Très bientôt, nous aurons la deuxième partie de Dune au cinéma et c'est à cette occasion que le réalisateur Denis Villeneuve est revenu, lors d'une interview, sur un point marquant de l'univers : l'absence… d'ordinateurs.
Dune (encore) au cinéma
C'est en 1965 que le romancier Frank Herbert publiait Dune, un roman de science-fiction dont l'héritage est indiscutable : non seulement l'ouvrage a remporté le prix Nebula du meilleur roman la même année, puis le prix Hugo celle d'après, mais il peut aussi se targuer d'être le roman S-F le plus vendu au monde. Rien que ça.
Forcément, il fallait s'attendre à ce que le Septième Art s'y intéresse de près et pour le coup, les adaptations sont légion : on peut compter le film de Davind Lynch en 1984, une série télévisée en 2000 ainsi qu'une autre en 2003 (adaptant le deuxième roman, Les Enfants de Dune) puis, bien évidemment, la vision de Denis Villeneuve en 2021.
Ce dernier long-métrage du réalisateur (à qui l'on doit Blade Runner 2049, Premier Contact, mais aussi Sicario ou Prisoners) était en réalité le premier opus d'une trilogie : le second, "Dune, deuxième Partie", s'apprête donc à sortir au cinéma le 28 février prochain. Un événement très attendu de bien des fans de l'univers et à cette occasion, le réalisateur canadien est revenu sur un aspect précis de l'univers.
Pas d'IA, que de l'organique
C'était déjà le cas dans le roman de Frank Herbert et peut-être l'aurez-vous remarqué dans les différentes adaptations cinématographiques, mais dans l'univers de Dune, aucun ordinateur n'est à déclarer. Une vision forcément très particulière du futur où, bien souvent, la science-fiction le décrit justement guidé par des écrans, des puces et autres logiciels autonomes.
Lors d'une interview avec le New York Times en compagnie de Timothée Chalamet (qui tient le rôle titre, pour rappel), Denis Villeneuve est justement revenu sur ce monde où "les ordinateurs ont été détruits et où personne n'a cherché à les reconstruire" :
Ils ont interdit l'IA et l'ordinateur. Ils essaient d'augmenter les capacités humaines de manière biologique au lieu d'avoir des machines externes. "Dune" n'est pas vraiment un film de science-fiction, il s'agit plutôt d'adopter une nouvelle culture. Pour moi, c'est plus intéressant d'explorer le fait de marcher sur le sable : c'est plus poétique et cinématographique qu'un vaisseau spatial.
Pour le coup, on ne peut effectivement pas renier l'aspect atmosphérique insufflé par le réalisateur au premier Dune, spécialement tournée en Imax et faisant la part belle au désert et ses différentes populations. Quant aux ordinateurs et notamment l'intelligence artificielle, l'univers de Dune fait forcément écho à celui établi par un certain James Cameron qui, avec ses Terminator, dépeignait déjà les dangers de la technologie. Ainsi qu'un paquet d'autres œuvres de science-fiction, d'ailleurs.