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News culture Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !
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La Guerre des Ecrans est déclarée ! Alors qu’Assassin’s Creed va s’infiltrer dans les salles obscures le 21 décembre prochain, CINE+ Frisson consacre une partie de sa programmation de ce mois aux rapports qu’entretiennent jeu vidéo et cinéma. Des films issus d’univers vidéoludiques, mais aussi des œuvres adaptées en jeux, sont à découvrir chaque vendredi et dimanche dès 20h45 sur CINE+ Frisson (et une sélection supplémentaire sur CINE+ à la demande). Par ailleurs, un documentaire original réalisé par Jérémy Fauchoux viendra couronner ce cycle "La Guerre des Ecrans" et nous vous proposons, aujourd’hui, d’explorer les liens qui unissent 7ème et 10ème art. Bonne exploration, bon film et bon jeu !

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

Dans l’ombre des salles obscures

Bien que le cinéma soit une industrie toute récente, née à la fin du XIXème siècle, elle fait ici figure d’ancêtre pour le jeu vidéo. En effet, il faudra attendre les années 70 pour voir débarquer les tous premiers jeux et notamment la célèbre borne d’arcade de Pong. Nouveaux médias, voire art pour certains, ces domaines ont dû lutter pour s’imposer auprès du grand public et se forger leurs propres grammaires.

A sa naissance, le jeu vidéo est centré sur le gameplay. Le storytelling est quasiment absent de l’expérience qui se base sur des graphismes extrêmement simples. C’est la borne d’arcade en elle-même qui apporte le plus de contexte aux softs de l’époque, et c’est au joueur de faire fonctionner son imagination pour se projeter dans les quelques pixels qui s’ébattent sur l’écran cathodique. Pourtant, malgré son apparente simplicité, le jeu vidéo séduit très rapidement le public, à commencer par les enfants qui dépensent sans compter leur argent de poche dans Space Invaders et autres Galaga.

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

C’est en 1975 que la première adaptation d’un film en jeu voit le jour. Il s’agit de Shark Jaws, un titre dans lequel on contrôle un pêcheur devant attraper du poisson, le tout en évitant un énorme squale. Tout le monde aura reconnu la référence aux Dents de la Mer (Jaws - 1975), bien que la borne d’arcade ne soit pas un produit sous licence officielle. Raison pour laquelle le Shark de Shark Jaws est écrit en minuscule. Il fallait y penser.

L’époque de l’arcade est également une ère dans laquelle naissent, et surtout grandissent, les réalisateurs d’aujourd’hui. Ils baignent dans la culture vidéoludique et le média fait partie intégrante de leur culture de l’image. C’est donc tout naturellement que jeu vidéo et cinéma se répondent à travers la pop culture. Les super-héros, comme Batman, les X-men ou les 4 Fantastiques en sont de parfaits exemples.

Rencontre du troisième type

Avec les progrès techniques, le jeu vidéo prend du galon et propose des graphismes de plus en plus poussés. Dans les années 80, beaucoup de jeux sont pour les joueurs des moyens de vivre les aventures de leurs héros de cinéma. Adaptation ou non, les titres de l’époque jouent énormément avec les codes du cinéma, essentiellement d’action, en proposant combats, fusillades et autres explosions. Un genre aujourd’hui encore très présent dans les adaptations de films en jeux vidéo.

Très rapidement, et avec l’appui des consoles de salon, les adaptations vidéoludiques de films commencent à fleurir sur les écrans. C’est le cas d’Alien, de Ghostbuster, de Retour vers le futur ou encore de Maman j’ai raté l’avion. Il apparaît que le jeu vidéo est un parfait moyen d’étendre le succès commercial d’un film, en proposant au public de revivre les meilleurs moments de l’histoire dans son salon. Sans révolutionner le média, les adaptations de films en jeux vidéo font partie intégrante des stratégies de merchandising. En ce sens, le média vidéoludique marche sur les traces de son vénérable ancêtre, qu’est le flipper. Sans changer dans son gameplay, le jeu à la bille de métal se déclinait déjà aux couleurs de nombreux films.

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

Si le début de l’idylle entre cinéma et jeux vidéo se fait surtout du grand écran vers le petit, les premiers films issus d’univers vidéoludiques commencent également à apparaître. Ce sont les années 90 qui verront naître des adaptations comme Marios Bros (1993) ou Street Fighter (1994). Il faudra attendre Paul W. S. Anderson et son Mortal Kombat en 1995 pour trouver le premier vrai succès commercial d’une adaptation. Le film reprend avec brio l’essence du jeu de combat au travers de duels d’arts martiaux spectaculaires, le tout avec des personnages charismatiques (mais un rien clichés) qui ne se prennent pas vraiment au sérieux. Comme le dit son réalisateur dans le documentaire de La Guerre des Ecrans « Je trouvais que Mortal Kombat méritait d’intégrer de l’humour. C’était le genre de film où les gens voudraient rire, et il fallait les faire rire avec le film ou ils allaient rire du film » Et puis, un film avec Christophe Lambert ne peut être foncièrement mauvais…

De nos jours, nombre de sagas vidéoludiques ont été adaptées sur grand écran, avec plus ou moins de succès : on pense évidemment à Tomb Raider, Hitman, Silent Hill, Max Payne, et bien d’autres. L’action tient encore une place prépondérante, désormais accompagnée, cela va de soi, par l’horreur. Ce sont finalement des thèmes qui trouvent facilement écho dans les productions cinématographiques. Dans l’autre sens, chaque blockbuster sort dorénavant accompagné du jeu éponyme afin de favoriser immédiatement le merchandising. Le film est un produit d’appel pour un univers de produits dérivés. “Vous avez aimé Starship Troopers ? Vous adorerez dégommer de l’insectoïde vous-même, dans le jeu !” L’adaptation se fait très souvent dans le sens film vers jeu, et cela est d’autant plus parlant quand on sait que 10% des jeux vidéo aujourd’hui sont des adaptations. Le public visé étant, principalement, les enfants et les adolescents.

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

Je t’aime, moi non plus ?

En lisant la première partie de cet article, vous avez peut-être bondi de votre siège en voyant les titres cités. L’adaptation, dans un sens ou dans l’autre, n’a, en effet, pas toujours bonne presse. Il suffit de parler du film Mario Bros à un fan du jeu pour le voir faire une syncope. Alors, doit-on en déduire que ces deux médias sont purement et simplement incompatibles malgré leur proximité ?

Au fur et à mesure de son évolution, le jeu vidéo a de plus en plus développé son aspect narratif. Le gameplay n’est plus tout puissant et les joueurs souhaitent bien souvent qu’on leur raconte une histoire bien ficelé, comme au cinéma. Mais la narration ne repose pas sur les mêmes piliers dans les deux cas. Dans le jeu vidéo, le joueur embrasse les motivations de l’avatar et se projette dans ses aventures afin de les vivres pleinement. Car c’est bien l’interactivité qui définit le mieux le média des gamers. Un jeu permet ainsi à chacun de construire sa propre expérience, selon ses désirs. Il est possible d’adorer un titre sans en terminer l’histoire principale, en ne regardant pas les cinématiques, ou en se construisant tout simplement son récit à travers une série de choix. Il serait alors réducteur de cantonner le jeu vidéo à un simple film interactif. C’est beaucoup plus que ça.

Nos deux amis sont-ils dès lors irréconciliables ? Absolument pas. Tout d’abord il est à noter que le jeu vidéo a grandi comme l’a fait le cinéma avant lui, et notamment à travers l’utilisation de la caméra. Les premiers jeux ne représentaient qu’un plan fixe, puis nous sommes passés à plusieurs plans liés les uns aux autres, pour finalement déboucher sur une utilisation de caméras multiples qui favorisent l’immersion au moyen d’une mise en scène élaborée. Un jeu est un grand plateau de cinéma dans lequel le joueur est l’acteur.

Un peu plus haut, nous évoquions les cinématiques et c’est bien là une preuve que le jeu vidéo a intégré le cinéma dans sa grammaire, en entrecoupant les instants actifs de gameplay avec des pauses de narration. Chaque nouvel art se construit avec l’apport des précédents, mais il est primordial qu’il construise également son propre langage. Le storytelling est désormais présent dans tous les jeux contemporains, des animations de l’avatar aux plus petits objets du décor. A l’instar du cinéma, le jeu vidéo est devenu une véritable machine à émotions.

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

Jeu vidéo et cinéma ont également beaucoup appris l’un de l’autre grâce à l’évolution de technologies utilisées. C’est par exemple le cas de la motion capture, qui permet d’enregistrer les mouvements d’un comédien, couvert de capteurs. Pour en revenir au point de vue de caméra, le jeu a permis d’expérimenter très tôt des angles audacieux, comme le travelling vu de dessus façon GTA, premier du nom, ou la désormais mythique vue à la première personne.

Le temps de l’émancipation

Comme nous venons de le voir, jeu vidéo et cinéma partagent beaucoup. En effet, le premier s’est appuyé sur le second pour forger ses bases et, enfin, s'épanouir. Les échanges entre les deux arts vont au-delà de la simple adaptation. On parle ici de réappropriation de codes et de véritables transpositions d’univers.

Car c’est finalement en prolongeant l’univers du matériau de base que l’on obtient des adaptations à même de faire vibrer les fans. Mais pourquoi chercher à retracer, scène par scène, un film en jeu alors que les options sont bien plus nombreuses ? La saga Star Wars en est un parfait exemple, puisqu’elle décline un univers commun à travers plusieurs supports. Les meilleurs jeux de La Guerre des étoiles sont justement ceux qui osent s’éloigner des personnages et des situations des films, tout en conservant la cohérence de l’histoire. Un régal pour les fans. Comment, ainsi, ne pas citer la saga des Dark Forces, ou l’excellent Knight of the Old Republic, qui ne reprennent que très peu les personnages et scènes des films. Interpréter sans dénaturer, c’était également le pari de Final Fantasy : les créatures de l’esprit, qui proposait pour la première fois un film réaliste en images de synthèse. Pas de Chocobos (les poussins géants, fer de lance des FF) et d’épées géantes dans ce film, mais on retrouve bien les thèmes forts de la série, à savoir un groupe de héros embarqué dans une quête pour sauver le monde grâce à leurs capacités et histoire propres, ainsi que l’essence même de l’origine de la vie au travers d’un symbole d’importance. Dommage que ce film fût un échec commercial…. Ceci étant, le 7ème art est toujours utilisé pour étendre l’univers de Final Fantasy. Le récent épisode XV est, pour exemple, appuyé par le film en images de synthèse Kingslaive, qui n’est autre qu’une introduction à l’univers du jeu.

Cinéma et Jeu vidéo : adapte-moi si tu peux !

A l’aube de la révolution « réalité virtuelle », le jeu vidéo et le cinéma vont très certainement pouvoir de nouveau échanger via une nouvelle forme de ressenti. Alors que les casques VR ont déferlé sur le marché, et que les premiers cinémas utilisant cette technologie se lancent, un nouveau média est-il en train de naître ? Nous le saurons au travers des prochaines années, que vous soyez amateur de cinéma ou de jeux vidéo (ou mieux encore, des deux !)

Durant tout le mois de Décembre, retrouver la Guerre des Ecrans sur CINE+ Frisson à travers une sélection de 14 films et d’un documentaire inédit réalisé par Jérémy Fauchoux sur les relations étroites entre jeu vidéo et cinéma à découvrir le 16 décembre à 19h50 !

Commentaires
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KameBibou KameBibou
MP
Niveau 10
le 13 déc. 2016 à 19:21

Maintenant c'est une chaîne de télévision qui fait sa news

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