Derrière ce nom qui ne ne laisse aucun doute sur la famille ludique à laquelle appartient ce jeu, se cache la suite d'un soft sorti il y a quelques mois et qui malgré quelques idées sympathiques avait eu bien du mal à convaincre : Legions. Oubliez la guerre des Gaules, aujourd'hui on part en Afrique.
Arrivé un peu embrumé à la rédaction, je m'attelle à ma preview. Tiens, me dis-je, cette interface abrupte, cette map sobre, ça me dit quelque chose. De même que cette micro-gestion des villes. Souvenez-vous, c'était en septembre 2002, ça s'appelait Legion. Un titre à l'interface assez simple et dont les combats se déroulaient d'une manière aussi originale que frustrante et au final, un poil énervante. Legion avait fini sa carrière un peu bêtement malgré son côté assez sympa.
C'est au Moyen Orient et en Afrique qu'on nous envoie cette fois. Et c'est donc parmi les ethnies égyptiennes, mésopotamiennes, babyloniennes ou encore lybiennes (et tant d'autres) que l'on devra choisir son peuple et le mener à la domination du reste du monde. La grande question qu'on peut se poser c'est bien sûr de savoir si la copie a été revue comme on le souhaitait avec Legion. Et bien à première vue pas vraiment. Dans le principe, c'est exactement le même titre. L'action se divise toujours en deux temps distincts. D'un côté nous avons la gestion de villes greniers dont la principale fonction est de fournir de la main-d'oeuvre pour vos armées. Une bonne gestion consistera donc à faire croître la ville (par le biais d'une bonne mise en place des ressources vivrières) de façon à ce qu'on puisse prélever un maximum d'hommes pour lever une armée. Rien de très stimulant ni de complexe à ce niveau. Il semble toutefois qu'ici, le moral des habitants joue un rôle dans tout cela, mais comme mes habitants ont toujours gardé le sourire, j'avoue que j'aurais du mal à le certifier et le cas échéant à vous donner plus d'explications.
Toujours identique également, les combats. Après une approche en tour par tour, ils se déroulent de la même manière que précédemment. Avant l'affrontement, vous devrez donner une série d'ordres (qui n'ont guère changé non plus) afin de définir votre tactique en fonction des forces en présence et du terrain. Ensuite, hop, c'est le combat. Pas de modifications donc et on retrouvera par conséquent aussi bien ce qui faisait le charme du titre que les désagréments déjà mentionnés dans le test de Legion. On note cependant quelques nouveautés comme l'arrivée de phénomènes naturels (tremblement de terre, invasion de criquets) ou quelques aménagements de la diplomatie, puisqu'il est maintenant possible de tuer un émissaire. De là à dire que cela va suffire à révolutionner le gameplay. Et côté réalisation, rien de très enthousiasmant non plus. On garde la même et on recommence. Même si l'interface à été un peu affinée, elle reste néanmoins un peu brute de décoffrage. Parti tel qu'il l'est, je sens que Chariots Of War va suivre le même chemin Legion : un jeu sympa, mais qui risque de souffrir de défauts agaçants.