Précurseur d'un nouveau genre et qualifié de FSS (First Submarine Shooter) par ses géniteurs, Aquanox 2 viendra prochainement prolonger l'aventure initiée par le premier Aquanox dès le 26 septembre. D'ici-là, il peut être utile de faire le point sur ce que l'on a déjà pu découvrir en jouant à une pré-version d'Aquanox 2.
Notre histoire se passe en 2666, quand l'humanité fut contrainte d'explorer et de coloniser les fonds marins après avoir rendu la surface de la Terre inhabitable. C'est là que l'on découvre William Drake, un pilote de cargo qui sillonne la mer pour ravitailler les avant-postes alliés, quelque part au fin fond de l'océan Pacifique. Avide d'aventures et de batailles épiques, le jeune pilote se verra vite dépassé par les événements qui s'abattront sur lui à la suite d'un mystérieux SOS.
C'est justement de cette façon que le jeu débute, laissant le joueur aux prises avec une mission apparemment anodine mais qui finira par tourner mal, et qui le conduira ainsi que William Drake à faire la connaissance d'un équipage qui semble rechigner à révéler ses véritables motivations. C'est l'occasion, en tout cas, de s'initier rapidement au maniement, assez intuitif, du sous-marin, et de comprendre les mécanismes de déroulement du jeu. L'évolution dans les profondeurs implique une certaine inertie qui limite la rapidité des déplacements, mais le pilotage est simple et l'on atteint ses premières cibles avec le sentiment encourageant d'être à la hauteur des attentes de ses supérieurs exigeants. L'ambiance générale est plutôt réussie, mais le déroulement du scénario entre les différentes missions affiche pourtant d'évidentes lourdeurs.
Ainsi, il faut nécessairement prendre le temps de rentrer dans la peau du personnage que l'on incarne, et d'interroger successivement tous les membres de l'équipage en explorant les différentes zones du sous-marin avant de pouvoir poursuivre sur une autre mission. Cette narration plutôt austère ne rend pas l'atmosphère du jeu très immersive, mais elle a le mérite de prodiguer davantage de renseignements qu'on n'en aurait via une simple cinématique. Et puis elle offre aussi la possibilité de vérifier les paramètres de son appareil de manière à pouvoir modifier son équipement et effectuer diverses améliorations.
L'action en elle-même se présente en vue cockpit, à bord de l'un des quatre appareils que l'on pourra piloter dans l'ensemble du jeu. Plutôt que de s'embarrasser d'un hud trop complexe, Aquanox 2 privilégie la simplicité en affichant les indications de bord minimum, avec un accès immédiat à son armement. Dans sa version finale, le soft proposera un total de 30 missions pour la campagne solo qui permettront de débloquer d'autres missions bonus axées par exemple sur l'infiltration d'avant-postes ennemis ou encore sur des face-à-face avec d'autres vaisseaux. L'ensemble devrait donc faire preuve de variété mais la vraie inconnue réside surtout dans le fait de savoir si le rythme saura se faire plus soutenu pour réussir à impliquer le joueur davantage que ce que nous avons éprouvé sur les premières missions. Réponse le 26 septembre prochain.