KarmaZoo

Dernièrement crédités au développement d'Arkanoid Eternal Battle et de Rayman Mini, les Français de PastaGames s'attellent désormais à la création d'un party-game empli de bons sentiments. Dans Karmazoo, tel et le nom du jeu, il s'agira la plupart du temps de s'entraider et de propager de l'amour ; c'est ce que nous martèlent les sympathiques développeurs durant leur brève introduction du jeu, lors d'un événement aux couleurs de l'éditeur Devolver. Dans le mode coopératif principal (le mode boucle), chaque participant sélectionne l'animal mignon qu'il souhaite incarner, lequel est doté d'un avantage propre à lui. Tous doivent ensuite rester à proximité en avançant dans des niveaux sinueux qui requièrent en effet une bonne dose de solidarité pour enfoncer les interrupteurs, ouvrir la porte aux autres, gravir les sommets et récolter un maximum de points. Ici, tout le monde peut se rendre utile.

KarmaZoo encourage l'entraide, la coopération, et la satisfaction d'avoir effectué une bonne action... même quand la situation dégénère. Tissez des liens authentiques en ligne avec de parfaits inconnus, partagez des moments uniques, et collaborez pour récolter la ressource la plus précieuse qui soit : le Karma - Steam

La partie se déroule globalement dans la bonne humeur au sein des décors faits de petits pixels qui délestent les grands détails. Puis l'expérience prend une nouvelle tournure lorsqu'il nous est demandé, à huit, de s'attrouper devant un large écran pour approcher le mode hors-ligne dit "mode canapé". Là, une série de mini-jeux votés au préalable se succèdent, lesquels ont des objectifs variés : franchir la ligne d'arrivée le premier, faire gravir son équipe au sommet du niveau avant l'autre, récolter le plus de fruits, etc. L'adversité est donc cette fois de mise et décroche de nombreux rires aux joueurs qui découvrent les rudiments de courtes manches à la difficulté parfois bien corsée et aux bonnes petites idées. L'un des niveaux, par exemple, nous demande de récupérer des clés en hauteur dans l'optique d'ouvrir un maximum de serrures ; problème : une entité meurtrière s'amuse à jouer à 1, 2, 3 soleil avec nos personnages et nous dézinguent en plein saut. De quoi rendre le périple très périlleux. Au cours de cet aperçu, KarmaZoo s'est montré aussi appréciable qu'un bon party-game estampillé Mario. La sortie est prévue cet été sur PC et consoles.

The Cosmic Wheel Sisterhood

Un étage plus tôt, toujours dans les locaux réservés par Devolver, les Espagnols de Deconstructeam nous réservent une autre expérience sous le signe de la voyance. Experts des récits narratifs après le succès critique de The Red Strings Club, les développeurs proposent cette année The Cosmic Wheel Sisterhood, point'n click verbeux dont la démo débute entre les murs d'une prison où séjourne une sorcière bannie de son coven pour avoir prédit sa destruction. Condamnée à la solitude, elle se retrouve délivrée de son ennui par une étrange entité cosmique qui lui rendra la magie des cartes.

Notre protagoniste baptisée Abramar va s'atteler à la cartomancie et lire l'avenir d'une poignée de personnages ; une action qui résulte chez le joueur en des choix hasardeux sur le futur, dont on attend encore de découvrir la portée et les conséquences. Le temps d'un flashback, le jeu nous raconte également la vie d'avant d'Abramar, notamment embarquée dans un road trip entre amies et dans le tourbillon de discussions intimes portées sur l'amour et le sex. Deconstructeam n'a pas peur des mots et livre une expérience qui dénote dont la justesse de l'écriture est pour l'heure un plaisir à lire. Et si l'avant-goût en termes de mécaniques et de gameplay reste timide et assez nébuleux, l'atmosphère générale se révèle déjà grandiose, portée par des mélodies époustouflantes et du très beau dessin. Sortie prévue cette année sur PC et Nintendo Switch.