L'affaire Hot Coffee a pris des proportions démesurées, tout le monde le sait, remontant jusqu'au sénateur Hilary Clinton qui a, depuis longtemps, fait de la lutte contre l'influence néfaste des jeux vidéo son fer de lance (rappelons qu'elle a ordonné une étude de 90 millions de dollars qui ne vise qu'à prouver qu'ils fabriquent des tueurs). Une affaire de plus qui irrite tout amateur souffrant alors de l'hypocrisie qui consiste à reprocher au jeu vidéo ce qu'on trouve dans tous les autres médias ou activités. Et bien une fois n'est pas coutume, c'est un journal généraliste qui monte au créneau, le LA Times publie en effet un article directement adressé à Hilary Clinton, je ne résiste pas à l'envie de vous en traduire un extrait que voici et qui vaudra tous les résumés :
Chère sénateur Clinton [...] j'aimerai attirer votre attention sur un autre jeu dont l'animosité et la violence incessante captivent des millions de jeunes - un jeu qui suscite des pensées agressives dans l'esprit de ses pratiquants et dont certains ont commis des actes de violence réels et des agressions sexuelles après y avoir joué.
Je parle, bien sûr, du football universitaire.
La suite de l'article, signé Steven Johnson, rappelle que les jeux vidéo sont loin d'être une activité décérébrante et s'appuie surtout sur des statistiques récentes démontrant que la violence juvénile n'a pas augmenté depuis la démocratisation des jeux dits "violents", contrairement à ce que pensent l'opinion publique et notre copain Jack Thompson, elle a en réalité baissée. Une saine lecture, mais en anglais.
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