Et nous voilà repartis pour un monde de magie et de sorcellerie, divisé en factions ennemies qui passent leur temps à se mettre sur la tronche dès qu'ils se croisent, et en plus ils ne se battent même pas vraiment, non, non, ils se lancent des bêtes au visage, c'est petit. Oui des bêtes, enfin pas seulement, en fait ça dépend de la carte qu'on sort de sa manche.

Car Etherlords reprend le principe du jeu Magic : The Gathering, lui-même vidéo-ludiquement adapté il y a peu. Laissez moi donc vous expliquer. Votre héros (un seul dans ce nouveau volet, voilà déjà un changement) parcourt le monde afin d'accomplir diverses quêtes pour son compte ou celui de son groupe d'appartenance. Fréquemment il aura à se battre, soit contre des ennemis soit contre de viles créatures qui nous permettront de nous faire les dents et de gagner un peu d'XP. Les combats ne se déroulent pas directement. D'abord, le système est celui du tour par tour, si cher à Romendil. Le joueur dispose de cartes qu'il a en réserve et dont il peut placer un certain nombre dans son deck, ce sont ces dernières qu'il emploiera pour combattre. Ces cartes servent à diverses choses, à engendrer des créatures, à lancer des sorts directs sur le héros adverses ou sur ses propres bestioles ou encore à améliorer les performances offensives ou défensives de nos petits pokemons. Pour corser le tout, on devra disposer d'une bonne réserve de points Ether qui feront office de carburant pour faire fonctionner les cartes. Le système de combat, faisant autant appel à la stratégie sournoise qu'à une grosse part de chance, s'avère tout aussi efficace que ce qu'on a déjà pu voir dans le premier volet et pour cause, il ne semble guère avoir changé à première vue. En dehors du fait que cette fois, le joueur ne contrôlera qu'un seul héros.

Ce qui m'amène au côté aventure qui, par contre, subit un petit lifting. On note d'ores et déjà une nouveauté qui devrait plaire, il sera possible de conserver tout son inventaire d'une mission à une autre. Histoire de ne pas être totalement dépité d'avoir perdu les jolis artefacts chèrement gagnés dès qu'on change de mission. De même le jeu devient moins linéaire avec des missions annexes plus nombreuses. On retrouve également avec une certaine joie l'aspect stratégique avec la possibilité de conquérir des mines ou d'autres sources de biens magiques ou marchands. Visuellement, on ne prend pas une grosse claque même si le jeu profite de jolis effets assez simples pour égayer les combats et d'un design sympathique.

On attendra le test pour mieux juger de ce nouveau volet de Etherlords qui innove relativement peu mais qui devrait néanmoins satisfaire les amateurs du genre. Oui Romendil c'est de toi que je parle.