche en contenu.

Les notes
  • Graphismes13/20

    Sans être moche, les graphiques de Richard Burns Rally ne parviennent pas à convaincre totalement. C'est peut-être la faute aux textures très moyennes ou aux sprites 2D qui sont là pour représenter les buissons et d'autres éléments de la piste. Dommage car les décors de fond étaient très réussis (ah ! les spéciales du Mont Blanc !).

  • Jouabilité12/20

    Le gameplay s'avère au final très étrange. On s'attendait à une simulation totale, mais ce n'est en fait pas totalement le cas. Même si le comportement des voitures se révèle réaliste, il en va tout autrement des collisions qui sont parfois un peu fantaisistes. En outre, les menus des réglages sont trop austères et on ne dispose pas d'indication sur l'influence de telle ou telle modification.

  • Durée de vie14/20

    Les différentes courses à débloquer constituent un challenge de longue haleine vu la précision de conduite nécessaire à leur obtention. En revanche, le fait qu'il n'y ait que 8 voitures jouables ainsi que l'absence totale de mode online et de LAN déçoit fortement.

  • Bande son15/20

    L'ambiance sonore est réussie. On apprécie tout particulièrement que les bruits du moteur et de la carrosserie varient selon la caméra que vous avez sélectionnée. Les effets sonores extérieurs sont eux-aussi de bonne qualité bien qu'ils se fassent un peu trop discrets dans certaines courses.

  • Scénario/

Par bien des aspects, Richard Burns Rally pourrait séduire. Ainsi, le réglage de chacune des voitures peut-être défini très finement pour s'adapter au mieux à la piste et aux conditions de courses. De plus, on apprécie vraiment les changements de comportement des bolides selon les sols et les spécificités de chacun d'entre eux qui se ressentent dans la conduite. Hélas, certains points auraient vraiment mérité d'être complétés et mieux finalisés. C'est le cas du nombre très limité de bolides (8 seulement) ou de certaines incohérences en cas de collisions avec des éléments de décors. L'absence de mode online porte aussi préjudice au jeu car ce genre de titre s'y prête très bien.

Note de la rédaction

12
17.6

L'avis des lecteurs (84)

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