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Test Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?

Torment : Tides of Numenera, un RPG atypique et profond ?

22 915 vues
Profil de mrderiv,  Jeuxvideo.com
mrderiv - Journaliste jeuxvideo.com

Si en ce moment même Pillars of Eternity 2 : Deadfire rafle le pactole sur sa campagne de financement participative, il témoigne du retour en force de l’esprit RPG old-school. Soutenu par les amateurs et entraînés par une jolie brochette de vétérans de l’industrie, des projets tels que Divinity : Original Sin, Tyranny ou encore Wasteland 2 font le bonheur des joueurs bercés par l’esprit JDR. Au milieu de cette renaissance d'un genre trop longtemps laissé sur le carreau, Torment : Tides of Numenera (TToN) clôturait sa campagne Kickstarter avec un record de donation synonymes de grandes attentes de la part des joueurs. Après plusieurs années de développement, les portes d'un univers atypique, à la fois étrange et fascinant, s'ouvrent pour nous laisser savourer des dizaines de milliers de lignes de dialogues...

Le poids du passé

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
Préparez-vous à lire... beaucoup

Successeur spirituel du très apprécié Planescape : Torment, Tides of Numera a la lourde tâche de prendre la relève de l'un des meilleurs RPG des années 90 dont les retours communautaires et l'aura explosent les compteurs de satisfaction Le titre d'inXile utilise à son avantage le moteur de Pillars of Eternity afin de dépeindre un univers à nul autre pareil avec un immense respect de ses racines. Le jeu enchaîne les environnements en vue isométrique et prend un malin plaisir à bousculer nos idées reçues avec son univers multi-facettes à l’esthétique bizarre. Brian Fargo, Colin McComb ou encore Chris Avellone délivrent une expérience dans laquelle le dialogue occupera une immense partie de votre temps de jeu. Si le tout est mélangé à quelques phases de combats pas forcément des plus mémorables, le joueur pourra prétendre terminer l'aventure sans avoir recours une seule fois à la violence.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
Vous vous éveillez sans avoir totalement conscience de votre passé

La trame de Numenera se déroule sur Terre, un milliard d'années dans le futur ; entre notre époque et ces temps très avancés, huit civilisations majeures ont eu le temps d'émerger et de prospérer technologiquement avant de disparaître ou d'atteindre un état d'existence transcendantal. Les progrès technologiques et spirituels ont permis aux différentes races de modifier leur apparence physique, de parler aux étoiles et de maîtriser l'essence même de la magie. Tous ces éléments ont un impact direct sur le monde dans lequel nous allons évoluer.

De ce cadre atypique, émerge un univers où les technologies ultra avancées côtoient sans sourciller des éléments bien plus médiévaux. La magie est une science qui ne semble rencontrer aucune frontière, physiques ou spirituelles. Ici, les univers parallèles flirtent avec les tréfonds de la conscience humaine, les reliques du passé nous livrent le secret du futur et les nano-technologies s’échangent sur les places centrales de villes peuplés de multiples races philosophes.

Le labyrinthe de votre esprit est un lieu d'apprentissage.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?

Science is magic !

Aujourd'hui, c'est au tour de la neuvième civilisation de jouer son rôle et de composer avec les reliques du passé, les ruines, l'empreinte laissée par les peuples, leur savoir ainsi que leur magie désormais nommée Numenera. Le joueur incarne un esprit fraîchement transféré dans un nouveau corps. Vous êtes un reliquat de la conscience d’un mystique immortel connu sous le nom du Dieu Changeant. Perdu dans le labyrinthe de votre propre conscience, il faudra échapper à une créature se faisant appeler l’Affliction. Il n'est pas question ici de sauver le monde à travers une épopée épique contre un mal ancien, mais plutôt de vivre une enquête sur le sens même de notre existence.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
L'aventure est ponctuée par l'arrivée successive de 7 compagnons.

Telle une coquille vide aux souvenirs évanescents, le joueur se réveille dans un sarcophage technologique brisé non loin de la cité des Falaises de Sagus. Cette première ville donne le ton du reste de l’aventure : des PNJ élevés à la ligne de dialogue, des marchands étranges à tous les coins de rues, un culte à votre personne et une crainte partagée pour l’Affliction. Il vous faudra trouver des réponses, mais aussi poser beaucoup de questions pour parvenir à déchiffrer les arcanes de ce monde.

Vous ne serez pas seul à entreprendre ce périple philosophique puisque plusieurs compagnons énigmatiques (jusqu’à trois en même temps) se joindront régulièrement à vous. Du voyageur solitaire orné de tatouages vivants à l’énigmatique Callistege dont les clones évoluent à ses côtés dans des dimensions parallèles, Torment n'est pas qu'une simple quête solitaire. Leurs histoires respectives se montrent souvent fascinantes à suivre et s'entremêlent avec maîtrise au sein d’un immense ouvrage scénaristique complexe. Pour ne rien gâcher à notre plaisir, TToN jouit d’une localisation textuelle française complète de très grande qualité. Hormis de rares bugs d’affichage de code au beau milieu de certains dialogues (probablement vite corrigés lors de la sortie du jeu), la narration se fait écho de la richesse visuelle du monde peint par inXile. Ne comptez toutefois sur de nombreux doublages vocaux pour habiller le tout puisque seuls quelques personnages disposent de ce privilège.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
L'univers du jeu regorge de détails et d'anecdotes.

Que les choses soient claires, vous passerez une immense partie de votre temps de jeu à arpenter d’immenses cité (de pierre ou de chair) fourmillant de détails et de possibilités de dialogues. Ici, le moindre tas d’ordures peut contenir un précieux reliquat du passé et le plus simple caillou est susceptible d'abriter la conscience d’une entitée millénaire supérieure. C’est à la fois émerveillé par tant de possibilités narratives et surpris par la douce folie des lieux que l’on progressera dans ce premier environnement citadin plus que réussi.

Tout est question de choix... et de conséquences

Tous vos choix s’accompagnent de répercussions à plus ou moins long terme. La phase de création du personnage en est d’ailleurs l’exemple probant puisque chaque décision entreprise au cours du chapitre introductif participe à façonner l’orientation de votre personnage. Trois classes sont disponibles - le Glaive faisant office de guerrier, le Jack, un classe versatile et le Nano, un mage adepte des altérations d’état. Si du choix de votre rôle dépendra la teneur de la poignée d’affrontements du jeu, c’est avant tout du côté des compétences sociales que devrait se tourner vos priorités. Il peut être, en effet, fort pratique de pouvoir lire dans l’esprit de vos interlocuteurs au beau milieu de la cascade de dialogues servis par le jeu. C'est un fait, le plaisir de jeu réside dans l’approfondissement appliqué de chacune des possibilités de d’échanges textuel avec les PNJ. Torment : Tides of Numenera pourrait donc être qualifié de jeu bavard, mais dans le bon sens du terme !

Plongez dans un autre monde avec Torment Tides of Numenera

Le titre parvient régulièrement à nous faire ressentir le poids de chacun de nos choix sur le monde et sur l'évolution de notre propre personnalité. Cette notion appelée "Héritage" fait partie intégrante du système de jeu mis en avant par les développeurs. Ses répercussions sont nombreuses, de la façon dont vous aborderont certains PNJ, à la capacité de pouvoir manier certaines armes ou utiliser certains sorts. Refuser d'aider un PNJ ne signifie pas simplement de ne pas accepter sa quête pour passer à autre chose, ce choix opère de façon très organique de nombreuses modifications dans le monde, mais aussi auprès de vos compagnons et sur votre propre conscience.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
De vos choix dépendra souvent le destin de vos interlocuteurs...

Ici, les choix ne se limitent à la simple opposition binaire entre le Bien et le Mal. Le studio insiste sur la nouvelle mécanique des Marées (d'où le Tides du titre). Ce système diffère de la gestion classique de la morale dans les jeux héritiers du concept de Donjons & Dragons. Les marées sont en fait des forces invisibles qui influencent le cours des choses dans le neuvième monde. Elles sont réparties en cinq couleurs (ou tendances) représentant chacune un archétype d'idéaux. L'indigo verse par exemple du côté de la justice, de l'équité ou encore du compromis tandis que le rouge penche vers les passions, l'émotion ou la prise de décision directe. Néanmoins, l’impact du système semble modéré au fur et à mesure de la progression et la mécanique se transforme finalement plus en indicateur visuel qu’en réel gimmick nécessaire au gameplay.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
L'échec n'est pas toujours une fin brutale.
La plupart des actions du jeu reposent sur l’utilisation de points de compétences dont la réserve s’épuise au fil de vos prises de décision. Tous les personnages possèdent un nombre limité de points d’intelligence, de puissance et de dextérité qu’ils peuvent investir pour augmenter les chances de réussite d’une action d’exploration, de dialogue ou de combat. Si lors des premières heures de jeu un tel système parvient à nous faire ressentir le point de l’échec et du hasard, il s'avère malheureusement trop simple de se constituer une équipe dotée de 100% de chance de succès pour à peu près toutes les actions du jeu. Et si vos points tombent à zéro, un simple retour à l’auberge permet à toute l’équipe de repartir à l’aventure la jauge remplie à raz-bord de possibilités d’action.

N’hésitez donc pas à parcourir les choix de conversation en suivant vos envies du moment car l’erreur n’existe pas vraiment dans Tides of Numenera. Mieux encore, l’échec marque régulièrement le commencement d’un nouvel embranchement narratif pouvant, en de rares occasions déboucher sur une crise, les combats au tour par tour du jeu.

Des combats oui, mais le moins possible alors !

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
Les combats de Torment se font rares... et peu palpitants.

Si vous aimez la stratégie velue et la castagne en bonne et due forme, Torment Tides of Numenera n’est alors peut-être pas une expérience taillée à vos attentes. S’ils ne sont pas nombreux et souvent résolus par le dialogue, les combats du titre d’inXile peinent à justifier la tripoté de compétences et de statistiques pourtant mises en avant par l’interface. À rebours de l’imagination mise en exergue dans l’univers, le système de combat au tour par tour est d’un classicisme absolu, sans folie ni moment épiques. Sa seule originalité réside dans la possibilité offerte aux joueurs de relancer le dialogue pendant une petite poignée de rixes afin de tenter de mettre fin au combat par la conciliation, la ruse ou la persuasion.

Bref, ne vous attendez-pas à une grosse difficulté côté affrontements (le jeu ne propose aucun réglage de ce côté là). D’autant que Torment vous arrose de nombreux Cyphers, ces puissantes reliques du passé à usage unique dont l’utilisation peut faire basculer le cours d’une rencontre. Il faudra veiller à ne pas en transporter trop sur vous au risque de souffrir de différents malus (vertiges, vomissements, etc) dont certains peuvent même conduire à la mort. Dommage aussi que l’interface générale du jeu offre un rendu inutilement fouillis, bourrées de statistiques illusoires et d’espaces vides ici et là. Vous combattrez donc peu (pas plus d’une quinzaine de fois), et vous comprendrez très vite que l’intérêt du titre réside avant tout dans ses dialogues, plus que dans son action.

Le système de combat de Tides of Numenera s'explique

Une finition en toute hâte ?

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
La direction artistique de l'ensemble est souvent convaincante

Et c’est là que Tides of Numenera montre ses limites, à peine nous à t’il embarqué dans une première partie convaincante, située dans une cité aux multiples possibilités, qu’il trace la route d’une seconde moitié bien moins travaillée. Il nous aura fallu une grosse trentaine d’heure pour boucler l’aventure avec au final un léger arrière-goût d’inachevé. Oui, l’histoire principale trouve sa conclusion, mais de nombreux éléments narratifs passent à la trappe et s’en remettent à votre seule imagination ou au bon vouloir d’inXile via une dose de DLC gratuits déjà promis.

Reste une écriture que l’on sent ciselée avec amour par une équipe de vétérans plaçant la narration au sommet de leurs priorités... au détriment parfois de la diversité visuelle de l’ensemble. Le titre fait montre là aussi d’une grande dualité. Des magnifiques décors urbains des Falaises des Sagus, le périple nous conduit par la suite dans des environnements bien plus étriqués peuplés d’une petite poignée de PNJ aux quêtes certes intéressantes, mais que l’on sent achevées à la hâte. Le RPG connaît un sursaut avec The Bloom, citée organique située dans les entrailles d’une immense créature quasi divine.

Torment : Tides of Numenera fait-il honneur à ses origines ?
Dommage que les animations et les modèles de personnages soient en retrait

La direction artistique de l’ensemble, si elle se montre souvent inspirée et dérangeante comme l’impose l’univers de Torment, connaît aussi ses moments sans saveur, ternes, voire décevants eu égard de la communication opérée par le studio après le succès de la campagne Kickstarter du titre. Absence de portraits pour les PNJ, animations génériques, disparition du système de vol à la tire du jeu original, pathfinding trop souvent dans les choux, on sent bien que l’équipe aurait largement profité de quelques mois de raffinement supplémentaires afin de livrer un produit final mieux chouchouté.

Résultat de ces affichages en demi-teinte, pas grand chose à reprocher côté technique pure puisque le jeu ne nécessite pas une configuration puissante pour tourner dans de bonnes conditions. Les versions consoles sacrifient quelque peu la rapidité de la sélection au pointeur de la souris au profit de contrôles à la manette simples, mais efficaces. En revanche, carton rouge côté technique sur PS4 (nous n'avons pas encore reçu d'exemplaire Xbox One) où le jeu éprouve - en l'absence d'un éventuel patch correctif - le plus grand mal à conserver un affichage fuilde.

Points forts

  • La richesse globale de l’écriture
  • Une narration de grande qualité
  • Pas manichéen du tout
  • Les personnages secondaires, leurs histoires respectives
  • Une traduction française à saluer
  • L'aspect visuel de certaines zones

Points faibles

  • Direction artistique et intérêt en retrait sur la seconde moitié du jeu
  • Des compétences et des mécaniques sous exploitées
  • Interface peu travaillée, pathfinding mal géré
  • Système de combat au final assez anecdotique
  • Finalement assez court pour un RPG Old-School...
  • Des ralentissements (plus ou moins graves) sur les versions consoles

Malgré ses soucis de finition et une seconde moitié d’aventure qui peine à s'envoler vers les sommets, ce Torment Tides of Numenera parvient à plonger le joueur avide de lecture dans un univers à nul autre pareil. À mi-chemin entre l’expérience purement narrative et le RPG (trop ?) classique au tour par tour, le dernier-né d’inXile brille par une écriture maîtrisée que l’on sent placée au sommet de l’échelle des priorités de ses créateurs. Non, Torment Tides of Numenera n’est certainement pas la claque attendue par les fans, trop prompt à se conclure, trop peu peaufiné, pas assez homogène, il n’effacera pas la légende de Planescape Torment. Cet hommage parvient toutefois à nous entraîner avec lui dans les méandres d’un monde diablement dépaysant à condition d'être prêt à lui pardonner ses défauts.

Note de la rédaction

15
14.9

L'avis des lecteurs (17)

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