Voilà plus d’un an et l’annonce de l’adaptation en jeu vidéo de Werewolf : The Apocalypse que les fans du Monde des Ténèbres (un univers de jeux de rôle incluant Vampire : The Masquerade et Mage : The Ascension) trépignent d’impatience. Et difficile de ne pas les comprendre. Les studios White Wolf et Cyanide sont depuis lors restés muets et ce manque d’information a laissé les joueurs sur leur faim. Mais rassurez-vous, le What’s Next 2018 de l’éditeur Focus Home Interactive fut l’occasion d’en apprendre plus sur ce projet suscitant espoirs et spéculations.
Lors de l’événement What’s Next organisé à Paris par l’éditeur Focus Home Interactive, nous avons eu l’opportunité d’interviewer Julien Desourteaux et Guillaume Blanchard, respectivement Game Director et Project Manager sur Werewolf The Apocalypse : Earthblood, durant 15 minutes.
Werewolf The Apocalypse : Earthblood est un Action RPG prenant place dans l’iconique Monde des Ténèbres, une époque sombre et contemporaine similaire à notre Terre sur bien des points et pourtant si différente. Dans cet univers en proie au Wyrm (une entité maléfique poussant le monde à la destruction), les loup-garous font office de protecteurs d’une Terre connue sous le nom de Gaïa. Vous y incarnez Cahal, un loup-garou banni de sa meute il y a de nombreuses années et forcé de sortir de l’ombre suite au massacre des siens et à la disparition de son fils. Car les tribus sont essentielles au lore de Werewolf : The Apocalypse. Membre des Fianna, le héros tisse par la suite des liens avec les autres meutes peuplant le continent.
Werewolf The Apocalypse est une invitation au voyage dans ces Etats-Unis alternatifs (Nevada, états du nord…) en monde semi-ouvert persistant à la narration linéaire. La structure des niveaux s’inspire de Deus Ex : Human Revolution et ses environnements jouant le rôle de Hub pour déclencher missions principales et quêtes secondaires. Parmi ces activités, les créatifs citent la destruction d’avant-postes, l’aide à divers esprits de la nature (rivière, forêt…) et la découverte d’un univers qui s’annonce dense et captivant.
Bien que le récit suive des rails avec 2 fins pré-établies, Cahal est une créature libertaire et l’enchaîner à un gameplay rigide dénaturerait sa condition de créature de légende. Par la force ou par la ruse, ce héros est le garant de sa destinée. Et les trois formes du loup-garou lui permettent d’aborder les situations de la manière qui lui chante. L’Homid (forme humaine) privilégie interactions et discussions, piratage informatique, exploitation de l’environnement et utilisation d’une arbalète “magique” ayant la capacité de fusionner avec certains esprits élémentaires (feu, électricité…). Le Lupus (loup) de son côté est idéal pour s’infiltrer, traquer ses proies et voyager… histoire de jouer la carte de la furtivité.
Pour finir, le Crinos (lycanthrope) libère toute la puissance qui sommeille en Cahal. Essentielle lors des phases de combat, la véritable forme du loup-garou déchaîne la fureur de la créature. Mais cette puissance est une arme à double tranchant. Un système de rage force Cahal à se libérer de sa colère par le biais de Finish Move. Mais attention à cette frénésie dans laquelle le Crinos plonge à corps perdu et qui l’oblige à détruire tout être vivant à portée de crocs et de griffes. Dans cet état second, toute présence est une menace et le Wyrm s’en amuse en invoquant dans ce monde des humains corrompus. Et veiller à ne pas céder à l’appel du sang déterminera votre destin. À trop embrasser ce mode frénésie, Cahal succombera face à des hordes du Wyrm de plus en plus coriaces
Werewolf The Apocalypse : Earthblood aiguisera ses crocs à une date encore inconnue sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.