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Après avoir été harcelée et après avoir été victime d'un premier procès de la part de ZeniMax qui l'accusait d'avoir volé le code permettant à la technologie de fonctionner, la société Oculus VR est victime d'un nouveau procès de la part de la compagnie hawaïenne Total Recall Technologies.
C'est en tout cas ce que rapporte le Reuters, qui affirme que Total Recall Technologies accuse le fondateur d'Oculus VR Palmer Luckey d'avoir volé et de s'être approprié des informations confidentielles alors qu'il était en poste à Hawaï. En termes légaux, il s'agirait donc d'un vol de propriété intellectuelle.
Dans le dossier envoyé aux tribunaux, la société hawaïenne qui fournit entre autres Google et Samsung, affirme qu'elle a embauché Luckey en 2011 afin de travailler jusqu'en 2012 à l'élaboration d'un casque de réalité virtuelle du même type que le Rift. Dans les faits, Total Recall accuse Palmer Luckey d'avoir utilisé des connaissances acquises au cours de ces années lors de sa campagne Kickstarter.
Total Recall Technologies réclame donc des dommages-intérêts au fondateur d'Oculus, mais ne précise aucun montant. Une hypothèse valable serait donc que la compagnie n'a plus aucune intention de développer un accessoire de la sorte, mais profite d'une opportunité qui lui permet de se faire de l'argent relativement facilement puisqu'elle en a le droit et les moyens.
Cela risque donc fort de se terminer en négociations officieuses impliquant quelques liasses, sans qu'aucune des deux parties ne se retrouve physiquement devant un tribunal.