Les All-Stars au Zénith de Paris touchent à leur fin. La grande messe de League of Legends a connu un samedi expéditif qui a sacré les deux formations asiatiques encore en lice.
Comme tous les jours de ces All-Stars, la fête a commencé avec un affrontement entre les deux équipes constituées par le public, la Team Ice et la Team Fire (non, il ne s’agit pas de Pokémon). Cette fois, le public est allé encore plus loin en décidant quel champion allait jouer chaque joueur. MadLife a donc joué son classique Tresh alors que Froggen a pu faire le magicien sur son emblématique Anivia. Ces deux joueurs ont d’ailleurs été bluffants, emmenant leur équipe vers le succès. Les Ice s’imposent sur un 37-14. Notons aussi l’énorme niveau de jeu du Chinois Cool, qui était venu pour prêter main forte à OMG la première journée. Il s’est amusé comme un fou aujourd'hui avec son Lee Sin.
Après ce match d’exhibition, les choses sérieuses ont commencé avec le match opposant OMG à l’équipe américaine Cloud 9. Hier, les chouchous du staff Riot ont créé la surprise en battant les Chinois. Aujourd'hui, ça n’était pas la même chanson. Impériale cette équipe d’OMG ! En deux petites parties, elle met Cloud 9 au sol et se retrouve en finale. Notons que pendant la première game, le commentateur Chips a fait hurler aux 6.000 spectateurs de vibrants « This is Sparta ! » en hommage au comics et au film 300, lorsque le « Spartiate » Pantheon lançait son ulti. Léonidas a-t-il déjà fait mieux ?
La seconde demi-finale était attendue par toute la foule : elle opposait Fnatic, adulée du public, à la machine de guerre coréenne, SK Telecom T1.
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Le match a été précédé d’un petit reportage très intéressant sur le passage à vide de l’équipe coréenne, avec beaucoup de sincérité dans leurs propos.
Les équipes se sont installées. Le commentateur Noi a alors annoncé au public que le légendaire Coréen Faker venait de fêter son anniversaire et qu’il serait bienvenu de lui chanter. Complètement ébahi, le Mid de SKT a alors pu regarder et écouter un Zénith surchargé lui rendre hommage, comme Johnny au concert de ses 60 ans (ou presque).
Malheureusement pour le public et pour Fnatic, Faker n’a pas fait de cadeau en retour. Il a été décisif lors des deux parties, avec Yasuo puis avec Nidalee. Le niveau de ce joueur a impressionné toute la salle et les très nombreux téléspectateurs. Pire pour les Européens, tout le reste de l’équipe SKT a été d’un niveau frôlant la perfection. Jamais Fnatic n’a pu vraiment exister dans les deux parties rapidement perdues. Piglet s’offre un 9-0 sur la première, alors que bengi termine avec un 10-1 sur la seconde. Fnatic n’a pas démérité, mais SKT évoluait dans une autre dimension. Ils arrivent en finale sans avoir perdu la moindre game.
A moins de 24 heures de la finale, inutile de dire que les Coréens sont plus que jamais les immenses favoris pour le titre.
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