Aujourd'hui, les services par abonnement comme Netflix, Disney+ ou encore Amazon Prime Video se multiplient… Et ce n'est pas du goût de tout le monde, à commencer par James Cameron, le réalisateur d'Avatar 2, qui a fait entendre son mécontentement.
Sommaire
- La SVOD gagne de plus en plus de terrain
- James Cameron prêt à abandonner les salles de cinéma ?
La SVOD gagne de plus en plus de terrain
Depuis que Netflix s'est largement immiscé dans notre salon, sur nos tablettes et autres smartphones, l'industrie du streaming a explosé. Désormais, la plateforme américaine n'est plus le seul maître à bord du monde du SVOD, mais doit faire face à une concurrence rude : on parle ici d'Amazon avec son service Amazon Prime Video, mais aussi de Canal+ avec MyCanal et bien évidemment de Disney, qui a lancé en 2019 le programme Disney+ qui permet de retrouver l'ensemble ou presque des productions de la maison aux grandes oreilles. Aujourd'hui donc, il n'est pas rare de voir des foyers abonnés à plusieurs services différents pour pouvoir profiter des dernières sorties Marvel sur l'un et des séries à succès sur l'autre. Justement, c'est cette dimension qui pousse à multiplier les abonnements que James Cameron, le réalisateur de Avatar : La Voie de l'eau, a récemment pointé du doigt.
C'est dans une interview réalisée par KCRW que James Cameron a avoué que la trop grande diversité des services de SVOD est tout simplement "insoutenable".
Il me semble maintenant que le spectateur moyen doit avoir huit ou dix abonnements différents pour tout voir, cela semble insoutenable. (…) Pour moi, je pense qu'il va falloir une certaine consolidation. James Cameron, réalisateur d'Avatar 2
Malgré tout, le réalisateur à succès ne ferme pas les portes à ce nouveau système de consommation qui a pris le pas sur les salles obscures durant et après la dernière pandémie.
James Cameron prêt à abandonner les salles de cinéma ?
Dans cette même interview, James Cameron affirme par la même occasion qu'il est ouvert à réaliser un long-métrage pour le monde du SVOD. Il pense même que cette nouvelle forme lui permettra d'aller au bout de ses idées, de faire des films plus longs. Autrement dit, de ne pas être contraint de supprimer tout un pan du scénario.
J'ai toujours écrit plus que ce que l'on peut faire entrer dans un film conventionnel, et je n'aime pas que des développements intéressants de personnages soient coupés, que ce soit durant l'écriture du scénario ou de la post-production. James Cameron
Bien que Avatar : La Voie de l'eau dure déjà plus de trois heures, notez que près de 30 à 40 minutes du film ont été coupées, ce qui, bien évidemment, déplaît à James Cameron.
Pour James Cameron, le streaming serait également l'occasion de relancer la licence Alita : Battle Angel, un projet qu'il a établi en compagnie de Robert Rodriguez mais qui n'a pas eu le succès escompté.
Je ne manque certainement pas d'idées, et j'aime travailler avec d'autres cinéastes, comme je l'ai fait avec Robert Rodriguez sur Alita : Battle Angel. Le film n'a pas fait fait assez d'argent pour que tout le monde ait le sourire jusqu'aux oreilles, mais nous pourrions revisiter cette licence… nous l'espérons en tout cas. James Cameron