Baldur's Gate III offre un niveau d'immersion rarement atteint dans le jeu vidéo, un niveau tel que les joueurs s'émerveillent encore devant des interactions insoupçonnées. Le travail des développeurs est si colossal qu'il existe dans le jeu des animations contextuelles, ne se déclenchant qu'en de très rares occasions. Explications.
Un sens du détail poussé à l'extrême
Baldur's Gate III est un jeu qui pousse l'immersion à un niveau rarement atteint auparavant. Le titre de Larian Studios regorge de vie, de détails et d'interactions qui en font une expérience ô combien organique et qui plonge le joueur au coeur du récit. Que ce soit dans l'écriture, dans le soin apporté aux personnages et à leurs expressions avec le motion-capture, ou encore dans les conséquences qu'entraîne chaque choix, BG3 possède autant de caractéristiques qui lui permettent de s'approcher au mieux de la plus pure définition du jeu de rôle.
Le travail du studio est tellement poussé qu'il est possible, parfois, d'assister à des séquences complètement insoupçonnées, mais qui ont bien été prévues et enregistrées en mocap, comme a pu le constater cet utilisateur Reddit. Ainsi, au cours de l'acte 1, selon vos choix, la jeune Arabella est susceptible de mourir. Son corps reste dans la grotte des druides au Bosquet d'Émeraude et il vous revient alors de prévenir ses parents. Mais si vous ramassez son corps et que vous l'apportez à ses parents, ces derniers vont se réunir autour de la dépouille d'Arabella et vont alors éclater en sanglots.
L'immersion a ses limites
Le cas d'Arabella n'est qu'un des nombreux exemples qui viennent parfaitement illustrer le souci du détail de Larian. La situation présentée précédemment n'est pas un cas isolé, mais il faut cependant souligner que Baldur's Gate III peut parfois faire preuve d'irrégularité. Jeu vidéo oblige, les possibilités sont limitées par l'ensemble des éléments implémentés au préalable, à l'inverse d'un jeu de rôle sur table où le maître du jeu peut potentiellement imaginer et développer n'importe quelle situation sur le tas.
De fait, il arrive parfois que la logique immersive de BG3 atteigne ses limites en de rares occasions. Par exemple, toujours concernant Arabella, il est possible de lui présenter au cours de l'acte II la dépouille de ses parents. Et cette fois-ci, il n'existe aucune réaction. La jeune fille restera complètement indifférente. 'Alors oui, le jeu laisse la possibilité d'expérimenter au maximum et de découvrir une tonne de détails, mais il faut parfois éviter de trop lui en demander. Quoi qu'il en soit, pour tout le reste, Baldur's Gate III reste un chef-d'oeuvre qui mérite toute l'attention des joueurs.