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News archive Le Parrain : interview David DeMartini
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Le Parrain : interview David DeMartini

Le Parrain : interview David DeMartini
A l'issue de la présentation de l'adaptation du "Parrain" sur nos consoles et nos PC, nous avons eu l'occasion de poser quelques questions à David DeMartini. En tant que producteur exécutif et producteur-adjoint du jeu, il est ce qu'on pourrait appeler un affranchi qui, il le dit lui-même, ne craint pas les questions qui dérangent. Voilà qui tombe plutôt bien...

jeuxvideo.com > Pourriez-vous nous expliquer d'où est venue cette idée de développer un jeu reprenant l'univers du "Parrain" ?

David DeMartini : En fait, l'idée est venue de Viacom qui en possède à la fois les droits littéraires et cinématographiques. Ils nous ont approchés il y a pratiquement trois ans et cette rencontre a débouché sur presque six mois de discussions pour mettre au point le concept du jeu, six mois au bout desquels nous avons comparé nos points de vue. Il s'agissait de savoir ce qu'ils trouveraient acceptables que nous fassions de leur oeuvre par rapport à ce que nous voulions en faire pour offrir aux joueurs une expérience satisfaisante.

jeuxvideo.com > Le deal avec Viacom est clair mais pourquoi avoir adapté "Le Parrain" plutôt que la série "Les Sopranos" qui est plus récente donc certainement plus attrayante commercialement ou encore "Casino" de Scorsese, ces deux autres oeuvres traitant grosso modo du même sujet ?

David DeMartini : J'aime beaucoup ces deux références. Toutefois, je dois reconnaître que la richesse des personnages du "Parrain" les rend particulièrement attachants. Ca parle immédiatement aux gens et leur utilisation tombe sous le sens.

jeuxvideo.com > Après ce que nous venons d'en voir, il apparaît comme certain que ce n'est pas ce titre qui va mettre les filles au jeu vidéo...

David DeMartini : Non, ça m'étonnerait en effet. Il se peut que certaines filles y jouent mais il est peu probable qu'elles constitueront le gros du public de ce jeu.

jeuxvideo.com > Quand on développe un jeu à partir d'une licence, profite-t-on d'un certain confort ?

David DeMartini : Dans notre cas, je dirais que cela ne nous a apporté aucun confort, ce qui est une bonne chose. Souvent, quand on part d'une licence, les développeurs ont tendance à se reposer dessus et oublient au passage de tenter d'abord de faire un grand jeu puis seulement ensuite de se préoccuper de l'adapter aux impératifs de la licence. Avec "Le Parrain", nous avons dans un premier temps défini une mécanique habile et un jeu inventif que le public pourrait apprécier, qu'il s'agisse d'une licence ou pas. Quand on obtient cela et qu'on l'entoure d'une licence aussi prestigieuse que "Le Parrain", on a l'occasion de créer quelque chose qui peut marquer l'industrie du jeu vidéo.

jeuxvideo.com > Pensez-vous qu'il y ait d'autres dangers à gérer quand on développe un jeu d'après une licence ?

David DeMartini : Oui. Une licence crée chez les joueurs des attentes qui seront éventuellement en contradiction avec ce que vous tentez de faire en tant que développeur. En ce qui concerne "Le Parrain", certains s'attendaient peut-être à ce qu'il s'agisse d'un jeu linéaire avec des missions disposées de manière épisodique pour suivre la narration du film. Mais nous n'essayons pas d'empiéter sur ce qu'a été le film. Nous nous servons du "Parrain" en tant que fiction et nous offrons aux joueurs l'opportunité d'être les vedettes de cette fiction. Ils peuvent faire leur chemin au sein de la "Famille" dans l'univers que nous leur proposons en tant que personnage à part entière, pas en tant que Sonny, Michael ou Tom. Si les joueurs vont être appelés à les côtoyer, ils vont aussi pouvoir établir leur propre personnalité en faisant leurs propres choix.

jeuxvideo.com > On a entendu beaucoup de rumeurs concernant les doublages des personnages par les acteurs du film. Pouvez-vous nous dire exactement de quoi il en retourne ?

David DeMartini : Sans problème. On a pu bénéficier de la présence sans restriction de James Caan et de Robert Duval qui ont donc enregistré de nouveaux dialogues pour leurs personnages respectifs de Sonny et de Hagen. On a également utilisé certaines de leurs répliques directement tirées des films. Concernant la participation de Marlon Brando, qui est certainement un des points les plus controversés en ce qui concerne ce jeu, il faut tout d'abord savoir que nous avons utilisé, entre autre, les enregistrements de sa voix que nous avions faits chez lui. Il était déjà en très mauvaise santé ce qui explique que nous n'avions pas énormément de matériel disponible. Nous avons donc également utilisé des interventions issues du film. Et pour parachever le travail, nous avons fait appel aux services d'un imitateur.

jeuxvideo.com > Récemment, on a beaucoup parlé de commentaires très négatifs de Francis Ford Coppola concernant cette adaptation de son film en jeu vidéo. Pouvez-vous nous apporter des précisions sur ce sujet ?

David DeMartini : Oui. Le terme "commentaires négatifs" est inexact. En fait, il a tout simplement refusé de s'impliquer dans le développement de cette adaptation car pour lui "Le Parrain" est de l'histoire ancienne. Il est tout simplement passé à autre chose. Croyez-moi, j'aurais adoré qu'il soit là, qu'il nous conseille et qu'il voit à quel point nous respectons son oeuvre. Mais ça n'a pas été possible et je le regrette.

jeuxvideo.com > Conseilleriez-vous ce jeu à ceux qui apprécient la saga au cinéma ?

David DeMartini : Absolument. Je pense que les fans du film vont l'adorer. Il y a l'ambiance, la musique, il y a le scénario parallèle à celui du long-métrage et du livre. On apprend de nouvelles choses puisqu'on voit ce qui s'est passé avant et ce qui se passe après le film. Donc, je suis convaincu que si vous avez aimé le film, vous allez adorer le jeu à condition, bien entendu, de bien comprendre que le jeu et le film sont uniques et séparés. Le jeu "Le Parrain" a été pensé comme une expérience interactive alors que le film est un film, un long-métrage d'ailleurs magnifique qui a gagné des Oscars mérités grâce à des acteurs et à un réalisateur extraordinaires. Mais les deux ont leur propre place et ces deux espaces ne se mélangent pas. J'espère que ceux qui aiment vraiment l'oeuvre cinématographique apprécieront également de pouvoir créer leur propre histoire interactive avec le jeu.

jeuxvideo.com > Tous les cinéphiles savent que les oranges ont une énorme signification symbolique dans les trois volets du "Parrain". Leur présence à l'image se traduit toujours par la mort de quelqu'un. Avez-vous utilisé cet élément dans le jeu ?

David DeMartini : Non. On y a d'abord pensé puis on y a réfléchi. Il nous est alors apparu qu'il n'y avait pas moyen d'insérer cette référence sans altérer le côté interactif du jeu. Donc, nous avons laissé cela de côté.

jeuxvideo.com > Pour revenir au jeu... La première bagarre qui se règle à coups de batte paraît bien fade, voire irréaliste. Quand un homme prend un coup de batte sur la tête comme on le voit là, il est rare qu'il s'en relève. Or c'est le cas... N'avez-vous pas le sentiment d'avoir minoré la violence alors que le fait que le jeu soit destiné à un public adulte vous aurait permis de repousser certaines limites sur ce point ?

David DeMartini : C'est intéressant. Vous exposez là une perspective très personnelle sur ce point précis. De notre côté, ce que nous avons essayé de faire, c'est de partir du film en constatant comme vous le sous-entendez que lorsque c'était violent, c'était vraiment violent. Mais en fait, il n'y a peut-être qu'une dizaine de scènes violentes dans le film. En ce qui nous concerne, nous nous sommes inspiré de ces scènes, surtout des plus marquantes, notamment la mort de Sonny ou la mort de Lucas Brasi, et nous les avons retranscrites dans le jeu aussi parfaitement que nous l'avons pu. Et notre travail a été de trouver le juste équilibre entre "pas assez" et "trop" mais nous savons bien que chacun aura sa propre opinion puisque chacun à son propre degré pour décider de ce qui est violent en matière de fiction et de ce qui ne l'est pas. D'ailleurs, c'est un point sur lequel nous allons très certainement nous pencher à nouveau pour l'adaptation sur consoles "next generation" dans la mesure où ces machines nous offrirons la possibilité de mieux décrire les conséquences de certains actes.

jeuxvideo.com > Mais quand on développe un jeu qui sera de toute évidence destiné à un public adulte et qu'on le fait pour le compte de l'éditeur le plus "grand public", à savoir Electronic Arts, c'est le fait de travailler pour eux qui prime sur une éventuelle volonté de repousser les limites de la violence et autres ?

David DeMartini : Bien entendu. En tant que leader dans cette industrie, nous avons une responsabilité et nous devons utiliser notre propre jugement par rapport à ce que nous publions. Par exemple, nous savons qu'à un moment ou à un autre, il nous faudra faire passer notre jeu devant une commission pour obtenir ce fameux agrément d'âge qui est imprimé sur la jaquette. Par conséquent, nous devons être en accord avec le degré de violence que contient le jeu et trouver des manières appropriées de l'exposer dans le jeu.

jeuxvideo.com > Que répondez-vous à ceux qui considèrent que "Le Parrain" n'est qu'un mod de GTAIII avec lequel il entretient des liens de principe de jeu assez évidents ?

David DeMartini : Comme l'industrie a donné aux différents GTAIII des notes qui tournaient autour de 90 ou 95 sur 100, je serais très fier qu'on dise que nous sommes partis de ce jeu pour y ajouter des éléments du "Parrain" et que le résultat est aussi réussi que le jeu de base. Il est vrai que nous avons pris comme références GTA et d'autres jeux du genre. Nous avons essayé de reprendre ce qu'ils avaient de meilleur mais aussi de comprendre sur quels éléments ils n'étaient pas particulièrement réussis et de les corriger.

jeuxvideo.com > Projetez-vous d'adapter le deuxième et le troisième film ?

David DeMartini : C'est n'est pas encore certain mais notre accord avec Viacom est prévu sur du long terme. Une chose est sûre : nous espérons bien pouvoir le faire.

jeuxvideo.com > Merci M. DeMartini.

  • Site officiel du Parrain
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Commentaires
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Conway Conway
MP
Niveau 7
le 17 févr. 2006 à 18:02

moi je pense que si ils ont été d´accord pour le comparé a gta au lieu de mafia, c´est pas du a un oubli de leur part mais du fait qu´il y aura dans ce jeu plein de façons de progresser et peut-etre aussi plein de façons de le finir.
...mafia était pour moi un meilleur jeu que gta, meme sun andreas, mais il faut avouer que son scénario était hyper scripté: y´avait presque jamais deux moyens de finir une mission et encore moin plusieurs fins possible

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